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Médias - Page 65

  • Quand la mort d'Henri Tincq nous éclaire sur les affinités des journalistes vaticans

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    Le journaliste Henri Tincq vient de mourir du coronavirus. Qu'il repose en paix. Il ne serait ni correct ni décent de régler des comptes au moment de son départ. Son engagement d'homme de gauche, chroniqueur au Monde, son progressisme avéré dans la ligne d'un Vatican II en rupture avec la Tradition, son antipathie à l'égard de tout ce qui se réclamait de cette Tradition, son éloignement par rapport aux combats menés pour les valeurs non négociables (vie, mariage, famille), étaient manifestes. Ce qui est surprenant, c'est de lire sur le site de Vatican News (sous la plume d'Olivier Bonnel) cette chronique nécrologique en forme d'hommage appuyé rendu au journaliste disparu et qui en dit long sur les véritables affinités doctrinales et idéologiques des journalistes attitrés du Vatican :

    Mort du vaticaniste français Henri Tincq, emporté par le coronavirus

    Le journaliste, "plume" respectée de l'information religieuse en France, est décédé le 29 mars du coronavirus, à l'âge de 74 ans.

    Olivier Bonnel-Cité du Vatican

    La nouvelle de sa disparition a provoqué une vive émotion dans la presse catholique française et même au-delà. Henri Tincq est mort le 29 mars à l'âge de 74 ans, après avoir contracté le coronavirus. Spécialiste de l'information religieuse au quotidien Le Monde, de 1985 à 2008, ce fils d'un menuisier et d'une institutrice né en 1945 près de Lens dans le Pas-de-Calais avait d'abord commencé sa carrière journalistique à La Croix, en 1972, dont il avait été tour à tour chef du service politique et rédacteur en chef adjoint. 

    C'est en 1985 qu'il rejoint Le Monde comme chroniqueur religieux puis responsable de la rubrique "religions". Il est reconnu pour être un des observateurs les plus avisés du pontificat de Jean-Paul II, qu'il a souvent suivi lors de ses voyages. Proche du cardinal Jean-Marie Lustiger, à qui il a d'ailleurs consacré une biographie (Le cardinal prophète, publié chez Grasset), Henri Tincq était connu pour sa grande capacité de travail.

    Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, il avait pris sa retraite en 2008 mais continuait de collaborer à plusieurs publications comme Le Monde des Religions ou le site Slate. Dans son dernier ouvrage paru en octobre dernier (Vatican, la fin d'un monde, au Cerf), Henri Tincq se faisait le choniqueur inquiet d'une Église traversée par les tempêtes et secouée par les scandales, mais dressait des pistes de réformes qui portaient une espérance chrétienne qui l'a toujours habité.

    Bataille des idées

    Durant sa carrière, Henri Tincq eut aussi la passion des idées et n'hésita pas à croiser le fer avec des responsables de l'Église catholique ou des confrères journalistes, mais toujours en cherchant à rester honnête intellectuellement. «Henri Tincq trempait souvent sa plume dans le vinaigre. Nous avons eu des discussions et des divergences. Mais il avait un vrai coeur de croyant. Lors de notre dernière rencontre, malade, il m’a demandé de prier pour lui. Qu’il repose en paix» a confié Mgr Matthieu Rougé, l'évêque de Nanterre, sur son compte Twitter.

    De santé fragile, il a été emporté par le Covid-19 à l'hôpital de Villeneuve Saint-Georges, dans le Val de Marne. Compte-tenu des restrictions sanitaires, une cérémonie dans la plus stricte intimité aura lieu. Un hommage public ultérieur devrait avoir lieu dans sa paroisse de Saint-Maur après la levée du confinement. 

  • Le Collège des Bernardins vous offre des cours en ligne grratuits

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    SINOD - LES MOOC DU COLLÈGE DES BERNARDINS

    Dix regards d'espérance sur le monde d'aujourd'hui
     
    Pour vous accompagner dans cette période d'isolement et vous permettre de continuer à apprendre et avancer dans la foi aux côtés des milliers d'inscrits qui composent notre communauté, le Collège des Bernardins vous invite à découvrir ou redécouvrir deux de nos anciens MOOC : « Les sacrements » par Monseigneur Matthieu Rougé et « Une histoire biblique des origines » par le Père David Sendrez.

