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Médias - Page 164

  • Bruxelles : le sapin de Noël qui fait polémique

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    db26e6f0-2ce8-11e2-9486-6533ad266c57-160x150.jpgC'est un "sapin" électronique de 24 mètres de haut qui remplace cette année le traditionnel arbre de Noël de la Grand-Place de Bruxelles. Cette démarche artistique a vocation à «dépoussiérer Noël», selon la municipalité. Argument fallacieux, selon une élue locale du parti chrétien-démocrate flamand CD&V, Bianca Debaets, qui a avancé l'argument du motif religieux à l'origine de cet abandon du sapin naturel. Pour la conseillère, tout a commencé quand l'appellation «Marché de Noël» a été remplacée par celle de «Plaisirs d'Hivers» (…).

    Lu ici  Bruxelles : pas de sapin pour "dépoussiérer" Noël

    Bah ! Le sapin n'est pas, en soi,  un symbole religieux. Beaucoup plus fort que le bourgmestre socialiste de Bruxelles, voici quelques années, l’évêque de Liège avait,  lui, fait entrer un spectacle de chevaux de cirque, trempoline  et majorettes dans sa cathédrale pour revisiter l'ambiance de Noël dans la Cité ardente. Parfum d'insolite et succès garantis.

  • Dérives de la campagne pour le mariage gay; une pétition à signer

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                                                               Avenir de la Culture

                           Avenir de la Culture

                                Pour la défense de nos valeurs

    Pétition adressée à Madame le Garde des Sceaux, Christiane Taubira

    Voici les faits:

    Dans une caricature de première page parue le mercredi 7 novembre, Charlie-Hebo -- qui traîne comme un boulet sa sulfureuse réputation -- semble cette fois se délecter à mêler le blasphème et la promotion du "mariage" entre personnes de même sexe.

    Sous le titre "Mgr Vingt-Trois a trois papas", on y voit les trois figures de la Sainte Trinité entretenir des relations sexuelles. Le blasphème est manifeste, l'injure atteignant le cardinal Vingt-Trois aussi, la mise en cause de l'Eglise et de la conscience des chrétiens également. Bien que le dessin soit de nature à inspirer le dégoût, on peut constater en cliquant ici (site du journal) qu'Avenir de la Culture n'exagère nullement sa réaction .

    Avenir de la Culture vous demande de vous associer à sa protestation auprès de Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, en signant la pétition ci-jointe qui lui sera remise par une délégation de l'association. 

    Puisque le Gouvernement fait fi des aspirations de la majorité silencieuse, opposée à ce qu'on révolutionne les fondements pluri-millénaires de la famille dans notre pays, tout doit être mis en oeuvre pour faire barrage à ce projet de loi.

    Message à Madame le Garde des Sceaux, Christiane Taubira:

    Madame le Garde des Sceaux,

    Le Gouvernement agite le spectre injurieux et blasphématoire de l'homophobie pour paralyser ceux qui s'opposent à son projet de mariage entre personnes de même sexe. Mais avec la caricature blasphématoire de Charlie-Hebdo, ce qui s'est manifesté c'est bel et bien la christianophobie.

    Or, depuis que vous avez présenté votre projet de « mariage pour tous », les secteurs les plus représentatifs de la France se sont prononcés contre ses dispositions de façon digne, élevée, argumentée. La réponse du Gouvernement ainsi que du lobby homosexuel a été un silence gêné ; maintenant, le blasphème prend le relais.

    Discuter une loi et la faire voter dans ces conditions, c'est non seulement se moquer de la population mais encore placer les intérêts idéologiques d'un lobby ultra minoritaire au dessus de l'intérêt général.

    Comme Garde des Sceaux, vous avez dans les mains toutes les clefs pour rétablir les conditions normales d'une démocratie. Aussi nous vous demandons de retirer ce projet et d'organiser un vrai débat au niveau national, préalablement à toute discussion parlementaire. Nous vous demandons aussi de mobiliser les Parquets afin que les responsables soient poursuivis devant les Tribunaux.

