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Défense de la Vie - Page 22

  • Corée du Sud : 40 jours de mobilisation pour la Vie

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Séoul : les chrétiens sud-coréens invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie »

    6/04/2022

    Du 3 mars au 10 avril, à l’invitation de l’archidiocèse de Séoul, de l’organisation locale pro-vie Beautiful Picket et de la Pro-Life Medical Association, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie ». Depuis 2021, l’avortement a été décriminalisé dans le pays, mais sans loi pour l’encadrer. Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que « même les plus petites actions peuvent contribuer à sauver une vie ».

    Une chrétienne sud-coréenne à Séoul durant la campagne « 40 jours pour la vie ».

    Du 3 mars au 10 avril, tout au long du temps du Carême, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne internationale « 40 jours pour la vie », proposant des temps de prière, de jeûne et de volontariat afin de sensibiliser la population locale à la protection de la vie et contre l’avortement. Dans le cadre de cette initiative, selon une information du Catholic Times of Korea publiée le 3 avril, des catholiques coréens sont descendus dans la rue avec des affiches et des slogans pro-vie. À Séoul, la capitale, on pouvait ainsi voir un jeune catholique devant l’université de Hongik, en train de tenir une pancarte affichant « S’il vous plaît, protégez la vie ».

    « Les fœtus sont des êtres humains dès leur conception. S’il vous plaît, protégez-les », demandait une autre affiche. Durant ces rassemblements pro-vie, des militants ont également distribué un livret contenant des textes et des photos soutenant des messages contre l’avortement et confiant des intentions de prière pour la fin de l’avortement. Ce livret a été préparé par Beautiful Picket, une organisation coréenne pro-vie. « Priez pour la fin de l’avortement, pour un monde sans avortement », demandait notamment un de ces messages. Le livret suggère également l’organisation d’une journée de prière pour les futures mères.

    « Il y a des gens qui prient pour une société où la vie est respectée »

    Cecilia Bae Seong-mi, une catholique de 53 ans de la paroisse de Sinsu-dong, à Séoul, a participé à la campagne en rejoignant une des marches pour la vie. « Je me suis sentie comme un fœtus dans cette situation. En priant silencieusement au milieu de la rue, en voyant les gens passer, je ne peux pas le dire haut et fort mais je crie silencieusement ‘je suis en vie’, comme le fœtus, même si j’ai l’impression de rester debout à ne rien faire. Je remercie Dieu de m’avoir donné cette opportunité de ressentir cela », raconte-t-elle.

    Gloria Lee Ye-jeong, une paroissienne de 31 ans de l’église Gocheok-dong, à Séoul, explique qu’elle n’a cessé de prier silencieusement pour la protection de la vie depuis qu’elle a découvert la campagne pro-vie. « La prière pour enfin reconnaître et défendre le caractère sacré de la vie est essentielle dans une société qui considère la sexualité simplement comme un divertissement et non comme la conception de la vie », confie-t-elle.

    Gloria Lee ajoute qu’elle a été surprise quand elle a entendu parler de la campagne pour la première fois. « Je pensais que c’était seulement à l’étranger, mais j’ai été surprise d’apprendre qu’ils faisaient cela aussi dans notre pays. Je suis heureuse qu’il y ait des gens qui prient ici pour une société où la vie est respectée », ajoute-t-elle.

    Soutien de l’archidiocèse de Séoul, de la Pro-Life Medical Association et de Beautiful Picket

    Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que même si une petite action peut aider à sauver une vie, c’est déjà merveilleux. « Un petit acte militant peut contribuer à sauver une vie, en changeant les cœurs de ceux qui croient en la puissance de la prière pour changer la situation et de celles qui songent à avorter », confie le prêtre. La campagne chrétienne internationale « 40 jours pour la vie » a été lancée initialement en 2007 par un groupe pro-vie au Texas, dans le but de dénoncer « l’injustice de l’avortement ». La campagne a attiré plus d’un million de personnes dans le monde entier, dans près de mille villes et 63 pays, et contribuant, selon le groupe, à sauver près de 20 786 vies de l’avortement. La campagne aurait incité 229 personnes à cesser des activités liées à l’avortement et elle aurait conduit à la fermeture de 114 centres d’avortement.

    En juin 2021, le comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, la Pro-Life Medical Association et l’organisation Beautiful Picket se sont associés pour exprimer leur solidarité avec la campagne en décidant de marquer l’événement tous les ans en Corée du Sud. En avril 2020, la Cour constitutionnelle sud-coréenne avait jugé l’interdiction de l’IVG contraire à la Constitution, et demandé au gouvernement de modifier la législation. En janvier 2021, le Parlement a voté des mesures législatives déclarant la criminalisation de l’avortement comme anticonstitutionnelle et en appelant à abroger les lois précédentes. Aujourd’hui, l’avortement est décriminalisé dans le pays mais sans loi pour l’encadrer ; une loi serait en préparation pour décriminaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, en cas de viol jusqu’à la 24e semaine.

