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Médias - Page 166

  • "Le Suisse Romain" de retour; une bonne nouvelle

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    La blogosphère peut se réjouir du retour sur la toile de l'abbé Dominique Fabien Rimaz, prêtre licencié en communication (Université pontificale de la Sainte Croix, Rome), qui avait "tiré sa révérence" le 15 avril 2012 :

    "Le blog "Le Suisse Romain" renaît de ses cendres. Le dernier Synode sur la nouvelle évangélisation a souvent parlé des nouvelles technologies, et Monseigneur Celli, président du Conseil Pontifical pour les communications sociales a recommandé l'ouverture de blogs.

    Le président du conseil pontifical pour les communications sociales invite à  « mettre en valeur les  voix de tous les catholiques présents dans les blogs, afin qu’ils puissent évangéliser, présenter l’enseignement de l’Église et répondre aux questions des autres ».

    Aussi, la vie reprend son cours. Heureux de vous retrouver; pour être honnête, cela m'a manqué, vous m'avez manqué! 

    S. Exc. Rév. Mgr Claudio Maria CELLI, Archevêque titulaire de Civitanova, Président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales (CITÉ DU VATICAN)

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    La nouvelle évangélisation nous demande d’être attentifs à la “nouveauté” du contexte culturel dans lequel nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle, mais également à la “nouveauté” des méthodes à utiliser. Les nouveaux médias sont en train de changer radicalement la culture dans laquelle nous vivons et offrent de nouveaux chemins pour partager le message de l’Évangile. Les nouvelles technologies n’ont pas seulement changé la façon de communiquer, mais ont transformer la communication même, en créant une nouvelle infrastructure culturelle qui est en train d’influer sur l’environnement de la communication et nous ne pouvons pas faire ce que nous avons toujours fait, même avec les nouvelles technologies.

    L’arène numérique n’est pas un espace “virtuel” moins important du monde “réel” et, si la Bonne Nouvelle n’est pas proclamée aussi de façon “numérique”, nous courons le risque d’abandonner beaucoup de personnes, pour lesquelles c’est celui-là, le monde dans lequel elles “vivent”. L’Église est déjà présente dans l’espace numérique, mais le prochain défi est de changer notre style communicatif pour rendre cette présence efficace, s’occupant surtout de la question du langage. Dans le forum numérique, le discours est spontané, interactif, et participatif; dans l’Église, nous sommes habitués à utiliser des textes écrits comme moyen normal de communication. Je ne sais pas si cette forme peut parler aux plus jeunes, habitués à un langage ancré dans la convergence de mots, sons et images. Nous sommes appelés à communiquer avec notre témoignage, en partageant dans les relations personnelles l’espoir qui nous habite. Nous ne pouvons diluer les contenus de notre foi, mais trouver de nouveaux moyens de l’exprimer dans sa plénitude."

  • Curie vs Vatican II ?

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    D'après l'ancien directeur adjoint de l'Osservatore Romano, Gian Franco Svidercoschi, il n'y a qu'une seule solution : passer la Curie à la moulinette et rendre toute sa vitalité au mouvement de réforme initié par Vatican II. C'est, d'après lui, le seul moyen d'enpêcher l'Eglise de mourir du Vatileaks. Avec une rigueur toute journalistique, ce personnage investi de responsabilités importantes durant le pontificat de Jean-Paul II, associé à l'actuel archevêque de Cracovie, nous propose de revoir de fond en comble les positions de l'Eglise, moyennant quoi l'Eglise échapperait aux scandales qui la minent et qui seraient liés à l'emprise des "cléricalistes" sur le gouvernement de l'Eglise. 

    Ainsi, dans un essai (un de plus!) qui devrait faire date, cet auteur se livre à une peinture teintée de couleurs sombres (vaticaninsider.lastampa.it)«L'Église a perdu pour le moins moins une partie de l'autorité morale qu’elle avait autrefois» et à des élans réformistes : «Nous avons besoin d'un gouvernement de l'Église qui se distingue pour « le service » et non pour la logique du pouvoir». Svidercoschi voit l'Église catholique aujourd'hui traversée par une frontière, presque comme un mur, comme si elle était cassée, fendue en deux. D'une part, une Eglise qui se sent dépositaire exclusif de la vérité qu'elle proclame, marquée par «la résurgence d’un cléricalisme dangereux, par une autorité qui dégénère souvent en pur exercice du pouvoir» et d'autre part, l'Eglise "née" il ya cinquante ans du Concile Vatican II, "porteuse de tant de nouveautés et d’espoirs, mais coincée dans son développement évolutif par les peurs et les résistances d'une partie de la hiérarchie ecclésiastique." A son avis, la confrontation entre ces deux Églises sera décisive pour l'avenir du catholicisme, qui «traverse une profonde crise de la foi, mais aussi de leadership, d’hommes, de projets, de structures, de langages, de rapports à la modernité." Jusqu'à présent, le Concile reste pour le moins « un travail abandonné à mi-course et une révolution inachevée».   