    Dans cette attente, je vous prie de croire, Madame le Garde des Sceaux, en l'assurance de ma vigilante considération.

    Accéder au site pour signer la pétition

  • C'est fait: Benoît XVI a créé l'académie pontificale pour la promotion du latin

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  • Un DVD incontournable : De la Basilique à la Cathédrale

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    jaquette-dvd-egl01.jpg

    Cliquer sur l'image pour accéder à la fiche descriptive de ce DVD

    Extraits en video

  • Benoît XVI va "twitter"

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    S. Lemessin commente cette information qui fait actuellement le buzz sur le net : Le pape va twitter, mais…

    Ce que vous voyez sur cette image est le compte Twitter officiel de Benoît XVI, son compte perso, ouvert il y a quelque temps déjà, pour permettre au pape de twitter. Changement radical de conception pour celui qui écrit ses livres au crayon de papier ! J’ose imaginer qu’il ne twittera pas directement… C’est d’ailleurs confirmé par les infos qui nous sont rapportées. Le pape validera un tweet chaque fois qu’il publiera un message. Bon, toute cette info, vous pourrez la trouver directement sur le site de l’Agence I-Média, dont la dépêche a été reprise par de nombreux médias francophones.Ce qui me chagrine quelque peu dans cette histoire, c’est que j’ai l’impression d’un réel coup de pub, sans plus… Je m’explique : j’espère que vous avez déjà lu ou entendu Benoît XVI. On repère vite quand les textes sont de lui : il s’agit des plus denses, tout en restant accessibles. je n’ose imaginer ce qu’il serait capable de produire en 140 caractères. La force de la pensée du pape hyper concise ! Et pourtant, les tweets, selon l’article  seront écrits par la Secrétairie d’Etat :
  • "Le Suisse Romain" de retour; une bonne nouvelle

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    La blogosphère peut se réjouir du retour sur la toile de l'abbé Dominique Fabien Rimaz, prêtre licencié en communication (Université pontificale de la Sainte Croix, Rome), qui avait "tiré sa révérence" le 15 avril 2012 :

    "Le blog "Le Suisse Romain" renaît de ses cendres. Le dernier Synode sur la nouvelle évangélisation a souvent parlé des nouvelles technologies, et Monseigneur Celli, président du Conseil Pontifical pour les communications sociales a recommandé l'ouverture de blogs.

    Le président du conseil pontifical pour les communications sociales invite à  « mettre en valeur les  voix de tous les catholiques présents dans les blogs, afin qu’ils puissent évangéliser, présenter l’enseignement de l’Église et répondre aux questions des autres ».

    Aussi, la vie reprend son cours. Heureux de vous retrouver; pour être honnête, cela m'a manqué, vous m'avez manqué! 

    S. Exc. Rév. Mgr Claudio Maria CELLI, Archevêque titulaire de Civitanova, Président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales (CITÉ DU VATICAN)

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    La nouvelle évangélisation nous demande d’être attentifs à la “nouveauté” du contexte culturel dans lequel nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle, mais également à la “nouveauté” des méthodes à utiliser. Les nouveaux médias sont en train de changer radicalement la culture dans laquelle nous vivons et offrent de nouveaux chemins pour partager le message de l’Évangile. Les nouvelles technologies n’ont pas seulement changé la façon de communiquer, mais ont transformer la communication même, en créant une nouvelle infrastructure culturelle qui est en train d’influer sur l’environnement de la communication et nous ne pouvons pas faire ce que nous avons toujours fait, même avec les nouvelles technologies.

