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Médias - Page 63

  • 26 mai : philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : "parole et politique dans une perspective thomiste"

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    Bienvenue à notre conférence avec Stéphane Mercier

    RDV exceptionnel en direct, pour la première fois - accès libre !

    ► Parole et politique dans une perspective thomiste ◄

    La science politique, comme prolongement de la réflexion éthique à l’échelle de la communauté, s’appuie notamment sur un vecteur privilégié : la parole. C’est ainsi que l’exercice de la vertu politique a donné naissance à l’art de la rhétorique. Loin d’être étrangère à la philosophie, la rhétorique lui appartient au rang des disciplines du « faire » qu’Aristote appelle « poïétiques ». Comment la rhétorique sert-elle le bien commun ? En quoi participe-t-elle de l’analyse pré-philosophique du langage, requise par Aristote dans son Organon, sa « boîte à outils » linguistique indispensable à toute réflexion philosophique ?

    https://www.youtube.com/watch?v=qlPtTU7CEb0&feature=youtu.be

  • Messe : se contenter d’un contact « virtuel » révèle l’état de déshumanisation de notre époque post-moderne

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    ob_980a5d_ob-db5788-dompateau2.jpgBientôt, les messes seront déconfinées au prix d’un certain nombre de contraintes sanitaires inévitables tant que des médicaments et un vaccin contre le covid19 n’auront pas été trouvés. Que penser de ceux qui trouvent déjà dans ces contraintes une raison suffisante pour se contenter bourgeoisement de l’ersatz virtuel qui se substitue aujourd’hui à la réalité du sacrement ? Le Petit Placide diffuse l’homélie de la fête de l’Ascension prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault : elle répond à cette question. Lu sur le site web « salon beige » :

    « Eritis mihi testes… usque ad ultimum terræ. Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1,8)

    Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

    L’événement de l’Ascension vient clôturer le temps de la présence du Seigneur auprès de ses disciples.

    Après la résurrection, le Christ était encore apparu de nombreuses fois à ses amis. Mais contrairement aux trois années de la vie publique, il n’était déjà plus tout le temps avec eux de façon sensible et visible. L’Ascension les prive désormais de cette présence. Le temps est donc venu des dernières paroles, de l’ultime envoi en mission. Trois évangélistes, Matthieu, Marc et Luc s’en souviendront. Quant à saint Jean, il n’évoque pas le moment de l’Ascension, puisque les autres en avaient parlé avant lui, mais conclut son évangile par l’épisode de la pêche miraculeuse au bord du lac de Tibériade. Alors que la nuit s’était passée sans rien prendre, les apôtres voient un individu sur le bord. Ils ne le reconnaissent pas. Celui-ci les invite à jeter à nouveau les filets, qui se remplissent. « C’est le Seigneur ! » (Jn 21,7) s’écrit saint Jean. Après le repas de pain et de poissons pris auprès d’un feu de braise, Jésus, par trois fois pose cette question à Pierre : « M’aimes-tu ? » Puis il ajoute : « Sois le berger de mes agneaux… Sois le pasteur de mes brebis… Sois le berger de mes brebis. » (Jn 21,15-18)

    Le thème des dernières paroles du Christ est la mission : « Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre », selon saint Luc ; ou encore, dans l’évangile de saint Marc, « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16,15) L’écho de ces paroles a traversé les siècles.

    Nous les entendons aujourd’hui au cœur d’une actualité confuse. En cohérence avec notre nom de chrétien, avons-nous été, et sommes-nous les témoins du Christ ?

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  • Ascension : l'inculture religieuse du "Monde"

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    Du Salon Beige :

    Ascension : les fausses nouvelles du quotidien Le Monde

    Les journalistes du quotidien dit “de référence” ont la culture religieuse de nos contemporains. Dans un article destiné à expliquer “en huit point”, la fête de l’Ascension aux lecteurs, Ilham Mraizika ose écrire :

    Il les quitte physiquement pour s’incarner sous une autre forme, celle de l’Esprit saint dévoilé dix jours plus tard, lors de la Pentecôte.

    L’Ascension est célébrée le Jeudi saint depuis le IVe siècle, sur l’initiative du pape Léon Ier le Grand. Selon les traditions, elle est fêtée quarante jours ou cinquante jours après Pâques – soit en même temps que la Pentecôte. Il s’agit d’une fête mobile, elle peut donc être différente selon les calendriers liturgiques catholique et orthodoxe.

