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Défense de la Vie - Page 21

  • Etats-Unis : le parti démocrate et les lobbies de l'avortement soulèvent la rue et menacent l'indépendance des juges

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Les risques de Roe vs Wade. Et les avorteurs déchaînent l'enfer

    4-5-2022

    Sensation aux Etats-Unis : le journal en ligne Politico a obtenu et publié une ébauche de l'opinion majoritaire qui - si elle est approuvée - annulera Roe, l'arrêt de 1973 qui a imposé l'avortement dans tous les Etats-Unis. Le projet, rédigé par le juge Alito et volé illégalement, explique que Roe est dépourvu de fondement constitutionnel et doit être annulé ainsi que son arrêt "jumeau" Casey. La Cour suprême a confirmé que le projet était authentique et a chargé le FBI de trouver les coupables. Entre-temps, le parti démocrate et les lobbies de l'avortement se sont réjouis du vol du texte, soulevant la rue et menaçant l'indépendance des juges.

    La Cour suprême des États-Unis serait sur le point d'annuler l'arrêt Roe vs Wade qui a ouvert la porte à l'avortement légal dans le pays depuis 1973 et qui, depuis les années suivantes, a encouragé la légalisation de l'avortement dans le monde entier. C'est ce qui ressort du projet informel sur l'affaire Dobbs, préparé par le juge Samuel Alito, rapporteur de la Cour, et qui a été illégalement volé par un greffier et transmis aux médias : le projet de 98 pages a été publié dans le journal en ligne Politico lundi soir.

    En décembre dernier, comme nous l'avions rapporté dans la Bussola, les juges suprêmes avaient entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs : à la lumière des questions posées par les avocats, il y avait un espoir fondé d'une décision qui pourrait annuler Roe vs Wade ou, au moins, avaliser la loi du Mississippi qui interdit l'avortement après 15 semaines. Le texte rédigé par le juge Alito, qui circule parmi les juges depuis le 10 février, énumère toutes les raisons constitutionnelles et motive la décision de répudier radicalement la décision de 1973 - qui identifiait une protection constitutionnelle farfelue pour l'avortement - ainsi que l'arrêt ultérieur de 1992 (Planned Parenthood vs Casey), qui confirmait le droit à l'avortement.

    Le projet d'Alito est une proposition de décision soutenue par cinq des six juges conservateurs (Thomas, Gorsuch, Kavanaugh, Barrett et, bien sûr, Alito lui-même, tandis que Roberts ne s'est pas encore exprimé, selon Politico), donc par la majorité des membres de la Cour (cinq sur neuf), même si la formulation de la décision finale et le nombre de juges qui la soutiendront pourraient changer avant la publication finale, prévue pour fin juin ou début juillet.

    La publication de la nouvelle - savamment préparée et exploitée par les sociétés d'avortement, le parti démocrate et les médias internationaux de gauche (le Guardian a mis en avant la nouvelle, la plaçant avant la guerre en Ukraine pour la première fois depuis le début du conflit) - a provoqué des manifestations dès lundi soir. Quelques heures après la publication de l'article dans Politico, des centaines de manifestants pro-avortement étaient déjà sur le point de prendre d'assaut le bâtiment du tribunal, qui a ensuite été sécurisé par la police, et des dizaines de commentaires furieux et irrespectueux à l'égard des juges suprêmes, accusés de violer les droits des femmes au détriment de la Constitution.

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  • La Cour suprême des États-Unis statuera pour annuler la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays

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    Du National Catholic Register :

    La Cour suprême vote en faveur de l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade, selon la fuite d'un projet d'avis.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours.

    Le 3 mai 2022

    WASHINGTON - La Cour suprême des États-Unis votera pour annuler Roe v. Wade, la décision de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays, selon un projet d'avis cité dans un reportage publié lundi soir.

    "Nous soutenons que Roe et Casey doivent être annulés", écrit le juge Samuel Alito dans le projet de document de 98 pages obtenu par Politico et intitulé "Opinion de la Cour". "Il est temps de tenir compte de la Constitution et de renvoyer la question de l'avortement aux représentants élus du peuple".