    (Avec Ucanews)

  • L'Idaho interdit l'avortement lorsque le rythme cardiaque de l'enfant à naître est détecté

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    De kath.net/news :

    L'Idaho interdit l'avortement lorsque le rythme cardiaque est détecté

    3 avril 2022

    Comme au Texas, l'application de la loi est entre les mains de particuliers.

    Avec la signature du gouverneur Brad Little, une loi a été adoptée dans l'État américain de l'Idaho qui interdit les avortements dès que le rythme cardiaque de l'enfant à naître peut être détecté. Comme dans l'État du Texas, les individus peuvent être poursuivis si les avortements sont pratiqués plus tard dans la grossesse. La loi entrera en vigueur en avril.

    Les options d'action en justice sont plus limitées dans l'Idaho qu'au Texas. Au Texas, n'importe qui peut intenter une action en justice contre les personnes et les institutions qui ont participé ou aidé à l'avortement. Dans l'Idaho, seule la femme qui s'est fait avorter et qui peut le regretter plus tard peut poursuivre sa famille et le père de l'enfant. Un procès ne peut être intenté que contre le médecin avorteur. Les autorités ne peuvent pas prendre de mesures contre l'avortement au Texas ou en Idaho. Ce mécanisme est la raison pour laquelle les tribunaux n'ont pas encore annulé l'interdiction de l'avortement au Texas.

    La direction de Planned Parenthood dans l'Idaho a déjà annoncé qu'elle ne pratiquerait plus d'avortements sur les bébés si le rythme cardiaque peut être détecté. Planned Parenthood exploite trois des quatre cliniques d'avortement de l'Idaho. La perte financière potentielle est tout simplement trop importante, a déclaré un médecin de l'avortement de Planned Parenthood à l' Idaho Statesman. Il s'attend à ce que le nombre d'avortements chute de plus de moitié, comme ce qui s'est passé au Texas.

  • Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape

    4-04-2022

    La visite apostolique de François à Malte s'est achevée, marquée par l'absence de la présidente du Parlement européen, la Maltaise Metsola, par les débarquements interdits au moment où il parlait d'accueillir les gens, par le voyage à Kiev "malvenu" à Moscou et par un message anti-avortement.

    Hier s'est achevée une visite apostolique dont le mot d'ordre était "accueil", même si Malte aurait peut-être pu faire un plus grand effort pour accueillir le troisième Pape à poser le pied sur l'île. Samedi, en effet, dans les mêmes heures où Bergoglio rappelait aux Maltais qu'ils se trouvent dans "une position géographique cruciale, donnant sur la Méditerranée comme pôle d'attraction et lieu de salut pour tant de personnes ballottées par les tempêtes de la vie qui, pour différentes raisons, arrivent sur vos côtes", les autorités de La Valette ont refusé le débarquement à 106 migrants à bord du Sea Eye 4, qui s'est ensuite dirigé vers les côtes siciliennes.

    L'absence de la présidente du Parlement européen, la catholique maltaise Roberta Metsola, est également à noter. Dans les mêmes heures où le pape lançait un appel à l'UE parce que "certains pays ne peuvent pas assumer tout le problème dans l'indifférence des autres", depuis son pays natal, Malte, la représentante populaire qui a succédé à David Sassoli était de retour après le succès international de son étape à Kiev, qui a même quelque peu éclipsé l'événement papal de deux jours.

    Et en parlant du conflit en cours, dans le vol qui l'a conduit à l'aéroport de Luqa, François a expliqué que l'idée de son voyage dans la capitale ukrainienne est "sur la table". C'est un coup de théâtre si l'on considère qu'il y a quelques jours seulement, le jésuite Michael Czerny, l'un des deux cardinaux envoyés à la frontière polonaise en signe de solidarité de l'Église catholique avec le peuple ukrainien, avait rejeté l'hypothèse, affirmant que "le pape ne fait pas de parades" et qu'"avant de faire des gestes spectaculaires, nous devons œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat".  

    Dans une interview accordée à Giovanni Panettiere du Quotidiano Nazionale, le préfet intérimaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral avait également déclaré que le Pape "ne se déplace pas en se faisant tirer la soutane par l'un ou l'autre".