    Aujourd’hui, le Jeudi saint est férié dans de nombreux pays, comme la France, les Pays-Bas, ou encore l’Indonésie.

  • L'audience de KTO a "explosé" durant le confinement

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    Cinq fois plus d'audience pour KTO pendant le confinement

    MAGAZINE – Le nombre de téléspectateurs de KTO en période de confinement a littéralement explosé. Le point avec sa directrice générale, Philippine de Saint-Pierre.

    Comment vous êtes-vous adaptés au confinement ?

    Nous avons dû nous y adapter rapidement, dès que les messes publiques et les rassemblements ont été interdits. Les émissions qui y étaient consacrées ont bien entendu été supprimées. Nous nous sommes retrouvés face à un paradoxe : nous supprimions des programmes au moment même où les attentes des téléspectateurs, confinés, étaient décuplées !

    La première demande a été la messe. Le pape heureusement a décidé de diffuser sa messe du matin, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Nous la retransmettons en direct et en français, à 7 h. Même chose pour la messe de Lourdes, à 10 h, à la suite de la fermeture du sanctuaire dont nous avons vu l’impact sur de nombreux fidèles du monde entier.

    Et les autres émissions ?

    Nous avons instauré un rendez-vous, à 14 h, où des curés de paroisse répondent aux questions, très diverses, des téléspectateurs du monde entier : la messe télévisée est-elle valide ? Faut-il se lever ou s’agenouiller devant son écran comme dans une église ? Et la communion de désir ? Des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées, n’étant pas confrontés au problème.

    Par ailleurs, nous rediffusons des documentaires. Nous en produisons entre trente-cinq et quarante-cinq par an depuis vingt ans, cela fait une belle collection. Cela va du portrait de l’abbé Alexandre Glasberg, résistant, à un film d’Alexandre Dolgorouky sur saint Jérôme et saint Augustin. Et puis des films de Saje Distribution, Jésus. L’enquêteInterview avec Dieu, etc. Bref, une programmation la plus riche et la plus variée possible.

    Comment a évolué votre audience ?

    C’est difficile à dire pour les quatre-vingt-huit pays dans lesquels nous diffusons, mais l’audience a été environ multipliée par cinq en France ! Même chose sur Internet. Avec des pics d’audience liés aux messes et aux rendez-vous que j’ai mentionnés plus haut.

    Sur Internet, plus de la moitié des personnes qui nous regardent ont moins de 45 ans. Tout cela est riche d’enseignements, et plein d’espoir pour la suite. Il y a un appétit, un vrai désir d’être accompagné dans sa prière, et surtout une volonté de ne pas perdre la joie, même dans une période difficile, même au milieu des tribulations du monde, même pour ceux qui traversent des drames personnels.

    Il y a ce désir de ne pas être une feuille ballottée par le vent, mais de se dire ensemble ce qui nous enracine, ce qui donne sens à la vie. On l’entend beaucoup chez nos téléspectateurs quand ils réagissent à nos programmes.

    Et le KTO d’après ?

    Il est un peu tôt pour le dire. La télévision est un univers en évolution permanente. Le service que rend KTO est précieux. L’épisode que nous traversons l’aura largement confirmé, s’il en était besoin.

    Charles-Henri d'Andigné

  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

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     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

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    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC

     

  • VIe dimanche de Pâques : Messe dominicale « confinée » à la Communauté Saint-Martin d’Evron (Pays de Loire)

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    JPSC

  • Le diocèse de Luxembourg cède le "Wort", premier quotidien grand-ducal et pilier chrétien de la presse luxembourgeoise

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    De Pascale Braun sur lesechos.fr (Les Echos) :

    Le premier quotidien du Luxembourg vendu à une entreprise belge

    Le diocèse du Luxembourg cède le « Wort », premier quotidien grand-ducal, au groupe belge Mediahuis. La récente séparation de l'église et de l'Etat amenuise ses finances et son emprise médiatique.

    Luxemburger Wort - espace client

    TNS Ilres Multimédia évalue l'audience du « Wort » à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien.

    15 mai 2020

    Annoncée fin mars, en plein confinement, la nouvelle du rachat par Mediahuis du premier quotidien grand-ducal, le « Luxemburger Wort », a stupéfié le microcosme de la presse luxembourgeoise. Personne ne savait rien des pourparlers entre le jeune groupe belge, fondé en 2013, et l'archevêché luxembourgeois, propriétaire du titre depuis sa création en 1848.

