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Défense de la Vie - Page 19

  • La Cour suprême des Etats-Unis abroge l’arrêt Roe vs Wade : l'éclairage d'Alliance Vita

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    Du site d'Alliance Vita :

    Avortement : La Cour suprême abroge l’arrêt Roe vs Wade

    La décision de la Cour, porte sur la constitutionnalité d’une loi de l’Etat du Mississipi de 2018 restreignant la possibilité d’un avortement à 15 semaines de grossesse à l’exception de cas d’urgence médicale ou de malformation grave du foetus. La Cour suprême a entendu en décembre 2021 les arguments oraux des deux parties, le Département de la Santé de l’Etat du Mississipi représenté par Thomas Dobbs, et la clinique Jackson Women’s Health Organization, située dans la ville de Jackson, et seule clinique pratiquant l’avortement dans l’Etat du Mississipi.

    Loi ou jurisprudence ?

    Dans de nombreux pays, dont la France, l’avortement est régulé par une loi votée par le Parlement. En France, récemment, la loi a étendu le délai d’accès à l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse. L’analyse de cette extension se trouve sur le site d’Alliance VITA.

    Aux Etats Unis, le Congrès, constitué du Sénat (100 sièges) et de la Chambre des Représentants (435 sièges) n’a pas voté de loi régulant ou bannissant l’accès à l’avortement.

    Ainsi, récemment, le Sénat n’a pas trouvé de majorité pour une proposition de loi votée par la Chambre des Représentants. Cette proposition de loi visait à codifier la jurisprudence établie par l’arrêt Roe vs Wade et celle issue d’un arrêt de 1992 Planned Parenthood vs Casey. Ce dernier consolidait l’arrêt de 1973 Roe vs Wade tout en modifiant les critères selon lesquels un Etat américain peut encadrer l’avortement.

    Ce qu’établit l’arrêt Roe vs Wade

    L’arrêt Roe vs Wade a établi, par 7 voix contre 2, que la Constitution américaine protège le droit d’une femme de choisir d’avorter sans que l’Etat puisse opposer une « restriction excessive » à ce droit.

    Jane Roe est le pseudonyme de Norma Mc Corvey, une femme enceinte en 1969 de son troisième enfant, souhaitant avorter, et Henry Wade le nom du procureur du Comté de Dallas. Le Texas restreignait l’avortement aux cas de danger pour la vie de la mère. L’arrêt s’appuie sur deux principaux éléments juridiques.

    Tout d’abord, la Cour suprême a statué que la possibilité pour une femme de choisir un avortement, bien que non mentionné explicitement dans la Constitution, relevait du droit à la vie privée (“right to privacy”) réaffirmé par le quatorzième amendement à la Constitution dans sa section 1. Ainsi cette clause (“Due process clause”) spécifie notamment qu’”Aucun État ne peut adopter ou appliquer une loi qui abrégera les privilèges ou immunités des citoyens des États-Unis; aucun État ne peut non plus priver une personne de la vie, de la liberté ou des biens, sans procédure régulière; ni refuser à quiconque relevant de sa juridiction l’égale protection des lois“. Ce quatorzième amendement a été voté en juillet 1868. Dans le contexte de la fin de la guerre civile américaine et de l’abolition de l’esclavage, il garantissait dans la Constitution l’égalité des droits de tout citoyen, quelle que soit sa race ou son statut (ancien esclave ou pas).

    D’après l’arrêt Roe vs Wade, les Etats pouvaient avoir un intérêt à réguler l’accès à l’avortement en considération de la santé des femmes et de la vie prénatale du fœtus, s’ils respectaient de strictes conditions (“strict scrutiny”) déclinées en trois concepts ou tests :

    1. La charge de la preuve (“burden of proof”) de l’intérêt d’apporter une restriction revient à l’Etat,
    2. L’Etat doit poursuivre un intérêt impérieux (“compelling interest”),
    3. De la façon la plus étroite possible (“pursued in the narrowest possible way”).

    Le droit de recourir à l’avortement étant considéré comme un droit fondamental, les lois l’encadrant devaient être évaluées à l’aune de ces critères stricts.

    Dans la pratique, l’arrêt établissait une distinction par trimestre de grossesse pour juger du bienfondé de législation d’un Etat. Lors du premier trimestre, aucune restriction n’était possible. Dans le courant du second trimestre, une régulation par des Etats était possible. Lors du dernier trimestre de grossesse, des restrictions étaient possibles sous réserve de question de santé et d’urgence médicale pour les femmes.

    L’introduction du critère de viabilité, arrêt Planned parenthood vs Casey.

    En 1992, la Cour suprême a rendu un nouvel arrêt sur le sujet de l’avortement. Elle affirme ce qu’elle déclare être les trois principales conclusions de l’arrêt de 1973, à savoir :

    1. Le droit des femmes de choisir d’arrêter leur grossesse sans que l’Etat puisse interférer de façon indue,
    2. Le droit d’un Etat de restreindre l’avortement quand le fœtus est viable (“fœtal viability”)
    3. L’intérêt légitime d’un Etat dès le début de la grossesse à protéger la santé des femmes et la vie du fœtus.

