Dans le quotidien italien « La Bussola » (édition du 16 mars), Riccardo Cascioli analyse l’hystérie collective qui s’est emparée de la planète suite aux accidents qui affectent la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. La traduction a paru sur le blog Benoît et moi :
"Cauchemar nucléaire", "catastrophe nucléaire", "Terreur radioactive": la une des journaux, et des journaux télévisés, ces jours-ci, ne fait pas dans la subtilité. Et compte tenu des ravages provoqués par le tremblement de terre, et surtout le tsunami qui a suivi, avec dix mille morts et disparus, des centaines de milliers de personnes déplacées, le manque d'électricité, et la nourriture qui commence à manquer, cela semble honteux et cynique, puisque pour l'instant, en fait de nucléaire, on parle de risques et de dangers potentiels.
Au point qu'on a la nette impression que les problèmes de la centrale de Fukushima Daiichi sont fortement amplifiés non par intérêt pour les Japonais qui en sont victimes, mais pour des raisons idéologiques liées à des choix énergétiques chez nous.