    Le « Wort » distance ses concurrents avec un tirage de 66.000 exemplaires (pour 626.000 habitants dans le Grand-Duché de Luxembourg). En février dernier, TNS Ilres Multimédia évaluait son audience à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien. Filiale de Lafayette SA, qui gère les actifs de l'archevêché, le groupe Saint-Paul Luxembourg, vendu dans son ensemble à Mediahuis, détient, outre le « Wort », le site anglophone Luxembourg Times, une plateforme numérique et une radio lusophones, plusieurs magazines gratuits et une imprimerie. Le groupe compte 350 salariés dont une centaine de journalistes. Il a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros pour 2 millions d'euros de bénéfices.

    302.000 lecteurs

    « Le groupe reste confronté à une régression linéaire du nombre de lecteurs et d'annonces. L'évolution technologique et l'adaptation à une population qui n'est plus exclusivement germanophone supposent beaucoup de moyens, pour un retour sur investissement incertain », souligne Pit Hentgen, président du conseil d'administration de Lafayette SA, qui fut administrateur du « Wort » durant dix ans.

    Or, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui n'est intervenue au Luxembourg qu'en 2016, limite les moyens de l'église, contrainte de rémunérer le personnel nouvellement recruté sur ses propres deniers. « Cette situation oblige l'archevêché à plus de visibilité sur ses fonds propres. Le pôle médiatique ne pouvait donc plus compter sur des apports financiers dont la rentabilité n'interviendrait qu'à moyen terme », souligne François Pauly, que le nouvel actionnaire maintient dans ses fonctions de président du groupe Saint-Paul.

    Dissensions feutrées

    La cession du « Wort » tient peut-être aussi aux dissensions feutrées qui ont fait régresser l'influence de l'église dans son propre journal. Le quotidien couvre - et continuera à couvrir - les actualités religieuses, mais depuis 2017, la présidence de son conseil d'administration n'est plus occupée par un ecclésiastique. La rédaction s'est émancipée et a observé une prudente neutralité lors des débats sur la laïcisation de l'Etat.

    Le titre n'apparaît plus comme une courroie de transmission du Parti populaire chrétien-social (CSU). « Le 'Wort' n'assure plus à l'archevêché le 'soft power' d'antan. Son rachat par une entreprise internationale basée en Belgique offre la chance unique en Europe de constituer un groupe de presse à l'échelle transfrontalière », se réjouit Sven Clement, député et président du Parti pirate.

    Déjà propriétaire des quotidiens « De Standaard » en Belgique et de « NRC Handelsblad » au Pays-Bas, Mediahuis, qui réalisait en 2018 un chiffre d'affaires de 819 millions d'euros pour 28 millions d'euros de revenus nets, promet de mettre son expertise numérique au profit de son nouveau fleuron.

  • Coronavirus : du conte de fée au cauchemar ?

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    COVID-19, DU CONTE DE FÉE AU CAUCHEMAR ?

    14 mai 2020

    Plongés dans une pandémie qui a sidéré le monde et alors que la France amorce sa « stratégie » de déconfinement, Dominique Folscheid, philosophe et auteur de Made in labo[1]propose de revenir sur les ambiguïtés d’une situation inédite pour essayer d’envisager l’avenir.

    Généthique : Quelles réflexions vous inspire cette irruption soudaine du virus dans notre monde ?

    Dominique Folscheid : Pour décrire ce qui se passe, on pourrait prendre l'image du match de boxe : sitôt sorti de Chine, le coronavirus a mis le monde entier K.-O debout avant de l'envoyer au tapis. Du match, on passe alors au conte de Perrault, La Belle au bois dormant

    Vous connaissez l'histoire : une méchante fée avait jeté un sort à la princesse encore au berceau, lui assurant qu'à l'âge de quinze ans, elle se piquerait le doigt sur un fuseau et en mourrait. Heureusement, une bonne fée était intervenue pour modifier la sentence de mort : la princesse avait été plongée dans un sommeil de cent ans, comme tous ses serviteurs, contaminés par elle, tous cloîtrés dans son château.

    Cette histoire peut nous servir de parabole. Le virus c'est la mauvaise fée, qui promet la mort à ceux qui s'adonnent au travail du fuseau, symbole de la domination technoscientifique de la nature. La bonne fée représente toutes les mesures prises pour « sauver des vies », qui ont figé sur place le cours normal de la vie du monde, confiné les gens en leur château, si étriqué soit-il, et plongé dans un coma artificiel les malades placés en réanimation.

    Reste à expliquer pourquoi les choses se sont ainsi passées.

  • Coronavirus et déconfinement : pourquoi autoriser la célébration de la messe est essentiel pour un catholique

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    En Belgique, le déconfinement de la célébration du culte n’a apparemment fait, jusqu’ici, l’objet d’aucun examen sérieux avec les pouvoirs publics et, contrairement à leurs homologues français, les évêques belges n’ont, jusqu’à présent, dévoilé aucune indication sur la manière dont ils proposent d’avancer: prudence tactique, indifférence ou mollesse servile ?

    L'impossibilité présente pour les catholiques de participer à la messe, sinon par des représentations virtuelles, incite plus d’un à vouloir retrouver au plus vite, à sa juste place, l’eucharistie réelle, absente de leur vie depuis plus de deux mois de confinement presque planétaire.  

    Le site web de « La Vie » publie aujourd’hui en ce sens une réflexion du Père Jean-Baptiste Nadler, curé de paroisse à Vannes et auteur des « Racines juives de la messe » (Ed. de l’Emmanuel) :

    “Corps du Christ et chair de l’Église :

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    la messe est un mariage“

    « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jn 6,53). Alors que l’immense majorité des catholiques est actuellement empêchée de participer à la messe et de communier au corps du Christ, la liturgie de ces derniers jours nous a pourtant invités à manger la chair eucharistique du Fils de Dieu. Cruelle coïncidence !

    « Les chrétiens se retrouvent unis dans un même dépouillement »

    Vu le principe de laïcité, sans doute le gouvernement français est-il dans son rôle lorsqu’il traite les principales religions sur le même plan en donnant ses consignes de reprise des « offices religieux ». Mais ce que la laïcité peut difficilement prendre en compte, c’est que ces diverses religions ont des conceptions très différentes les unes des autres de la notion de culte et des rassemblements religieux : les prières à la mosquée n’ont évidemment pas les mêmes significations ni règles que les offices à la synagogue, le culte au temple protestant n’est pas non plus la messe catholique. Ajoutons que toutes ont des traditions de prières domestiques, ce qui relève donc du cadre de la vie privée, et des prières dans le lieu du rassemblement des croyants – mosquée, synagogue, église – obéissant aux normes ERP (établissement recevant du public). Au sein d’une même religion, les croyants eux-mêmes ont des rapports différents à leur propre culte : tel pratique sa foi sans jamais mettre les pieds dans une église, tel autre ne manquera aucune messe mais ne priera guère dans le secret de sa chambre.

    La messe est l’acte religieux le plus complet qui soit, et, parce que l’homme est « une âme dans un corps »

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  • Covid-19, fake news, idioties et amalgames

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    De Jean Staune sur "La Sélection du Jour" :

    Pourquoi vous allez lire de plus en plus de fausses nouvelles

    Le prix Nobel japonais Tasuku Honjo affirme que le virus a été créé par le laboratoire chinois de Wuhan où il a travaillé pendant 4 ans. D’ailleurs, la création artificielle de ce virus fait partie d’un vaste complot mondial pour réduire drastiquement la population de la planète (ce qui est le souhait de nombreuses élites depuis des années…). Les survivants se précipiteront alors vers les vaccins qui leur seront généreusement offerts, notamment grâce aux centaines de millions investis par la Fondation Bill Gates. Ceux-ci seront marqués par une puce électronique sans laquelle ils ne pourront plus sortir de chez eux, réalisant ainsi la prophétie de l’Apocalypse selon laquelle tous les hommes seront marqués du signe de La Bête.

    Si cela vous semble absurde et invraisemblable, sachez que Bill Gates a parfaitement prédit en 2015 que la prochaine menace pour l’humanité serait une pandémie; que la CIA a écrit en 2009, dans son rapport sur l’état du monde, qu’avant 2025 une pandémie à coronavirus déferlerait sur la planète; que le 18 octobre 2019 la Fondation Gates, l’OMS et le centre médical Johns Hopkins ont réalisé une simulation de pandémie globale à coronavirus; et que la très sérieuse revue Science a publié un article scientifique au mois de décembre dans lequel des chercheurs expliquent qu’à la demande de Bill Gates et grâce à son financement, ils ont mis au point une « boîte quantique » (une nanopuce électronique) qui peut s’injecter sous la peau avec un vaccin, pour qu’avec un simple smartphone l’on puisse détecter si la personne en question a été vaccinée ou non !