    Le respect du précédent (“stare decisis”), c’est-à-dire le fait de ne pas renverser une décision précédente de la Cour suprême, était un des arguments également invoqué pour ne pas revenir sur l’arrêt Roe vs Wade.

    La distinction par trimestre pour analyser les législations des Etats est remplacée dans cet arrêt par un critère de viabilité du fœtus (“viability analysis”), ouvrant la possibilité que les connaissances médicales modifient l’évaluation de la date de cette viabilité.

    Par ailleurs, cet arrêt modifie également un point important : l’analyse des législations des Etats sur l’avortement par le critère des strictes conditions est remplacé par un critère de “fardeau indû” (“undue burden”). En conséquence, l’arrêt avait validé une législation de Pennsylvanie demandant le consentement informé au moins 24 heures avant l’acte d’avortement par la femme enceinte, un consentement parental pour les mineures, mais avait invalidé la nécessité pour une femme d’informer son mari de la procédure.

    Plusieurs arrêts de la Cour suprême ont ensuite affiné la notion de fardeau indû. En 2020, un arrêt de la Cour Suprême  June Medical Services llc vs Russo, a ainsi réaffirmé que “les nombreuses restrictions qui n’imposaient pas d’obstacle important étaient constitutionnelles, tandis que la restriction qui imposait un obstacle important était inconstitutionnelle”.

    Conclusion

    Ces différentes interventions de la Cour suprême montrent que les législations des Etats américains sur l’avortement ont fait l’objet de nombreuses évolutions après l’arrêt Roe vs Wade. La législation du Mississipi, objet de l’arrêt, ainsi que celle votée au Texas en septembre 2021, en sont des exemples. En tout état de cause, la comparaison de la situation américaine avec celle de la France est hasardeuse. Les systèmes juridiques des deux pays sont très différents. Par ailleurs, le débat sur ce sujet est toujours resté vif outre-Atlantique, divisant l’Amérique et séparant les politiques en deux camps. En France, un tel débat est difficile et plus déséquilibré, poussant à toujours plus d’extension de l’IVG. Les prises de position de l’OMS, décryptées récemment sur le site d’Alliance VITA, sont dans cette lignée. L’urgence est de s’interroger sur une véritable politique de prévention d’un acte qui n’a rien d’anodin, et que beaucoup de femmes voudraient éviter.

    Pour Alliance VITA tout avortement étant un drame et un échec, le renversement de l’arrêt Roe vs Wade doit inciter les Etats à développer des politiques d’alternative à l’avortement et de soutien aux femmes enceintes en difficulté.

  • Les évêques des Etats-Unis réagissent à la décision de la Cour Suprême sur l'avortement

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    Déclaration de l'USCCB sur la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs v. Jackson (source)

    WASHINGTON - En réponse à la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, l'archevêque José H. Gomez de Los Angeles, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) et l'archevêque William E. Lori de Baltimore, président du Comité des activités pro-vie de l'USCCB ont publié la déclaration suivante :

    "C'est un jour historique dans la vie de notre pays, un jour qui suscite nos pensées, nos émotions et nos prières. Pendant près de cinquante ans, l'Amérique a appliqué une loi injuste qui a permis à certains de décider si d'autres peuvent vivre ou mourir ; cette politique a entraîné la mort de dizaines de millions d'enfants à naître, des générations qui se sont vu refuser le droit de naître.

    "L'Amérique a été fondée sur la vérité que tous les hommes et les femmes sont créés égaux, avec des droits donnés par Dieu à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Cette vérité a été gravement niée par l'arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême des États-Unis, qui a légalisé et normalisé la prise de la vie humaine innocente. Nous remercions Dieu aujourd'hui que la Cour a maintenant annulé cette décision. Nous prions pour que nos élus adoptent désormais des lois et des politiques qui favorisent et protègent les plus vulnérables d'entre nous.

    "Nos premières pensées vont aux petits enfants dont la vie a été enlevée depuis 1973. Nous pleurons leur perte, et nous confions leurs âmes à Dieu, qui les a aimés depuis toujours et qui les aimera pour l'éternité. Nos cœurs vont également à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont gravement souffert de l'avortement ; nous prions pour leur guérison, et nous nous engageons à leur apporter notre compassion et notre soutien continus. En tant qu'Église, nous devons servir ceux qui sont confrontés à des grossesses difficiles et les entourer d'amour.