    Le rapport de Politico décrit l'opinion comme "une répudiation totale et sans faille" de Roe v. Wade, qui a créé un droit constitutionnel à l'avortement dans tout le pays jusqu'à environ 24-28 semaines de grossesse. 

    La Cour se range du côté de l'État du Mississippi, qui avait demandé à la Cour de confirmer l'interdiction de l'avortement à 15 semaines de grossesse adoptée par les législateurs de cet État en 2018. En réponse à la fuite du projet d'avis, la procureure générale du Mississippi, Lynn Fitch, a fait la déclaration suivante : "Nous laisserons la Cour suprême parler d'elle-même et attendrons l'avis officiel de la Cour".

    "La Cour n'a aucun commentaire à faire", a déclaré Patricia McCabe, responsable de l'information publique de la Cour suprême, dans une déclaration envoyée par courriel.

    Le document, qui porte la mention "1st Draft" en haut, indique que le raisonnement de Roe v. Wade était "exceptionnellement faible", que la décision initiale a eu des "conséquences dommageables" et que la décision était "manifestement erronée".

    "L'avortement présente une profonde question morale. La Constitution n'interdit pas aux citoyens de chaque État de réglementer ou d'interdire l'avortement. Roe et Planned Parenthood v Casey ont arrogé cette autorité. Nous annulons maintenant ces décisions et rendons cette autorité au peuple et à ses représentants élus", peut-on lire dans le projet de décision.

    La Catholic News Agency n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante si le projet d'avis partagé par Politico est authentique, et la décision de la cour ne sera pas définitive avant sa publication, qui devrait avoir lieu d'ici la fin du mois de juin. Si la décision est maintenue, plus d'une douzaine d'États interdiront immédiatement l'avortement.

    Le rapport de presse, tout en notant que les juges peuvent changer leur vote lorsque les projets sont révisés, a déclaré qu'il n'était pas clair si des changements avaient été apportés depuis le premier projet. Le rapport indique que quatre juges ont rejoint Alito dans l'opinion majoritaire, tandis que trois préparent des dissidences. Le président de la Cour suprême, John Roberts, n'a pas encore décidé comment il votera, selon le rapport.

    Si le projet est authentique, c'est la première fois dans l'histoire moderne de la Cour qu'un projet d'avis de la Cour est divulgué alors que l'affaire est toujours en cours, note Politico. SCOTUSblog, un site populaire qui rend compte de la Cour suprême, a tweeté que le projet est "presque certainement un projet d'avis authentique" et que sa fuite constitue un "péché impardonnable".

    "Le document divulgué à Politico est presque certainement un projet d'opinion authentique de J. Alito qui reflète ce qu'il croit qu'au moins 5 membres de la Cour ont voté en faveur de l'annulation de Roe. Mais en tant que projet d'Alito, il ne reflète pas les commentaires ou les réactions des autres juges", a tweeté SCOTUSblog.

    "Il est impossible de surestimer le séisme que cela va provoquer au sein de la Cour, en termes de destruction de la confiance entre les juges et le personnel. Cette fuite est le péché le plus grave, le plus impardonnable".

    Les leaders pro-vie ont réagi avec prudence au rapport de Politico.

    Le groupe pro-vie SBA List a déclaré qu'il "ne fera aucun commentaire jusqu'à ce qu'une décision officielle soit annoncée par la Cour".

    Sur Twitter, les journalistes ont noté que des barricades ont été érigées autour du bâtiment de la Cour suprême à Washington, D.C., immédiatement après l'annonce de la nouvelle.

    Gabe Fleisher, étudiant à Georgetown et auteur de la lettre d'information Wake Up To Politics, a tweeté : "Deux officiers de police surveillent une foule d'environ 50 personnes qui s'est rassemblée, la plupart assise tranquillement avec des bougies."

    ... mais il faut rester prudent : Pro-life leaders, hopes raised, react cautiously to leaked abortion decision draft (Les leaders pro-vie, pleins d'espoir, réagissent prudemment à la fuite du projet de décision sur l'avortement.)

  • Le gouverneur Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie

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    De katn.net/news :

    Le gouverneur de Virginie participe à la Marche pour la vie

    30 avril 2022

    Glenn Youngkin a créé le poste d'ambassadeur pour les enfants à naître dans le gouvernement de Virginie.

