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Médias - Page 64

  • Secrets d'Histoire sur la petite Thérèse : un sans faute de Stéphane Bern

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    Replay Secrets d'Histoire - Thérèse, la petite sainte de Lisieux ...

    On pouvait non pas s'attendre au pire mais tout au moins redouter des notes discordantes, des interventions défavorables de prétendus "spécialistes", des "éclairages scientifiques" réductionnistes... il n'en a rien été. Une émission respectueuse de son sujet, faisant toute sa place à la spiritualité de Thérèse, retraçant scrupuleusement son itinéraire, donnant largement la parole à des biographes qui font l'apologie de la sainte ou à des religieux et des religieuses de son ordre. A n'en croire ni ses yeux ni ses oreilles. Rien n'y manquait, même pas les témoignages d'Edith Piaf, de François Mitterand ou de Natasha Saint-Pier. Il faut saluer le courage de Stéphane Bern qui a osé proposer une telle émission dans le contexte actuel, pas franchement favorable au catholicisme, et aussi son savoir-faire car il a fallu réunir et stimuler tous ceux qui ont participé à sa réalisation et qui doivent être peu accoutumés à mettre en valeur de telles destinées. 

    Merci, Monsieur Bern.

    Pour aller plus loin : lire cet article sur aleteia qui nous éclaire sur les coulisses de cette émission

    et aussi : https://www.france-catholique.fr/Le-temoignage-de-Therese.html

    Rediffusion de l'émission : sur France3, le mardi 19 mai à 00H45 et sans doute un jour sur TV5 Monde.

  • Covid-19 : la maturité face aux fake news et aux théories complotistes

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    De Jean-Paul Pinon sur le site de "Nous citoyens" (wecitizens.be) :

    ARTICLE - CORONAVIRUS : MATURITÉ FACE À LA DÉSINFORMATION

    30/04/2020

    Nous assistons à un déferlement de fake-news et à des prises de positions ‘émotionnelles’. Trop de citoyens forment un jugement sur base d’informations biaisées. Que penser des théories complotistes ? La maturité s’oppose aux prises de position conditionnées par des messages trompeurs, la peur, les émotions, le grégarisme, le court terme. Sans maturité (civique), la démocratie est dangereuse. Ceux, qui comme nous, croient encore aux vertus de la démocratie, espèrent que la population grandira en maturité au travers de la présente crise.

    Fake news

    Les crises, comme celle du Covid-19, génèrent la peur[1], le sentiment de l’urgence, la curiosité. Pas étonnant que les cyniques s’emparent de cette opportunité pour intensifier leur propagande. Les fausses nouvelles (‘fake news’) ont plus d’impact qu’en temps normal. Selon le département de la Sûreté de l’Etat[2], « des groupements, dirigés ou non par des trolls étrangers, ont recours à des campagnes de désinformation pour étendre leur influence. Un maximum de désinformations relatives au COVID-19 sont diffusées via les médias sociaux dans le but de monter les uns contre les autres certains groupes de la population. » Des exemples typiques sont les opérations de propagande russe, faisant des comparaisons internationales destinées à démontrer la supériorité du gouvernement russe. Parmi d’autres exemples, il y a l’insinuation que la crise sanitaire serait amplifiée par l’immigration, etc.

    Sens de responsabilité

    Le sens de responsabilité intègre l’idée qu’on doit assumer les conséquences de ses décisions, et de ses erreurs. Il s’ensuit qu’on agit plus prudemment, qu’on réfléchit à deux fois avant de poser un jugement. Au niveau des citoyens, on constate une plus grande maturité chez les Suisses. Ils participent directement aux grandes décisions. Ils ne peuvent pas se réfugier derrière la critique des gouvernants, pour expliquer les éventuels déboires politiques.

    Modèle suisse

    Une capsule vidéo[3] de la TV suisse donne cinq raisons pourquoi la Suisse est en meilleure position pour gérer efficacement la crise. (1) D’abord, les Suisses ont plus confiance dans leur gouvernement (75% en Suisse, contre 42% comme moyenne internationale). (2) Les Suisses ont (en moyenne) un plus grand sens civique, un esprit solidaire, un sens de la cohésion. Ils ne dépendent donc pas complètement du contrôle pour se soumettre aux mesures décrétées par le gouvernement. (3) En politique, la logique de l’opposition est remplacée par celle de la coopération. (4) La tradition de consensus est renforcée par le fait que tous les grands partis sont tous représentés dans le gouvernement. Cela génère des décisions pragmatiques. (5) L’endettement public en Suisse est de 30% du PIB, contre une moyenne de 80% dans l’Union européenne, et 100% en Belgique. La Suisse dispose donc d’une excellente marge de manœuvre pour soutenir l’activité économique en temps de crise.