    L’arène numérique n’est pas un espace “virtuel” moins important du monde “réel” et, si la Bonne Nouvelle n’est pas proclamée aussi de façon “numérique”, nous courons le risque d’abandonner beaucoup de personnes, pour lesquelles c’est celui-là, le monde dans lequel elles “vivent”. L’Église est déjà présente dans l’espace numérique, mais le prochain défi est de changer notre style communicatif pour rendre cette présence efficace, s’occupant surtout de la question du langage. Dans le forum numérique, le discours est spontané, interactif, et participatif; dans l’Église, nous sommes habitués à utiliser des textes écrits comme moyen normal de communication. Je ne sais pas si cette forme peut parler aux plus jeunes, habitués à un langage ancré dans la convergence de mots, sons et images. Nous sommes appelés à communiquer avec notre témoignage, en partageant dans les relations personnelles l’espoir qui nous habite. Nous ne pouvons diluer les contenus de notre foi, mais trouver de nouveaux moyens de l’exprimer dans sa plénitude."

  • Curie vs Vatican II ?

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    D'après l'ancien directeur adjoint de l'Osservatore Romano, Gian Franco Svidercoschi, il n'y a qu'une seule solution : passer la Curie à la moulinette et rendre toute sa vitalité au mouvement de réforme initié par Vatican II. C'est, d'après lui, le seul moyen d'enpêcher l'Eglise de mourir du Vatileaks. Avec une rigueur toute journalistique, ce personnage investi de responsabilités importantes durant le pontificat de Jean-Paul II, associé à l'actuel archevêque de Cracovie, nous propose de revoir de fond en comble les positions de l'Eglise, moyennant quoi l'Eglise échapperait aux scandales qui la minent et qui seraient liés à l'emprise des "cléricalistes" sur le gouvernement de l'Eglise. 

    Ainsi, dans un essai (un de plus!) qui devrait faire date, cet auteur se livre à une peinture teintée de couleurs sombres (vaticaninsider.lastampa.it)«L'Église a perdu pour le moins moins une partie de l'autorité morale qu’elle avait autrefois» et à des élans réformistes : «Nous avons besoin d'un gouvernement de l'Église qui se distingue pour « le service » et non pour la logique du pouvoir». Svidercoschi voit l'Église catholique aujourd'hui traversée par une frontière, presque comme un mur, comme si elle était cassée, fendue en deux. D'une part, une Eglise qui se sent dépositaire exclusif de la vérité qu'elle proclame, marquée par «la résurgence d’un cléricalisme dangereux, par une autorité qui dégénère souvent en pur exercice du pouvoir» et d'autre part, l'Eglise "née" il ya cinquante ans du Concile Vatican II, "porteuse de tant de nouveautés et d’espoirs, mais coincée dans son développement évolutif par les peurs et les résistances d'une partie de la hiérarchie ecclésiastique." A son avis, la confrontation entre ces deux Églises sera décisive pour l'avenir du catholicisme, qui «traverse une profonde crise de la foi, mais aussi de leadership, d’hommes, de projets, de structures, de langages, de rapports à la modernité." Jusqu'à présent, le Concile reste pour le moins « un travail abandonné à mi-course et une révolution inachevée».   

    Pendant ce temps restent sans solution « des sujets toujours plus brûlants», ainsi tant de paroisses aujourd'hui sans prêtre ou avec des prêtres âgés, alors qu’on discute d’une plus forte implication des diacres permanents ou de permettre à des laïcs de prêcher l'homélie comme cela se produit déjà en Suisse. Et puis, le rôle des femmes dans l'Eglise (y compris le recours à un diaconat féminin), un réexamen de la morale conjugale « rendant à la dimension corporelle sa juste place, au plaisir sexuel lui-même, dans la mesure où l'amour constitue une expérience fondamentale sur le plan sentimental et psychologique, mais aussi spirituel. » L'Eglise, souligne Svidercoschi,  « est appelée à éduquer au bonheur, non à terroriser les consciences. »