    L'invitation à visiter Kiev avait été remise à Santa Marta par le maire Vitalij Klyčko, l'ambassadeur extraordinaire d'Ukraine auprès du Saint-Siège Andriy Yurash et le président Volodymyr Zelenskyj. Toutefois, un tel scénario pourrait ne pas plaire à Moscou s'il est vrai, comme le rapporte Massimo Franco de Corsera qui fait autorité, que les autorités russes ont informé la Secrétairerie d'État qu'elles sont prêtes à considérer un éventuel voyage du pape dans la capitale ukrainienne comme "une faveur pour les États-Unis". Il est difficile d'imaginer que François puisse atterrir à Kiev sans annuler en même temps la rencontre - toujours considérée comme probable - avec le patriarche de Moscou, Kirill. Compte tenu de l'importance des équilibres œcuméniques en jeu, il est permis d'imaginer que pour voir le Pape en Ukraine, il faudra d'abord surmonter l'opposition des dirigeants de l'Eglise orthodoxe russe. 

    La guerre n'a pas été le seul sujet au centre de la visite papale de deux jours : la question des migrants, qui figurait déjà en bonne place dans l'ordre du jour avant le départ, a pris une importance dramatique avec la nouvelle de la mort en mer Méditerranée de plus de 90 migrants partis de Libye. François a prié pour eux hier au centre "John XXIII Peace Lab" à Hal Far et a exprimé l'espoir que les migrants "deviendront des témoins des valeurs humaines essentielles pour une vie digne et fraternelle (...) une fois que la blessure du déchirement, du déracinement, sera guérie". S'adressant aux migrants présents dans le centre maltais, le pape a comparé leur expérience à celle des réfugiés ukrainiens vivant une guerre qu'il a qualifiée d'"injuste et sauvage".

    Dans l'un des derniers pays qui n'a pas dépénalisé l'avortement, le Souverain Pontife a défendu cette législation, encourageant les Maltais à "continuer à défendre la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin naturelle", les invitant toutefois à "la sauvegarder également à tout moment du rejet et de la négligence". Cela implique donc de préserver la "dignité des travailleurs, des personnes âgées et des malades" et de protéger les jeunes des "mirages qui laissent tant de vide à l'intérieur" : c'est-à-dire, selon François, "le consumérisme exaspéré, la fermeture aux besoins des autres et le fléau des drogues, qui étouffent la liberté en créant la dépendance". 

    Les politiciens maltais se souviendront-ils du message pro-vie du pape ? L'année dernière, un député indépendant a déposé un projet de loi visant à dépénaliser l'avortement. L'opposition nationaliste est clairement contre, la majorité travailliste aussi, mais avec plus de nuances, tandis que le président de la République George William Vella a déjà annoncé qu'il ne signerait jamais une telle mesure, et qu'il préfèrerait démissionner. 

    Lire aussi : https://www.kath.net/news/78036

  • Le Kentucky pose de nouvelles limites à la pratique de l'avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le Kentucky pose de nouvelles limites

    31 mars 2022

    Mardi 29 mars, le Sénat du Kentucky a voté un projet de loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. Même si le gouverneur démocrate du Kentucky, Andy Beshear, opposait son veto à la loi, « la supermajorité républicaine du Sénat » pourrait passer outre.

    Différents Etats ont adopté des textes similaires la semaine dernière (cf. Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement). Des législations qui pourraient être confirmées par la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs vs. Jackson, attendue en juin (cf. Des activistes pro-avortement / experts indépendants de l’ONU interviennent à la Cour suprême des États-Unis).

    Un amendement au projet de loi sur l’avortement médicamenteux

    Le projet de loi du Kentucky concernait initialement la dispensation des produits abortifs. Le Sénat y a ajouté un amendement afin d’interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de grossesse [1]. Une disposition approuvée par la Chambre.

    En ce qui concerne l’avortement médicamenteux, le projet de loi exige que les prestataires soient certifiés. Les femmes souhaitant y recourir devront se rendre chez un médecin, les téléconsultations étant interdites dans ce cadre.

    Le texte impose également la délivrance d’un « certificat de naissance, de décès ou de mortinaissance » pour chaque avortement. Et les fœtus avortés devront être incinérés ou enterrés.

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    [1] Actuellement, dans le Kentucky, l’avortement est interdit au-delà de 20 semaines de grossesse

    Source : Aleteia, John Burger (30/03/2022)

  • Quand la biologie devient une guerre contre la vie

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    Lu sur le Forum Catholique ("Ecclesiola"):

    29 mars 2022

    Un article de France Info et un reportage de France 3 Régions Occitanie du 12-09-2018, mis à jour le 12-06-2020, présentaient « Montpellier : 9 étudiants travaillent sur une bactérie révolutionnaire pour la contraception féminine ».