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  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (28 avril) raconté par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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  • KTO reprend sa programmation après une panne majeure

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    Messe célébrée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, ce dimanche soir, à 18H30, à Saint-Germain l'Auxerrois 

  • A la faveur de la crise du coronavirus : un revirement médiatique à l'égard de l'Eglise ?

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    De Guillaume Bonnet sur le site de France Catholique :

    Un nouveau regard sur l’Église ?

    24 avril 2020

    L’ostension du Saint-Sacrement suivie par la bénédiction urbi et orbi du pape François, le 27 mars place Saint-Pierre, a stupéfié les médias français. © Pascal Deloche / Godong

    Et si l’épidémie de coronavirus était pour les médias l’occasion de changer de regard sur l’Église ? Depuis le début de la crise, le ton dominant a changé, chacun semblant (re)découvrir en elle un repère auquel raccrocher son espérance.

    Pas un jour ou presque, depuis le début du confinement, sans qu’un article ou un reportage bienveillant sur l’Église et son clergé ne surgissent dans les médias, y compris ceux connus jusqu’à présent pour leur regard indifférent, défiant, sinon franchement hostile.

    Ainsi, Le Monde consacre-t-il un article long et poignant aux cinq des douze capucins du monastère de Crest fauchés par le virus, en racontant l’espérance qui habite toujours les survivants. Dans Le Parisien, un reportage bienveillant se penche sur la «  joie paisible  » des quinze moines du Bec-Hellouin doublement confinés. BFMTV diffuse en direct la vénération de la Couronne d’Épines dans Notre-Dame encore marquée des stigmates de l’incendie.

    Ton empreint d’humilité

    Ces nombreux signaux, perceptibles au milieu d’une foule de sujets plus légers sur les messes en visioconférence, les confessions en drive-in, les couvents mobilisés dans la confection de masques, pourraient n’être qu’anecdotiques s’ils ne s’accompagnaient d’un ton empreint d’une certaine humilité et de gravité. Car ce sont bien souvent des fondamentaux de la foi catholique – c’est d’ailleurs surtout d’elle que l’on parle – qui sont donnés à voir dans ces médias mainstream, et non pas un certain folklore en voie d’extinction.

    La forme de stupéfaction qui a saisi les journalistes face au Pape, seul dans la nuit, place Saint-Pierre, donnant sa bénédiction urbi et orbi le 27 mars, l’atteste. De même que la façon respectueuse dont a été évoquée la bénédiction de Paris par Mgr Aupetit, brandissant le Saint-Sacrement sur le parvis du Sacré-Cœur de Montmartre, le Jeudi saint, et retransmise sur de nombreuses ondes et sur les réseaux sociaux.

    Que traduit ce changement de ton, sinon un revirement ? Sans doute une «  soif de spirituel  » comme l’expliquent sans originalité les sociologues. Mais peut-être aussi – surtout ? – une soif d’Église, c’est-à-dire de rituel, et de Dieu. De ce point de vue d’ailleurs, quand viendra l’heure du bilan et de la reconstruction, l’institution ecclésiale aura sans doute à s’interroger sur cet élan. Car ce que les médias ont relayé depuis le début, c’est sans doute ce que l’Église a de plus beau à offrir.

    Certes, de nombreuses images furent admirablement conçues et réalisées. Mais dans la plupart des cas, on était loin d’une quelconque stratégie de communication. Le pape François, marchant dans les rues désertes de Rome le 15 mars pour aller vénérer l’icône Salus Populi Romani, exprimait une dévotion profonde. Quand le Père Belin, prêtre de Vesoul, bénit la ville le Jeudi saint depuis le sanctuaire de Notre-Dame de la Motte, il ne communique pas, mais manifeste sa confiance dans le Saint-Sacrement et la Vierge Marie.

    Aussi différents soient-ils, ces deux gestes ont été relayés avec justesse, à l’échelle mondiale dans le premier cas, régionale dans le second. Comme si la verticalité, la majesté et la beauté étaient de sûrs moyens de redonner à l’Église la place qui doit être la sienne dans l’espace public.

  • Quand l'hebdomadaire Dimanche se fourvoie

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    "Dimanche" de cette semaine (n°17 du 26 avril) publie une pleine page (4) consacrée à une interview de Jacques Brotchi.
     
    Jacques Brotchi, médecin et homme politique (sénateur MR), est connu pour son engagement en faveur de la libéralisation de l'euthanasie et son implication dans les textes de lois relatifs à cette pratique. Il est notamment l'auteur d'un livre intitulé "Dis, c'est quoi l'euthanasie?".
     
