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Médias - Page 61

  • Pas de femmes prêtres dans l'Eglise catholique, n'en déplaise à certains théologiens et autres canonistes

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    Anne Soupa, une essayiste de 73 ans, en postulant le siège archiépiscopal de Lyon, a relancé le débat. Elle jouait sur du velours sachant que son initiative serait amplement relayée par les médias chrétiens "progressistes" et bénéficierait d'un large soutien de tous les faiseurs d'opinion, compte tenu du courant ultra-féministe omniprésent dans la culture actuelle.  C'est ainsi que le Père Charles Delhez s.J. sur La Croix, l'abbé Borras dans Dimanche, pour ne citer que ceux-là, se déclarent favorables à une évolution qui conduirait à l'ordination sacerdotale de femmes dans l'Eglise catholique. Pourtant, l'enseignement de l'Eglise des origines à nos jours est constant sur cette question et le pape actuel malgré toutes ses ouvertures ne s'éloigne pas de cette ligne. Le point sur la question tel que présenté sur un site bien documenté :

    Et l’ordination des femmes ?

    1. Mouvement pour l’ordination des femmes

    Il y a actuellement dans l’Église un mouvement en faveur de l’ordination sacerdotale des femmes. Depuis 1994, l’Église anglicane ordonne prêtres des femmes. L’église catholique ne reconnaît pas comme valide ces ordinations.

    Une première rencontre mondiale pour l’ordination de femmes catholiques a eu lieu à Dublin (29 juin-1er juillet 2001).

    Le 29 juin 2002, le fondateur d’une communauté schismatique, nommé Romulo Antonio Braschi, a conféré l’ordination sacerdotale aux dames catholiques Christine Mayr-Lumetzberger, Adelinde Theresia Roitinger, Gisela Forster, Iris Müller, Ida Raming, Pia Brunner et Dagmar Braun Céleste, qui s’est présentée en cette circonstance sous le nom d’Angela White.

    Une femme catholique mariée a voulu être ordonnée prêtre le 1er juillet 2005 à Lyon, sur un bateau naviguant sur la Saône et le Rhône, par trois femmes évêques venues d’Allemagne, d’Autriche et d’Afrique du sud. Elle est excommuniée par l’Église catholique.

    Neuf femmes nord-américaines ont prétendu recevoir l’ordination sacerdotale ou le diaconat le 25 juillet 2005 lors d’une cérémonie présidée par Christine Mayr-Lumetzberger (Autriche) et Gisela Forster (Allemagne) devenues évêques au printemps 2003. L’événement se déroulera sur un bateau naviguant dans les eaux internationales du golfe du Saint-Laurent.

    2. Enseignement du Vatican sur l’ordination des femmes

    Depuis longtemps, l’Église a pris fermement position contre ce mouvement.

    Sous le pontificat de Paul VI en 1976, la Congrégation pour la doctrine de la foi a formulé les fondements de la position de l’Église sur l’ordination des femmes.

    Jean-Paul II, par sa Lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis" (22 mai 1994), à l’occasion des ordinations de femmes dans l’Église anglicane, a réaffirmé la position de l’Église catholique en affirmant que l’Église n’a pas le pouvoir de donner le sacrement de l’ordre, l’ordination à des femmes.

    Le Pape François a écrit que : " Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas, mais peut devenir un motif de conflit particulier si on identifie trop la puissance sacramentelle avec le pouvoir. Il ne faut pas oublier que lorsque nous parlons de pouvoir sacerdotal « nous sommes dans le concept de la fonction, non de la dignité et de la sainteté ».[73] Le sacerdoce ministériel est un des moyens que Jésus utilise au service de son peuple, mais la grande dignité vient du Baptême, qui est accessible à tous. La configuration du prêtre au Christ-Tête – c’est-à-dire comme source principale de la grâce – n’entraîne pas une exaltation qui le place en haut de tout le reste. Dans l’Église, les fonctions « ne justifient aucune supériorité des uns sur les autres ».[74] De fait, une femme, Marie, est plus importante que les évêques." (Evangelii gaudium, n.104).

    L’excommunication des sept femmes catholiques ordonnées prêtres a été confirmée par la Congrégation pour la doctrine de la foi le 21 décembre 2002.