    Ces étudiants en master de biologie synthétique, encadrés par des enseignants-chercheurs, cherchent à élaborer un probiotique spermicide. Ils sont endoctrinés par le malthusianisme : « L’idée est venue quand nous avons parlé entre nous des problèmes de natalité et de surpopulation dans les pays [en voie] de développement », ils évoquent aussi les problèmes environnementaux et voient dans ce projet « une contraception naturelle simple » préférable à la consommation d’hormones contraceptives.

    Et on apprend, dans un article de France Info du 16-11-2018, mis à jour le 12-06-2020, et dans un article du Midi Libre du 31-10-2018, que ces 9 étudiants ont obtenu en octobre 2018 la médaille d’or, mention « Best education and public engagement », au concours international du MIT (Massachussets Institute of Technology) de Boston pour leur projet de contraception bactérienne « vagineering ». Il s’agit du concours international de biologie synthétique : International Genetically Engineered Machine (iGEM). Comme l’indique l’intitulé du concours en anglais, la transgénèse y est à l’honneur. Actuellement, le projet « vagineering » est toujours à l’étude.

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » quand la biologie, littéralement le discours sur la vie, devient une guerre contre la vie. Quelle horreur de faire travailler les meilleurs étudiants à cette entreprise malthusienne ! Quelle horreur de croire qu’il y aurait des êtres humains de trop sur terre ! Ce projet montre que, désormais, il y a des masters impossibles pour des étudiants catholiques respectant la vie.

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  • Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

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    Du site de La Voz de Galicia (Miguel Oses) :

    Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

    La Marche pour la Vie 2022 a été convoquée par la Plateforme Oui à la Vie, qui regroupe plus de 500 associations.

    27 Mar 2022

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont traversé le centre de Madrid ce dimanche en scandant "oui à la vie" et en la défendant "de la conception à la mort naturelle", avec des proclamations et des banderoles contre l'avortement et l'euthanasie.

    Comme le rapporte Efe, la Marche pour la vie 2022, organisée par la plateforme Oui à la vie, qui regroupe plus de 500 associations, a une nouvelle fois célébré la Journée internationale de la vie, qui est commémorée le 25 mars. Elle a été soutenue par plusieurs députés nationaux et régionaux de Vox.

    La marche est partie de Colón et a emprunté la Calle Serrano jusqu'à Cibeles, où un manifeste a été lu et plusieurs personnes ont pris la parole en faveur de la vie, dont le président du Collège des médecins de Madrid, Manuel Martínez-Sellés.

    Des milliers de personnes, environ 9 000 selon la délégation gouvernementale et jusqu'à 20 000 selon les organisateurs, ont participé au rassemblement, dont de nombreux enfants et jeunes, ainsi que des familles entières. La plupart portaient des ballons avec le slogan "oui à la vie" et d'autres des banderoles contre l'avortement ou l'euthanasie.

    Le Dr Martínez-Sellés, qui a participé aux réunions des années précédentes à titre personnel, a été invité à prendre la parole à cette occasion et a expliqué que "la médecine défend la vie" et que tant le code de déontologie des médecins espagnols que l'Association médicale mondiale "interdisent clairement l'euthanasie, même à la demande expresse du patient".

    L'une des participantes à la manifestation, María San Gil, actuelle vice-présidente de la Fondation Villacisneros et ancienne présidente du PP basque, a expliqué à Efe que le soutien à cette marche "est fondamental, et encore plus cette année, alors que la tristement célèbre loi sur l'euthanasie est en train d'être approuvée et que l'on parle d'une réforme bien pire de la loi sur l'avortement".

    Elle a exprimé l'espoir qu'il y aurait des centaines de jeunes à la manifestation "qui pourraient peut-être renverser cette situation".

    Vox était représenté par les députés nationaux Georgina Trías, Roció de Meer, Cristina Esteban et José María Sánchez, ainsi que par les députés régionaux Gádor Joya, José Luis Ruiz Bartolomé, Ignacio Arias et Mariano Calabuig, comme l'a confirmé le parti.

  • Etats-Unis : la bataille de l'avortement mobilise Etats et entreprises

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement

    28 mars 2022

    La semaine dernière l’Idaho est devenu le premier Etat des Etats-Unis à adopter une loi similaire à celle du Texas (cf. Avortement : l’Idaho dans les pas du Texas). L’Oklahoma a aussi adopté un projet de loi « inspiré de la loi texane » (cf. L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement). Ce ne sont pas les seuls Etats à avoir légiféré récemment en matière d’avortement.

    Des lois pour protéger la vie

    Mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux (cf. USA : le Dakota du Sud encadre l’avortement médicamenteux). La mesure ne prendra toutefois pas effet immédiatement « en raison d’un litige ». L’administration de l’Etat a fait appel.

    En vertu de cette loi, une femme souhaitant recourir à l’avortement devra se rendre dans un centre afin de se procurer les produits abortifs. Trois visites seront nécessaires a minima. Les produits ne pourront pas être envoyés par courrier.