    Restent en outre sur le tapis : la formation des candidats au sacerdoce, en tenant compte du fait que «du nouveau modèle de la prêtrise dépendra en grande partie la réforme de l'Église elle-même», le choix du célibat sacerdotal, en se souvenant que, dans les communautés de rite oriental, existe aussi un clergé marié, et surtout le drame récurent des divorcés remariés, pour lesquels «ce serait l’occasion pour les évêques de pouvoir avoir leur mot à dire et obtenir la permission de Rome d’expérimenter un chemin approprié à leur niveau local ». Par ailleurs, déjà lors du Concile Vatican II, la pratique a été revendiquée (« suivie durant le premier millénaire dans l’Eglise entière et par la suite uniquement dans les Églises séparées d'Orient») de ne pas refuser au conjoint innocent, injustement abandonné, le droit de contracter un nouveau mariage.

    Et encore : les questions liées à la défense de la vie, de la famille, du mariage et, en conséquence, les nombreuses questions morales sur l'insémination artificielle, sur les couples de fait, sur l'homosexualité, sur l'euthanasie. Et les nouvelles perspectives ouvertes par la recherche médicale, avec toute une série d'expériences « porteuses de trop nombreuses implications inquiétantes pour que l'Église puisse les accepter, mais aussi d’autres sur lesquelles, moyennant un examen plus approfondi, l’Eglise pourrait réviser son jugement négatif. » Est-il possible, se demande l'auteur, qu’aux oreilles de plus d'un milliard de baptisés qui constituent la texture réelle du catholicisme dans les réalités les plus diverses du monde ne parvienne que l'écho des scandales, des conflits, du "Vatileaks" et pas d’une annonce renouvelée et vivante de l'Evangile?

    Et pendant ce temps là, l'ancien majordome Paul Gabriele va purger sa peine dans une cellule de la gendarmerie pontificale tandis que le tribunal du Vatican est sur le point de commencer une procédure à l’encontre du technicien informatique de la Secrétairerie d'Etat, Claudio Sciarpelletti, accusé de complicité dans le vol des papiers secrets dans l’appartement du pape Benoît XVI.

    On le voit, le propos de cet auteur est ambitieux. Il ne s'agit pas, bien sûr, de nier l'importance des questions évoquées - qui n'en est d'ailleurs pas conscient? - mais de s'interroger sur la pertinence de son propos. Qui, quelle autorité, selon lui, est censée incarner cet esprit de Vatican II qu'il évoque? D'après lui, le pape est-il encore à même d'opérer une telle réforme? Ou, dans la droite ligne (si l'on peut dire) des habituelles manigances romaines, est-il en train d'alimenter les moulins de certains personnages qui s'identifient à l'avenir de l'Eglise? Pourtant, une administration centrale sera toujours bien nécessaire à une institution qui regroupe plus d'un milliard de croyants de par le monde. Et rien ne l'empêchera d'être victime d'autres "affaires" analogues au Vatileaks. Nous soupçonnons cet auteur, retranché derrière son angélisme de façade, de chercher un facile succès de librairie en unissant sa voix à celles de tous les détracteurs de l'Eglise, seuls habilités à s'exprimer à son sujet dans les médias. En tout cas, cela est très symptomatique. Ce personnage, investi de responsabilités importantes au Vatican, use  de son prestige pour accabler le fonctionnement de l'Eglise. A la tête de l'Osservatore Romano, il a pu, de longues années durant, orienter l'information religieuse. A présent, il laisse tomber le masque et se pose en censeur de cette institution qui lui a assuré sa notoriété.

    L'article (en italien) est ici : http://vaticaninsider.lastampa.it/vaticano/dettaglio-articolo/articolo/vatileaks-19370/

  • Un déclic au Palais Royal?