    Mais ce que vous venez de lire n'est pas vrai pour deux raisons très différentes :

    - Il y a d'abord une fake news : le professeur Tasuku Honjo a démenti avoir tenu de tels propos et il n’a jamais travaillé en Chine, encore moins dans le laboratoire de Wuhan.
    - Il y a ensuite un amalgame, à partir de faits absolument réels et vérifiables (la réunion du 18 octobre, les boites quantiques injectés sous la peau avec un vaccin, etc.), dont on tire de fausses conclusions.

    La revue Science, toujours elle, a publié en 2018 un article rapporté par NewScientist (notre sélection) qui démontre que sur Twitter les fausses informations se diffusent six fois plus vite que les vraies car elles ont un caractère attractif que l’information vraie, souvent banale, n’a pas. Et en période de crise, avec les inquiétudes des gens, et la volonté de trouver une solution ou de comprendre ce qui se passe, cette différence de vitesse s’accélère...

    Par ailleurs, dans son ouvrage Antifragile, le théoricien de la complexité Nassim Taleb explique que plus il y a d’information, plus le nombre corrélations que l’on peut faire entre ces informations augmente - et de façon exponentielle -. Or la plupart des corrélations, comme celles qui partant de faits réels amènent à conclure que le virus est un complot mis au point par Bill Gates, sont fausses. Le nombre d’information fausses croit ainsi exponentiellement par rapport aux vraies. Et on dit que dans les deux dernières années on a créé autant d’information (vraies) que depuis le début de l’histoire humaine !

    On peut être inquiet de voir ce genre d’information parfois véhiculé aujourd’hui par des personnes qui ne l’auraient jamais fait en temps normal : par exemple, sur le site de la Maison Blanche une pétition signée par un demi-million de personnes appelle à des investigations sur la fondation de Bill Gates pour « crime contre l’humanité » à partir d’un raisonnement tordu portant sur les faits (réels) que nous avons cités.

    Le drame de cette situation est que nous risquons à l’avenir d’être tellement envahis de fausses informations qu’il ne sera plus possible de distinguer les vraies !

    Enfin, quand le Directeur Général de la Santé nous incite fortement à ne pas porter de masque, c’est-à-dire nous donne un conseil dangereux pour notre santé ou quand la porte-parole du gouvernement dit à un mois d’intervalle qu’il ne faut pas donner des masques aux français parce que ce serait dangereux s’il les mettent mal, la mise d’un masque étant très compliquée, avant de nous dire, quand on envisage le déconfinement, que même un enfant de 4 ans peut se mettre lui-même un masque pour se protéger à l’école, ces dérapages de la parole publique n’aident pas à lutter contre les fausses nouvelles…

    Avec son humour particulier, Marcel D. (complotiste assumé) explique dans une de ses vidéos que le gouvernement crée des fake news plus vite qu’il n’a la capacité, lui, le complotiste, de les diffuser sur internet !

    Alors que faire ?

    Tout d’abord, être extrêmement prudent concernant toute information dans la période actuelle portant sur les vaccins, le virus, Bill Gates et la Chine !

    Ensuite, s’entraîner par une méthodologie de recherche de l’information à avoir soi-même le jugement le plus éclairé possible sur ce que nous entendons.

    Cela fera partie des clés de notre survie dans le monde complexe de demain...

    Jean Staune

  • L'émission "Secrets d'histoire" sur Thérèse de Lisieux est en ligne (youtube)

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    le commentaire de Gérard Leclerc :

    Près de deux millions et demi de téléspectateurs ont regardé lundi soir la superbe émission de Stéphane Bern consacrée à sainte Thérèse de Lisieux. Événement hautement significatif qui intervient en pleine tourmente et qui nous oblige à nous interroger sur l’essentiel.

