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Médias - Page 162

  • La dogmatique mondaine

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    De Philippe Maxence, sur le site du bimensuel « L’Homme nouveau » :

    « (…) comme l'écrivait G.K. Chesterton : « Il y a deux sortes de gens dans le monde : les dogmatiques conscients et les dogmatiques inconscients. J'ai quant à moi toujours trouvé que les dogmatiques inconscients étaient, de loin, les plus dogmatiques. »

    Pour les uns comme pour les autres, le geste de Benoît XVI montre à la fois une Église à bout de souffle, une fin de règne et une incapacité à faire face aux défis de l'heure. Comme la contradiction ne les empêche nullement d'empocher leur salaire, voire les deniers de la trahison pour ceux qui professent appartenir encore au catholicisme, ils n'hésitent pas à clamer également, sur le même ton docte, que par cette renonciation d'un pape l'Église entre enfin dans l'ère démocratique. Jacques Julliard se tortille ainsi d'aise pour saluer la fin de « l'idolâtrie » du Pontife romain. Plus prudent, Franz-Olivier Giesbert invite à ne pas se concentrer sur la seule Église en Occident, effectivement en mauvais état, mais à scruter plus largement les parties du monde où la foi catholique est vigoureuse et ardente. Ce qui ne l'empêche pas de regarder lui aussi l'avenir avec un rétroviseur en appelant à la rescousse un pamphlet de Julien Green datant des années vingt et qui s'appliquait à l'état du christianisme en France.

    Depuis plus de deux mille ans que l’Église vit, nos bons apôtres de la mondanité voient dans la démocratisation sa voie de rédemption. Hors de la démocratie, point de salut ! Cet adage ne cesse pourtant de se fracasser contre la réalité. C’est la démocratie moderne qui patine depuis un certain temps, incapable de répondre aux défis de l’époque. Et, c’est l’Église qui a su installer en son sein, depuis longtemps des formes de démocraties tempérées. Les monastères et les communautés religieuses n’ont ainsi pas attendu les éditorialistes d’aujourd’hui pour s’appuyer sur le vote. Et que dire du choix du Souverain Pontife qui repose, lui aussi, sur une élection.

    À ceux qui voient dans la décision de Benoît XVI une révolution dans l’Église et l’installation d’un nouveau mode de gouvernance papale, soulignons seulement que cette décision répond à un choix souverain du Saint-Père, un choix non démocratique et qu’il ne change pas de soi le droit de l’Église. La renonciation restera, à partir du 1er mars prochain, prévue comme une possibilité du droit canon. Pas comme une obligation ! C’est au nom de la souveraineté universelle inhérente à sa charge que Benoît XVI a pu prendre cette décision et jouer encore sur le paradoxe du christianisme qui échappe décidément aux yeux du monde. 

    Le texte complet ici : Le choix souverain de Benoît XVI

    A bons entendeurs mondains, clercs ou laïques, salut…

  • A travers le cardinal Mahony, c'est l'Eglise qui est à nouveau la cible des médias

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne dénonce un "tsunami de bêtises" qui déferle à nouveau contre l'Eglise à travers l'univers médiatique. Il s'agit cette fois d'un cardinal américain accusé d'avoir "couvert" des crimes de pédophilie et qui, selon les groupes de pression, devrait être interdit de Conclave. Nous nous apprêtions à traduire le "décryptage" de cette affaire mais nous avons été pris de court par le site Benoît-et-moi qui a déjà mis en ligne cette traduction et qui titre "les abus sexuels s'invitent au conclave" : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/les-abus-sexuels-sinvitent-au-conclave.php

  • Les sites de l'Eglise de France victimes de hackers

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    Sur le site de zatas.com :

    Pendant que le Pape démissionne, zataz.com a la preuve que des pirates se sont infiltrés dans le serveur de l'Eglise Catholique de France. Depuis plusieurs mois, dont un point d'orgue avait été révélé par zataz.com, les serveurs de l'Eglise Catholique de France ont été visités et modifiés par de nombreux pirates. La dernière modification date de janvier 2013. A noter que certaines pages piratées sont toujours visibles au moment de l'écriture de cet article, comme le montre les captures écrans. La plupart des "attaques" visaient à afficher des messages politiques et religieux.