    Place de la femme dans la société moderne et dans l’Église (1 - 5)
    Le fait de la tradition (6 - 8)
    L’attitude du Christ (9 - 12)
    La pratique des apôtres (13 - 16)
    Valeur permanente de l’attitude de Jésus et des apôtres (17 - 23)
    Le sacerdoce ministériel à la lumière du mystère du Christ (24 - 34)
    Le sacerdoce ministériel dans le mystère de l’Église (35 - 41)

    3. Documents sur l’ordination des femmes

  • Démenti : non, le service religieux pentecôtiste de Bremerhaven n'a pas provoqué l'infection de 57 fidèles

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    De Kath.net :

    Bremerhaven: Le service religieux pentecôtiste n'a pas contribué à la propagation du coronavirus

    3 juin 2020

    Bureau de presse: " Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais bien les contacts familiaux et sociaux. "

    Bremerhaven (kath.net) Un service de la Pentecostal Free Evangelical Christian Community à Bremerhaven n'a pas conduit à la propagation du virus corona. Le bureau de presse a informé la ville, comme le rapporte le magazine d'information évangélique "idea". "Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais les contacts familiaux et sociaux." Les médias avaient initialement signalé que 57 fidèles avaient été infectés.

  • Déconfinement : libérons les enfants des écrans !

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du jour :

    2 juin 2020

    UNE URGENCE DU DÉCONFINEMENT : LIBÉRER LES ENFANTS DES ÉCRANS !

    Déjà très problématique avant la crise sanitaire du coronavirus, l’addiction aux écrans, qui affecte en particulier les jeunes, est devenue un enjeu de santé majeur à cause du confinement. L’internet récréatif a représenté incontestablement un palliatif à l’enfermement, l’enseignement à distance a permis à certains écoliers et aux étudiants de ne pas décrocher, tandis que le télétravail offrait à nombre d’adultes l’unique moyen d’exercer leur activité professionnelle. Mais beaucoup, notamment les plus jeunes, n’ont utilisé les écrans (télé, consoles de jeux, ordinateurs, tablettes, smartphones) que pour tromper leur ennui. Chez eux, le confinement a provoqué une surconsommation de films, de jeux vidéo, et de bavardages narcissiques via les réseaux sociaux. Le temps passé devant les écrans, déjà très excessif avant l’épidémie (presque 3 heures quotidiennes à 2 ans, 5 à 8 ans et 7 à l’adolescence) aurait augmenté de plus du tiers au cours des deux derniers mois, portant la moyenne à 4h par jour chez les petits de maternelle, et jusqu’à 10h chez les ados.

    Seuls ceux qui auront su utiliser le numérique comme un instrument plutôt que comme un dérivatif compulsif s’en sortiront sans dégâts. Ceux-ci sont connus : ils touchent la santé (manque de sommeil, sédentarité, obésité), l’équilibre émotionnel (anxiété, agressivité), le développement cognitif (langage, concentration), affectent les relations intrafamiliales, et compromettent la réussite scolaire. Il y a longtemps que l’alerte a été lancée par des médecins, des psychologues et des éducateurs sur les dégâts difficilement réversibles, voire irréversibles pour les tout-petits, de cette drogue que constitue l’omniprésence de l’écran pour le cerveau des enfants (a fortiori quand les contenus sont hyper-violents ou pornographiques). Parmi ces lanceurs d’alerte, Michel Desmurget, docteur en neurosciences, chercheur au CNRS, directeur de recherche à l’Inserm, et auteur de « La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants » (Éditions du Seuil, 2019).

    Au sortir du confinement, que faire pour réduire l’accoutumance des jeunes aux écrans et leur permettre de revenir à un usage raisonnable ? Michel Desmurget ouvre des pistes dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Il conseille aux parents et aux éducateurs d’expliquer sans relâche plutôt que de pratiquer l'oukase, sans renoncer cependant à établir ou à rétablir des règles précises : pas d’exposition aux écrans avant 6 ans (en tout cas pas plus de 30 minutes quotidiennes à condition que les contenus soient adaptés à l’âge); pas d’utilisation durant l’heure qui précède le sommeil; pas d’écran dans les chambres; pas de consultation pendant qu’on est engagé dans une autre tâche; favoriser enfin et surtout les activités alternatives aux jeux vidéo (lecture, art, sport, cuisine, échanges intrafamiliaux, etc.)… Etant entendu que l’exemple donné par les parents est déterminant : quelle peut-être leur crédibilité si leurs enfants les voient rivés en permanence, y compris pendant les repas, à leur smartphone ?