    Glenn Youngkin, le gouverneur de l'État américain de Virginie, a envoyé un signal fort pour la protection de la vie en participant à la Marche pour la vie le 27 avril dans la capitale Richmond. (sur la photo)

    Youngkin peut être vu sur des photos le montrant en train de parler aux manifestants. Il a ensuite participé à l'événement avec plusieurs milliers de personnes.

    Le gouverneur a créé le poste « d'ambassadeur pour les enfants à naître » dans son gouvernement. Le poste a été créé avec le directeur de la diversité et de l'inclusion. Les tâches comprennent la collecte et la promotion d'idées et de mesures pour les personnes défavorisées et les enfants à naître. En outre, le libre échange d'opinions sur ces sujets devrait être encouragé, également dans le domaine de l'éducation en coopération avec le ministère de l'Éducation.

    Le républicain Glenn Youngkin a été élu en novembre 2021 . Il a remporté les élections contre le candidat démocrate soutenu par le président américain Joe Biden, Terry McAuliffe. Pendant la campagne électorale, Youngkin s'est clairement positionné pour la protection de la vie.

  • USA : l'Oklahoma restreint l’accès à l’avortement

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    Du site du journal Le Temps (CH) :

    Aux Etats-Unis, l'Oklahoma restreint l’accès à l’avortement

    Le parlement de l’Oklahoma a voté jeudi un texte limitant à six semaines de grossesse le délai pour avorter, une loi similaire à celle en vigueur au Texas voisin.

    29 avril 2022

    Le parlement de l’Oklahoma (sud des Etats-Unis) a approuvé jeudi un texte de loi interdisant l’avortement après six semaines de grossesse. (...)

    Le texte voté par la chambre basse du parlement de l’Oklahoma prévoit des exceptions médicales pour l’accès à l’avortement, mais pas en cas de viol ou d’inceste. Il doit désormais arriver sur le bureau du gouverneur républicain qui devrait le signer et le faire entrer en vigueur.

    Quelques heures après le premier vote à la chambre basse, le Sénat de l’Oklahoma a approuvé un autre texte interdisant cette fois-ci toute interruption volontaire de grossesse (IVG) quel que soit l’état d’avancement de la grossesse, mais comportant des exceptions en cas d’urgences médicales, de viol ou d’inceste. Ce texte-ci va désormais faire la navette parlementaire vers la chambre basse.

    Le 1er septembre 2021, une des lois anti-avortement les plus restrictives des Etats-Unis est entrée en vigueur dans l’Etat républicain du Texas, interdisant toute IVG à partir du moment où un battement de cœur du fœtus est perceptible à l’échographie, soit quatre semaines environ après la fécondation. Avec 30 millions d’habitants, le Texas est le deuxième Etat le plus peuplé du pays.

    Examen à la Cour suprême

    (...) Outre le Texas et l’Oklahoma, plusieurs textes limitant également l’accès à l’IVG ont été votés dans d’autres Etats conservateurs comme la Floride ou le Mississippi. La légalité du texte voté dans ce dernier est en examen à la Cour suprême des Etats-Unis, avec une décision attendue en juin.

    Lors de l’examen du dossier, ses juges conservateurs, désormais ultra-majoritaires (six sur neuf) ont laissé entendre qu’ils pourraient en profiter pour réduire voire annuler le droit à l’avortement. Reconnu dans l’arrêt historique «Roe v. Wade» de 1973, ce droit est aujourd’hui valable tant que le fœtus n’est pas viable, soit vers la fin du deuxième trimestre.

  • Grande convention ONE OF US le 7 mai 2022 à Bruxelles

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    Pour notre avenir : une Europe fidèle à la dignité humaine

    L’Union européenne est le foyer d’initiatives qui mettent en danger le droit à la vie. La revendication de M. Macron dans son discours d’introduction de la présidence française de l’UE (19 janvier 2022), d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux touche l’essence de One Of Us. Avec ses associations membres, One Of Us entend travailler à la défense de la dignité humaine, qui inclut la défense de toute vie. Forte de ses 1.7 million de citoyens signataires, One of Us mobilise depuis plusieurs mois pour porter la voix de la vie dans le cadre de la Consultation sur le futur de l’Europe (COFEU) proposée notamment par la Commission européenne.