    En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi l’interdiction « de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse ». La loi doit encore être signée par le gouverneur Doug Ducey. Seuls les avortements pour « urgence médicale » resteront autorisés.

    Dans l’Etat de Virginie occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. La loi entrera en vigueur au mois de juin. Elle prévoit des exceptions en cas d’« urgence médicale » ou si le fœtus est « non viable sur le plan médical ».

    Des actions contraires

    En Californie, le gouverneur, Gavin Newsom, a signé mardi une loi qui supprime les frais à la charge des femmes qui recourent à l’avortement.

    Dans le Colorado, un projet de loi stipulant qu’« une femme enceinte a le droit fondamental de poursuivre sa grossesse et de donner naissance [à son enfant], ou d’avorter et de prendre des décisions sur la manière d’exercer ce droit » a été adopté par les députés et les sénateurs. Le gouverneur, Jared Polis, a annoncé son intention de signer le texte.

    Le Sénat du Maryland a rejeté vendredi une proposition de loi similaire. Si le texte avait été voté par les 3/5e du Sénat, les électeurs auraient eu à se prononcer en novembre sur l’inscription du « droit à l’avortement » dans la constitution. En 1991, cet Etat a approuvé « une loi prévoyant une protection [du “droit à l’avortement“] si la Cour suprême devait un jour restreindre les avortements ».

    Les sénateurs du Maryland ont par ailleurs approuvé une loi visant à autoriser les infirmières et les sages-femmes à pratiquer des avortements. Un budget de 3,5 millions de dollars par an pour assurer leur formation a également été voté.

    Les entreprises privées prennent position

    Au milieu de ce foisonnement législatif, des entreprises prennent parti. Ainsi, de grandes entreprises telles que CitigroupAppleBumble et Hewlett Packard proposent à leurs employées de couvrir leurs frais de déplacement si elles souhaitent se rendre dans un autre Etat pour avorter.

    Laura Spiekerman, cofondatrice de la start-up new-yorkaise Alloy, s’est déclarée « surprise » que davantage d’entreprises ne fassent pas de même. La société ira jusqu’à couvrir la moitié des frais judiciaires [1], si un ou une de leurs employés « devait faire face à des problèmes dus à des lois anti-avortement ». La société fera figurer ces prestations dans tous les rapports financiers internes comme « avantage “bien-être des employés” ».

    De leurs côtés, les sociétés Lyft et Uber Technologies ont annoncé qu’elles couvriraient les frais de justice des conducteurs poursuivis en vertu de dispositions « rendant légalement responsable toute personne ayant encouragé un avortement ».

    A l’inverse, aux Etats-Unis, « environ 10 % des employés » sont couverts par une assurance santé subventionnée par leur entreprise, pour laquelle l’employeur a demandé à son assureur « d’exclure l’avortement de son plan de santé ».

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    [1] Jusqu’à 5000 dollars

    Sources : CNN, Veronica Stracqualursi (25/03/2022) ; Fox, Associated Press (26/03/2022) ; Philadelphia Inquirer, Kelsey Butler (25/03/2022)

  • L'avortement bientôt interdit en Oklahoma ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement

    24 mars 2022

    Avec 78 voix pour et 19 contre, la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. Le texte doit encore être validé par le Sénat avant d’être promulgué par le gouverneur, Kevin Stitt, qui y serait favorable.

    Comme au Texas, le projet de loi permet aux citoyens d’intenter des poursuites civiles contre toute personne qui aiderait une femme à avorter, contre une récompense allant jusqu’à 10 0000 dollars (cf. Avortement au Texas : une loi restrictive entre en vigueur).

    Source : Swiss info (23/03/2022)

  • Bruxelles : UNPLANNED sera projeté le 29 mars prochain

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    Venez regarder UNPLANNED avec nous !

    Le Pôle Jeunes XL et CLARA Life vous proposent UNPLANNED, une histoire vraie sur la réalité de l’avortement, vue par les yeux d’une directrice d’un clinique d’avortement devenue pro-vie, Abby Johnson.

    La seule chose qui importe pour Abby Johnson, c’est d’aider les femmes. Touchée par la souffrance de beaucoup d’entre elles, elle est convaincue des bienfaits du droit à l’avortement. Elle s’engage comme bénévole au planning familial américain puis devient l’une de ses plus jeunes et brillantes directrices de clinique, elle a été impliquée dans plus de 22 000 avortements et a conseillé d’innombrables femmes sur leurs problèmes de reproduction. Sa passion pour le droit de choisir d’une femme l’a même amenée à devenir porte-parole de Planned Parenthood, luttant pour promulguer une législation pour la cause en laquelle elle croyait si profondément Jusqu’au jour où ce qu’elle voit va tout bouleverser, amenant Abby à rejoindre ses anciens ennemis à 40 Days For Life et à devenir l’une des oratrices pro-vie les plus ardentes de tous les temps.