    À partir du lundi 23 mars, ces deux MOOC seront mis en ligne gratuitement et de manière intensive : trois vidéos par jour et par MOOC, du lundi au vendredi.

    MOOC Une histoire biblique des origines - reprise exceptionnelle

    MOOC Les sacrements - reprise exceptionnelle

    Qu’est-ce qu’un MOOC ?

    Un MOOC (Massive Open Online Courses) est un cours en ligne gratuit, ouvert à tous et proposé sur une période donnée. Il se compose de brèves vidéos accompagnées de ressources pédagogiques et d’une évaluation continue facultative.

    Le MOOC se caractérise par une forme dynamique, didactique et une interaction forte entre enseignant et participants. Il est destiné à tous ceux qui, faute de temps ou de proximité avec un lieu de formation, profiteront des outils numériques pour apprendre, seul ou à plusieurs.

    La communauté SINOD

    SINOD : Apprendre en ligne, comprendre ensemble !

    SINOD est une communauté internationale d’apprenants bénéficiant d’une plateforme numérique pour accéder à la richesse de formation et de partage du Collège des Bernardins. En quatre années d’existence, SINOD compte plus de 25 000 inscrits répartis dans près de cent pays. Forte d’un catalogue d’une dizaine de cours en ligne et de nombreuses ressources pédagogiques, elle est aujourd’hui à la pointe de la proposition numérique en termes d’enseignement et de dialogue sur la foi catholique. La plateforme est appelée à développer sa mission première, les MOOC, tout en diversifiant ses thèmes et formats de diffusion afin de rassembler un nombre toujours plus grand de participants au sein de sa communauté.

    Père Jean-Philippe Fabre - Directeur des cours publics, des rendez-vous de l'École Cathédrale et du MOOC Sinod
  • A coronaviro libera nos : Bénédiction du pape Urbi et Orbi

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    Ce soir du 27 mars 2020, sous la pluie d’une place Saint-Pierre déserte : impressionnant.

    ” Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble.

    Il est facile de nous retrouver dans ce récit. Ce qui est difficile, c’est de comprendre le comportement de Jésus. Alors que les disciples sont naturellement inquiets et désespérés, il est à l’arrière, à l’endroit de la barque qui coulera en premier. Et que fait-il ? Malgré tout le bruit, il dort serein, confiant dans le Père – c’est la seule fois où, dans l’Evangile, nous voyons Jésus dormir –. Puis, quand il est réveillé, après avoir calmé le vent et les eaux, il s’adresse aux disciples sur un ton de reproche : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (v. 40).

    Cherchons à comprendre. En quoi consiste le manque de foi de la part des disciples, qui s’oppose à la confiance de Jésus ? Ils n’avaient pas cessé de croire en lui. En effet, ils l’invoquent. Mais voyons comment ils l’invoquent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (v. 38). Cela ne te fait rien : ils pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux. Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : “Tu ne te soucies pas de moi ?”. C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.

    La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités. Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté. La tempête révèle toutes les intentions d’“emballer” et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment “salvatrices”, incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

    À la faveur de la tempête, est tombé le maquillage des stéréotypes avec lequel nous cachions nos “ego” toujours préoccupés de leur image ; et reste manifeste, encore une fois, cette appartenance commune (bénie), à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire : le fait d’être frères.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, ce soir, ta Parole nous touche et nous concerne tous. Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines. Avides de gains, nous nous sommes laissé absorber par les choses et étourdir par la hâte. Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade. Maintenant, alors que nous sommes dans une mer agitée, nous t’implorons : “Réveille-toi Seigneur !”