    Le 7 mai, à la veille de la clôture de la COFEU et au coeur de l’année européenne de la jeunesse, One Of Us organise à Bruxelles un évènement point d’orgue de cette mobilisation.

    Nous vous donnons rendez-vous à Bruxelles pour participer à cet évènement :

    Cette convention (11H00-13H00) s’organise autour de 2 grands axes :

    • La voix de la vie en Europe et l’exemple de la Pologne

    Cette 1ère partie est dédiée à l’actualité, aux jeunes, à la mobilisation des citoyens One Of Us dans la COFEU pour faire face aux nouvelles menaces contre la vie dans l’UE. Elle sera aussi l’occasion d’exprimer un message de soutien et de remerciement à la Pologne, à l’inverse du traitement comme « Etat paria » que lui infligent certains responsables politiques de l’UE, en raison de sa législation restrictive sur l’avortement.

    • Réaffirmons les fondements de l’Europe

    Cette partie portera sur l’urgence d’un « réarmement moral » en Europe, en exposant les fondements culturels de l’UE aujourd’hui mis à mal par des lobbys et des idéologies destructrices. La culture de la vie, le rapport à la vérité, l’enjeu démographique, les racines de l’Europe seront les principaux enjeux présentés.

    Avec la participation de :

    Jaime Oreja, président de One of Us (Espagne)

    Rémi Brague, philosophe français et académicien (France)

    Alojz Peterle, ancien premier ministre de Slovénie

    György Hölvényi, eurodéputé hongrois

    Jeanne porte-parole One of Us (Pologne)

    Giuseppe (Movimiento per la Vida – Italie)

    Aliette (Marche pour la vie France)

    Clothilde (Marche pour la vie Belgique)

    Marie-Lys (Génération pro-vie)  

  • 1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence

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    1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence.
     
    Cet après-midi, 24 avril à 14h, la Marche pour la vie a à nouveau eu lieu physiquement au Mont des Arts à Bruxelles, après deux ans qu’on a dû la remplacer par un evenement en ligne (raison covid). Avec cette édition, qui marquait le triste 20e anniversaire de la loi sur l'euthanasie, les participants se sont opposés aux propositions avancées par les partisans de l'euthanasie pour permettre l'euthanasie également en cas de démence.
     
    La pente glissante n'a pas de fin. Nous montrons en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi. 
     
    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.
     
    Avec l'INITIATIVE EUROPÉENNE ONE OF US, nous demandons également l'abandon immédiat de tout projet d'enregistrement de l'avortement en tant que droit fondamental de l'Union européenne.

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  • La Marche pour la Vie et le défi des soins palliatifs

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    De Vatican News :

    22 avril 2022

    Marche pour la vie en Belgique, le défi des soins palliatifs

    La treizième Marche pour la vie se tiendra ce dimanche 24 avril à Bruxelles alors qu’il y a vingt ans était légalisée l’euthanasie dans le royaume. Depuis, la possibilité d’avoir recours à l’euthanasie a été élargie et pourrait l’être encore. L’Église catholique rappelle dans ce contexte la nécessité de promouvoir les soins palliatifs et de choisir un modèle de civilisation basé sur la dignité de la personne humaine.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre - Cité du Vatican

    Jamais l’euthanasie n’avait été aussi pratiquée en Belgique qu’en 2021. Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, dans un rapport publié le 31 mars dernier, 2699 euthanasies ont été déclarées officiellement. Un record depuis le vote de la loi légalisant cette pratique. Près d’un tiers des personnes décédées ainsi étaient âgées de moins de 60 ans.

    Si les législateurs avaient prévu au départ de répondre ainsi à la demande de malades en phase terminale ou de personnes souffrant de douleurs physiques insupportables, ils ont ensuite élargi la loi aux mineurs ou aux personnes en situation de souffrance psychique inapaisable. Certaines voix évoquent l’élargissement de la possibilité d’euthanasie quelqu’un aux personnes démentes. Ce que refuse l’Église catholique mais aussi nombre de médecins, croyants ou non. C’est ce que tient à souligner le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles.