    Avec une intervention de notre invitée

    Brigitte De Win

    (gynécologue, obstétricienne & éthicienne)

    Au programme

    • 18h45 : Ouverture des portes
    • 19h20 : Présentation de CLARA Life
    • 19h30 : Projection « Unplanned »
    • 21h20 : Intervention de Brigitte De Win, gynécologue et éthicienne
    • 21h50 : Questions/Réponses
    • 22h10 : After bar
    • 22h30 : Clôture de la soirée
    Lieu : Espace Lumen: Chaussée de Bondael 36 – 1050 Ixelles
    Billetterie :
    • Adulte : 5€
    • Étudiants : 4€

    Réservez vos billets

    ATTENTION: PLACES LIMITÉES !!
    *Déconseillé aux moins de 16 ans, à moins d’être accompagné par un adulte*
  • Chili : "un événement de la plus grande gravité"

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMÉRIQUE/CHILI - Une Constitution comportant une disposition sur l'avortement libre ne peut être ressentie par de nombreux Chiliens, déclarent les Évêques

    17 mars 2022

    Santiago (Agence Fides) - " Une Constitution politique avec une norme sur l'avortement libre ne peut pas être ressentie et assumée par de nombreux Chiliens, y compris par de nombreuses personnes qui professent une foi religieuse, parce que le respect de la vie humaine dès la conception n'est pas quelque chose de secondaire ou dont la prise en compte est facultative, mais c'est une valeur fondamentale que nous affirmons soutenue par la raison et la foi. C'est ce qu'a déclaré le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili, après que la session plénière de la Convention constituante, chargée de rédiger la nouvelle Constitution politique du pays (voir Fides 3/7/2021), a approuvé le 15 mars une norme sur les droits sexuels et reproductifs, selon laquelle l'État doit garantir, entre autres, " les conditions pour (...) une interruption volontaire de grossesse ".

    Cette norme, en soi, est une atteinte très grave à la dignité de la personne humaine et à ses droits fondamentaux, au-delà de toute conception religieuse", déclarent les Évêques chiliens, "de plus, aucune condition ou limitation n'est établie pour ce droit, et le législateur n'a pas le mandat de le réglementer par la loi, ce qui ouvre la voie à l'autorisation de l'avortement en toutes circonstances. L'avortement étant un droit constitutionnel sans aucune restriction, toute loi visant à le réglementer peut être déclarée inconstitutionnelle. Ainsi, il se pourrait que des créatures soient avortées même à sept ou huit mois ou sur le point de naître".

    Le communiqué, reçu par Fides, rappelle que cette règle "constitue un événement de la plus grande gravité", car elle réaffirme le droit de la femme à décider de son propre corps, ignorant le fait que dans le ventre d'une femme enceinte se trouve un deuxième corps, un autre être humain. Reconnaissant envers ceux qui se sont opposés à cette règle au sein de la Convention, les évêques ont noté que "malheureusement, comme nous l'avons soutenu à plusieurs reprises, une mentalité contraire à la vie de la personne déjà conçue a été imposée au pays" et ont demandé aux Chiliens "de prendre conscience de cette triste dynamique, qui a pour corollaire sans précédent l'incorporation de l'avortement libre comme rien de moins qu'un droit constitutionnel".

    Dans la dernière partie du texte, le Comité permanent de la Conférence épiscopale du Chili avertit que si cette décision n'est pas modifiée, elle constituera "un obstacle insurmontable" à l'approbation par de nombreux citoyens du texte constitutionnel en préparation. "Nous regrettons", concluent-ils, "que la majorité des membres de la Convention constituante choisissent de polariser le processus constitutionnel avec une question aussi importante, au lieu d'offrir une proposition dans laquelle la majorité des Chiliens puissent se reconnaître, au-delà de nos légitimes différences, autour d'un projet partagé".(SL) (Agence Fides 17/3/2022)

  • Euthanasie : quand l’émotion tue la raison

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    L’euthanasie avance ses pions en jouant sur les sentiments à l’occasion de cas extrêmes fort médiatisés qui s’apparentent à une manipulation de l’opinion. Explications dans le mensuel « La Nef » (mars 2022) par Tugdual Derville (*) :

    Derville-2022©VITA-620x330.jpgDepuis des dizaines d’années, l’offensive de l’euthanasie exploite des « cas » choisis et manipulés. Des noms enflamment les ondes, occupent la Une, puis s’effacent et s’oublient. Entretemps, ils ont dopé l’audimat et forgé l’opinion. Notons la complicité systémique entre le spectaculaire des situations et une industrie médiatique avide de se nourrir d’émotion, pour nous tenir en haleine le plus longtemps possible, sans craindre voyeurisme et superficialité.

    Pour les promoteurs de l’euthanasie, l’exploitation des cas a un but : noyer la raison dans l’émotion. Pour cela, il faut présenter une situation « terrible », sous un angle tel que l’inéluctabilité de l’euthanasie ou du suicide fasse vaciller les indécis, tout en éteignant chez les opposants toute velléité de contestation. Pour ne pas paraître inhumains, ils doivent s’autocensurer. Leur refus de l’euthanasie serait assimilé à une cruelle approbation de la souffrance.

    Tactique imparable ? Non, car, derrière tout meurtre, se cache un mensonge. Il se découvre dès que l’on creuse honnêtement la situation. Pour décrypter, il y a dix ans, sept affaires d’euthanasie qui avaient bouleversé la France (1), j’ai rencontré des proches ou des soignants de « victimes » emblématiques de l’euthanasie ou du suicide assisté. Vincent Humbert et Chantal Sébire furent les plus médiatisés. À chaque fois, leur situation n’était pas celle que les médias avaient décrite.

    Certains se souviendront du jeune Vincent Humbert, devenu ultra-dépendant après un accident de la route. Trois ans, jour pour jour, après ce drame, sa mère tenta de mettre fin aux jours de son fils, dans sa chambre de Berk-sur-Mer. Deux jours plus tard, le 26 avril 2003, alors qu’il était en train de se réveiller, un médecin lui donnait la mort. La France semblait unanime pour l’exonérer. Mais le kinésithérapeute du jeune homme osa affirmer : « Vincent ne voulait pas mourir ! » Et de révéler le « pot aux roses », en Une du Parisien-Aujourd’hui en France : on avait exagéré le handicap du jeune homme ; on en avait « rajouté pour faire pleurer dans les chaumières » ; il n’avait pas écrit le livre « Je vous demande le droit de mourir », publié sous son nom ; on avait surtout occulté la relation fusionnelle avec sa mère. Vivant seule, elle ne voulait pas voir son enfant orienté vers une institution.

    Des cas « emblématiques »

    Que l’affaire Humbert n’ait pas entraîné la légalisation de l’euthanasie a surpris. Cinq ans plus tard, le 19 mars 2008, Chantal Sébire se suicidait chez elle, dans une maison cernée de journalistes. La pauvre femme souffrait d’un spectaculaire cancer des sinus. Elle exigeait l’euthanasie depuis des mois, actions en justice à l’appui. À sa demande, son visage, déformé par la tumeur, était diffusé partout ; elle disait souffrir atrocement, se prétendait « allergique à la morphine »… Tableau épouvantable. En réalité, elle avait d’abord refusé toute intervention chirurgicale, puis récusé les traitements antidouleur (dont la morphine, à laquelle elle n’était en rien allergique). Et voilà donc qu’une femme – certes souffrante et tenace – demande à la médecine dont elle refuse tout secours, tant curatif que palliatif, de lui administrer la mort ! Là encore, les ressorts psychologiques, de l’ordre du déni et de la toute-puissance, auraient dû être décryptés. Ses proches en étaient conscients. Mais comme le jeune Vincent Humbert et sa mère, la malheureuse Chantal Sébire a été utilisée par un lobby puissant, comme moyen de déverrouiller l’interdit de tuer.

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  • A l'ONU, si vous n'êtes pas pro-avortement, vous n'avez qu'à vous taire

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    D'Ermes Dovico sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Réunion de l'ONU, si vous n'êtes pas pro-avortement, vous ne pouvez pas parler.

    17-03-2022

    Quatre cents groupes pro-vie du monde entier dénoncent l'exclusion de la Commission de la condition de la femme, qui s'est concentrée sur l'avortement et les questions LGBT depuis le projet préparatoire. Où il y a amplement de place pour la combinaison de l'avortement et de l'idéologie écologiste.

    S'il s'agit de femmes, mais que vous êtes pro-vie, vous ne pouvez pas participer. C'est l'essentiel de ce qui se passe avec la Commission annuelle des Nations unies sur le statut des femmes (14-25 mars), à laquelle les organisations pro-vie et familiales du monde entier sont interdites de participation. Ils ne sont tout simplement pas les bienvenus. Une étrange façon de comprendre l'"inclusivité", qui serait l'une des valeurs déclarées de ceux qui gèrent les demandes de participation. A sens unique, évidemment.