    Pendant ce temps restent sans solution « des sujets toujours plus brûlants», ainsi tant de paroisses aujourd'hui sans prêtre ou avec des prêtres âgés, alors qu’on discute d’une plus forte implication des diacres permanents ou de permettre à des laïcs de prêcher l'homélie comme cela se produit déjà en Suisse. Et puis, le rôle des femmes dans l'Eglise (y compris le recours à un diaconat féminin), un réexamen de la morale conjugale « rendant à la dimension corporelle sa juste place, au plaisir sexuel lui-même, dans la mesure où l'amour constitue une expérience fondamentale sur le plan sentimental et psychologique, mais aussi spirituel. » L'Eglise, souligne Svidercoschi,  « est appelée à éduquer au bonheur, non à terroriser les consciences. »

    Restent en outre sur le tapis : la formation des candidats au sacerdoce, en tenant compte du fait que «du nouveau modèle de la prêtrise dépendra en grande partie la réforme de l'Église elle-même», le choix du célibat sacerdotal, en se souvenant que, dans les communautés de rite oriental, existe aussi un clergé marié, et surtout le drame récurent des divorcés remariés, pour lesquels «ce serait l’occasion pour les évêques de pouvoir avoir leur mot à dire et obtenir la permission de Rome d’expérimenter un chemin approprié à leur niveau local ». Par ailleurs, déjà lors du Concile Vatican II, la pratique a été revendiquée (« suivie durant le premier millénaire dans l’Eglise entière et par la suite uniquement dans les Églises séparées d'Orient») de ne pas refuser au conjoint innocent, injustement abandonné, le droit de contracter un nouveau mariage.

    Et encore : les questions liées à la défense de la vie, de la famille, du mariage et, en conséquence, les nombreuses questions morales sur l'insémination artificielle, sur les couples de fait, sur l'homosexualité, sur l'euthanasie. Et les nouvelles perspectives ouvertes par la recherche médicale, avec toute une série d'expériences « porteuses de trop nombreuses implications inquiétantes pour que l'Église puisse les accepter, mais aussi d’autres sur lesquelles, moyennant un examen plus approfondi, l’Eglise pourrait réviser son jugement négatif. » Est-il possible, se demande l'auteur, qu’aux oreilles de plus d'un milliard de baptisés qui constituent la texture réelle du catholicisme dans les réalités les plus diverses du monde ne parvienne que l'écho des scandales, des conflits, du "Vatileaks" et pas d’une annonce renouvelée et vivante de l'Evangile?

    Et pendant ce temps là, l'ancien majordome Paul Gabriele va purger sa peine dans une cellule de la gendarmerie pontificale tandis que le tribunal du Vatican est sur le point de commencer une procédure à l’encontre du technicien informatique de la Secrétairerie d'Etat, Claudio Sciarpelletti, accusé de complicité dans le vol des papiers secrets dans l’appartement du pape Benoît XVI.

    On le voit, le propos de cet auteur est ambitieux. Il ne s'agit pas, bien sûr, de nier l'importance des questions évoquées - qui n'en est d'ailleurs pas conscient? - mais de s'interroger sur la pertinence de son propos. Qui, quelle autorité, selon lui, est censée incarner cet esprit de Vatican II qu'il évoque? D'après lui, le pape est-il encore à même d'opérer une telle réforme? Ou, dans la droite ligne (si l'on peut dire) des habituelles manigances romaines, est-il en train d'alimenter les moulins de certains personnages qui s'identifient à l'avenir de l'Eglise? Pourtant, une administration centrale sera toujours bien nécessaire à une institution qui regroupe plus d'un milliard de croyants de par le monde. Et rien ne l'empêchera d'être victime d'autres "affaires" analogues au Vatileaks. Nous soupçonnons cet auteur, retranché derrière son angélisme de façade, de chercher un facile succès de librairie en unissant sa voix à celles de tous les détracteurs de l'Eglise, seuls habilités à s'exprimer à son sujet dans les médias. En tout cas, cela est très symptomatique. Ce personnage, investi de responsabilités importantes au Vatican, use  de son prestige pour accabler le fonctionnement de l'Eglise. A la tête de l'Osservatore Romano, il a pu, de longues années durant, orienter l'information religieuse. A présent, il laisse tomber le masque et se pose en censeur de cette institution qui lui a assuré sa notoriété.