    Un choix de civilisation

    «La dignité de la personne humaine ne dépend pas du fait qu’il est oui ou non conscient» rappelle le primat de Belgique. D’où «l’importance des soins palliatifs» pour «rester toujours proche du patient quand il souffre» explique-t-il, rejetant les critiques adressées à l’Église sur son soi-disant manque de «compassion»«Il faut tout faire pour adoucir les souffrances car ce n’est pas la vocation de la médecine de donner la mort, et l’euthanasie n’a pas le droit de citer dans le monde psychiatrique, car à ce moment-là, on change vraiment la vocation de la psychiatrie».

    «C’est un débat de société : qu’est-ce qui nous rend humain, qu’est-ce qui rend une société humaine», «or nous portons atteinte au fondement même de notre civilisation», insiste le cardinal De Kesel qui souhaite une alliance entre les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir la vie.

    Entretien avec le cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

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    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !

  • La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

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    La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

    • 24 avril 2022
    • 14h00
    • Mont des Arts

    20 ans d'euthanasie en Belgique

    En mai, cela fera 20 ans que l'euthanasie était autorisée en Belgique. Depuis, 24.522 déclarations d'euthanasie ont été enregistrées. L'euthanasie a été légalisée pour les mineurs et certains politiques veulent l’autoriser pour les personnes incapables d'exprimer leur volonté. Ainsi, la dignité des personnes âgées, démentes, en dépression, handicapées ou malades est systématiquement bafouée. Ces dernières années, il est également devenu clair que la Commission d'évaluation de l'euthanasie ne fonctionne plus correctement et que le concept de souffrance psychologique devient de plus en plus flou. C'est pourquoi certains psychiatres demandent l'interdiction de l'euthanasie pour souffrance psychologique.

    La Marche pour la Vie demande :

    • que la Commission d'évaluation de l'euthanasie soit réformée, afin qu’un contrôle réel des euthanasies effectuées soit effectivement possible (et qu'il soit, par exemple, impossible pour les médecins membres de la commission pratiquants l'euthanasie d'évaluer eux-mêmes leurs propres dossiers, ce qui n'est pas le cas actuellement). Dans la même optique nous demandons que l'exigence d'une majorité des ¾ des membres de la commission pour transférer le dossier au Parquet soit ramenée à ¼ ;
    • qu'il soit interdit de pratiquer l'euthanasie en cas de souffrance psychique, car il est impossible de définir si la souffrance psychique est incurable, insurmontable ou inchangeable. Nous demandons également un meilleur suivi et une prise en charge concrète des personnes vivant cette souffrance ;
    • que tout projet d'euthanasie pour les personnes atteintes de démence soit purement et simplement abandonné, car ces personnes sont dans l'incapacité d'exprimer leur réel consentement et qu'il n'est pas en notre pouvoir de choisir pour elle la valeur de leur vie ;
    • qu’un réel accent soit mis sur les soins palliatifs qui sont une alternative plus humaine. Que les personnes en souffrance soient réellement entourées et suivies. Que les métiers d'accompagnement soient revalorisés pour permettre de construire un monde réellement plus digne pour demain.

    E. Macron: inscrire « le droit à l'avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne

    Le 19 janvier 2022, le président de la France, Emmanuel Macron, a demandé que « le droit à l'avortement » soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne parce qu’il s’agirait d’une « valeur européenne ».

    La Marche pour la Vie et CLARA Life en collaboration avec l'organisation européenne One of Us demande :

    • que l'Union européenne reste absolument à l'écart de ces questions éthiques, reste dans le cadre de ses propres compétences, et respecte la souveraineté nationale et le principe établi de subsidiarité. La réglementation de l'avortement relève de la compétence exclusive des États membres de l'UE ;
    • que l'Union européenne renonce à tout projet d'inscrire l'avortement comme un droit dans la Charte des droits fondamentaux, sachant qu'il n'y a pas et ne peut pas y avoir de « droit fondamental à l'avortement », ce qui contredit le droit à la vie internationalement établi ;
    • que l'Union européenne, si elle veut se pencher sur la question de l'avortement, mette en place de réelle solution, de réelle alternative à l'avortement (aide matérielle, crèche dans les entreprises, réelle éducation sexuelle, ...) afin que tant l'enfant à naître que la femme dans sa maternité bénéficient d'une véritable protection.
  • Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