    Alors que la Belgique baigne dans une atmosphère ultralibérale qui l'a conduite à avoir des législations parmi les plus permissives du monde en matière d'éthique, notamment en ce qui concerne l'euthanasie et l'avortement, on peut se demander s'il est vraiment judicieux de la part d'un hebdomadaire catholique accrédité par l'autorité ecclésiastique d'offrir une tribune de cette dimension à un apôtre "du droit de mourir dans la dignité". Comme si l'opinion publique belge n'était déjà pas assez formatée par des médias largement acquis à ces pratiques en opposition radicale avec les positions éthiques de l'Eglise catholique...
     
    Les tenants de la libre-pensée et de l'action laïque doivent être éberlués de voir le rare petit organe de presse catholique qui subsiste encore offrir ses colonnes à un éminent promoteur du droit à l'euthanasie, pour s'y présenter tout à son avantage, sous le titre "Les convictions d'un grand médecin", "sommité mondiale" et "très grand médecin portant bien haut dans le monde la médecine de notre pays"... Quelle aubaine !
     
    Dans le climat actuel où les repères sont devenus tellement flous et incertains, on peut douter que le brave catholique abonné à Dimanche soit à même de faire la part des choses et puisse discerner, par exemple, qu'il est scandaleux de ne réserver la clause de conscience qu'aux médecins en la refusant aux institutions catholiques, notamment aux maisons de repos qui restent encore fidèles à l'injonction fondamentale : "Tu ne tueras point".
     
    Imprégnés par les arguments en faveur de l'euthanasie par les médias dominants, le brave paroissien n'a nul besoin de les retrouver encore dans une publication quasi-officielle de son Eglise, auréolés par le prestige d'une sommité scientifique et politique.
     
    L'ouverture et le dialogue ont leurs limites, surtout quand il s'agit d'enjeux aussi fondamentaux que le respect de la vie humaine. Et surtout lorsque l'ouverture et le dialogue ne trouvent pas de réciprocité de l'autre partie.

  • Le "silence" du pape Pie XII n'est pas une preuve de son inaction

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    Alors que les médias (notamment la RTBF, ce 23 avril, aux journaux parlés du matin) s'activent une nouvelle fois pour incriminer le prétendu silence du pape Pie XII face à l'extermination des juifs durant la période nazie, il est bon de rappeler que si le pape s'est abstenu de déclarations tonitruantes qui auraient sans doute aggravé la situation, il n'en est pas pour autant resté inactif. On souhaiterait que des recherches sereines et objectives soient effectuées pour mettre en lumière tout ce que le pape et les catholiques ont fait durant cette période pour venir au secours des juifs persécutés, mais on observe que les faiseurs d'opinion n'y sont pas disposés, préférant instrumentaliser toute bribe d'information susceptible d'alimenter le mythe d'un pape qui aurait sympathisé avec Hitler... Le rappel publié sur Valeurs Actuelles il y a quelques semaines mérite d'être relayé ici :

    Les archives sur Pie XII démontrent “l'attention portée aux Juifs” par le Vatican

    Vendredi 6 mars 2020

    Le professeur et historien Matteo Luigi Napolitano s’est penché sur les archives relatives au pontificat du Pape pendant la Seconde Guerre mondiale, ouvertes le 4 mars. C’est du jamais vu dans l’Histoire du Vatican. Pour la première fois, les archives du Vatican relatives au pontificat ont été ouvertes grâce notamment au consentement du Pape François. Un moyen pour les chercheurs et historiens d’étudier les nombreux choix du Vatican. Pour la première fois aussi, comme l’explique l’historien Matteo Luigi Napolitano à Vatican News, tous les chercheurs peuvent voir tous les documents en même temps et ainsi ne pas attendre qu’un de ses collègues ait terminé. Le chercheur a notamment pu consulter des documents relatifs à la persécution des Juifs, avec éléments clés à l’appui. « L'attention portée aux juifs est une constante de l'action du Vatican au cours de ces années », révèle Matteo Luigi Napolitano.