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    « Question(s) Royale(s) », le brûlot lancé par le journaliste Frédéric Deborsu et l’éditeur « La Renaissance du livre » continue à agiter le landerneau. De Christian Laporte, aujourd’hui sur le site de « La Libre » :

    « Le fait que le Palais ait saisi le Conseil de déontologie journalistique à propos de "Questions royales" ne signifie pas comme on a déjà lu ou entendu ci et là qu’il va attaquer Frédéric Deborsu, qu’il s’ensuivra une plainte en bonne et due forme devant cette instance voire ensuite en justice avec un procès à la clé. Rien de tel pour le moment dans les intentions du Cabinet du Roi même si ce dernier a de bonnes raisons de réagir aux attaques contre la famille royale. On est néanmoins frappé par la suite de démarches palatiales par rapport à des écrits qui ne font que recycler de vieilles rumeurs qui n’ont à ce jour débouché sur la moindre confirmation Habituellement, le Palais disait ne pas commenter des écrits relatifs à la vie privée de ses membres ou, dans des cas plus rares, ajoutait qu’il ne réagissait pas à des ragots et des rumeurs. Dans l’affaire Deborsu, c’est déjà la troisième réaction en dix jours : il y a eu le communiqué parlant de faits "injurieux et erronés" puis la réaction du prince Philippe et voici la demande d’information auprès du CDJ. A événement exceptionnel, réaction hors du commun mais si c’était le déclic d’un changement de politique dans la communication du Palais ? Jusqu’ici, celui-ci a trop souvent dû recourir à la communication de crise et parfois maladroitement comme lors de l’"apparition" de Delphine Boël. En réagissant de manière plus directe et pro-active à certaines attaques, l’on désamorce aussi les bombes. »

    Un délit de presse relève de la Cour d’Assises et donc d’un jury populaire. A priori, on voit mal le Palais s’engager dans une telle voie risquée avec l’étalage public et sans doute polémique qu’il entraînerait inévitablement. Par contre, inviter le Conseil de déontologie journalistique à faire son devoir paraît à la fois prudent et approprié.

    Ici : un déclic au Palais?

  • Elections américaines, ce qui nous interpelle

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    Alors que les sondages effectués aux Etats-Unis révèlent une opinion publique très partagée sur le futur scrutin présidentiel et deux candidats au coude à coude, il en va tout autrement de ce côté-ci de l'Atlantique. Lorsqu'on interroge le quidam européen sur celui qui bénéficierait de son vote, il répond très spontanément Obama. Si les élections avaient lieu ici, les résultats seraient dignes d'une république bananière avec une majorité écrasante en faveur du candidat démocrate. C'est très symptomatique d'une opinion publique formatée par des médias orientés de façon totalement partisane. Ainsi, Romney fait figure de repoussoir prêt à tout sacrifier sur l'autel d'un néo-libéralisme échevelé et disposé à faire régresser la société dans des voies puritaines et discriminatoires, tandis que son adversaire apparaît comme le champion d'un modèle sociétal moderne, ouvert et libéré. Que les citoyens du vieux continent puissent être conditionnés de la sorte sans s'interroger sur le bien-fondé d'une vision aussi simpliste et caricaturale ne peut qu'inviter à constater la dégradation de toute forme d'esprit critique dans des cerveaux complètement lobotomisés.

  • Une Lettre ouverte à Frédéric Deborsu

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    Source : http://www.psy.be/psycho/maletre/lettre-ouverte-frederic-deborsu-renaissance-livre.htm

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre » www.psy.be publie, in extenso, la lettre ouverte du Professeur Jean-Yves Hayez et de la psychologue Françoise Leurquin. Nous soutenons pleinement leur analyse. (Belgicatho également)

    Ce 26/10/2012

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre »

    Monsieur Deborsu,
    Madame, Monsieur le directeur d'édition
    Mesdames, Messieurs,

    Nous ne débattrons pas avec vous à propos de l'authenticité ou non des propos que vous tenez sur Ia famille royale et que « la Renaissance du livre » a pris la responsabilité d'éditer. D'autres le feront mieux que nous peut-être dans le cadre de procès à venir.

    Nous ne débattrons pas non plus sur les limites du droit à la vie privée et sur la frontière vie privée/vie publique. D'autres, ici encore, sont plus qualifiés que nous pour le faire.