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    08 Avr 2022

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Le 7 mai évènement à Bruxelles point d’orgue de la mobilisation pour la Vie avant la clôture de la Conférence pour l’avenir de l’Europe

    Au lancement de la présidence française de l’UE, M. Macron a revendiqué l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux. Plus de 100 ONG* de 15 pays européens viennent d’unir leur voix avec la fédération One of Us pour l’interpeller dans une lettre qu’elles lui ont adressée : Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ? (voir ci-dessous)  

    La fédération One of Us va amplifier l’interpellation par une convention organisée à Bruxelles le 7 mai 2022 : « Pour l’avenir de l’Europe, soyons fidèles à la dignité humaine et à l’héritage des pères fondateurs ». Cet évènement vise à enrichir la contribution One of Us à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, volet «démocratie citoyenne » de la Présidence française de l’UE, dont la clôture politique est annoncée le 9 mai.

    La veille du discours de M. Macron au Parlement européen en janvier, Thierry de la Villejégu directeur de la Fondation Jérôme Lejeune et Marina Cassini présidente du Movimento par la Vita rappelaient la légitimité démocratique de One Of Us : « Avec près de 1,9 million de citoyens signataires (de 17 pays de l’UE) One Of Us est l’Initiative Citoyenne Européenne la plus importante de l’histoire, la plus réussie de toutes les initiatives lancées depuis la création de cet outil de démocratie participative (par le Traité de Lisbonne – rentré en vigeur en 2009). C’est pourquoi nous exprimons avec détermination ce message pour la Vie à l’occasion de la présidence française de l’UE : Restons humains ! »

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron a rappelé que l'avortement « est toujours un drame pour une femme ». Ce qui ne l'empêche pas de vouloir inscrire le droit à l'avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux…

    Par One of Us (

    Monsieur le président de la République française,

    alors que l’est de l’Europe est en guerre, vous contribuez à montrer l’importance de l’Union européenne. L’unité de l’Europe doit faire appel aux vraies valeurs qui ont fait son histoire. Or, en lançant la présidence française du Conseil de l’Union européenne, vous avez proclamé votre souhait d’intégrer le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux et que l’avortement devienne valeur de l’Europe. Vous vous trompez : un tel objectif ne peut que diviser et entraver le destin de l’Union.

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de votre programme pour l’élection présidentielle, vous avez rappelé que l’avortement « est toujours un drame pour une femme ». Monsieur le président, comment un drame pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Nous, citoyens européens ayant signé One of Us (l’“initiative citoyenne européenne” qui a rencontré le plus grand succès populaire, avec près de 1,9 million de signatures), nous refusons cette proposition. Avec le recul, les reniements successifs des gouvernements et législateurs de nombreux États membres sur la question de la vie donnent le vertige.

    La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment

    Devons-nous, Monsieur le président, vous rappeler les textes nationaux, européens et internationaux dont la France et les autres États membres sont signataires et qui s’opposent frontalement à une telle évolution ? Comment peut-on envisager de mettre ainsi de côté la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui assure la reconnaissance autant que l’application universelle du droit à la vie et de « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine » , sans distinction, qu’ils soient nés ou en gestation ?

    Avez-vous oublié la convention de Rome de 1950, voulue par les pères fondateurs, pour la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui garantit le droit de toute personne à la vie et le fait que la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ?

    Avez-vous oublié que la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Onu en 1989, dispose que « l’enfant […] a besoin d’une protection spéciale […] , notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ?

    Comment pouvez-vous céder aux pressions des lobbies en faisant fi de ces textes dont la France et l’Europe, que vous représentez l’une et l’autre, sont signataires ? Au titre de quelle prérogative osez-vous maltraiter ainsi les droits de l’homme ? Comment pouvez-vous oublier que l’avortement, c’est la mort d’êtres humains ? Comment pouvez-vous envisager d’imposer à tous les États membres le non-respect de la vie comme principe fédérateur ?