    Selon lui et les documents trouvés, l’action commencée sous Pie XI s’est poursuivie sous son successeur, à savoir Pie XII. « Nous disposons de documents dans lesquels de nombreux citoyens américains, et le gouvernement américain lui-même expriment leur gratitude au Saint-Siège pour ce qu'il a fait pour les juifs pendant la même période », dévoile-t-il. Et de préciser : « Il s'agit de documents d'archives qui prouvent l'existence d'un réseau consolidé de relations pour sauver les personnes persécutées qui traverse deux pontificats et qui devient vital au moment même où la Seconde Guerre mondiale éclate et où Hitler tente de mettre en œuvre son plan d'extermination systématique des juifs européens. »

    SUR LE MÊME SUJET Le “silence” de Pie XII et les archives du Vatican

    Le silence, pas une preuve

    Ces archives font également état de relations compliquées entre le Saint-Siège et le gouvernement nazi de l’époque, en particulier en pleine guerre, l’Allemagne voulant « intercepter les communications ». Pour le chercheur, ces nouveaux documents prouvent une nouvelle fois que le Saint-Siège a agi en faveur des Juifs, contrairement au discours d’un certain courant historiographique qui insinue que le Pape Pacelli (Pie XII) n’avait pas sauvé les Juifs. « Des personnes qui se sont réfugiées dans les bâtiments des institutions ecclésiastiques, y compris la résidence d'été du Pape à Castelgandolfo. A Castelgandolfo, il y avait des juifs réfugiés ou recherchés de toute sorte », ajoute le chercheur.

    Il indique par ailleurs que le Saint-Siège avait demandé à de nombreuses reprises l’aide d’organismes internationaux pour aider des personnes de la communauté juive. Matteo Luigi Napolitano termine en expliquant que le silence de Pie XII sur cette période n’est en aucun cas une preuve de son inaction. « Le silence ne peut être réduit à une absence de jugement et à de l’indifférence : il peut également être autre chose. »

  • Un jeune prêtre à l'ère du covid-19

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    L'hebdomadaire Dimanche de cette semaine consacre une page au jeune vicaire de l'Unité pastorale Magnificat (Sainte-Julienne, Heusy, Marie-Médiatrice, Mangombroux et Stembert) de Verviers.

    C'est à lire en téléchargeant ce 

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  • Le 4 mai prochain : une émission de "Secrets d'histoire" consacrée à Thérèse de Lisieux

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    Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que cette émission soit bien inspirée...

    Du site actu.fr :

    Lisieux : France 3 va diffuser une émission « Secrets d’Histoire » consacrée à Sainte Thérèse

    L'émission "Secrets d'Histoire" diffusée lundi 4 mai 2020 sur France 3 sera consacrée à Sainte Thérèse et a été tournée à Lisieux (Calvados) et Alençon (Orne).

    Lundi 4 mai 2020 à 21h05, France 3 va diffuser un épisode de « Secrets d’Histoire » consacré à Thérèse de Lisieux (Calvados) : « Thérèse, la petite sainte de Lisieux ». 

    L’émission présentée par Stéphane Bern se penche sur la vie de Thérèse Martin (1873-1897), « l’une des saintes les plus populaires de la religion catholique ». 

    France3ServicePresse@France3Presse

    @secretshistoire : "Thérèse, la petite sainte de Lisieux"@bernstephane vous emmène dans la Normandie du XIXe à la découverte de l’une des saintes les plus populaire de la religion catholique : sainte Thérèse de Lisieux

    Voir l'image sur Twitter

    L’émission tournée à Lisieux et Alençon

    En novembre 2019, l’animateur et son équipe étaient venus tourner à Lisieux, à la basilique, au Carmel ainsi qu’à la la maison des Buissonnets, la demeure familiale des Martin. 

    Le voyage de l’émission Secrets d’Histoire sur les pas de Thérèse avait aussi conduit Sophie Scala, co-réalisatrice, et Eric Pouget, chef opérateur, à Alençon (Orne) pour effectuer plusieurs prises de vues dans la ville natale de la sainte. 

    Lire : Dans les coulisses du prochain « Secrets d’Histoire » consacré à sainte Thérèse de Lisieux

  • Peut-on digitaliser les sacrements sans rendre infranchissable la distance entre l’homme et son Dieu ?

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    Confinement prophylactique oblige dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, la "consommation" virtuelle de liturgies s’est multipliée, à l’initiative du clergé, alors que les églises demeurant ouvertes, dans le respect des conditions sanitaires prescrites pour l’adoration du Saint-Sacrement exposé avec la présence d’un prêtre, se comptent sur les doigts d’une main. La prudence explique-t-elle tout dans cette faveur du virtuel ? Une réflexion du diacre namurois Olivier Collard sur le site « diakonos.be » :

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    " Pendant le confinement, nous avons assisté à un foisonnement d’initiatives et de propositions liturgiques plus ou moins heureuses, allant de la messe retransmise en direct par internet, plus ou moins interactive, aux rameaux bénits jusque dans notre salon, par la magie des ondes, en passant par diverses propositions de liturgies domestiques.