    Pour comprendre notre temps et ce qui nous tombe sur le dos, nous avons donc besoin de cette distance de la pensée qui appartient aux philosophes, en raison même de la gratuité de leur discipline qui ne se rapporte pas directement à une utilité. Mais ne nous faut-il pas aller plus loin pour tenter de pénétrer jusqu’au mystère profond de notre existence ? Et de ce point de vue, pour aller vite, nous franchisons cette distance supplémentaire qu’exige la théologie et la mystique. Tout de même, que faisons-nous sur terre ? Tout cela a-t-il un sens ? Jean Guitton expliquait un jour au président François Mitterrand que ce qui le distinguait de Sartre, c’est que ce dernier avait opté pour l’absurde et que lui avait choisi le mystère. Mais ce mystère ne consistait pas en la seule interrogation propre à une sagesse ou à une gnose initiatrice. Il se référait à la réponse de la foi, en ce qu’elle apporte à l’intelligence.

    C’est la démarche d’un Augustin d’Hippone dans ses Confessions : « Tu nous a fait pour Toi et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » J’y réfléchissais ces jours-ci. Comment rendre sensible à cette dimension-là ? Et puis l’événement est venu à mon secours, avec la superbe émission de Stéphane Bern, lundi soir, sur Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous n’étions pas dans le discours proprement dit, même si le discours doit intervenir à un moment ou à un autre. Pour ceux qui voudront comprendre le secret de Thérèse il faudra absolument lire son Histoire d’une âme. Mais le récit de sa vie, à l’aide des images que nous avons vues lundi, est en soi assez saisissant pour nous introduire à notre propre énigme intérieure. La pure gratuité de cette vie, uniquement vouée à la recherche de son Seigneur, nous ouvre à cet espace immense où Dieu nous invite à respirer à l’approche des profondeurs de la Trinité.

    Nos tentatives dialectiques et rhétoriques n’égaleront jamais la puissance de rayonnement de la petite carmélite de Lisieux. C’est bien pourquoi cette émission, qui lui était consacrée au sein de l’épreuve que nous subissons est un véritable cadeau du Ciel. Il a d’ailleurs été accueilli avec reconnaissance par un immense auditoire. Thérèse, championne de l’audimat c’est sans doute le plus étrange et le plus beau des paradoxes d’aujourd’hui.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 6 mai 2020.

  • Les évangéliques seraient-ils les derniers boucs émissaires de la longue histoire des épidémies ?

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    Lu sur LeTelegramme.fr :

    À Mulhouse, l’église évangélique vit dans la peur

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique.

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique. (Photo EPA)

    Avant le coronavirus, l’église évangélique La Porte ouverte chrétienne était bien intégrée à Mulhouse. Désignée comme responsable de la propagation du virus en France, elle vit aujourd’hui « dans la peur et dans la haine ».

    Samuel Peterschmitt, pasteur principal de l’église évangélique La Porte ouverte, est un homme charismatique et spontané, connu par ses « cultes » (messes) qui mettent Jésus Christ et la Bible en avant. Il est sorti considérablement affaibli par sa contamination au Covid-19. Pour évoquer la crise, entre deux quintes de toux , il en réfère à la souffrance biblique du prophète Job : « Sa situation a été bouleversée quand Dieu a décidé de lui faire subir des épreuves, il a alors tout perdu ». Sa voix se teinte d’émotion. Le pasteur précise que « tout allait bien auparavant pour l’église, mais soudain, l’image a changé. On nous accuse d’être responsables d’un virus pour lequel personne ne nous avait avertis ».

    Située dans le quartier de Bourtzwiller, qui fut souvent le théâtre de violences et de trafic de drogues, l’église évangélique La Porte ouverte mérite bien son nom. Si des décennies de désindustrialisation et de chômage ont laissé des traces dans la population, l’église a toujours su porter un message d’espoir à toutes les personnes dans le besoin.

    Affaiblis par cinq jours de jeûne

    En février, le destin de l’église a basculé. En cette semaine de carême, 2 000 fidèles sont venus de la région Grand-Est et des pays voisins, comme l’Allemagne, la Belgique et la Suisse, et se sont joints aux membres habituels de La Porte ouverte. « Ils finissaient cinq jours de jeûne et de prières, ils étaient très vulnérables », précise la Suisse Eliette Goetschmann, fervente évangélique. C’est au cours de ce rassemblement que nombre d’entre eux ont été contaminés et qu’on a assisté à la diffusion virale à travers le pays et même à l’étranger.

    Deux mois après, le pasteur Samuel Peterschmitt revient sur le lourd bilan : «70 personnes ont été hospitalisées et une trentaine est décédée », parmi les membres de l’église.

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