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  • Pourquoi l'auteur de "la merditude des choses" est fier d'être belge

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    Auteur d'un nouveau roman intitulé "L'entrée du Christ à Bruxelles", Dimitri Verhulst accorde un entretien à Guy Duplat dans La Libre. Flamand vivant à Huccorgne, il se positionne plutôt en défenseur de la belgitude. Malheureusement, pas celle qui nous plaît. Il déclare notamment. "Je préfère dire que je suis fier d’être belge quand je vois que l’on vient de l’étranger chez nous grâce à nos lois généreuses sur l’avortement et l’euthanasie. Nous avons eu de vrais débats et de vraies lois pour répondre à la souffrance des gens." Quand l'empathie dérape, elle cautionne malheureusement le n'importe quoi. Mais, s'il n'était pas rallié au politiquement et culturellement correct, cet auteur aurait-il droit aux plateaux de télévision et à des interviews dans la Libre ? Il est toutefois intéressant d'acter cette impasse qu'il signale: "Mon combat, mon idéal, ce n’est pas d’attendre un dieu, qui d’ailleurs ne viendra pas, mais de réaliser déjà ce monde meilleur, aujourd’hui. Pourquoi faudrait-il un retour des religions, avec leurs diktats et leurs "conseils" pour qu’on se préoccupe enfin des autres ? Je n’aurais jamais cru qu’en 2013, des siècles après les Lumières, on ait encore besoin de l’arrivée d’un dieu sur terre pour se préoccuper du bien des hommes. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, l’égoïsme domine et que trop de gens, quand ils croisent un SDF à la gare centrale se disent qu’ils s’en foutent car de toute manière c’est de sa faute." Donc ?

  • La dictature de l'éthiquement correct

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    C'est en Croatie, elle est interdite d'antenne pour avoir critiqué l'éducation sexuelle (Jeanne Smits) :

    Cette info nous arrive via l'observatoire de l'intolérance à l'égard des chrétiens, fondé par l'Autrichienne Gudrun Kugler : une présentatrice de télévision croate, Karolina Vidović-Krišto a été suspendue de ses fonctions pour avoir et présenté une émission critiquant le programme d'« éducation sexuelle » mis en place par le gouvernement de gauche de son pays.
     
    L'émission « Slika Hrvatske », destinée aux Croates de l'étranger et très suivie par ceux-ci, a été diffusée le 29 décembre dernier, à un moment où le sujet fait l'objet de larges débats. Karolina Vidović-Krišto y a donné la parole à ceux qui mettent en avant les points négatifs du projet gouvernemental.
     
    Dès le lendemain, la télévision publique HRT/HTV a présenté des excuses publiques en assurant que les opinions exprimées au cours de l'émission n'étaient pas les siennes : « En raison de violations graves des règles professionnelles et d'un abus de sa position, HRT prendra des mesures fortes » à l'égard de la présentatrice.
     
    De fait l'émission de Karolina Vidović-Krišto a été suspendue et elle n'exerce plus ses fonctions de rédacteur en chef auprès de HRT/HTV.
  • Quand Libé se surpasse...

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    Excellente charge d'un 'journaliste chrétien' contre une mauvaise gazette tombée bien bas : liberation-feuille-paroissiale-du-culte-bobo.html

  • Combattre la toute-puissance de la caste médiatique

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    Une note qui vient à son heure sur le blog du Salon Beige : la-cyber-dissidence-peut-permettre-de-fissurer-le-mur-de-la-désinformation et qui nous incite à poursuivre notre combat.

    Extrait (d'une interview de J.Y. Le Gallou relayéepar le SB) :

    ... les médias seraient-ils devenus le premier pouvoir?