    Il est du devoir de tout pouvoir d’État de protéger la vie humaine. Oui, la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment. Le droit à la vie physique est le premier des droits fondamentaux. Il serait contre nature et absolument paradoxal d’inverser ces repères.

    Devons-nous nous faire biologistes pour vous rappeler que la vie humaine commence dès l’instant de la conception, à la fusion des gamètes, et qu’il n’y a pas de différence substantielle mais seulement une différence de développement entre le zygote qui apparaît immédiatement après la fécondation, le fœtus et le nouveau-né à la naissance ? Sur le plan biologique, il s’agit bien d’une vie humaine, d’un être humain vivant.

    Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir

    Alors oui, s’il le faut, nous nous ferons tour à tour philosophes, historiens, biologistes, mais aussi avocats de la vie pour combattre cette erreur anthropologique fondamentale qui consiste à faire d’un drame une valeur. Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir. En revanche, oui, l’avortement a profondément dénaturé les droits de l’homme, droits fondamentaux auxquels nous adhérons universellement. L’avortement brandi comme valeur laisse chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. Ce sont ces alternatives que l’Europe devrait prioriser. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui peut détruire et abîmer aussi la vie des femmes.

    Monsieur le président, la seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine doit toujours guider vos actions dans la présidence que vous occupez. Elle donne une limite objective à votre liberté et à votre pouvoir. Nous, citoyens européens, voulons pouvoir compter sur la démocratie pour que nos représentants n’instrumentalisent pas le pouvoir dont ils sont dépositaires, afin de nous imposer, contre notre conscience et contre tout processus démocratique une idéologie mortifère.

    Si ce n’est pas le cas, nous nous mobiliserons, car protéger les plus vulnérables n’est pas une option. Nous voulons construire une Europe vraiment humaine. Nous espérons que vous saurez l’entendre.


    * Tribune cosignée par 103 ONG issues de quinze États membres de l’Union européenne, rassemblées par la plate-forme culturelle européenne One of Us. Slovaquie : Donum Vitae, Forum Zivota, Human Rights and Family Policy Institute / Danemark : Retten Til Liv, Respekt for Menneskeliv / République Tchèque : Hnutí Pro život ČR ONŽ – pomoc a poradenství pro ženy a dívky, z.s. / France : Fondation Jérôme Lejeune, Femina Europa, Marche pour La Vie, Comité Protestant pour la Dignité Humaine, Choisir la vie, Les Eveilleurs, Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques / Pologne : Ordo Uris, ONE OF US Poland, Human Life International Polska, Polish Association of the Defenders of Human Life, Small Feet Foundation / Portugal : Federação Portuguesa pela Vida. / Malte : Life Network Foundation, Doctors For Life Malta, Malta Unborn Child Platform, I See Life / Pays-Bas : One of Us Nederland,Schreuw om Leven, Dutch Patient Federation, Dutch Lawyers Association Pro Vita / Luxembourg : Pour La Vie Naissante / Italie : Movimento Per la Vita Italiano / Hongrie : Feher-Center Association / Croatie : Cro-Vita Alliance / Autriche : Österreichische Lebensbewegung / Espagne : Federación Española de Asociaciones Provida, Fundación Jerome Lejeune España, Foro Español de la Familia / Belgique : New Women for Europe.

  • L'avenir de l'avortement aux Etats-Unis

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    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    L'avenir de l'avortement en Amérique

    NOTE DE L'ÉDITEUR : Les gouvernements des États favorables à l'avortement prennent des mesures énergiques pour codifier le droit à l'avortement, mais les défenseurs de la vie se mobilisent également pour protéger le caractère sacré de la vie.

    1/4/2022

    D'ici la fin de son mandat en juin, la Cour suprême des États-Unis devrait rendre une décision dans l'affaire Dobbs contre Jackson qui, espérons-le, supprimera le carcan juridique pro-avortement que les décisions antérieures de la Cour, Roe contre Wade et Casey contre Planned Parenthood, ont imposé à notre nation depuis près de 50 ans. 