    "La décision d'aujourd'hui est également le fruit des prières, des sacrifices et du plaidoyer d'innombrables Américains ordinaires de tous horizons. Au cours de ces longues années, des millions de nos concitoyens ont collaboré pacifiquement pour éduquer et persuader leurs voisins de l'injustice de l'avortement, pour offrir des soins et des conseils aux femmes et pour œuvrer en faveur d'alternatives à l'avortement, notamment l'adoption, le placement en famille d'accueil et les politiques publiques qui soutiennent véritablement les familles. Nous partageons leur joie aujourd'hui et nous leur en sommes reconnaissants. Leur travail pour la cause de la vie reflète tout ce qui est bon dans notre démocratie, et le mouvement pro-vie mérite d'être compté parmi les grands mouvements pour le changement social et les droits civils dans l'histoire de notre nation.

    "Le moment est venu d'entamer le travail de construction d'une Amérique post-Roe. C'est le moment de guérir les blessures et de réparer les divisions sociales ; c'est le moment de la réflexion raisonnée et du dialogue civil, et de se rassembler pour construire une société et une économie qui soutiennent les mariages et les familles, et où chaque femme a le soutien et les ressources dont elle a besoin pour mettre au monde son enfant dans l'amour.

    "En tant que chefs religieux, nous nous engageons à continuer à servir le grand plan d'amour de Dieu pour la personne humaine, et à travailler avec nos concitoyens pour réaliser la promesse de l'Amérique de garantir le droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur pour tous."

  • USA : la Cour suprême annule Roe v. Wade dans une décision historique sur l'avortement

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    De Katie Yoder et Shannon Mullen sur Catholic News Agency :

    La Cour suprême annule Roe v. Wade dans une décision historique sur l'avortement

    24 juin 2022

    La Cour suprême a annulé l'arrêt Roe v. Wade dans une décision historique rendue vendredi (6-3) qui met fin de manière soudaine et spectaculaire à près d'un demi-siècle de légalisation de l'avortement à l'échelle nationale aux États-Unis. 

    Cette décision, rendue dans l'affaire de l'avortement au Mississippi, Dobbs c. Jackson Women's Health Organization, est largement considérée comme l'arrêt le plus attendu et le plus important de la Cour suprême depuis Roe. Il annule non seulement Roe, l'arrêt historique de 1973 sur l'avortement, mais aussi Casey v. Planned Parenthood, une décision de 1992 qui confirmait Roe.

    "L'avortement pose une profonde question morale. La Constitution n'interdit pas aux citoyens de chaque État de réglementer ou d'interdire l'avortement. Roe et Casey ont arrogé cette autorité", indique l'avis. "Nous annulons maintenant ces décisions et rendons cette autorité au peuple et à ses représentants élus."

    L'avis Dobbs a été rédigé par le juge associé Samuel A. Alito Jr. Les juges associés Clarence Thomas, Neil M. Gorsuch, Brett M. Kavanaugh et Amy Coney Barrett se sont joints à cette opinion. Thomas et Kavanaugh ont déposé des opinions concordantes. Le juge en chef John Roberts a déposé une opinion concordante dans le jugement. Les juges associés Stephen Breyer, Sonia Sotomayor et Elena Kagan sont dissidents.

    "En annulant Roe et Casey, cette Cour trahit ses principes directeurs. C'est avec tristesse - pour cette Cour, mais surtout pour les millions de femmes américaines qui ont perdu aujourd'hui une protection constitutionnelle fondamentale - que nous nous dissocions", peut-on lire dans l'opinion dissidente.

    La décision n'interdit ni ne criminalise l'avortement, pas plus qu'elle ne reconnaît le droit constitutionnel à la vie d'un enfant à naître. Mais d'un seul coup d'un seul, la décision de la Cour balaie des barrières juridiques bien établies, créées et strictement appliquées par le pouvoir judiciaire fédéral, qui, depuis des décennies, empêchaient des États comme le Mississippi de restreindre fortement ou d'interdire le meurtre d'enfants à naître dans l'utérus.

    Ce faisant, la décision ouvre une nouvelle ère dans la politique de l'avortement aux États-Unis, le champ de bataille se déplaçant désormais vers les législatures des États. Ces organes démocratiquement élus sont désormais libres de débattre et de réglementer l'avortement comme ils l'entendent, comme cela s'est produit tout au long de l'histoire américaine avant que la Cour suprême ne fédéralise la question.

    Dans le même temps, cet arrêt marque un tournant décisif pour l'Église catholique et le mouvement pro-vie aux États-Unis, qui ont laborieusement cherché à faire annuler l'arrêt Roe depuis que cette décision historique a été rendue le 19 janvier 1973 (7-2).

    "L'Amérique a été fondée sur la vérité que tous les hommes et les femmes sont créés égaux, avec des droits donnés par Dieu à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur", ont déclaré l'archevêque Jose H. Gomez de Los Angeles et l'archevêque William E. Lori de Baltimore dans une déclaration commune après la publication de l'avis.

    "Cette vérité a été gravement niée par l'arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême des États-Unis, qui a légalisé et normalisé la prise de la vie humaine innocente", ont poursuivi les évêques catholiques. "Nous remercions Dieu aujourd'hui que la Cour ait maintenant annulé cette décision". M. Gomez est président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), et Mme Lori est présidente du comité des activités pro-vie de l'USCCB.