    Nous pouvons même imaginer l'hypothèse - non vérifiée - que ce que vous avancez est largement vrai et qu'il n'est pas illégal de l'exprimer.

    En revanche et surtout alors, nous voulons vous interpeller sur certains points, en vous exprimant à leur propos notre désaccord total et même, le sentiment de scandale et la colère que vous avez provoqués chez nous.

    Il Y a d'abord l'éthique que vous faites des heurs et malheurs de la vie sentimentale et sexuelle de la famille royale. Nous aurions éprouvé les mêmes sentiments s'il s'était s'agit de n'importe quelle famille. Nous avions l'impression que, en Europe, c'était seulement les tabloïdes anglais du dimanche qui invitaient leurs lecteurs à prendre un bain de boue, avec la seule motivation d'en tirer un maximum d'argent. A nos yeux, si le droit d'information d'un journaliste est essentiel et qu'il ne supporte aucune censure idéologique, celui qui informe gagne cependant à être retenu de l'intérieur par des valeurs comme la délicatesse, le souci de ne pas détruire gratuitement, pour le plaisir, celui de ne pas salir inutilement, tant son lecteur que les personnes dont il parle. Informer doit apprendre des choses neuves, nous faire réfléchir et nous aider à être plus humains. Ce ne sont vraiment pas les qualités que l'on trouve dans votre texte qui a l'air de viser davantage la stimulation du voyeurisme du lecteur que son enrichissement.

    Lors d'un récent café serré Thomas Gunzig, avait tourné ce livre et ses fuites en ridicule, le scoop étant finalement que la famille royale était comme les autres familles ... si ce n'est qu'elle peut plus difficilement se défendre.

    Vient alors le second scandale: l'énorme coup de poing au ventre que vous infligez aux quatre enfants de Philippe et Mathilde. En pâture pour l'opinion publique, vous lancez qu'ils ont été conçus par fécondation artificielle - soit, ils ne sont pas les seuls à notre époque où la fécondité spontanée moyenne est en baisse ! - mais surtout, qu'ils l'ont été parce qu'il n'y avait pas d'amour entre leurs parents. Quelle affirmation invérifiable et horrible ! La diffusion de rumeurs étant ce qu'elle est, on la leur lancera à la figure, ou ils en pendront conscience tout seuls avant la fin de leur adolescence. Et ensuite, au moins un doute grave viendra empoisonner le reste de leur vie, poison dont vous serez largement responsable.

    En communauté française de Belgique, l'Etat exige de grandes précautions pour préserver l'anonymat des mineurs d'âge dans les médias, et il y réussit assez bien. Ici, le bulldozer de votre méchanceté gratuite est passé sans états d'âme sur la question de la souffrance à venir de ces enfants, qui jaillira de l'une ou l'autre cour de récréation avant qu'il ne soit longtemps. Vous rétorquerez peutêtre qu'il existe bien d'autres fuites, et que les parties tristes ou gênantes de l'intimité des enfants sont souvent exposées ici et là. Oui, mais ce que d'autres font ne justifie en rien que vous l'ayez fait.

    C'est au contraire, une invitation à nous tous pour respecter mieux, encore et encore, tous les enfants de notre communauté, par exemple en faisant attention de ne pas blesser inutilement leurs sentiments profonds.

    Et pour conclure, nous livrons tout autre chose à votre réflexion. Vous avez désiré intituler votre livre "Question (s) royale (s)" et nous ne pensons pas que ce soit anodin. En 1950, lors de la première question royale une partie du pays avait voulu se débarrasser de Léopold III, à cause de sa supposée traîtrise au pays. Et dans votre livre, vous passez beaucoup de temps à insinuer que notre famille royale actuelle est traître, elle aussi: traître à l'amour, aux convenances sociales, à la dignité que l'on attend d'elle ... Etes vous sûr que, au delà de vos descriptions sulfureuses, vous ou vos conseillers ou commanditaires n'aimeriez pas enclencher une seconde question royale?