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Seigneur, tu nous adresses un appel, un appel à la foi qui ne consiste pas tant à croire que tu existes, mais à aller vers toi et à se fier à toi. Durant ce Carême, ton appel urgent résonne : “Convertissez-vous”, « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix. Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement : le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le temps de réorienter la route de la vie vers toi, Seigneur, et vers les autres. Et nous pouvons voir de nombreux compagnons de voyage exemplaires qui, dans cette peur, ont réagi en donnant leur vie. C’est la force agissante de l’Esprit déversée et transformée en courageux et généreux dévouements. C’est la vie de l’Esprit capable de racheter, de valoriser et de montrer comment nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul.

    Face à la souffrance, où se mesure le vrai développement de nos peuples, nous découvrons et nous expérimentons la prière sacerdotale de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17, 21). Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insuffle l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la co-responsabilité ! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant les regards et en stimulant la prière ! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous. La prière et le service discret : ce sont nos armes gagnantes!

    « Pourquoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Le début de la foi, c’est de savoir qu’on a besoin de salut. Nous ne sommes pas autosuffisants ; seuls, nous faisons naufrage : nous avons besoin du Seigneur, comme les anciens navigateurs, des étoiles. Invitons Jésus dans les barques de nos vies. Confions-lui nos peurs, pour qu’il puisse les vaincre. Comme les disciples, nous ferons l’expérience qu’avec lui à bord, on ne fait pas naufrage. Car voici la force de Dieu : orienter vers le bien tout ce qui nous arrive, même les choses tristes. Il apporte la sérénité dans nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais.

    Le Seigneur nous interpelle et, au milieu de notre tempête, il nous invite à réveiller puis à activer la solidarité et l’espérance capables de donner stabilité, soutien et sens en ces heures où tout semble faire naufrage. Le Seigneur se réveille pour réveiller et raviver notre foi pascale. Nous avons une ancre : par sa croix, nous avons été sauvés. Nous avons un gouvernail : par sa croix, nous avons été rachetés. Nous avons une espérance : par sa croix, nous avons été rénovés et embrassés afin que rien ni personne ne nous sépare de son amour rédempteur. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve : il est ressuscité et vit à nos côtés. Le Seigneur nous exhorte de sa croix à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à renforcer, reconnaître et stimuler la grâce qui nous habite. N’éteignons pas la flamme qui faiblit (cf. Is 42, 3) qui ne s’altère jamais, et laissons-la rallumer l’espérance.

    Embrasser la croix, c’est trouver le courage d’embrasser toutes les contrariétés du temps présent, en abandonnant un moment notre soif de toute puissance et de possession, pour faire place à la créativité que seul l’Esprit est capable de susciter. C’est trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité. Par sa croix, nous avons été sauvés pour accueillir l’espérance et permettre que ce soit elle qui renforce et soutienne toutes les mesures et toutes les pistes possibles qui puissent aider à nous préserver et à sauvegarder. Étreindre le Seigneur pour embrasser l’espérance, voilà la force de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espérance.

    « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Chers frères et sœurs, de ce lieu, qui raconte la foi, solide comme le roc, de Pierre, je voudrais ce soir vous confier tous au Seigneur, par l’intercession de la Vierge, salut de son peuple, étoile de la mer dans la tempête. Que, de cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, descende sur vous, comme une étreinte consolante, la bénédiction de Dieu.

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    Seigneur, bénis le monde, donne la santé aux corps et le réconfort aux cœurs.

    Tu nous demandes de ne pas avoir peur.

    Mais notre foi est faible et nous sommes craintifs.

    Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à la merci de la tempête.

    Redis encore : « N’ayez pas peur » (Mt 28, 5).

    Et nous, avec Pierre, “nous nous déchargeons sur toi de tous nos soucis, car tu prends soin de nous” (cf. 1P 5, 7).

    Ref.Bénédiction du pape Urbi et Orbi

    JPSC

  • L'audience de la messe dominicale sur France2 a triplé

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    Du site du Figaro :

    En l'absence de messe, le «Jour du Seigneur» réunit trois fois plus de téléspectateurs

    24/03/2020

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    Diffusée exceptionnellement depuis des studios à Paris, la messe a attiré 1,7 million de fidèles dimanche 22 mars.