    "La décision d'aujourd'hui est également le fruit des prières, des sacrifices et du plaidoyer d'innombrables Américains ordinaires de tous horizons. Au cours de ces longues années, des millions de nos concitoyens ont travaillé ensemble pacifiquement pour éduquer et persuader leurs voisins de l'injustice de l'avortement, pour offrir des soins et des conseils aux femmes, et pour travailler à des alternatives à l'avortement, y compris l'adoption, le placement en famille d'accueil et les politiques publiques qui soutiennent réellement les familles", poursuit le communiqué.

    "Nous partageons leur joie aujourd'hui et nous leur en sommes reconnaissants. Leur travail pour la cause de la vie reflète tout ce qui est bon dans notre démocratie, et le mouvement pro-vie mérite d'être compté parmi les grands mouvements pour le changement social et les droits civils dans l'histoire de notre nation."

    Une décision conforme au projet qui a fuité

    L'issue de l'affaire Dobbs n'est guère surprenante, puisque l'avis final ressemble en grande partie à un projet rédigé par Alito en février, qui a été divulgué à la presse le 2 mai.

    Dans l'affaire Roe v. Wade, la Cour a statué que les États ne pouvaient pas interdire l'avortement avant la viabilité, que la Cour a déterminée comme étant de 24 à 28 semaines de grossesse. Près de 20 ans plus tard, la Cour a confirmé l'arrêt Roe dans l'affaire Planned Parenthood v. Casey. L'arrêt de 1992 stipulait que si les États pouvaient réglementer les avortements avant la viabilité, ils ne pouvaient pas imposer une "charge excessive", définie par la Cour comme "un obstacle substantiel sur le chemin d'une femme cherchant à avorter d'un fœtus non viable".

    La loi sur l'âge gestationnel du Mississippi, qui fait l'objet de l'affaire Dobbs, remet directement en cause ces deux décisions, car elle interdit l'avortement après 15 semaines, soit bien avant le point de viabilité.

    "La décision Roe était manifestement erronée dès le départ. Son raisonnement était exceptionnellement faible, et la décision a eu des conséquences dommageables. Et loin d'apporter un règlement national de la question de l'avortement, Roe et Casey ont enflammé le débat et approfondi la division", indique l'avis.

    "Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l'avortement aux représentants élus du peuple", indique l'avis.

  • La politicienne pro-vie Mayra Flores remporte une élection importante au Texas

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    De kath.Net/News :

    Peut être une image de une personne ou plus

    La politicienne pro-vie Mayra Flores remporte une élection importante au Texas

    16 juin 2022

    Mauvaise nouvelle pour Joe Biden - Les démocrates perdent un siège à la Chambre des représentants, lors d'une élection partielle au Texas, qui votait démocrate depuis des décennies, au profit de la Mexicaine et militante pro-vie Mayra Flores.

    Bonne nouvelle pour les républicains américains et mauvais présage pour Joe Biden et ses démocrates. Lors d'une élection spéciale hier, la républicaine Mayra Flores a retourné un siège à la Chambre des représentants et l'a remporté pour les républicains, après qu'une ancienne représentante, qui avait occupé le siège pendant près de 10 ans pour les démocrates, a dû démissionner en mars. Née au Mexique, Flores a déménagé aux États-Unis avec sa famille à l'âge de 6 ans et est chrétienne et pro-vie. Elle a soutenu les groupes pro-vie locaux lors de l'élection. "En premier lieu, je remercie Dieu de m'avoir donné l'opportunité de servir les gens du 34e district du Congrès du Texas", a déclaré Mayra Flores à FoxNews après sa victoire. Mayra Flores est déjà qualifiée de "Rising Republican Star" par les médias américains et pourrait devenir l'un des futurs espoirs du parti républicain, le parti étant de plus en plus plébiscité par les Latinos.

    Cette élection est également remarquable pour les importantes élections de mi-mandat de novembre, car Flores a réussi à retourner une circonscription qui était démocrate depuis des décennies. Cela devrait être un signal important pour les élections au Congrès, lors desquelles les démocrates devraient très probablement perdre leur courte majorité à la Chambre des représentants. Dernièrement, un sondage Rasmussen ne les créditait plus que de 39 % d'opinions favorables, tandis que les républicains atteignaient déjà un taux record de 48 %. Au Sénat également, les républicains ne doivent retourner qu'un seul siège lors des élections pour que Biden ne puisse de facto plus gouverner à partir de novembre. En cas de "realclearpolitics", 47 sièges de sénateurs sont actuellement attribués aux républicains, 7 sont considérés comme des "toss ups", dont 4 doivent être conquis par les républicains. Trois d'entre eux sont actuellement détenus par les républicains, ce qui signifie qu'un seul siège démocrate doit être tourné, ce qui semble possible à l'heure actuelle. Les duels sénatoriaux en Géorgie, au Nevada et en Arizona seront donc particulièrement intéressants.