    Pr. Jean-Yves Hayez, psychiatre
    infanto-juvénile, professeur émérite à l'UCL

    Mme Françoise Leurquin,
    psychologue, médiatrice agréée

  • «L’Homme Nouveau » : bimensuel de l’actualité chrétienne

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    Une-1528(1).pngAu sommaire du numéro 1528 daté du 27 octobre 2012 :

     

    Événement
    Année de la foi : Merci, Très Saint-Père !

    Dossier

    Parents gays, enfants tristes…

    Les enfants sont le véritable enjeu du « mariage » gay. Un philosophe et un pédopsychiatre tirent la sonnette d'alarme.

     

    Actualités

    Euthanasie : Menace grandissante

    La loi Leonetti est remise en cause, par son promoteur lui-même. Jusqu'où ira le gouvernement ?

      Entretien avec le directeur de l'OCH

    L'Office chrétien des personnes handicapées fêtera bientôt son cinquantième anniversaire et vient toujours en aide aux familles.

    Le salafisme en progression au cœur de la France.

    Culture

    Charles-Albert Cingria, le cycliste thomiste.

    Figure spirituelle

    Sainte Marguerite-Marie, apôtre du Cœur de Jésus.

    Magistère

    Ouverture du Synode pour la nouvelle évangélisation.

    Tribune libre

    Michael O'Brien, un romancier silencieux.

     Disponible :
    Journal n°1528 du 27-10-2012

  • Question(s) Royale(s): Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique

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    Nous avons déjà évoqué cette affaire ici  RTBF : Deborsu au placard et là :  Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique.  Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », c’est aujourd’hui le Palais du Roi lui-même qui prend une initiative pour ne pas en rester là :

    « Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) sur d'éventuels manquements déontologiques de Fréderic Deborsu, l'auteur du livre "Questions royales", a indiqué mercredi le Palais dans un communiqué. "Le Palais a chargé Maître Alain Berenboom d'introduire cette demande, ce qui a déjà été fait", peut-on lire dans le communiqué.

    Par ailleurs, le comte Thomas de Marchant et d'Ansembourg, cité dans le livre "Questions royales" comme ayant eu une relation intense, hors normes, avec le prince Philippe - sous-entendu homosexuelle -, envisage également de saisir le Conseil de déontologie journalistique (CDJ), a-t-il indiqué au Soir Magazine.

    Ce psychothérapeute renommé, qui a déjà nié être homosexuel, dit penser à sa femme et à ses enfants, qui pourraient être victimes de moqueries dans la cour de récréation. "Je tiens surtout à réagir pour dénoncer un processus, une méthode de travail qui fait du mal", confie-t-il.

    "Je suis effaré d'apprendre que, dans son enquête, l'auteur s'est contenté de deux à quatre témoignages concordants pour estimer que telle ou telle info était vraie!", s'exclame-t-il.

    Si l'intéressé n'a "pas encore pris d'attitude sur les suites à donner à cette affaire sur le plan judiciaire", il compte en tout cas saisir le CDJ et "publier un droit de réponse dans la presse".

    Regrettant que de telles fausses informations aient ainsi été publiées, Thomas d'Ansembourg "voudrait surtout que M. Deborsu reconnaisse publiquement qu'il s'est trompé et qu'il verse un franc symbolique à l'une ou l'autre cause humanitaire".

    "J'aimerais que les personnes qui détiennent un pouvoir d'information, d'influence, ou de décision se mettent au service de ce qui rassemble les humains plutôt que ce qui les divise", conclut-il.

    Ici:Question(s) Royale(s): Le Palais royal a saisi le Conseil de déontologie journalistique

    Pensons aussi aux quatre petits enfants de Philippe et Mathilde lorsqu’ils prendront conscience, plus tard, de ces rumeurs gratuites et inutiles. Dans cette affaire la moralité professionnelle a aussi son mot à dire…