    La messe télévisée attire de nombreux fidèles. Les audiences de l'émission «Le Jour du Seigneur» ont triplé à l’occasion du 4e dimanche de carême, atteignant un niveau inédit dans un contexte de confinement où les rassemblements religieux ne sont pas autorisés. Pour la deuxième fois dans ses 70 ans d'existence, la plus ancienne émission télévisée de France a dû rapatrier la messe dans ses studios parisiens «dans le strict respect des mesures sanitaires».

    Dimanche 22 mars, la messe télévisée sur France 2 a réuni 1,7 million de téléspectateurs (15,1% de part d'audience) un score plus que triplé par rapport aux audiences moyennes (550.000 téléspectateurs), selon un communiqué du producteur le CFRT. Dans le détail, l'ensemble du programme (magazine, puis la messe de 10h30 à midi) a réuni 1,4 million de téléspectateurs en moyenne (13,1% de pda). Un score très élevé. Cette audience «dépasse largement» celles des célébrations de Pâques et Noël, «regroupant habituellement le plus grand nombre de téléspectateurs», souligne le CFRT. Le dimanche 15 mars, la messe télévisée avait déjà attiré 1,1 million de téléspectateurs (12,1% de pda).

    «“Le Jour du Seigneur” maintient un lien de proximité avec ses téléspectateurs les plus fidèles, mais aussi auprès d'un public plus large de croyants et de non croyants qui, dans l'épreuve du confinement, sont en quête de spiritualité et de communion», estime le producteur.

    Sur le numérique, le site et la page Facebook de l'émission ont vu leur fréquentation tripler. L'émission compte notamment lancer mercredi une «chapelle virtuelle en ligne».

    Si les lieux de culte ont été autorisés à rester ouverts, les rassemblements de plus de 20 personnes y sont interdits.Emmanuel Macron a d'ailleurs prévenu lundi les représentants des cultes que les fêtes d'avril (Pâques juive et chrétienne, début du ramadan) devront se faire «sans rassemblement» Un rassemblement évangélique à Mulhouse a été à l'origine de l'un des principaux foyers de coronavirus en France.

  • Confinement : Famille Chrétienne propose 7 vidéos cathos à ne pas louper

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne

    7 vidéos cathos à ne pas louper en période de confinement

    23/03/2020

    frère Paul-Adrien d’Hardemare

    Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». ©DR

    Sérieuses, philosophiques ou complètement décalées, voici sept vidéos pour regarder – enfin – des trucs intelligents sur internet en période de confinement.

    1. « Jour de Guerre » un peu zinzin au couvent des Dominicains

    Les Dominicains de Nancy sont-ils tombés sur la tête ? Depuis le début du confinement, le frère Paul-Adrien d’Hardemare s’est lancé dans une série de vidéos intitulée : « Du Carême à la quarantaine, guide de survie pour les parents ». Avec des décors surréalistes et des effets spéciaux à gogo, le religieux décline ses conseils pour chaque « jour de guerre » passé : communion spirituelle pour les ados, repli tactique en cas de coup dur, programme TV… Des vidéos complétement décalées mais très sérieuses sur le fond… à voir sans les enfants ! Le dominicain s’est même livré à une petite parodie de la très officielle allocution télévisée d’Emmanuel Macron.

    2. Quelles nouvelles chères sœurs ?

    Dans le même genre, les Soeurs Coopératrices Paroissiales du Christ Roi, basées dans la Drôme, ont réalisé une courte vidéo humoristique intitulée : « C’est gentil de prendre des nouvelles ». Mais les religieuses ne font pas que rire. Elles savent aussi rendre service et utiliser leur talent de couturières pour confectionner des masques pour l’hôpital de Valence.