    Après les élections, c'est avant les élections. Mais l'évolution après les midterms devrait être particulièrement passionnante pour les États-Unis. Beaucoup s'attendent à ce que Donald Trump annonce sa candidature pour 2024. Si l'on en croit le CEO de Tesla, Elon Musk, et l'un des principaux influenceurs aux Etats-Unis, Ron DeSantis, le gouverneur populaire de Floride, pourrait également se présenter. Elon Musk lui-même a annoncé qu'il voterait républicain pour la première fois de sa vie. De Santis serait son premier choix pour 2024. D'ailleurs, Mayra Flores a également obtenu le vote d'Elon Musk. Biden lui-même devrait en principe être de l'histoire ancienne dès novembre 22, sa cote de popularité est déjà en dessous de la moyenne.

  • Vous avez dit : "interruption MEDICALE de grossesse" ?

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    De Michel Nodé-Langlois, philosophe, sur le site de gènéthique.org :

    (...) Ce qui est d’aujourd’hui, c’est la surveillance de la gestation par le recours à divers moyens de diagnostic prénatal, visant à s’assurer de la normalité de l’enfant porté par sa mère : échographie, amniocentèse, prises de sang, etc. La détection d’une malformation ou d’une anomalie chromosomique, annonciatrice d’une pathologie, est devenue le motif le plus fréquent de l’interruption dite médicale de la grossesse, soit de la suppression de l’enfant porté, dont le développement prénatal ne menace aucunement la vie de sa mère, mais dont on sait qu’il naîtra autre que ce que ses parents attendaient – ce qu’on ne peut savoir que depuis peu d’années, à l’échelle de l’histoire humaine.

    Cette « interruption médicale » est donc l’élimination d’un petit d’homme, qui se trouve malheureusement victime d’un accident pathogène – accident que la nature n’exclut pas en dépit de l’impressionnante régularité avec laquelle elle permet d’engendrer, avec succès, des individus qui ne présentent aucune pathologie particulière.

    Cet acte d’élimination est qualifié de « médical », en dépit de son évidente contradiction avec les principes ancestraux de la médecine, pour la raison qu’il met en œuvre des techniques dites « biomédicales », dont les utilisateurs sont des personnes formées à diverses branches de la médecine ou de la biologie, et qui sont rendues possibles par les progrès de l’industrie, ainsi que par les découvertes récentes des sciences du vivant.

    Il n’en est pas moins vrai que cet acte dit médical n’est pas médicinal, puisqu’il ne consiste aucunement à soigner quiconque, mais seulement à éliminer un individu dont on pense que sa vie postnatale sera peu supportable, ou insupportable, à lui-même et à son entourage. L’on juge donc que cet individu n’est pas digne de venir au monde, pour cause d’un déficit d’humanité consistant dans une altération accidentelle de sa constitution physique, et une limitation consécutive des compétences qu’il pourrait mettre en œuvre une fois né.

    Ainsi un enfant rendu hémiplégique en bas âge par un choc traumatique, ou altéré à vie par une poliomyélite, recevra l’assistance et les soins qui lui sont nécessaires pour continuer à vivre : c’est, comme on dit, une personne ‘diminuée’, tout autant qu’un adulte rendu aphasique par un accident vasculaire cérébral. Un handicap majeur et durable peut ainsi être contracté après la naissance, mais il entraîne alors un devoir de prise en charge spéciale, et éventuellement une suppléance médico-sociale des parents, lorsque ceux-ci se retrouvent en situation d’incompétence pour faire face à la situation. En revanche, lorsqu’un tel handicap durable est décelé chez un enfant avant sa naissance, il n’est plus toujours le motif d’une telle prise en charge, ni de sa préparation par l’anticipation de sa venue au monde : l’enfant est désormais l’objet possible d’une décision éliminatrice, que la loi civile autant que morale interdirait de prendre s’il s’agissait d’une personne non moins handicapée, mais déjà née.

    L’interruption dite médicale de la vie intra-utérine comporte donc l’af­firmation implicite qu’un enfant est éliminable à la seule condition qu’il ne soit pas né, puisque, dès le moment de sa naissance, son élimination serait condamnée comme un infanticide.

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  • Le Sénat de l’Etat de Louisiane approuve un projet de loi visant à interdire l’avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La Louisiane vote l’interdiction de l’avortement

    7 Juin, 2022

    Dimanche, le Sénat de l’Etat de Louisiane a approuvé un projet de loi visant à interdire l’avortement « dans la plupart des cas, sans exception pour le viol ou l’inceste ». Seul l’avortement en cas de menace pour la vie de la mère resterait autorisé. Les médecins pratiquant des avortements seraient passibles de sanctions pénales. La loi prévoit également la fermeture des cliniques pratiquant des avortements dans l’Etat.

    Critiqué par la Maison blanche, le projet de loi doit encore être signé par le gouverneur démocrate John Bel Edwards. « Opposé à l’avortement », il « devrait signer le projet de loi ».