    Récemment, un théologien de l’Université catholique de Louvain exigeait que l’on accepte enfin de reconnaître la validité du sacrement de réconciliation donné par téléphone.  De plus en plus de fidèles considèrent à présent que les nouvelles technologies sont non seulement à même de pallier l’impossibilité de participation physique aux célébrations mais constituent un mode plus actuel et plus attractif de rejoindre les fidèles et de participer à la liturgie.  D’autant que depuis la bonne vieille messe télévisée du dimanche matin de nos grand-parents, les technologies ont beaucoup évolué et permettent aujourd’hui à tout un chacun de proposer une expérience spirituelle interactive à distance avec une grande facilité.

    Des caméras sur les autels: voyeurisme et consumérisme ou proximité pastorale et lien ecclésial?

    Si certains dénoncent la désacralisation rampante liée à cette virtualisation de la liturgie, voire une certaine forme de voyeurisme nourri par le désir de vouloir tout voir et tout comprendre quand la caméra s’invite jusque sur l’autel, d’autres considèrent que voir sur nos écrans d’autres personnes prier peut nous inciter à la prière personnelle, tandis que d’autres encore considèrent que les technologies actuelles permettent une proximité identique, sinon plus intime avec le célébrant et une participation quasiment aussi efficace et fructueuse au mystère célébré.

    Alors que certains mettent en avant l’avantage de pouvoir facilement maintenir un lien ecclésial à distance, d’autres mettent en garde contre un cléricalisme de mauvais aloi centré sur la messe du prêtre, contre le maintien d’une attitude consumériste du fidèle et contre le danger du shopping spirituel due à l’ubiquité des nouvelles technologies.  Le recours excessif aux nouvelles technologies en période de crise et la dépendance consumériste qu’elles peuvent induire pourrait-il devenir une occasion manquée de développer la dimension missionnaire et la responsabilité de chaque chrétien?

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  • La première interview télévisée du cardinal Pell depuis sa libération

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    Le cardinal Pell s'est exprimé dans une longue interview télévisée, mardi soir; il a suggéré que son accusateur ait pu être manipulé et a expliqué que toute son affaire s'était passée dans un contexte d'affrontement culturel où ceux qui défendaient les positions chrétiennes sur toute une série de questions (famille, vie, genre, sexualité) étaient très mal vus. Il a également évoqué la corruption, tant à Rome qu'en Australie. On retiendra aussi de cette interview que l'acharnement policier et judiciaire à l'égard de Mgr Pell n'est peut-être pas terminé.

    La Nuova Bussola Quotidiana a publié une large analyse de cette interview. On en trouvera la traduction sur le site "Benoît et moi"

  • Le cardinal Sarah revient sur le célibat, le synode amazonien, l'Allemagne...

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Célibat, Amazonie, Allemagne.  Le retour du cardinal Sarah

    Le matin du dimanche de Pâques et le matin du lundi de Pâques, la revue française « Valeurs actuelles » a mis en ligne en deux parties un long entretien du cardinal Robert Sarah retranscrit par Charlotte d’Ornellas :

    > “Là où règne la confusion, Dieu ne peut habiter!”: le cardinal Sarah appelle à l’unité de l’Eglise

    > Cardinal Sarah: “Cette épidémie disperse la fumée de l’illusion”

    Dans la première partie de l’interview, le cardinal Sarah revient sur le livre qu’il a écrit et publié avec le pape émérite Benoit XVI intitulé « Des profondeurs de nos cœurs », qui défend vigoureusement le célibat du clergé.

    Le cardinal dénonce l’instrumentalisation des invectives contre le livre et ses deux auteurs.  Il répète que sa publication, en janvier dernier, a été faite « dans un esprit de profonde obéissance filiale au Saint-Père ».  Et il souhaite qu’on discute enfin de ce dont parle vraiment le livre et que le Pape François en personne a montré partager quand il a dit – en faisant écho à Paul VI – que « je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat ».

    Mais dans cet entretien, le cardinal Sarah parle également d’autres sujets : du synode sur l’Amazonie, du synode d’Allemagne, des divisions au sein de l’Église, des abus sexuels, ainsi que la « crise de civilisation « mise au jour par la pandémie du coronavirus.

    Voici donc un bref extrait de son entretien sur les points qui concernent le plus la vie de l’Église.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Le livre sur le célibat

    Avec Benoît XVI nous avions voulu ouvrir un débat de fond, une réflexion sereine, objective et théologique sur le sacerdoce et le célibat, en nous appuyant sur la révélation et les données historiques. […] J’ai lu beaucoup d’invectives et d’injures mais très peu de réflexion théologique et pastorale et surtout très peu de comportements chrétiens.

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