    «À cause du confinement, le temps passé devant des écrans à des fins récréatives est désormais insensé»
    Le Figaro 02-06-2020 Lire l'article sur : Le Figaro
  • La lettre de Véronique Lévy à Anne Soupa, candidate à l'archevêché de Lyon

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    (source)

    Ma sœur Anne

    Cette église que vous accusez d’être le fief d’hommes abuseurs, ivres de leur pouvoir, ne voyez-vous pas que son cœur nucléaire est celui d’une Femme ?

    Je viens vous annoncer une heureuse nouvelle, je viens vous chanter mon magnificat, mes pas à l’ombre de ses pas, dans l’élan de celui de Marie… Vous parlez d’enthousiasme, oh quel mot païen, moi je vous parle d’exultation. Oui, mon âme exulte le Seigneur dans une respiration d’amour enveloppant mon corps, toute ma féminité qui, par Lui, et par Lui Seul, ressuscita le 7 avril 2012 en l’Eglise catholique et universelle, dans la nuit de la Vigile Pascale.

    En cette Nuit, je suis née sujet, libérée des masques éclatés d’une féminité codée que la civilisation du progrès m’avait fait endosser. Libérée des fragments d’un miroir où je m’étais vidée de mon âme. Morcelée dans le désir des hommes. Anne, je ne suis pas née avec une Hostie dans la bouche et mon lait fut amer… amer d’illusions crevées aux paradoxes d’une République vantant l’égalité pour occulter son rêve uniforme. Uniformité de l’Homme et de la femme, labellisés conformes.

    Auparavant, juste avant le seuil, j’étais reine, reine des nuits blanches mais reine de pacotille, sacrée princesse d’un soir ou pour la vie au gré des caprices de mes amants éconduits ou chéris. L’amour charnel était mon artifice, mon arme, ma vocation par défaut d’être. Je revendiquais mes errances ou mes papillonnages comme liberté. Inaliénable. Mon corps m’appartenait, Je me rêvais génération spontanée. Enfin je l e croyais... Mais cette liberté toute relative était fracture de l’unité native, une soumission aux dogmes des marchands stérilisant le cœur et l’âme, séparant la sexualité de l’amour, arrachant le corps à son éternité glorieuse l’auréolant comme une promesse.

    C’est au sein de l’Eglise que Le Seigneur me couronna de Son Amour indéfectible. Cette église que vous accusez d’être le fief d’hommes abuseurs, ivres de leur pouvoir, ne voyez-vous pas que son cœur nucléaire est celui d’une Femme ? Au commencement battait ce cœur. Et en ce cœur, le Cœur de Dieu. Il prit Chair de sa chair. De la chair de son cœur. Pour nous rejoindre, nous les femmes, nous les hommes, sous l’hymen inviolé, au sanctuaire de notre conception.

    Oui, Anne, les apôtres sont des hommes… on ne peut rien y faire, vous et moi, c’est ainsi… appelés un à un, nommés un à un par le Seigneur … Et ils se dressent ou ils s’écroulent encore, les évêques d’aujourd’hui, colonnes d’argile ou de feu de l’Eglise en marche sillonnant l’Histoire. A la sainte Cène, ce sont toujours des hommes que Jésus institua au sacerdoce pour consacrer l’Unique Sacrifice de Son Corps offert pour le Salut du monde. Les prêtres perpétuent cette Promesse. Nouvelle et éternelle. Oui, Jésus l’a voulu, c’est ainsi.

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  • Samedi 30 mai à 17H30 : prière du chapelet avec le pape en direct sur KTO

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    Pour marquer la clôture du mois de mai, mois consacré à Marie, le pape François va prier le chapelet en direct, devant la réplique de la grotte de Lourdes installée dans les jardins du Vatican. Il sera en communion de prière avec de nombreux sanctuaires mariaux dans le monde : Lourdes (France), Fatima (Portugal), Lujan (Argentine), Guadalupe (Mexique), San Giovanni Rotondo et Pompéi (Italie)... Ce temps est dédié aux personnes marquées par la pandémie de Covid-19. KTO s'associe à Vatican Media et au Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, pour vous permettre de vous permettre de prier avec le Saint-Père. 

    A suivre en direct ce samedi 30 mai à 17h30 sur KTO, ktotv.com et notre chaîne Youtube.

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  • Le triomphe du "précautionnisme", ou comment on nous intimide moralement

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    FIGAROVOX/ENTRETIEN – Figure originale du paysage intellectuel américain, le philosophe, auteur d’Éloge du carburateur (La Découverte), s’inquiète de la facilité avec laquelle nous avons autorisé les experts à remodeler nos vies à l’occasion de la crise du Covid-19.