    La Louisiane est l’un des Etats américains qui ont mis en place des lois de « déclenchement » qui entreront en vigueur si l’arrêt Roe vs. Wade est annulé (cf. Droit à l’avortement : tout comprendre au projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis).

    Source : The Hill, Morgan Chalfant (06/06/2022)

  • Archie Battersbee : une conversion qui transforme aussi le combat pour la vie

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    Archie Battersbee, 12 ans, de Southend (Essex), n’a pas repris conscience après avoir subi des lésions cérébrales lors d’un accident à domicile il y a deux mois.

    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    Archie Battersbee : une conversion qui transforme aussi le combat pour la vie

    4-6-2022

    Dans l'attente de la décision du juge de la Haute Cour de mettre fin ou non à la vie d'Archie, 12 ans, que les médecins considèrent en état de mort cérébrale, sa famille apporte un témoignage important : convertie au catholicisme après l'accident, elle demande des prières et non des protestations publiques. C'est une reconnaissance publique de qui est le véritable Seigneur de la vie.

    L'histoire d'Archie Battersbee, l'enfant de 12 ans dont le destin sera décidé lors d'une audience finale les 6 et 7 juin, est semblable à tous les autres cas poignants de fin de vie qui ont fait la une des journaux et que le Daily Compass a relatés. Pourtant, l'histoire d'Archie présente une particularité qui la rend également unique. Cette particularité tient au fait que son accident tragique a entraîné la conversion de toute la famille à la foi chrétienne. C'est cette nouveauté qui a convaincu Hollie que le seul moyen de combattre la cause d'Archie et d'obtenir une victoire juridique était la prière et non les protestations publiques.

    Quiconque a fait l'expérience traumatisante d'avoir un enfant gravement malade ou dont la vie est en grave danger, peut témoigner de la complexité et de la difficulté angoissante de considérer cet enfant sous l'angle de la vie éternelle. Pourtant, c'est la décision que la famille d'Archie a prise le lundi de Pâques dernier. Un jour exactement après le baptême d'Archie, le dimanche de Pâques, chaque membre de la famille a été baptisé catholique. C'est la clé de la manière radicale dont Hollie Dance juge les durs événements de sa vie quotidienne. À de nombreuses reprises lors d'interviews télévisées, déchirée par l'émotion et en larmes, elle répète aux téléspectateurs : "Dieu est le seul qui devrait prendre la vie de mon fils".

    Depuis le rétablissement d'Archie à l'hôpital, Hollie et ses enfants utilisent les médias sociaux pour tenir leurs amis et leur famille informés des progrès d'Archie et pour inviter tous ceux qui lisent leurs posts à prier pour Archie. En moins de deux semaines, des groupes de prière de nombreux pays du monde entier ont répondu à la demande d'Hollie Dance. Ella, la belle-sœur d'Archie, a déclaré au Daily Compass : "Ils n'ont jamais imaginé qu'ils recevraient une telle réponse, il y a d'innombrables messages portant le symbole des mains en prière de personnes en Italie, en Espagne, en Amérique, en Angleterre, en Australie et en Ukraine". "Tous ces messages d'amour donnent de la force à Hollie et à la famille, c'est bouleversant".

    Comme le nombre de fidèles priant pour Archie augmentait, Hollie a décidé d'inviter tout le monde à prier ensemble une fois par semaine. Chaque dimanche soir à 19 heures au Royaume-Uni, un service de prière a lieu à côté du lit d'Archie sur la page Facebook d'Hollie. Tandis que la caméra reste fixée sur une petite table de peluches, sous un tableau d'affichage rempli de cartes et de lettres de rétablissement, on peut entendre la voix paisible de l'aumônier de l'hôpital qui offre des prières de guérison pour Archie. Et tandis qu'Archie repose dans son lit d'hôpital, il est lui aussi devenu un instrument d'évangélisation et d'espoir pour le monde. Alors qu'Hollie est devenue un point de référence pour des milliers de personnes.

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  • La guerre de l'avortement aux Etats-Unis : un combat sur quatre fronts

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Avortement, les quatre fronts de la guerre aux USA

    28-05-2022

    En attendant que la Cour suprême se prononce sur l'affaire Dobbs, la guerre contre l'avortement s'intensifie. L'industrie de l'avortement reçoit des flots de dollars (3,4 milliards pour la seule année 2020) de la part de milliardaires tels que Buffett, Bloomberg, la famille Hewlett, l'ex de Bezos, etc. Des groupes de chrétiens autoproclamés, financés par Soros, attaquent Cordileone pour avoir interdit la communion au Speaker Pelosi, mais l'archevêque de San Francisco est soutenu par le Vote Catholique et plusieurs frères dans l'épiscopat. Les attaques contre les églises et les initiatives d'opposition des États républicains (avec des lois pro-vie) et démocrates (contre les enfants à naître) se poursuivent.

    Les controverses et le vandalisme contre les églises se poursuivent, tandis que les démocrates apparaissent de plus en plus comme des dépendants obséquieux des sociétés d'avortement. Ces derniers jours sont emblématiques des intérêts que, dans l'attente de la décision finale de la Cour suprême sur l'avortement (affaire Dobbs vs Jackson Women's Health Organisation), le parti démocrate, les sociétés d'avortement et certains riches philanthropes promeuvent contre la vie des enfants conçus et contre quiconque la défend.

    Il y a au moins quatre fronts sur lesquels on se bat. Tout d'abord, les milliardaires américains sont parmi les plus grands financiers de l'industrie de l'avortement, à laquelle 3,4 milliards de dollars ont été donnés en 2020. Les chiffres encore partiels pour 2021, rapportés par Forbes, voient Warren Buffett en tête avec deux milliards de dons ; suivi de Mackenzie Scott (ex-femme de Jeff Bezos) avec 300 millions de dollars ; puis la famille Hewlett (118 millions), Michael Bloomberg (82 millions) et George Soros avec "seulement" 8,6 millions de dons. Tout indique que la "collection" d'avorteurs sera encore plus importante si la Cour suprême abolit, comme nous l'espérons, l'arrêt Roe vs Wade de 1973.

    Il y a aussi le front interne au sein de l'Eglise catholique. Ces derniers jours, suite à la décision prudente et opportune de l'archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, d'interdire à Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants et abortiste, de communier, certains groupes pseudo-chrétiens qui promeuvent l'avortement (Faith in Public Life, un groupe presbytérien, et Faithful America, qui rassemble des catholiques et des protestants), et qui sont financés par Soros, ont promu une lettre-pétition adressée à l'archevêque Cordileone. Le texte reprend les paroles prononcées en 2004 par le cardinal Theodore McCarrick de l'époque : "Un saint sacrement ne devrait jamais être utilisé comme une arme à des fins politiques ou pour mener des guerres culturelles. Votre action irréfléchie défie le leadership pastoral du Pape François". Les porte-étendards de Soros utilisent les mots d'un ancien cardinal, qui a démissionné pour abus sexuels, et tentent ainsi d'influencer la doctrine catholique ? Nous sommes consternés. Soros veut clairement étendre son influence dans l'Église catholique et changer sa doctrine, par le biais de ses organisations ; avec des menaces similaires, il avait déjà tenté d'intimider le président de la Conférence épiscopale américaine, Monseigneur José Gomez, l'hiver dernier, pour ses propos sur le danger des "pseudo-religions promues par les mouvements de justice sociale".

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  • Cathobel a invité Léopold Vanbellingen (IEB) à s'exprimer sur l'euthanasie

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    Du site de cathobel :

    Pleins Feux sur … l’euthanasie, avec Léopold Vanbellingen

    Léopold Vanbellingen

    C’est le 28 mai 2002 que la loi dépénalisant l’euthanasie a été votée en Belgique. Vingt ans plus tard, comment a-t-elle évolué? Comment se traduit-elle dans la pratique? Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, est l’invité de Vincent Delcorps. Il analyse les raisons et le contexte qui accompagnaient le vote de la loi sur l’euthanasie. Et en tire un petit bilan.

    Dans cette émission il sera également question de la neutralité entre Eglise et société.

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    C'est à lire également sur Dimanche (numéro 21 du 29 mai 2022), pp. 2 et 3. 
  • "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : à Rome, les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

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    De romatoday.it :

    "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

    Le cortège est parti de la Piazza della Repubblica et a atteint la Piazza San Giovanni in Laterano.


    Photo Facebook Pro Vita & Famiglia Onlus

    Une centaine d'associations, des étudiants, des familles avec des poussettes. Les militants du mouvement "Pro-life" ont défilé dans les rues de la ville pour réaffirmer "Oui à la vie, non à la culture du déchet" et encore "Oui à la vie, non à l'avortement". Le cortège est parti samedi en début d'après-midi, à 14 heures, de la Piazza della Repubblica pour arriver sur la Piazza San Giovanni, où un écran géant a été installé pour accueillir les manifestants, montrant des témoignages et des votes appelant à " choisir la vie ".

    Parmi les militants figurait également la sénatrice Isabella Rauti, responsable nationale du département "Égalité des chances, famille et valeurs non négociables" de Fratelli d'Italia. Pour nous, la marche pour la vie est un rendez-vous fixe auquel nous avons toujours participé en adhérant, comme le voulaient les organisateurs, sans symboles de parti. Une présence pour réaffirmer nos positions et un choix fondamental, celui de "Du côté de la vie, toujours", comme le dit la bannière sous laquelle nous avons défilé. La vie est sacrée et, en tant que telle, doit être défendue et protégée, depuis le moment de la conception jusqu'à sa fin naturelle", a commenté le sénateur.