    3. La peste ou le corona ? Du Fabrice Hadjadj tout craché !

    Faute de pouvoir faire ses cours habituels, l’inénarrable Fabrice Hadjadj ouvre une série d’interventions en ligne sur sa chaîne Youtube. Son nom ? « Penser entre la peste et le corona ». Le premier épisode s’intitule « #Epidémio-logiques ». Mais le philosophe ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Se souvenant de la manière dont des jeunes gens se réunissaient dans un château pour se raconter des histoires lors de la grande peste de 1348 à Florence, Fabrice Hadjadj a pris sa guitare pour composer une chanson prophylactique au temps du corona…

    4. L’Eglise est-elle sainte ? A la suite du père de Menthière

    Sans public, le père Guillaume de Menthière poursuit ses conférences de Carême sur le thème « L’Eglise vraiment sainte ? ». Après Abraham, Pierre et Marie, le prêtre parisien s’intéresse cette 4e semaine de Carême à l’Eglise de Paul. Notre Eglise est-elle la même que celle du foudroyé du chemin de Damas ?

    5. Coronavirus, qui est coupable ? Mgr Aupetit sans langue de bois

    L’homélie très incisive de Mgr Michel Aupetit, dimanche 22 mars à Saint-Germain L’Auxerrois. « Dans le contexte actuel d’une pandémie mondiale nous avons besoin d’en comprendre le sens. « Allons bon : qui est coupable ? ». Nous voyons bien que tous les fléaux qui affectent les humains sont la plupart du temps la conséquence de leurs actes. C’est évident bien sûr pour les guerres dans lesquelles nous nous entre-tuons. Mais c’est aussi vrai maintenant pour les cyclones et les tempêtes, ces catastrophes dites « naturelles », dont on sait qu’elles viennent de plus en plus du réchauffement climatique qui n’est que la conséquence de la mauvaise gestion de la planète et de l’égoïsme des pays les plus riches. De même, ce coronavirus, apparu en Chine, dans un marché où l’on n’hésite pas à vendre des animaux sauvages dans des conditions scandaleuses pour satisfaire la virilité déficiente des vieux lubriques montre l’incurie des hommes – et la responsabilité, entre parenthèse, d’un régime qui a fait du mensonge un mode de gouvernement : ce qui a retardé une saine réaction sanitaire. Bref, il n’est pas besoin de chercher très loin pour trouver un coupable de toutes ces folies. Mais ce n’est pas la question du jour ».

    6. Ce n’est pas la première fois que les chrétiens sont confinés…

    A la demande de la paroisse de Poissy, l’historien Christophe Dickès, spécialiste du catholicisme, explique en trois petites vidéos de cinq minutes l’origine et l’histoire des églises domestiques. « Si nous sommes confinés à cause du coronavirus, ce n’est pas la première fois que des chrétiens sont obligés de rester chez et de pratiquer leur foi sous leur toit ».

    7. Révisez votre philo avec François-Xavier Bellamy

    Ses interventions publiques n’étant plus possibles, le philosophe François-Xavier Bellamy met en libre-service une partie de ses conférences données dans le cadre de son association Philia. Chaque jour, une nouvelle conférence sera publiée en podcast audio et vidéo. Trois sont d’ores et déjà accessibles : le réel existe-t-il ? Pourquoi est-il si compliqué d’être simple ? et la science peut-elle tout connaître ? Idéal pour faire réviser les lycéens !

    Une dernière pour la route…

    Vous pouvez retrouver toutes les vidéos « Trois minutes en vérité » de Famille Chrétienne sur notre chaîne Youtube. Des témoignages forts comme ceux d’Asia Bibi, Blanche Treb ou encore le père Amar. Sans oublier de nombreux anonymes : musulmans convertis, franc-maçon passé à la foi chrétienne

    Antoine Pasquier

  • Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation avec KTO

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    Covid-19 : Tous en prière pour l'Annonciation

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    Le 25 mars, les catholiques fêtent l’annonce de l'Incarnation faite par l’ange Gabriel à Marie, c’est-à-dire la promesse de la naissance du Sauveur, promesse de guérison pour l’humanité. En ce temps de lutte contre la pandémie de Coronavirus, KTO relaie les invitations de prière du Pape et des évêques français et propose plusieurs rendez-vous en direct, en plus des temps de prière habituels de son antenne, à suivre sur KTO, ktotv.com et notre chaîne Youtube.

    12h : La prière du Notre-Père avec le Pape François, en communion avec les chrétiens du monde entier.