    26 mai 2020
     

    Chercheur à l’université de Virginie, Matthew Crawford est aussi, à ses heures, mécanicien réparateur de motos. Dans Contact. Pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver (La Découverte, 2016), le penseur étudie les vertus de l’attention, menacée par l’invasion du virtuel.


    LE FIGARO.- Dans un article récemment publié sur le site Unherd, vous mettez en garde contre le danger du «précautionnisme» (safetyism, en anglais, NDLR ). Qu’entendez-vous par là? En quoi est-un danger pour nos démocraties?

    Matthew CRAWFORD. – J’appelle «précautionnisme» une tendance qui monte en puissance depuis des dizaines d’années et connaît un moment de triomphe aujourd’hui à cause du virus. C’est une détermination à éliminer tout risque de la vie, et c’est une sensibilité nettement bourgeoise.

    On peut la voir à l’œuvre dans la manière d’éduquer les enfants, par exemple. Au niveau émotionnel, il semble qu’il existe une sorte de paradoxe qui fait que plus on est en sécurité, plus le risque qui demeure nous paraît intolérable.

    Pour la voracité des bureaucrates, ceci présente une opportunité. Nous nous concentrons étroitement sur n’importe quel risque désigné comme choisi par les experts pour être celui du moment. Il semble qu’il existe une symbiose entre la morale précautionniste et l’autorité de l’expertise. Et qu’aucune des deux n’admette de limite à l’extension de leur emprise.

    Le précautionnisme est devenu un moyen d’intimidation ­morale

    Je soupçonne que la facilité avec laquelle nous avons dernièrement accepté le pouvoir des experts de la santé de remodeler les contours de notre vie commune- peut-être de manière permanente- est due au fait que le précautionnisme a largement supplanté d’autres sensibilités morales qui pourraient lui offrir une certaine résistance. Aujourd’hui, remettre en question les mesures qui invoquent la sécurité comme justification, c’est afficher, dit-on, un mépris insensé de la vie: le précautionnisme est devenu un moyen d’intimidation morale.

    Êtes-vous inquiet que l’extension du contrôle social se prolonge après la pandémie, changeant ainsi notre niveau de liberté dans la durée?

    Les pouvoirs d’urgence sont rarement abandonnés une fois l’urgence passée. Et cette pandémie arrive à un moment où les «bien-pensants» de l’Occident étaient déjà dans un état de panique, et comptaient sur les géants de la tech pour établir de nouvelles mesures de contrôle social.

    Aux États-Unis, certains intellectuels provenant de l’establishment ont pointé la Chine comme un modèle vers lequel nous devrions nous diriger. Cela pourrait expliquer l’apologie répandue du régime chinois aux prémices de l’épidémie. Au début, il n’y avait pour ainsi dire aucune compréhension scientifique de la pandémie.

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  • La multiplication des messes retransmises par les médias n’a pas grande valeur au ciel.

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » :

    messe_virtuelle-0fcf4.jpg« La pandémie que nous vivons actuellement est un événement qui pose un immense défi à l’Église.

    Nous en sommes réduits à espérer que le marasme dans lequel se trouve l’Église - en partie de par sa propre faute - ne mènera pas au naufrage définitif de cette barque baptisée « communauté ecclésiale » et qu’après la sortie du confinement il ne faille constater qu’il n’y a plus le moindre souffle d’air dans les voiles de la barque de Pierre pour faire avancer l’Église.

    Certains se posent déjà la question : « L’annonce de l’Évangile est et doit rester la mission fondamentale de l’Église : mais comment mener à bien cette mission face aux divers contextes de la vie actuelle ? Dans une société gouvernée par le numérique, il n’est plus possible de négliger l’apprentissage d’une bonne maîtrise de tous les médias disponibles. Il ne s’agit pas simplement de contrôler une technologie, mais d’apprendre nouveau langage théologique capable d’exprimer les recherches et les succès des hommes de notre temps. Nombreux sont ceux qui se servent aujourd’hui de réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter ou Youtube... Au point que l’on peut se demander dans quelle mesure l’annonce de l’Évangile est encore en relation avec un lieu donné, avec une communauté ecclésiale précise. Ces médias ont leurs propres lois, et on ne saurait échapper à une étude approfondie de leur adéquation à la situation actuelle et de leurs limites. » C’est en des termes de ce genre que des diocèses invitent leurs collaborateurs-trices à participer à des “formations” en leur demander de se munir de leurs tablettes et autres téléphones portables.