    Parce que la société et ses leviers de pouvoir – la justice, les politiques et l’ensemble des décideurs – sont obnubilés par la « visibilité ». Ce faisant, ils ne parlent plus au nom de l’intérêt général, mais en fonction de l’accueil médiatique de leurs propos. Les politiques n’essaient même plus de séduire le peuple (c’est la démagogie) : ils veulent plaire aux journalistes. C’est la « médiagogie ».[...]

    Avec le mariage gay, nous sommes au coeur du sujet: c’est une guerre du faible au fort. [...] Mais au cours des dix dernières années, les médias alternatifs se sont multipliés, grâce à Internet.Les adversaires du mariage homo ont remporté la bataille médiatique parce qu’il y a eu publication des photos sur Internet, ce qui a permis une diffusion virale, massive, qui a contré les médias de l’oligarchie. Certes, TF1 reste le plus puissant média français. Mais désormais, il est possible de corriger ou de contester la version officielle. Evidemment, ceux qui corrigent sont faibles, par rapport au fort, mais ils existent. Les samizdats circulaient de manière réduite et sous le manteau, à l’époque soviétique. Mais à la fin, le travail des dissidents a payé! Aujourd’hui, en France, nous prenons moins de risque que ces courageux opposants et, au lieu de photocopier durant des heures dans des refuges incertains, il suffit d’un clic pour agir, derrière son écran! Je crois donc que la cyber-dissidence peut permettre de fissurer le mur de la désinformation. Et ce mur s’effondrera comme le mur de Berlin s’est effondré!"

  • L'inutile grain de sel de Gabriel Ringlet

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    RTL n'a pu s'empêcher d'accorder à l'oracle de Malèves une tribune pour y débiter ses propos convenus en phase avec la déliquescence morale et spirituelle de la société belge. Un ami nous écrit à ce propos :

    Nous avons entendu par les médias la réaction de divers responsables écclésiastiques belges : Mgr Léonard, Mgr Harpigny, l'abbé De Beukelaer (mais étrangement pas le cardinal Danneels qui sera le seul Belge au conclave) : Tous rendent unanimement hommage à Benoit XVI et comprennent sa décision de se retirer de sa haute fonction si sa santé ne lui permet plus de l'exercer.
     
    "Hier, au journal télévisé de RTL, nous avons entendu un tout autre son de cloche de la part de l'abbé Ringlet qui a déclaré espérer que l'Eglise saisirait cette occasion pour élire un pape résolument "progressiste", "en phase avec la société", c'est-à-dire, si j'ai bien compris, une Eglise qui autoriserait toutes les perversités qui ont été légalisées ces dernières années (soit, à peu près "tout" à part la pédophilie). Tout ce qui serait légal ne serait plus considéré comme un péché. L'abbé n'a pas dit comment l'Eglise qui est universelle devrait solutionner le paradoxe que les lois diffèrent dans chaque pays. On ne peut pas imaginer qu'un acte soit considéré comme un péché en Amérique (par exemple), mais pas chez nous. 
     
    Sans doute, cet abbé se voit-il déjà à la place de Mgr Léonard, sans doute à la grande satisfaction de nos politiciens, surtout Madame Onkelinckx qui a osé déclaré un jour que les Chrétiens de Belgique "méritaient mieux". 
     
    Si un jour une telle situation devait arriver et que l'Eglise ne devienne plus que le miroir de l'idéologie dominante "politiquement correcte", au lieu de continuer à dénoncer le péché qui gangrène notre société occidentale jusque dans les plus hauts niveaux de pouvoir, alors je pense qu'un bon Chrétien (c'est-à-dire celui qui veut suivre le Christ) devrait quitter celle-ci pour son propre salut."

  • La foudre sur Saint-Pierre

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    On lit ici :

    Tout un symbole ? La foudre s'est abattue sur le Vatican lundi soir, jour de l'annonce de la renonciation du pape Benoît XVI, peut-on lire sur le site de la Repubblica.

    Un photographe de l'agence italienne Ansa, Alessandro Di Meo, a capté le moment précis où un éclair foudroie le dôme de Saint-Pierre.

  • La renonciation papale présentée à la presse

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    PRESENTATION A LA PRESSE DE LA RENONCIATION PAPALE

    Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). En débit d'après-midi près la Salle de Presse du Saint Siège, le P.Federico Lombardi, SJ, a fait un exposé de la situation avant de répondre aux journalistes. Voici les moments principaux de l'intervention du Directeur: "Dans sa déclaration, le Pape précise avoir pris en compte un contexte particulièrement frénétique et rapide, où la quantité des événements et des problèmes nécessitent une plus grande vigueur que par le passé, une vigueur qu'il a vu diminuer ces derniers mois. La phrase où il se dit parfaitement conscient de sa décision est importante. Il déclare formellement renoncer au ministère d'Evêque de Rome et de Successeur de Pierre, dans le respect du droit. Le canon 332,2 du CIC dit qu'en cas de renonciation, l'acte est valide si elle est consentie librement et manifestée selon les formes. Il n'est pas besoin que qui que ce soit l'accepte. Les deux conditions sont donc la liberté et la manifestation publique, en l'occurrence un consistoire public. Benoît XVI conserve la plénitude de ses fonctions jusqu'au 28 février à 20 h, heure à laquelle s'ouvre la vacance du siège apostolique, selon les normes de la constitution apostolique Universi Domini Gregis de Jean-Paul II".

    "La déclaration du Saint-Père est cohérente avec ce qu'il avait dit dans le livre interview intitulé La lumière du monde. Le journaliste Peter Seewald lui avait posé deux questions sur une perspective de renonciation à la papauté à cause d'une situation délicate du pontificat. Benoît XVI avait répondu ne pas l'envisager parce que, avait-il dit, on ne peut fuir devant le danger. Ce n'était pas selon lui le moment de s'en aller devant la crise des abus sexuels du clergé. Dans une telle situation il convenait de résister pour surmonter la difficulté. Telle était sa pensée. Un Pape ne pourrait se retirer que dans un climat serein, ou s'il ne réussit plus à accomplir ses fonctions correctement, non face au danger dans l'espoir que d'autres s'en chargent... La seconde question était: Peut on imaginer un cas dans lequel vous pourriez estimer opportun de que le Pape se retire. Benoît XVI avait répondu: Oui, s'il parvient à la claire conclusion de ne plus être en mesure d'accomplir le devoir qui lui a été confié, physiquement, intellectuellement et spirituellement. Il aurait alors le droit et probablement aussi le devoir de renoncer à ses fonctions".

    "Avec le début de la Sede Vacante, le Pape gagnera d'abord Castelgandolfo. Puis, lorsque seront achevés les travaux d'aménagement en cours, il s'installera dans l'ancien couvent des soeurs de clôture des jardins vaticans. Tout le monde a accueilli l'annonce papale avec admiration. C'est la preuve d'un grand courage, de sa liberté d'esprit, d'une grande conscience de ses responsabilités. Par son pontificat, Benoît XVI a montré sa sollicitude pour les problèmes qui se posent à l'Eglise et au monde".

    En principe, le 1 mars débutera l'iter portant à l'élection du nouveau Pape. La date de convocation du conclave n'est pas encore connue, mais comme il n'y aura pas les Novendiales (offices pour le Pontife défunt et ses funérailles), ce qui permet de penser que le successeur de Benoît XVI sera élu pour Pâques. Benoît XVI n'aura aucun rôle dans le conclave de mars 2013, ni dans la gestion de l'Eglise durant la vacance du siège apostolique. La Constitution apostolique ne prévoit d'ailleurs aucune rôle pour le Pape qui s'est retiré.

    COMPOSITION DU CONCLAVE

    Cite du Vatican, 11 février 2013 (VIS). Le conclave qui élira le successeur de Benoît XVI sera régi par l'Ordo Rituum Conclavis de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, en son paragraphe 27. Le Cardinal Camerlingue, qui préside aux sorts de l'Eglise durant la vacance du siège apostolique est le Cardinal Tarcisio Bertone, nommé par Benoît XVI le 4 avril 2007. Les Cardinaux électeurs européens sont 61, latino-américains 19, nord-américains 14, africains 11, asiatiques 11, pour 1 seul provenant de l'Océanie. Ces chiffres peuvent encore varier en fonction de la date d'entrée en conclave, car le Cardinal Walter Kasper atteindra ses 80 ans le 5 mars. Le plus grand groupe est celui des Cardinaux italiens (21). Benoît XVI a créé 67 Cardinaux, les 50 restants étant de son prédécesseur. Le 28 février prochain, les 117 Cardinaux votants logeront reclus dans la Domus S.Marthae du Vatican, par décision de Jean-Paul II, d'où ils gagneront la Chapelle Sixtine pour les votes. Durant tout le conclave ils sont absolument coupés du monde extérieur. Quant au poêle de la chapelle, il fonctionnera selon le système ancestral pour annoncer l'issue des votes.

  • Pie XII réhabilité… en Angleterre

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    “Le Guardian publie un long article reprenant la thèse d'un ouvrage qui doit sortir outre-Manche le mois prochain, The Pope'sJews ("les juifs du pape"), qui revient sur le rôle de Pie XII durant la guerre. Son auteur, Gordon Thomas, est un protestant qui a eu accès à de nombreuses archives inédites notamment au Vatican. Toujours selon le Guardian, cet ouvrage révèle comment Pie XII a lui-même organisé la création de refuges pour les juifs au Vatican et dans des dizaines de monastères européens. "Il a supervisé une opération secrète avec des noms de code et des faux papiers pour des prêtres qui ont risqué leur vie pour mettre des Juifs à l'abri, dont certains ont même été faites sujets du Vatican. Thomas montre, par exemple, que les prêtres ont reçu l'instruction de délivrer des certificats de baptême à des centaines de juifs cachés à Gênes, Rome et ailleurs en Italie. Plus de 2.000 Juifs en Hongrie ont reçu de faux documents du Vatican les identifiant comme catholiques et un réseau a sauvé des Juifs allemands en les amenant à Rome. Le pape a nommé un prêtre avec des fonds importants grâce auxquels fournir de la nourriture, des vêtements et des médicaments. Plus de 4.000 Juifs ont été cachés dans des couvents et des monastères dans toute l'Italie". Voir ici, sur le site de “La Vie”:Pie XII réhabilité en Angleterre

    La meilleure réhabilitation de ce pape, au sujet duquel « Paris-Match » titrait le 9 octobre 1958, date de son décès, : « Depuis vingt ans l’Eglise était gouvernée par un saint » serait de faire avancer la cause de sa béatification puis de sa canonisation.

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  • "Atmosphère de pogrom" pour l’Eglise ? Polémique

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    Marcel Linden, correspondant de « La Libre » en Allemagne, s’en émeut aujourd’hui dans les colonnes de ce journal :

     « Une polémique est lancée par le prélat catholique allemand le plus influent après le Pape :  Gerhard Ludwig Müller, depuis juillet dernier préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi à Rome, est d’un tempérament batailleur : il a provoqué les milieux anticléricaux allemands en affirmant que l’Eglise est exposée à une "atmosphère de pogrom" en Amérique et en Europe.

    "De mauvais goût"

    Pour la ministre libérale de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, cette "comparaison avec l’holocauste est de mauvais goût, s’il s’agit de divergences d’opinion sur le rôle du mariage, de la famille et de partenariats homosexuels". Il faut savoir que le petit parti libéral est favorable à la mise à égalité de l’union homosexuelle avec le mariage entre hommes et femmes.

    Selon Claudia Roth, présidente des verts, les propos de l’archevêque sont "absolument inacceptables et dangereux en relation avec le passé". Elle reproche à "l’idéologue en chef" de l’Eglise de "vouloir ramener les catholiques au Moyen-Âge".

    L’attaque de Mgr Müller fait d’autant plus sensation que l’Eglise allemande est actuellement sur la défensive: l’avalanche d’abus sexuels de prêtres discutés depuis 2010 et des scandales dans des cliniques catholiques ont renforcé l’impression que l’Eglise catholique n’est plus en diapason avec la société.

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