    Ce n'est pas la première fois que cela se produit, mais la tendance est de plus en plus inquiétante. Cette décision a été dénoncée par quelque 400 groupes qui défendent la vie dès la conception, de l'Australie aux États-Unis, de l'Italie à l'Argentine. "Ces dernières années, lit-on dans une lettre datée du 25 février 2022, nombre de nos organisations se sont vu refuser des demandes d'organisation d'événements parallèles par les ONG/CSW, l'organe semi-officiel du secrétariat de la Commission de la condition de la femme (CSW, dirigée par Un Women), qui a pour mission d'associer les groupes représentant la société civile aux travaux de ladite commission (intergouvernementale). Et dans la société civile, il se trouve qu'il y a une multitude de personnes - hommes et femmes, jeunes et adultes - qui ont un point de vue différent de celui des avorteurs.

    Après quelques décennies au cours desquelles ils ont pu organiser avec succès leurs propres événements, les groupes pro-vie voient depuis quelques années leurs demandes rejetées au motif qu'un de leurs événements "ne correspond pas aux valeurs" des organisateurs (l'ONG/CSW). Des groupes progressistes ont ouvertement demandé que les associations pro-vie soient purement et simplement bannies des débats de la CSW, les qualifiant d'"anti-droits". Les "droits" sous-entendus ici sont les "droits sexuels et reproductifs", qui comprennent à la fois l'avortement et le large éventail de revendications formulées par les organisations LGBT.

    Mais à côté de cela, dans le "projet zéro" de la Commission de la condition de la femme - qui constitue la base de travail du document final, non contraignant mais destiné à l'Assemblée générale des Nations unies et, en tout état de cause, utile pour maintenir la pression internationale -, l'idéologie environnementaliste et le catastrophisme climatique ont toute leur place. Ce sont des thèmes que les groupes d'avorteurs incluent de plus en plus dans leur propagande (de la série : avorter pour 'sauver' la planète...), en partie à cause de la vision commune contre l'homme, et en partie pour s'emparer d'au moins une partie des fonds ostensibles en faveur des idées vertes.

    Le langage est noble : "La Commission reconnaît que l'inégalité entre les sexes, combinée aux crises et aux catastrophes climatiques et environnementales, constitue le plus grand défi de notre époque pour le développement durable, affectant la planète entière et tous les peuples, avec des impacts disproportionnés sur les femmes et les filles, en particulier celles qui se trouvent dans des situations vulnérables et marginalisées et dans des contextes de guerre", peut-on lire au point 5 du "projet zéro". Un point dont Citizen Go, ainsi que les paragraphes 3 et 15, demande la suppression à travers une pétition qui compte déjà plus de 120 000 signatures ; mais c'est tout le document préparatoire qui est vicié par des concepts qui vont à l'encontre de la morale naturelle et dont les femmes, loin de s'émanciper, sont les premières victimes.

    L'exclusion des groupes pro-vie a également fait l'objet d'une lettre signée par une vingtaine de parlementaires américains, menée par Lauren Boebert, et adressée à Sima Bahous, directrice exécutive d'ONU Femmes, l'organisme des Nations unies chargé de l'égalité des sexes. Les signataires dénoncent le fait que la discrimination à l'encontre des pro-vie donne l'impression que l'ONU Femmes et ses États membres ne sont plus intéressés par le "dialogue" sur les questions relatives aux femmes et qu'ils "veulent plutôt imposer une sorte d'orthodoxie féministe mondiale, en se rangeant du côté des gouvernements puissants et des intérêts particuliers qui veulent réduire au silence les organisations pro-vie et pro-famille".

    La lettre rappelle que ce n'est pas avec ces prémisses que l'ONU a été fondée et qu'en effet la protection du droit à la vie et les valeurs familiales sont pertinentes avec la Charte de l'ONU, la Déclaration universelle des droits de l'homme et d'autres documents internationaux (papier brouillon, quand il ne convient pas). Mais le mauvais précédent du sommet de Nairobi de 2019, où l'Unfpa a exclu plusieurs organisations pro-vie, a changé le cours des choses. Les signataires rappellent également qu'à Nairobi, le gouvernement américain a coparrainé une déclaration commune avec dix autres nations pour demander à la communauté internationale de se concentrer sur les problèmes communs et non sur des questions telles que l'avortement ou les mœurs sexuelles.

    Or, à l'époque, c'est Donald Trump, qui avait également coupé les fonds à l'UNFPA (et pas seulement), qui endiguait la vague d'avortement mondial.

    En attendant, les paradoxes de l'avortement se multiplient, pour lequel les défenseurs invoquent la "liberté de choix" mais ne se soucient pas du droit naturel des autres à venir au monde ; ils parlent de choix éclairé, mais ne veulent pas entendre d'autres raisons que les leurs ; ils prétendent protéger la "biodiversité" mais n'ont aucun problème à rayer de la carte des êtres humains innocents.