    L'article (en italien) est ici : http://vaticaninsider.lastampa.it/vaticano/dettaglio-articolo/articolo/vatileaks-19370/

  • Un déclic au Palais Royal?

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    « Question(s) Royale(s) », le brûlot lancé par le journaliste Frédéric Deborsu et l’éditeur « La Renaissance du livre » continue à agiter le landerneau. De Christian Laporte, aujourd’hui sur le site de « La Libre » :

    « Le fait que le Palais ait saisi le Conseil de déontologie journalistique à propos de "Questions royales" ne signifie pas comme on a déjà lu ou entendu ci et là qu’il va attaquer Frédéric Deborsu, qu’il s’ensuivra une plainte en bonne et due forme devant cette instance voire ensuite en justice avec un procès à la clé. Rien de tel pour le moment dans les intentions du Cabinet du Roi même si ce dernier a de bonnes raisons de réagir aux attaques contre la famille royale. On est néanmoins frappé par la suite de démarches palatiales par rapport à des écrits qui ne font que recycler de vieilles rumeurs qui n’ont à ce jour débouché sur la moindre confirmation Habituellement, le Palais disait ne pas commenter des écrits relatifs à la vie privée de ses membres ou, dans des cas plus rares, ajoutait qu’il ne réagissait pas à des ragots et des rumeurs. Dans l’affaire Deborsu, c’est déjà la troisième réaction en dix jours : il y a eu le communiqué parlant de faits "injurieux et erronés" puis la réaction du prince Philippe et voici la demande d’information auprès du CDJ. A événement exceptionnel, réaction hors du commun mais si c’était le déclic d’un changement de politique dans la communication du Palais ? Jusqu’ici, celui-ci a trop souvent dû recourir à la communication de crise et parfois maladroitement comme lors de l’"apparition" de Delphine Boël. En réagissant de manière plus directe et pro-active à certaines attaques, l’on désamorce aussi les bombes. »

    Un délit de presse relève de la Cour d’Assises et donc d’un jury populaire. A priori, on voit mal le Palais s’engager dans une telle voie risquée avec l’étalage public et sans doute polémique qu’il entraînerait inévitablement. Par contre, inviter le Conseil de déontologie journalistique à faire son devoir paraît à la fois prudent et approprié.

    Ici : un déclic au Palais?

  • Elections américaines, ce qui nous interpelle

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    Alors que les sondages effectués aux Etats-Unis révèlent une opinion publique très partagée sur le futur scrutin présidentiel et deux candidats au coude à coude, il en va tout autrement de ce côté-ci de l'Atlantique. Lorsqu'on interroge le quidam européen sur celui qui bénéficierait de son vote, il répond très spontanément Obama. Si les élections avaient lieu ici, les résultats seraient dignes d'une république bananière avec une majorité écrasante en faveur du candidat démocrate. C'est très symptomatique d'une opinion publique formatée par des médias orientés de façon totalement partisane. Ainsi, Romney fait figure de repoussoir prêt à tout sacrifier sur l'autel d'un néo-libéralisme échevelé et disposé à faire régresser la société dans des voies puritaines et discriminatoires, tandis que son adversaire apparaît comme le champion d'un modèle sociétal moderne, ouvert et libéré. Que les citoyens du vieux continent puissent être conditionnés de la sorte sans s'interroger sur le bien-fondé d'une vision aussi simpliste et caricaturale ne peut qu'inviter à constater la dégradation de toute forme d'esprit critique dans des cerveaux complètement lobotomisés.

  • Une Lettre ouverte à Frédéric Deborsu

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    Source : http://www.psy.be/psycho/maletre/lettre-ouverte-frederic-deborsu-renaissance-livre.htm

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre » www.psy.be publie, in extenso, la lettre ouverte du Professeur Jean-Yves Hayez et de la psychologue Françoise Leurquin. Nous soutenons pleinement leur analyse. (Belgicatho également)

    Ce 26/10/2012

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre »

    Monsieur Deborsu,
    Madame, Monsieur le directeur d'édition
    Mesdames, Messieurs,

    Nous ne débattrons pas avec vous à propos de l'authenticité ou non des propos que vous tenez sur Ia famille royale et que « la Renaissance du livre » a pris la responsabilité d'éditer. D'autres le feront mieux que nous peut-être dans le cadre de procès à venir.

    Nous ne débattrons pas non plus sur les limites du droit à la vie privée et sur la frontière vie privée/vie publique. D'autres, ici encore, sont plus qualifiés que nous pour le faire.