    15h30 : Le chapelet sera prié, depuis Lourdes, aux intentions des malades, des soignants et de toutes les communautés touchées par le virus. Il conclut la grande neuvaine à l’Immaculée Conception.

    19h30 : A l’appel de la Conférence des évêques de France, les cloches des églises de France sonneront à 19h30 ce mercredi. Et tous ceux qui le souhaitent sont invités à allumer une bougie à leur fenêtre.

    KTO invite à vivre ce temps en direct de la Grotte de Lourdes, pour écouter l’Evangile selon saint Luc (1, 26-38). Puis Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, proposera une méditation pour accompagner la prière des téléspectateurs.

  • Suivez quotidiennement en direct à midi la Messe du jour avec Mgr Aillet

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    En ces jours de confinement, il est désormais possible de suivre en direct sur le "web", tous les jours, à midi, la Messe célébrée par l'évêque de Bayonne, Monseigneur Marc Aillet.

    Il vous suffit pour cela de vous connecter chaque jour un peu avant midi à la page spécialement créée à cet effet, en cliquant sur le lien MESSE EN DIRECT

    Ce lien permet également à ceux qui n'ont pas pu les suivre en direct, de retrouver l'enregistrement des Messes célébrées depuis la chapelle de l'évêché de Bayonne, par ce prélat issu de la Communauté Saint-Martin.

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    N'hésitez pas à diffuser le plus largement possible cette information, par mail ou par d'autres moyens, auprès de vos proches et de vos contacts. 

    Sursum corda !

    JPSC

  • Avec RCF : serrons-nous les coudes et brisons l'isolement (2e semaine)

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    SERRONS-NOUS LES COUDES - 2è semaine

    Merci pour vos très nombreuses réactions !
    Ensemble, développons la solidarité créative
    Carême 2020 - Se recentrer sur l'essentiel 
    Bruxelles-Liège-Wavre, 23 mars 2020. RCF, la Radio Chrétienne Francophone, se mobilise pour vous. Les 220 bénévoles et permanents de RCF en Belgique sont confinés et utilisent des outils distants. Ensemble, soutenons les isolés et protégeons les personnes les plus fragilisées de notre société. Envoyez nous vos:
    Témoignages serronsnouslescoudes@rcf.be

    Intentions de prière pour la messe: intentions@rcf.be

    9h-11h chaque jour
    "Serrons-nous les coudes"

    En direct et interactive. Infos, conseils, entraide, le point avec les experts. Témoignages et questions : 04 237 00 74 ou page Facebook ou serronsnouslescoudes@rcf.be

    semaine 19h, Samedi 17h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie, ce moment de communion, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Aussi en Facebook live. infos ici

    Lundi 23 mars 19h
    Retrouvons-nous pour l'Eucharistie avec l'abbé Ralph Schmeder, en union aussi avec les malades et tous les isolés. Intentions de prières à intentions@rcf.be. Accès: https://rcf.be/messes-confinees.

    Restez bien informés
    Informations locales, belges, internationales, indépendantes, constructives et documentées. 13 journaux par jour et des magazines de décryptages.Carême 2020


    Pendant le Carême, centrons-nous sur l'essentiel. Des personnalités et des anonymes racontent comment ils ont réorienté leur vie. Podcasts de 1.5 minutes.

    Grilles des programmes
    Liège - Découvrez l'ensemble de nos émissions et réécoutez des podcasts. Grille détaillée ici.

    Téléchargez l'app RCF
    Mise à jour début mars, elle offre plus de 200 nouveaux podcasts chaque semaine. Une offre unique soutenue par les 200 bénévoles et permanents de RCF en Belgique.

    Radio FM/DAB+
    Retrouvons-nous. Radio PURE Elan 3 DAB+/FM, capte toutes les radios FM et DAB+, écran couleur, réveil, minuterie, sortie AUX, disponible sur la boutique en ligne de RCF.Nous sollicitons votre soutien pour couvrir cette programmation spéciale belge ainsi que les frais de production et de retransmission des messes en Belgique. Ensemble, brisons l'isolement.

    Toutes les informations pour nous faire un don: https://rcf.be/don

    COMMUNICATION: « Serrons nous les coudes avec RCF »

  • Coronavirus : le Doyenné de Liège-Ville a communiqué l’horaire des églises de Liège restant ouvertes aux visites individuelles de prière

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    Églises de Liège ouvertes pour la méditation personnelle:

    La Cathédrale Saint-Paul

    tous les jours de 8h00 à 17h00

    Rive gauche :

    • Saint-Denis

    → tous les jours de 10h à 12h

    • Saint-Sacrement

    → tous les mardis de 17h à 19h

    → tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h

    → tous les vendredis de 12h à 14h

    → tous les samedis et tous les dimanches de 14h00 à 17h00

    • Sainte-Marie des Anges

     → tous les jours de la semaine de 9h à 16h

    → tous les samedis de 9h à 12h

    • Saint-Gilles

    → tous les jours de 9h à 12h

    Rive droite :

    • Notre-Dame du Rosaire Bressoux

    → sas d’entrée ouvert tous les jours de 9h à 17h

    JPSC

  • Coronavirus : Le « Dio vi Salvi Regina » diffusé dans les rues d’Ajaccio

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    En souvenir du vœu que firent les « Magnifiques Anciens » d’Ajaccio - les responsables de la ville – de consacrer la ville à Notre-Dame de Miséricorde, alors que la peste sévissait dans l’Italie voisine, ce vœu, renouvelé et diffusé publiquement mercredi dernier dans les rues de la capitale de la Corse en la fête de la Madonuccia, revêt une importance toute particulière en ces temps de pandémie. « Dio vi salvi, Regina / E Madre universale / Par cui favor si sale / Al Paradisu », « Que Dieu vous garde, Reine, / Et Mère universelle / Par qui on s’élève / Jusqu’au Paradis. » ...

    JPSC

  • Crise du coronavirus : une belle interview du cardinal Ruini

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    Cardinal Ruini : « Le Christ ressuscité est notre grande espérance »(source)

    18 mars

    Le cardinal Ruini, à « TG2 Post », l’émission d’approfondissement animée par Manuela Morena, qui est diffusée à 21h00 après la journal télévisé du soir de RAI 2.

    Q. – Éminence, pendant cette situation d’urgence, peut-être l’Italie a-t-elle aussi redécouvert de petits trésors cachés dans nos maisons. Vous êtes d’accord ?

    R. – Oui, je crois que cette période véritablement tragique nous invite à redécouvrir l’importance du rapport avec Dieu et donc de la prière. En ce qui me concerne, c’est comme cela que je le vis : un moment durant lequel je me confie à Dieu et à sa miséricorde de tout mon cœur.

    Q. – Mais comment pouvons-nous faire pour que ce moment dramatique se transforme en une ressource, en une redécouverte notamment de notre propre humanité, de nos sentiments, de l’entraide mutuelle ?

    R. – Je crois que ce moment nous incite à la solidarité. Nous comprenons tous que nous sommes dans le même bateau, que nous devons essayer de nous aider les uns les autres, parce qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. Et, encore une fois, la foi peut nous être d’une grande aide, parce ce que c’est justement ce que nous dit la foi, que nous sommes tous frères, fils d’un même Père, qui veille sur nous. Et nous devons croire cela, croire que nous ne sommes pas seuls, non seulement parce qu’il y a d’autres personnes avec nous, mais également parce que devant la mort, le chrétien sait que la mort n’a pas le dernier mot. Il faut aussi dire cela, parce que quand on parle de centaines de morts, et bien sûr de tant de personnes qui perdent leurs proches, ces questions se posent inévitablement : est-ce que la mort est la fin de tout ? Ou bien la mort est-elle un passage, qui est douloureux, dramatique, mais qui débouche sur la vie ? C’est pour cela que le Christ ressuscité est notre grande espérance, qu’il est le point de référence. Attachons-nous à lui ! Croyons en lui !

    Q. – De nombreux fidèles sont un peu désorientés pour le moment, parce que dans le but d’éviter la contagion, ils ne peuvent même plus rencontrer Dieu à l’église. Quel réconfort pouvons-nous donner à ceux qui ne parviennent pas à vivre leur religiosité, leur foi à l’église ?

    R. – Je crois que nous pouvons trouver Dieu dans notre conscience. Jésus a dit : « Quand tu pries, retire-toi dans ta chambre et prie. » Les circonstances externes sont importantes, certes, c’est important d’aller à l’Église mais ce qui est surtout important c’est notre rapport intérieur à Dieu.
    Je voudrais souligner l’importance de la confiance. Nous ne devons pas perdre confiance. Il est vrai que ce coronavirus a en quelque sorte gagné une bataille, pour le moment. Mais il est également vrai que l’homme vaincra. Il vaincra à travers la solidarité réciproque, certainement, mais également par son ingéniosité, l’ingéniosité de l’homme qui vient de Dieu et qui nous permettra de trouver un remède, même au coronavirus. Qu’il s’agisse d’un traitement, d’un vaccin ou quoi que ce soit d’autre, je ne sais pas quand cela arrivera mais je suis persuadé que nous vaincrons même le coronavirus, et pour cela nous devons avoir confiance et demander au Seigneur qu’il nous aide à tirer le meilleur des capacités qu’il nous a données.

    Q. – On a vu dimanche dernier les images du Pape François dans les rues désertes de Rome, on l’a vu prier devant le Crucifix de Saint-Marcel, à Sainte-Marie-Majeure. Et aujourd’hui il a donné une interview à « La Repubblica » dans laquelle il a parlé du caractère concret des petites choses, de transformer cet isolement pour découvrir un trésor. L’exhortation était intitulée : « Ne gâchez pas ces jours difficiles ». Comme faire, éminence ?

    R. – Ces jours nous offrent de nouveaux espaces. Pendant que nous sommes enfermés à la maison, pendant que nous devons renoncer à nos activités habituelles, nous avons plus de temps à consacrer à d’autres choses. Et l’une d’entre elles, c’est certainement de redécouvrir nos rapports réciproques, redécouvrir ceux que l’on aime, nos amitiés, les valeurs qui nous tiennent unis. Et comme je le disais avant, de la même manière, nous devons redécouvrir notre rapport avec le Seigneur. Donc, de cette manière nous pouvons certainement mettre en valeur, mettre au positif, y compris ces choses que nous devons subir pour respecter les règles et pour combattre le coronavirus. Je voudrais également dire à quel point il est important, comme l’a dit le Pape, que chacun de nous essaye de faire ce qui est déjà possible, que chacun de nous sache qu’il en va également de sa responsabilité. Chaque homme est libre, chaque homme est responsable. Nous devons tous être conscients de cela et ne jamais baisser les bras. Il y a malheureusement trop d’exemple très négatifs – il faut le dire en cette circonstance – de personnes qui profitent de la catastrophe pour chercher à en tirer quelque dérisoire avantage personnel, économique. Mais en face de cela, il y a tant de témoignages positifs, pensons aux médecins, aux infirmières, mais pas seulement à eux. Eh bien, cela interpelle également notre liberté. Nous sommes des personnes libres, nous pouvons décider en tout conscience de bien utiliser toutes les ressources dont nous disposons, même dans le sens de la solidarité et l’aide à ceux qui ont le plus besoin de nous.

    Q. – Éminence, de nombreuses personnes nous quittent à cause de ce maudit virus et la chose la plus triste c’est qu’ils s’en vont dans la solitude. Souvent, il n’est même pas possible d’avoir des funérailles.

    R. – C’est vraiment très triste : ne pas pouvoir être proches des personnes chères qui nous quittent. Espérons que les personnes qui se trouvent là, les médecins, les infirmières, leur donnent une bonne parole, qu’à travers eux ils ne se sentent pas abandonnés. Et surtout je voudrais prier le Seigneur pour qu’il leur fasse sentir qu’il est proche d’eux et qu’il les attend, comme le Père de la parabole attend le fils prodigue, comme Abraham attendait le pauvre Lazare qui mourait.