    Anticipant ce résultat, de nombreux gouvernements d'États pro-vie s'apprêtent à adopter des lois qui restreignent fortement l'accès à l'avortement, voire à interdire totalement cette pratique qui met fin à la vie en modifiant la constitution de leur État. Conscients que l'avenir de l'avortement est menacé, l'administration Biden et les dirigeants du Parti démocrate au Congrès ont tenté - de concert avec le lobby de l'avortement - d'empêcher les avancées en faveur de la vie au niveau des États en consacrant le droit à l'avortement au niveau national par l'adoption de la loi dite "Women's Health Protection Act". Heureusement, cet horrible projet de loi pro-avortement, qui aurait été pire que Roe, a échoué à la fin du mois de février au Sénat. 

    L'attention commence également à se porter sur le Kansas, un État qui a une longue et difficile histoire dans la lutte contre l'avortement. Dans le cadre des élections primaires du 2 août, les électeurs seront invités à examiner un amendement qui clarifierait explicitement que la Constitution du Kansas ne contient pas de droit à l'avortement. L'initiative de vote annulerait effectivement une décision de 6-1 de la Cour suprême du Kansas en 2019 qui a statué que la Déclaration des droits de l'État comprenait un tel droit. Si l'initiative de vote ne mettrait pas automatiquement fin aux procédures d'avortement dans l'État, elle préparerait le terrain pour le faire. Cette initiative de vote est suivie de très près par des groupes dans tout le pays, car il s'agira du premier vote public après la publication attendue de la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs. 

    Bien que ces signes soient encourageants, le retour potentiel de l'autorité primaire sur l'avortement aux gouvernements des États a également un côté sombre : Les gouvernements des États favorables à l'avortement se mobilisent agressivement pour protéger et renforcer le droit à l'avortement sur leur propre territoire - et dans certains cas, ils se positionnent pour projeter la culture de la mort à plus grande échelle, en servant de "sanctuaires" où les femmes des États pro-vie peuvent venir se faire avorter.

    La Californie est l'exemple le plus flagrant de cet extrémisme en matière d'avortement. L'année dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a commandé un rapport sur "l'avenir de l'avortement", rédigé par Planned Parenthood et une coalition d'autres fournisseurs d'avortement et de lobbyistes. Entre autres choses, la liste de souhaits post-Roe du lobby de l'avortement exige que le gouvernement californien paie les frais de déplacement des femmes qui viennent dans l'État pour se faire avorter et qu'il rembourse les fournisseurs d'avortements lorsque les femmes de l'extérieur de l'État ne peuvent pas payer elles-mêmes leur avortement. 

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  • L'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

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    Du site de la RTBF :

    Etats-Unis : l'État d'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

    6 avril 2022

    Le parlement d'Oklahoma, à majorité républicaine, a adopté mardi une loi qui rend l'avortement illégal dans l'État du Midwest des États-Unis, sauf en cas d'urgence médicale. Le texte doit encore être approuvé par le gouverneur républicain Kevin Stitt, mais celui-ci a déjà annoncé qu'il le signerait.

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    La loi pourrait dès lors entrer en vigueur cet été, à moins que l'ordre judiciaire ne s'en mêle.

    La Cour suprême des États-Unis doit en effet se prononcer sur la constitutionnalité d'une loi particulièrement restrictive adoptée par l'État du Mississippi. Les défenseurs de l'avortement craignent toutefois que la Cour, dominée par des juges conservateurs, ne remette en cause le droit à l'avortement.

    Ce droit - qui n'est garanti par aucune loi fédérale aux États-Unis - repose sur l'arrêt de la Cour suprême de 1973 "Roe vs Wade". La haute juridiction y a estimé que la Constitution garantissait le droit des femmes à avorter. Elle a confirmé en 1992 ce droit tant que le fœtus n'est pas viable, soit vers 22 à 24 semaines de grossesse.

    La question du droit à l'avortement divise la société américaine de longue date. L'État du Texas a récemment adopté une loi encourageant les citoyens à poursuivre au civil toutes les personnes aidant les femmes à avorter après six semaines de grossesse, tandis que l'Idaho a validé une loi autorisant les poursuites civiles contre les professionnels de santé pratiquant des interruptions volontaires de grossesse (IVG).