    Je repense avec nostalgie à une époque où prêtres et diacres avaient dans leurs bagages, pour seul soutien de formation pastorale, une Bible, un Missel et un livret de chants usuels. En tant que prêtre, je me suis souvent demandé, ces dernières semaines, si ma mission première n’était pas de célébrer les sacrements au lieu de me préoccuper des divers moyens de communiquer en streaming ou de me demander si « je passe bien » à l’écran. Et j’en suis arrivé à une première conclusion, à savoir qu’au milieu de ces nombreuses heures passées devant mon ordinateur, je devais prioritairement dégager du temps pour prier mon chapelet.

    Soyons clair : si un virus mortel se répand sur le monde entier, je me dois d’adopter un comportement responsable envers moi-même et les autres. Cette attitude relève d’une application pratique de l’amour du prochain. La distanciation physique et les divers moyens de désinfections sont des mesures importantes et non des élucubrations de quelques hypocondriaques. Je ne cherche pas à faire croire que les prières à elles seules peuvent vaincre efficacement toutes les infections, toutes les pandémies.

    Ces derniers temps, les médias ont débordé du matin au soir de propositions de célébrations religieuses : on a pu, d’un seul clic, passer d’une messe à une autre, d’une célébration à une autre, d’un texte de prière à un autre... Mais ces propositions ont-elles été suivies d’effet sur le plan proprement catholique ? Cela reste à établir…

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  • 26 mai : philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : "parole et politique dans une perspective thomiste"

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    Bienvenue à notre conférence avec Stéphane Mercier

    RDV exceptionnel en direct, pour la première fois - accès libre !

    ► Parole et politique dans une perspective thomiste ◄

    La science politique, comme prolongement de la réflexion éthique à l’échelle de la communauté, s’appuie notamment sur un vecteur privilégié : la parole. C’est ainsi que l’exercice de la vertu politique a donné naissance à l’art de la rhétorique. Loin d’être étrangère à la philosophie, la rhétorique lui appartient au rang des disciplines du « faire » qu’Aristote appelle « poïétiques ». Comment la rhétorique sert-elle le bien commun ? En quoi participe-t-elle de l’analyse pré-philosophique du langage, requise par Aristote dans son Organon, sa « boîte à outils » linguistique indispensable à toute réflexion philosophique ?

    https://www.youtube.com/watch?v=qlPtTU7CEb0&feature=youtu.be

  • Messe : se contenter d’un contact « virtuel » révèle l’état de déshumanisation de notre époque post-moderne

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    ob_980a5d_ob-db5788-dompateau2.jpgBientôt, les messes seront déconfinées au prix d’un certain nombre de contraintes sanitaires inévitables tant que des médicaments et un vaccin contre le covid19 n’auront pas été trouvés. Que penser de ceux qui trouvent déjà dans ces contraintes une raison suffisante pour se contenter bourgeoisement de l’ersatz virtuel qui se substitue aujourd’hui à la réalité du sacrement ? Le Petit Placide diffuse l’homélie de la fête de l’Ascension prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault : elle répond à cette question. Lu sur le site web « salon beige » :

    « Eritis mihi testes… usque ad ultimum terræ. Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1,8)

    Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

    L’événement de l’Ascension vient clôturer le temps de la présence du Seigneur auprès de ses disciples.

    Après la résurrection, le Christ était encore apparu de nombreuses fois à ses amis. Mais contrairement aux trois années de la vie publique, il n’était déjà plus tout le temps avec eux de façon sensible et visible. L’Ascension les prive désormais de cette présence. Le temps est donc venu des dernières paroles, de l’ultime envoi en mission. Trois évangélistes, Matthieu, Marc et Luc s’en souviendront. Quant à saint Jean, il n’évoque pas le moment de l’Ascension, puisque les autres en avaient parlé avant lui, mais conclut son évangile par l’épisode de la pêche miraculeuse au bord du lac de Tibériade. Alors que la nuit s’était passée sans rien prendre, les apôtres voient un individu sur le bord. Ils ne le reconnaissent pas. Celui-ci les invite à jeter à nouveau les filets, qui se remplissent. « C’est le Seigneur ! » (Jn 21,7) s’écrit saint Jean. Après le repas de pain et de poissons pris auprès d’un feu de braise, Jésus, par trois fois pose cette question à Pierre : « M’aimes-tu ? » Puis il ajoute : « Sois le berger de mes agneaux… Sois le pasteur de mes brebis… Sois le berger de mes brebis. » (Jn 21,15-18)

    Le thème des dernières paroles du Christ est la mission : « Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre », selon saint Luc ; ou encore, dans l’évangile de saint Marc, « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16,15) L’écho de ces paroles a traversé les siècles.