    Nous pouvons même imaginer l'hypothèse - non vérifiée - que ce que vous avancez est largement vrai et qu'il n'est pas illégal de l'exprimer.

    En revanche et surtout alors, nous voulons vous interpeller sur certains points, en vous exprimant à leur propos notre désaccord total et même, le sentiment de scandale et la colère que vous avez provoqués chez nous.

    Il Y a d'abord l'éthique que vous faites des heurs et malheurs de la vie sentimentale et sexuelle de la famille royale. Nous aurions éprouvé les mêmes sentiments s'il s'était s'agit de n'importe quelle famille. Nous avions l'impression que, en Europe, c'était seulement les tabloïdes anglais du dimanche qui invitaient leurs lecteurs à prendre un bain de boue, avec la seule motivation d'en tirer un maximum d'argent. A nos yeux, si le droit d'information d'un journaliste est essentiel et qu'il ne supporte aucune censure idéologique, celui qui informe gagne cependant à être retenu de l'intérieur par des valeurs comme la délicatesse, le souci de ne pas détruire gratuitement, pour le plaisir, celui de ne pas salir inutilement, tant son lecteur que les personnes dont il parle. Informer doit apprendre des choses neuves, nous faire réfléchir et nous aider à être plus humains. Ce ne sont vraiment pas les qualités que l'on trouve dans votre texte qui a l'air de viser davantage la stimulation du voyeurisme du lecteur que son enrichissement.

    Lors d'un récent café serré Thomas Gunzig, avait tourné ce livre et ses fuites en ridicule, le scoop étant finalement que la famille royale était comme les autres familles ... si ce n'est qu'elle peut plus difficilement se défendre.

    Vient alors le second scandale: l'énorme coup de poing au ventre que vous infligez aux quatre enfants de Philippe et Mathilde. En pâture pour l'opinion publique, vous lancez qu'ils ont été conçus par fécondation artificielle - soit, ils ne sont pas les seuls à notre époque où la fécondité spontanée moyenne est en baisse ! - mais surtout, qu'ils l'ont été parce qu'il n'y avait pas d'amour entre leurs parents. Quelle affirmation invérifiable et horrible ! La diffusion de rumeurs étant ce qu'elle est, on la leur lancera à la figure, ou ils en pendront conscience tout seuls avant la fin de leur adolescence. Et ensuite, au moins un doute grave viendra empoisonner le reste de leur vie, poison dont vous serez largement responsable.

    En communauté française de Belgique, l'Etat exige de grandes précautions pour préserver l'anonymat des mineurs d'âge dans les médias, et il y réussit assez bien. Ici, le bulldozer de votre méchanceté gratuite est passé sans états d'âme sur la question de la souffrance à venir de ces enfants, qui jaillira de l'une ou l'autre cour de récréation avant qu'il ne soit longtemps. Vous rétorquerez peutêtre qu'il existe bien d'autres fuites, et que les parties tristes ou gênantes de l'intimité des enfants sont souvent exposées ici et là. Oui, mais ce que d'autres font ne justifie en rien que vous l'ayez fait.

    C'est au contraire, une invitation à nous tous pour respecter mieux, encore et encore, tous les enfants de notre communauté, par exemple en faisant attention de ne pas blesser inutilement leurs sentiments profonds.

    Et pour conclure, nous livrons tout autre chose à votre réflexion. Vous avez désiré intituler votre livre "Question (s) royale (s)" et nous ne pensons pas que ce soit anodin. En 1950, lors de la première question royale une partie du pays avait voulu se débarrasser de Léopold III, à cause de sa supposée traîtrise au pays. Et dans votre livre, vous passez beaucoup de temps à insinuer que notre famille royale actuelle est traître, elle aussi: traître à l'amour, aux convenances sociales, à la dignité que l'on attend d'elle ... Etes vous sûr que, au delà de vos descriptions sulfureuses, vous ou vos conseillers ou commanditaires n'aimeriez pas enclencher une seconde question royale?

    Pr. Jean-Yves Hayez, psychiatre
    infanto-juvénile, professeur émérite à l'UCL

    Mme Françoise Leurquin,
    psychologue, médiatrice agréée

  • «L’Homme Nouveau » : bimensuel de l’actualité chrétienne

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    Une-1528(1).pngAu sommaire du numéro 1528 daté du 27 octobre 2012 :

     

    Événement
    Année de la foi : Merci, Très Saint-Père !

    Dossier

    Parents gays, enfants tristes…

    Les enfants sont le véritable enjeu du « mariage » gay. Un philosophe et un pédopsychiatre tirent la sonnette d'alarme.

     

    Actualités

    Euthanasie : Menace grandissante

    La loi Leonetti est remise en cause, par son promoteur lui-même. Jusqu'où ira le gouvernement ?

      Entretien avec le directeur de l'OCH

    L'Office chrétien des personnes handicapées fêtera bientôt son cinquantième anniversaire et vient toujours en aide aux familles.

    Le salafisme en progression au cœur de la France.

    Culture

    Charles-Albert Cingria, le cycliste thomiste.

    Figure spirituelle

    Sainte Marguerite-Marie, apôtre du Cœur de Jésus.

    Magistère

    Ouverture du Synode pour la nouvelle évangélisation.

    Tribune libre

    Michael O'Brien, un romancier silencieux.

     Disponible :
    Journal n°1528 du 27-10-2012

  • Question(s) Royale(s): Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique

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    Nous avons déjà évoqué cette affaire ici  RTBF : Deborsu au placard et là :  Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique.  Selon l’agence Belga relayée par « La Libre », c’est aujourd’hui le Palais du Roi lui-même qui prend une initiative pour ne pas en rester là :

    « Le Palais a saisi le Conseil de déontologie journalistique (CDJ) sur d'éventuels manquements déontologiques de Fréderic Deborsu, l'auteur du livre "Questions royales", a indiqué mercredi le Palais dans un communiqué. "Le Palais a chargé Maître Alain Berenboom d'introduire cette demande, ce qui a déjà été fait", peut-on lire dans le communiqué.

    Par ailleurs, le comte Thomas de Marchant et d'Ansembourg, cité dans le livre "Questions royales" comme ayant eu une relation intense, hors normes, avec le prince Philippe - sous-entendu homosexuelle -, envisage également de saisir le Conseil de déontologie journalistique (CDJ), a-t-il indiqué au Soir Magazine.

    Ce psychothérapeute renommé, qui a déjà nié être homosexuel, dit penser à sa femme et à ses enfants, qui pourraient être victimes de moqueries dans la cour de récréation. "Je tiens surtout à réagir pour dénoncer un processus, une méthode de travail qui fait du mal", confie-t-il.

    "Je suis effaré d'apprendre que, dans son enquête, l'auteur s'est contenté de deux à quatre témoignages concordants pour estimer que telle ou telle info était vraie!", s'exclame-t-il.

    Si l'intéressé n'a "pas encore pris d'attitude sur les suites à donner à cette affaire sur le plan judiciaire", il compte en tout cas saisir le CDJ et "publier un droit de réponse dans la presse".

    Regrettant que de telles fausses informations aient ainsi été publiées, Thomas d'Ansembourg "voudrait surtout que M. Deborsu reconnaisse publiquement qu'il s'est trompé et qu'il verse un franc symbolique à l'une ou l'autre cause humanitaire".

    "J'aimerais que les personnes qui détiennent un pouvoir d'information, d'influence, ou de décision se mettent au service de ce qui rassemble les humains plutôt que ce qui les divise", conclut-il.

    Ici:Question(s) Royale(s): Le Palais royal a saisi le Conseil de déontologie journalistique

    Pensons aussi aux quatre petits enfants de Philippe et Mathilde lorsqu’ils prendront conscience, plus tard, de ces rumeurs gratuites et inutiles. Dans cette affaire la moralité professionnelle a aussi son mot à dire… 

  • RTBF : Deborsu au placard

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    Voici le texte que la rédaction de « La Libre » vient de mettre en ligne avec Rédaction en ligne avec Belga :

     « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter »

    Frédéric Deborsu prétendait dévoiler à travers son livre Question(s) royale(s) « la vraie personnalité de la famille royale ». Mal lui en a pris. Devant les réactions indignées qui ont accompagné la sortie de son opus, son employeur, la RTBF, ne souhaite plus le voir réintégrer (il était en congé sans solde pour la rédaction du livre) l'équipe du Journal Télévisé.

    « Vu l'ampleur qu'a prise cette affaire, nous avons préféré l'écarter provisoirement de l'antenne pour sa sérénité et celle de ses collègues », a déclaré Bruno Deblander, porte-parole de la radiotélévision de service public à moustique.be. « Il sera muté dès son retour, lundi matin, à Infodoc (département de documentation), pour une durée d'un mois. »

    De son côté, Frédéric Deborsu a confirmé sa mise à l'écart. Il s'est confié à l'agence Belga. Le journaliste parle d'« un service moins exposé, le temps que les tensions se calment». « J'accepte la décision. Je pense qu'il s'agit de la meilleure solution. En attendant, je m'intéresserai à l'envers du décor », a-t-il encore ajouté.

    Inutile de dire que les prochains jours du journaliste ne risquent pas d'être des plus joyeux à la RTBF. Son avenir à long terme reste d'ailleurs très flou au sein d'une rédaction fort sceptique quant au sérieux de son travail, et qui s'était déjà désolidarisée de lui en début de semaine.

    « Depuis la sortie de Question(s) royale(s), nous sommes assaillis de critiques sur notre façon de traiter l'information », témoigne encore un journaliste à moustique.be. « On remet notre crédibilité en question et cela suscite un profond malaise parmi nous. »

    « Avant, nous n'avions rien à reprocher à Frédéric que nous considérions comme un excellent reporter » conclut ce journaliste. « Mais là, il est clair que, dans sa recherche de la lumière, il s'est brûlé les ailes. Depuis longtemps, Frédéric est en manque de reconnaissance à la RTBF. Nous le sentons en compétition avec son frère Christophe qui s'est distingué avec son livre Dag Vlaanderen! et son départ pour devenir journaliste vedette sur la chaîne flamande Vier. »

    Concernant les rumeurs sur Twitter selon lesquelles le journaliste aurait été approché par RTL, Frédéric Deborsu dément et assure que ce n'est pas dans ses projets.

    Enfin, le journaliste ajoute que depuis la sortie de son livre, il a reçu beaucoup de témoignages confirmant ses écrits sur la famille royale. Ses sources restant toutefois secrètes.

    Ici :La RTBF met Frédéric Deborsu au placard

    Voilà donc une sanction administrative, somme toutes assez bénigne (elle ne dit même pas son nom). Naturellement, des poursuites judiciaires sont toujours possibles. Pour ce qui est du droit civil, le célèbre article 1382 du code Napoléon stipule que " tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer » : à charge du plaignant de démontrer le préjudice, la faute et le lien de causalité. Et dans ses articles 443 et suivants, le Code pénal belge énumère une série de délits spécifiques qui constituent des infractions au droit au respect de la vie privée, en ce que les faits incriminés ont pour effet notamment de ternir la réputation ou d’attenter à l’honneur d’une personne. Il s’agit en l’occurrence de la calomnie, de la diffamation, de l’injure, de la dénonciation calomnieuse et de la divulgation méchante. Lorsque la presse se rend coupable de tels délits, on parle de manifestations délictueuses d'opinion par voie de presse ou plus simplement, de délits de presse. Comme cela a déjà été évoqué, l’article 150 de la Constitution prévoit un privilège de juridiction pour ces délits de presse: ils ne peuvent être jugés que par une cour d’assises,

    L’offense faite au Roi et aux membres de la famille royale justifie-t-elle un traitement particulier ? Quel que soit l’état des législations nationales sur ce point,la circonspection est de mise car  la Cour européenne des droits de l'homme a déjà estimé (dans une affaire concernant le Roi d’Espagne) qu' « une protection accrue par une loi spéciale en matière d'offense n'est, en principe, pas conforme à l'esprit de la Convention européenne » et que « l'intérêt d'un État de protéger la réputation de son propre chef d'État [...] ne pouvait justifier de conférer à ce dernier un privilège ou une protection spéciale vis-à-vis du droit d'informer et d'exprimer des opinions à son sujet » . A fortiori s’il s’agit de membres de sa famille…

    En tout état de cause, la question reste entière de savoir si les hautes personnalités publiques ont intérêt à livrer en pâture à l’opinion, devant la cour d’assises, un délit commis par la voie de la presse : le remède risque quelquefois d’être pire que le mal.  Les « royals » britanniques (orfèvres en la matière) ont une expression désabusée, qui remonte à Edouard VII : « never complain, never explain » (Ne jamais se plaindre et ne jamais expliquer) et toujours garder son self-control.  

    JPS 

  • Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique

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    La liberté d’expression peut-elle tout autoriser ? Est-il pensable qu’elle puisse s’en prendre à votre intimité ? Que l’on puisse insinuer n’importe quoi sur la nature des relations que vous entretenez avec votre conjoint ? Que l’on puisse aller jusqu'à répandre n'importe quelle rumeur sur la façon dont ont été conçus vos enfants ?

    Imagine-t-on les conséquences que de telles allégations pourraient produire dans votre famille, dans votre cercle de relations, dans les classes fréquentées par vos enfants ?

    Est-il concevable que tout cela puisse être jeté en pâture à l’opinion publique sans qu’aucun magistrat ne s’en émeuve ? Sans que leurs auteurs ne doivent répondre de ces atteintes à la dignité des personnes et au droit au respect de la sphère privée ? Sans que des éditeurs ne soient inquiétés pour la part de responsabilité qu’ils prennent dans ces déversements malodorants ?

    Nous sommes scandalisés, outrés, horrifiés par les publications des Deborsu et consorts qui ne répugnent pas à porter de telles atteintes à la réputation et à la dignité des personnes qu’ils outragent dans leurs écrits. A l’offense s’ajoute la lâcheté car ces scribouilleurs savent que leurs victimes s’interdisent de réagir par des voies légales.

    Nous savions jusqu’à quel point de délabrement nous sommes arrivés dans ce triste pays, mais ce nouvel épisode nous montre que les frontières de l’abject peuvent être repoussées toujours plus loin. Rien ne semble décidément devoir faire obstacle aux coups bas les plus sordides, aux propos minables et autres manigances indignes.

    Y.W.

    P.S. : Et que vous répond l'éditeur lorsque vous lui reprochez de propager ces insanités ? Lisez plutôt, c'est édifiant, surtout quand il ose se réfèrer à une "éthique" (?!) et à des "valeurs" :

    Monsieur

    Nous avons besoin d'une démocratie forte, ce qui dans un monde idéal suppose la possibilité de débattre sur des informations concrètes, validées et admises par tous. Manifestement, la stratégie du Palais est de n'en divulguer aucune et de se borner à des sourires crispés guimauves et très loin de la réalité quotidienne du Palais. Le dernier communiqué est à cet égard éloquent, son message bizounours soulignant encore s'il le fallait que le Palais est incapable de prendre la perche qui lui était tendue, malgré un consensus quasi unanime de tous les journalistes rencontrés à la conférence de presse sur le caractère forcé de ce mariage. Je me dois aussi de souligner que comme beaucoup vous êtes dans la plus totale confusion : les valeurs de la monarchie ne sont pas abordées dans ce livre, mais bien l'éthique personnelle des gens qui sont payés pour incarner ces valeurs. Ils ne sont manifestement pas à la hauteur, tous les témoins le stipulent. Et s'ils sont anonymes, c'est précisément à cause du système mis en place par la monarchie qui empêche tout commentaire officiel. C'est d'autant plus dommage que dans ce contexte, une Flandre allant vers l'indépendance ne fera qu'une bouchée des défenseurs de la royauté s'ils sont aussi mal armés lors des négociations. Je pense donc qu'il est éminement démocratique et nécessaire d'amener ce débat sur la place publique afin précisément d'imposer à la monarchie l'exemplarité de ses valeurs. Pour chacun d'entre eux individuellement. Jouer à l'autruche en tuant le messager pour ne pas écouter le message ne vous apportera rien de bon dans les années qui viennent.

    L'Editeur

  • "Le baiser de Marseille", une imposture bobo bisexuelle

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    Deux nouvelles héroïnes improvisées de la cause gay sont à l'honneur dans de nombreux organes dits d'information (par exemple : ici). Philippe Arino analyse ce nouvel épisode médiatisé et sa portée manipulatrice (sur le site de l'Alliance Vita) :

    Imposture bobo bisexuelle

    Non non, vous ne vous trompez pas : on nage en pleine gaminerie. Sauf que maintenant, c’est sincère et agressif, ça se veut drôle, décomplexé, révolutionnaire, et que les gamins sont joués par des « adultes ».Depuis hier (23 octobre 2012), une photo circule à fond de train sur les réseaux sociaux. Celle du « Baiser lesbien lors du Happening marseillais anti-mariage-pour-tous » organisé par l’Alliance VITA. Alors qu’elle est pourtant tout autant scénarisée et fabriquée que le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau (désolé pour ceux qui croyaient encore au romantisme, à l’authenticité et à la spontanéité du fameux cliché…), elle sert d’étendard soi-disant victorieux, touchant, sans parole, instantané, qui vaudrait tous les discours face à la « Bête homophobe » anti-égalité-des-droits et anti-mariage. Elle imposerait le silence et le respect par sa provocation « mignonne », son impact médiatique « simple » et néanmoins percutant, sa fraicheur juvénile. Belle illustration inconsciente de l’idolâtrie médiatique qui a capturé depuis bien longtemps le cœur et le cerveau lobotomisé des militants pro-mariage et de leurs suiveurs sociaux bisexuels/gay friendly…
     
  • Une réaction de soutien au Prince Philippe et à notre monarchie

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    Pascal de Roubaix, dans le Courrier du Beffroi, adresse une lettre de soutien au Prince Philippe. Nous publions ici cette saine réaction aux propos outrageants tenus à l'occasion d'une publication malodorante.

    Monseigneur,

    Les remugles qui s’échappent aujourd’hui des injures qu’on vous fait, empestent les médias et dégoûtent tout le pays. Elles me poussent à écrire ces quelques lignes pour vous dire toute ma sympathie et, comme des millions de compatriotes, le respect enthousiaste que nous accordons à la Monarchie, à vos parents nos bons souverains, ainsi que notre tendresse pour votre épouse et nos petits princes, vos superbes enfants.

    Je suis outré, écœuré, dégoûté. Ce livre abject qui fait parler de lui par les moyens les plus bas, ne mérite que le pilon et son auteur le pilori.

    Ceci dit, s’il ne s’agissait que d’injures et d’atteinte à votre honneur (1), nous pourrions peut-être nous en tenir très noblement au mépris le plus glacial. Hélas, pour n’importe quel observateur de l’évolution de notre pays et de notre régime, il ne fait aucun doute que la sortie ultra médiatisée d’un tel torchon est tout sauf un hasard ou une initiative privée.

    Il est évident que s’est développée dans notre pays une oligarchie de plus en plus impudente de type particratique. Celle-ci supporte mal que lui échappe le rôle premier, la tête de l’Etat. En cela elle est complice des sous-nationalismes imbéciles qui divisent notre trop petit royaume, et qui ne supportent pas ce ciment que représente encore et toujours notre Monarchie constitutionnelle. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus souvent  les gestes du Roi, les vôtres ou ceux de votre frère, critiqués sans vergogne. On détourne ici l’intangibilité constitutionnelle de la personne et des actes du Roi pour les soumettre à une prétendue autorisation préalable de ses ministres. C’est grotesque : si le constituant à voulu que la tête de l’Etat soit inattaquable, ce n’est pas pour l’empêcher d’agir, mais bien pour que la responsabilité politique de ses actes soit portée par des ministres qui doivent jouer ici un rôle de fusible. Il s’agit donc de libérer le Roi des contingences politiciennes et non de paralyser ses moindres initiatives. On détourne aussi la démocratie en laissant entendre qu’elle exigerait de vous un certain taux de popularité en deçà duquel vos chances de succéder un jour à votre père seraient diminuées. C’est ridicule puisque la popularité du souverain vient justement de ce qu’il ne gouverne pas mais qu’il est voué dès l’enfance au « Bien commun », sans besoins de plaire ou crainte de déplaire. La fonction royale, dont vous êtes l’avenir, échappe en conséquence à tout besoin de démagogie et c’est très bien ainsi.

    Il est donc évident, c’est en tout cas mon humble avis, que ce livre vient à son heure avec comme mission de décrédibiliser tant qu’il le peut la Monarchie à travers les personnes qui la représentent. Il fait semblant de planifier la prochaine succession au trône tout en ayant l’incroyable toupet de lui indiquer ses conditions, dans le but évident de mettre d’emblée  sous contrôle celui qui sera le successeur. Le meilleur service que vous pourriez rendre à vos ennemis serait de suivre cette logique ou même de prendre au sérieux le moindre détail du contenu de leurs calomnies.

    Par contre j’espère de tout mon cœur que l’entourage du Roi et surtout le vôtre prennent bien conscience qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un nouvel épisode d’une guerre sourde que mènent des gens bien organisés et déterminés, contre la Monarchie belge, quitte à perdre au passage la Belgique elle-même, tel un vulgaire dégât collatéral.

    Je voudrais en tout cas vous convaincre de ceci : la toute grande majorité des Belges est horrifiée du mal qu’on vous fait, à vous, à votre épouse, à tous vos proches, et surtout à vos enfants et, qu’en tout état de cause, nous restons, moi-même, les miens et mes amis du Beffroi, d’indéfectibles défenseurs et de très enthousiastes serviteurs de notre Monarchie et des personnes qui l’incarnent.

    Pascal de Roubaix.

    Ancien député.

    Vice-président de l’Institut Thomas More.

    (1) ainsi qu’à celui de plusieurs autres personnes citées, comme mon trop brillant et trop gentil cousin Thomas d’Ansembourg qui est un homme épatant, d’une classe rare, mais sur lequel on jette, sans le moindre scrupule, une suspicion d’autant plus nauséabonde qu’elle est purement gratuite.

  • Deborsu désavoué par la RTBF

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    On sait que ce journaleux a commis une publication sur la famille royale qui a suscité l'émoi du Palais et qui lui vaut aujourd'hui un désaveu de la RTBF. On verra et on écoutera avec plaisir la video de l'interview accordée par Francis Balace au sujet de cette parution malencontreuse.

    Un livre à ignorer et une maison d'édition (La Renaissance du Livre) à boycotter.