    Massimo Gandolfini (Family Day) a commenté l'événement national "Let's Choose Life" : "Il y a une Italie qui grandit dans les relations et les liens, composée de mères, de pères, de grands-parents et d'enfants qui défendent et promeuvent la vie de la conception à la mort naturelle. Voilà un pays qui répond à l'euthanasie des personnes fragiles, à l'hiver démographique et à l'avortement - qui élimine encore 100 000 enfants chaque année - par des soins, un soutien et une ouverture à la vie. Ce sont les sentiments de la majorité silencieuse des Italiens, que nous espérons voir en grand nombre défiler aux côtés des plus de 100 associations qui animeront l'événement".

    Simone Pillon, membre de la Lega, Danilo Oscar Lancini, député européen de la Lega Nord, et Paola Binetti, sénatrice de l'Udc, ont également participé à l'événement : "Notre initiative témoigne de la force de la famille et de la nécessité de mettre en œuvre des politiques concrètes. La famille est nécessaire, surtout lorsque vous avez l'impression que votre autonomie, si laborieusement recherchée, ne suffit plus. Aucun de nous n'est affectivement autosuffisant. Pourtant, nous avons trop souvent du mal à prendre position en faveur de la famille, même au niveau politique".

  • « Je veux que l’Oklahoma devienne l’Etat le plus pro-vie dans le pays » (Kevin Stitt)

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Oklahoma : le Parlement adopte une nouvelle loi interdisant l’avortement

    20 mai 2022

    Quelques semaines après avoir adopté une loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse, le Parlement de l’Etat d’Oklahoma a voté jeudi un nouveau texte l’interdisant « dès la fécondation ». Des exceptions sont prévues en cas d’urgence médicale, de viol ou d’inceste. La proposition de loi doit encore être signée par le gouverneur, Kevin Stitt, qui a déjà indiqué sa volonté de promulguer toute loi prévenant les avortements. « Je veux que l’Oklahoma devienne l’Etat le plus pro-vie dans le pays », avait-il déclaré début mai (cf. L’Oklahoma légifère sur l’avortement et le genre).

    Le nouveau texte, inspiré de la loi texane, permet à tout citoyen de lancer des poursuites, au nom de l’enfant à naître, à l’encontre de personnes impliquées dans un avortement[1]. Les pilules du lendemain et la contraception ne sont pas concernées.

    Au mois d’avril, l’Oklahoma avait également voté un texte pénalisant l’avortement (cf. Etats-Unis : l’Oklahoma va interdire l’avortement), qui doit entrer en vigueur au mois d’août.

    [1] Le citoyen peut se voir attribuer 10 000$ de dommages et intérêts ; la femme qui souhaite avorter reste à l’abri des poursuites.

    Sources : AFP (19/05/2022) ; Reuters, Gabriella Borter (20/05/2022) ; Aleteia, Zelda Caldwell (19/05/2022)

  • USA : le courage d'un archevêque

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    De Luke Coppen sur Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone interdit à Nancy Pelosi de communier tant qu'elle n'aura pas cessé de soutenir l'avortement.

    20 mai 2022

    L'archevêque Salvatore Cordileone a annoncé vendredi que la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ne devrait pas être admise à la communion dans l'archidiocèse de San Francisco, ni se présenter pour recevoir l'Eucharistie, tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien à l'avortement.

    Le 20 mai, Mgr Cordileone a déclaré que cette mesure était "purement pastorale et non politique" et qu'elle avait été prise après que Mme Pelosi (D-Calif.), qui s'est décrite comme une "fervente catholique", ait repoussé à plusieurs reprises les efforts qu'il avait déployés pour la contacter afin de discuter de son soutien à l'avortement. 

    Mgr Cordileone a déclaré avoir envoyé la notification à Mme Pelosi, "un membre de notre archidiocèse", le 19 mai. La dirigeante démocrate n'a pas immédiatement répondu publiquement à l'annonce de Cordileone après qu'elle ait été communiquée aux médias vendredi après-midi. Dans une interview accordée en 2008 à C-SPAN, Mme Pelosi a déclaré que le fait de se voir refuser la communion serait "un coup dur", se décrivant à l'époque comme une "communiante régulière".

    Les instructions de Mgr Cordileone ne s'appliquent qu'à l'archidiocèse de San Francisco. D'autres évêques ont compétence sur ces questions lorsque Pelosi est à Washington, D.C., et dans d'autres diocèses des États-Unis et de l'étranger.

    Dans une lettre du 20 mai adressée aux laïcs catholiques, Mgr Cordileone a expliqué qu'il avait émis cette instruction conformément au canon 915 du Code de droit canonique, qui stipule que "les personnes ... persévérant obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admises à la Sainte Communion". 

    "Après de nombreuses tentatives pour lui parler afin de l'aider à comprendre le grave mal qu'elle commet, le scandale qu'elle provoque et le danger qu'elle fait courir à sa propre âme, j'ai déterminé que le moment est venu de déclarer publiquement qu'elle ne sera pas admise à la Sainte Communion tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien au 'droit' à l'avortement, confessé et reçu l'absolution pour sa coopération à ce mal dans le sacrement de pénitence", écrit Cordileone dans la lettre.

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