    Nous les entendons aujourd’hui au cœur d’une actualité confuse. En cohérence avec notre nom de chrétien, avons-nous été, et sommes-nous les témoins du Christ ?

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  • Ascension : l'inculture religieuse du "Monde"

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    Du Salon Beige :

    Ascension : les fausses nouvelles du quotidien Le Monde

    Les journalistes du quotidien dit “de référence” ont la culture religieuse de nos contemporains. Dans un article destiné à expliquer “en huit point”, la fête de l’Ascension aux lecteurs, Ilham Mraizika ose écrire :

    Il les quitte physiquement pour s’incarner sous une autre forme, celle de l’Esprit saint dévoilé dix jours plus tard, lors de la Pentecôte.

    L’Ascension est célébrée le Jeudi saint depuis le IVe siècle, sur l’initiative du pape Léon Ier le Grand. Selon les traditions, elle est fêtée quarante jours ou cinquante jours après Pâques – soit en même temps que la Pentecôte. Il s’agit d’une fête mobile, elle peut donc être différente selon les calendriers liturgiques catholique et orthodoxe.

    Aujourd’hui, le Jeudi saint est férié dans de nombreux pays, comme la France, les Pays-Bas, ou encore l’Indonésie.

  • L'audience de KTO a "explosé" durant le confinement

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    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    Cinq fois plus d'audience pour KTO pendant le confinement

    MAGAZINE – Le nombre de téléspectateurs de KTO en période de confinement a littéralement explosé. Le point avec sa directrice générale, Philippine de Saint-Pierre.

    Comment vous êtes-vous adaptés au confinement ?

    Nous avons dû nous y adapter rapidement, dès que les messes publiques et les rassemblements ont été interdits. Les émissions qui y étaient consacrées ont bien entendu été supprimées. Nous nous sommes retrouvés face à un paradoxe : nous supprimions des programmes au moment même où les attentes des téléspectateurs, confinés, étaient décuplées !

    La première demande a été la messe. Le pape heureusement a décidé de diffuser sa messe du matin, à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Nous la retransmettons en direct et en français, à 7 h. Même chose pour la messe de Lourdes, à 10 h, à la suite de la fermeture du sanctuaire dont nous avons vu l’impact sur de nombreux fidèles du monde entier.

    Et les autres émissions ?

    Nous avons instauré un rendez-vous, à 14 h, où des curés de paroisse répondent aux questions, très diverses, des téléspectateurs du monde entier : la messe télévisée est-elle valide ? Faut-il se lever ou s’agenouiller devant son écran comme dans une église ? Et la communion de désir ? Des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées, n’étant pas confrontés au problème.

    Par ailleurs, nous rediffusons des documentaires. Nous en produisons entre trente-cinq et quarante-cinq par an depuis vingt ans, cela fait une belle collection. Cela va du portrait de l’abbé Alexandre Glasberg, résistant, à un film d’Alexandre Dolgorouky sur saint Jérôme et saint Augustin. Et puis des films de Saje Distribution, Jésus. L’enquêteInterview avec Dieu, etc. Bref, une programmation la plus riche et la plus variée possible.

    Comment a évolué votre audience ?

    C’est difficile à dire pour les quatre-vingt-huit pays dans lesquels nous diffusons, mais l’audience a été environ multipliée par cinq en France ! Même chose sur Internet. Avec des pics d’audience liés aux messes et aux rendez-vous que j’ai mentionnés plus haut.

    Sur Internet, plus de la moitié des personnes qui nous regardent ont moins de 45 ans. Tout cela est riche d’enseignements, et plein d’espoir pour la suite. Il y a un appétit, un vrai désir d’être accompagné dans sa prière, et surtout une volonté de ne pas perdre la joie, même dans une période difficile, même au milieu des tribulations du monde, même pour ceux qui traversent des drames personnels.

    Il y a ce désir de ne pas être une feuille ballottée par le vent, mais de se dire ensemble ce qui nous enracine, ce qui donne sens à la vie. On l’entend beaucoup chez nos téléspectateurs quand ils réagissent à nos programmes.

    Et le KTO d’après ?

    Il est un peu tôt pour le dire. La télévision est un univers en évolution permanente. Le service que rend KTO est précieux. L’épisode que nous traversons l’aura largement confirmé, s’il en était besoin.

    Charles-Henri d'Andigné

  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

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     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

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    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC