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Défense de la Vie - Page 190

  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

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    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Population : une curieuse dépêche de l'Agence Fides

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    Voici cette dépêche de l'Agence Fides, "Organe d'information des Oeuvres Pontificales Missionnaries depuis 1927", datée d'aujourd'hui :

    "La semaine prochaine sera célébrée la Journée mondiale de la Population. Selon l'ONU, au mois d'octobre, le nombre des habitants de la planète atteindra les 7 milliards. Les statistiques prévoient qu'au cours des dix prochaines années, certaines des nations les plus pauvres du monde verront leur population doubler, le seuil des 8 milliards d'êtres humains devant être atteint en 2025. A ce propos, vient d'être lancée la campagne « 7 milliards d'actions » ayant pour but de « faire prendre conscience de ce que veut dire vivre dans un monde ayant 7 milliards d'habitants et de commencer à prendre des mesures concernant des problématiques qui nous concernent tous » a déclaré le responsable exécutif du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, dans un communiqué diffusé par l'Inter Press Service.

    En outre, « nous devons nous engager pour l'avenir avec les jeunes, promouvoir les droits des adolescents et des femmes, sauvegarder les ressources naturelles desquelles nous dépendons tous » a-t-il ajouté. Il est prévu que cette augmentation aura un effet dévastateur sur environ 215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité. Actuellement, les cinq pays les plus peuplés sont la Chine populaire (1,3 milliards d'habitants), l'Inde (1,2 milliards), les Etats-Unis (310,2 millions), l'Indonésie (242,9 millions) et le Brésil (201,1 millions).

    Une nouvelle recherche intitulée « La multiplication démographique de l'Afrique » relève que la population de ce continent a plus que triplé au cours de la seconde moitié du XX° siècle, passant de 230 à 811 millions de personnes. Le Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 158 millions d'habitants, arrivera à 730 millions d'habitants d'ici la fin du siècle, dépassant à lui seul l'ensemble de la population européenne, qui devrait quant à elle compter 675 millions de personnes. Actuellement, le Nigeria est la seule nation africaine ayant une population dépassant les 100 millions d'habitants mais il est prévu que ce seuil soit également atteint par la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. (AP) (Agence Fides 14/07/2011)

    Sans entrer dans la discussion sur les perspectives d'accroissement démographique brandies par l'ONU, relevant de la politique de l'épouvantail, et qui mériteraient d'être analysées de plus près, il est curieux de voir Fides reproduire sans broncher les propos du responsable du FNUAP évoquant "215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité."

    Sont-ce les 215 millions de femmes en question qui voudraient avoir accès à ces services ou sont-ce les lobbies de l'ONU qui voudraient le leur imposer, en sachant bien que derrière ces termes de "santé reproductive", il s'agit notamment de permettre et d'élargir le recours à l'avortement? Cela s'accompagne généralement de recommandations destinées à bannir les "discriminations basées sur l'identité sexuelle" pour combattre les dispositifs légaux existant dans les pays où l'on privilégie encore les unions hétérosexuelles et qui interdisent le "mariage" homosexuel et/ou l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

  • Russie : mettre en garde contre les risques liés à l'I.V.G.

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    "Les députés russes viennent d’adopter un projet de loi visant à prévenir les risques liés à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). 10% de l’espace des publicités prônant l’avortement devront informer des possibles conséquences médicales, comme l’infertilité, qu’il peut provoquer. "Ces publicités font croire aux jeunes filles que l’avortement ne leur fera courir aucun risque sur leur santé", note le député Viktor Zvagelsky avant de souligner que la situation russe en matière d’IVG est des plus alarmantes. Le nombre d’avortements pratiqués est l’un des plus élevés du monde ; en 2007 il a même égalé celui des naissances dans le pays. Selon l’ONU, la population russe pourrait diminuer d’un cinquième d’ici 2050.

    Le projet de loi doit être voté par le Sénat avant d’être promulgué par le président Dmitry Medvedev."

    source : http://www.genethique.org/

  • La responsabilité de l'Occident dans la sélection des sexes en Asie

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    La revue de presse de Généthique (http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110712.3.asp) publie cette note du plus haut intérêt d'où l'Occident ne sort pas grandi :

    "Slate.fr publie un article de Mara Hvistendahl, correspondante du magazine Science, qui explique le rôle joué par l'Occident dans la sélection du sexe des enfants naître et les avortements sélectifs en défaveur des filles dans les pays d'Asie.

    Auteur d'un livre sur le sujet (Unnatural Selection: Choosing Boys Over Girls, and the Consequences of a World Full of Men), Mara Hvistendahl affirme que les raisons ayant conduit à la généralisation des avortements sélectifs et au déséquilibre du ratio hommes-femmes sont rarement bien comprises. On invoque habituellement des raisons culturelles et économiques pour expliquer la préférence marquée pour les garçons dans des pays tels que la Chine et l'Inde : les garçons prennent en charge les rituels liés aux funérailles et s'occupent de leurs parents dans leur vieillesse, les filles représentent un fardeau financier du fait de la dot à verser lorsqu'elles se marient. Pourtant, ces raisons ne suffisent pas à rendre compte du phénomène de la sélection des sexes qui prend de l'ampleur et qui s'est récemment étendu à divers pays comme le Vietnam, l'Azerbaïdjan ou l'Albanie.

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  • Des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement

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    Faisant écho à une dépêche de l'agence Zenit, généthique.org signale, comme nous l'avions déjà fait, que des hôpitaux "catholiques" espagnols pratiqueraient l'avortement :

    "En Espagne, un nombre croissant d’hôpitaux cogérés par l’Eglise catholique pratiquerait des avortements depuis que la "loi organique relative à la santé sexuelle et reproductive et à l’interruption volontaire de grossesse" est entrée en vigueur en juillet 2010. Celle-ci prévoit que "la prestation sanitaire de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) doit être effectuée dans des centres du réseau de santé publique ou liée par convention à celui-ci" et que l’accès à cette prestation sera "garanti à toutes les femmes" jusqu’à 14 semaines de grossesse ou 22 avec prescription médicale. Si l’objection de conscience est prévue pour les personnes à titre individuel, elle n’est pas accordée aux centres qui se trouvent, pour certains d’entre eux, soumis à des pressions accrues.

    "Lors d’une réunion du conseil d’administration il y a six mois, un médecin a affirmé que, jusqu’à maintenant, cet hôpital n’effectuait pas d’avortements mais qu’à long terme, il sera obligé de le faire, explique le père Xavier Parès, vice-président du conseil d’administration du Sant Hospital de La Seu d’Urgell. J’ai dit que nous ne pouvions pas autoriser cette pratique dans un hôpital où l’Eglise siège au Conseil d’administration, et tous sont restés silencieux". "Nous combattrons pour que la vie soit respectée et que ne soient pas pratiqués des avortements", ajoute-t-il.

    Dans d’autres hôpitaux pourtant, la ligne est moins claire. Un prêtre de l’archevêché de Barcelone, le Père Custodio Ballesteros, a constitué un volumineux dossier sur la situation de certains hôpitaux catalans, dossier qu’il a remis au Conseil Pontifical pour les services de santé. Ce dernier, dans une lettre du 6 juin 2011, s’est dit "préoccupé" et a demandé aux personnes responsables de "vérifier les faits en détail pour que l’on puisse, dès que possible, chercher des solutions concrètes à d’éventuels problèmes identifiés".

    Sont notamment mis en cause l’hôpital San Pablo de Barcelone et l’hôpital général de Granollers qui, dès 2009, ont déclaré au ministère de la Santé, des avortements légaux. En août 2010, les représentants de l’Eglise à San Pablo ont assuré que "conformément aux principes éthiques qui l’ont inspiré depuis sa fondation, l’interruption volontaire de grossesse n’est pas pratiquée, même si exceptionnellement peuvent intervenir des circonstances médicales qui conduisent à des actions susceptibles d’entraîner la perte du fœtus" ; ils ont affirmé qu’en cas de violation de l’un ou l’autre des principes moraux de l’Eglise catholique - que le fonctionnement de l’hôpital est tenu de respecter par convention - "les mesures appropriées seront prises en vue de leur respect".

    L’évêché de Terrassa a condamné publiquement la réalisation d’avortements dans l’hôpital de Granollers et a demandé que le centre ne pratique pas cet acte, mais cela n’a pas été suivi d’effet.

    Pour le père Custodio Ballesteros, l’Eglise doit se retirer d’un hôpital s’il pratique des avortements. Il estime également que pour préserver sa liberté, elle doit renoncer aux fonds publics, même si cela doit diminuer la quantité des hôpitaux.

    Notons que la pilule abortive (RU 486 et pilule du lendemain) est de plus en plus distribuée elle aussi dans les centres cogérés par l’Eglise. A l’hôpital San Juan de Dios Esplugues de Llobregat, la pilule du lendemain a même été distribuée avant sa mise en vente en pharmacie, affirme son aumônier Miguel Martin Rodriguo qui assure en même temps que dans cet hôpital, aucun avortement n’a été pratiqué.

    Pourtant, en raison de la distribution de ces mêmes pilules à l’hôpital Sant Celoni du diocèse de Terrassa, le vice-président du Conseil d’administration, le Père Ignasi Fuster, a, lui, démissionné de sa charge, considérant que l’Eglise doit se retirer d’un centre où se pratiquent des avortements."

  • Bulletin de l'Institut européen de bioéthique (I.E.B.) du 4 juillet 2011

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    Bulletin de l'IEB - 4 juillet 2011

    Sommaire

    (cliquer sur les titres pour accéder aux contenus)

     

  • Déclarée en état de mort cérébrale, une femme se réveille

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    La revue de presse de généthique.org nous apprend qu'une femme (au Canada) s’est réveillée après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.

    "Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de "ses yeux" pour un autre patient. La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. "On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée…".

    La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital."

  • Une mobilisation contre l'extension de l'euthanasie

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    Des amis nous font parvenir cet appel que nous relayons bien volontiers (en refusant toutefois de nous identifier à un parti) :

    "Alors que nos édiles concoctent vaillamment une Belgique institutionnelle nouvelle, sans l’avis de sa population, d’autres menaces pèsent également sur le devenir de nos enfants et de nos aînés, et ce dans un silence médiatique complet. A ce jour, une proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie sur les mineurs de 15 ans et plus, et deux propositions de loi visant à ouvrir l’euthanasie, d’une part aux jeunes et aux enfants, et d’autre part aux personnes démentes et celles plongées dans un état d’inconscience, ont été déposées, respectivement, au Sénat et à la Chambre.
    Si nous ne réagissons pas, en écrivant à nos élus, sénateurs et députés, ces projets risquent de passer comme une lettre à la poste … sans avoir reçu l’aval des électeurs, comme le demande le CDF pour tout projet éthique ! C’est l’avenir de toute une génération qui est en jeu !

    Propositions de loi euthanasie

    Madame, Monsieur le Sénateur,
    Madame, Monsieur le Député,

    J’ai appris avec consternation que des extensions de la loi sur l’euthanasie, avaient été déposées au Sénat/à la Chambre.
    Le sujet me préoccupe fort et je crains que ces nouvelles brèches dans la loi n’étendent les risques à ce que des personnes ne subissent des pressions pour demander l’euthanasie. Ces extensions risquent d’engendrer un stress, un mal-être encore accru pour des personnes qui doivent déjà faire face à leur maladie.
    Il existe des aides pour soulager la douleur, et des soins palliatifs des plus performants, ne pourrions-nous pas encourager et soutenir davantage le développement de ceux-ci, sans contrepartie ? "La manière dont une société prend soin des plus faibles de ses membres témoigne de son degré d’humanité."

    Je fais appel à votre honnêteté et votre courage pour rejeter les articles contraires au respect de l’être humain et pour proposer les alternatives qui associent éthique et progrès scientifiques.

    Confiant(e) dans votre attachement au respect de la dignité et de toute vie humaine, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Sénateur, Madame, Monsieur le Député, l'expression de toute ma considération.

    Liens vers les projets de lois en question :
    http://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=/flwb&language=fr&rightmenu=right&cfm=ListOneKeyword.cfm?key=0014784&legislat=53&word=EUTHANASIE

    http://www.senate.be/www/?MIval=/index_senate&MENUID=22110&LANG=fr

    Une pétition vient d'être lancée : vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant : http://lapetition.be/en-ligne/petition-10102.html

  • Répondre à l'intolérable par l'intolérable ?

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    C'est l'incontournable revue de presse de genethique.org qui relaie les propos de Fabrice Hadjadj tenus dans la Croix à propos de l'euthanasie.

    Alors que le premier Congrès francophone d'accompagnement et de soins palliatifs commence aujourd'hui, mardi 28 juin 2011 à Lyon, La Croix interroge le philosophe Fabrice Hadjadj sur la question de l'euthanasie, dont certains réclament la légalisation en France au nom de la "dignité" de chacun (Cf. Synthèse de presse du 20/06/11).

    Il y a bien sûr un "droit de mourir dans la dignité", souligne Fabrice Hadjadj, mais il faut d'abord se demander : "qu'est-ce que la dignité ?" Utilisé "à toutes les sauces", le terme de "dignité" en vient à être vidé de son sens. Fabrice Hadjadj se dit "frappé par l'idée selon laquelle chacun serait seul juge de sa propre dignité. Comme si le sentiment de ma dignité ne dépendait nullement du regard des autres, comme si je pouvais être entièrement détaché de ceux qui m'entourent". La dignité est livrée à tous les caprices dès lors qu'elle est rendue totalement subjective : il est en effet "très facile de susciter chez quelqu'un le sentiment qu'il n'est plus "digne". [...] Imaginez une grand-mère souffrante ou un jeune homme paralysé, il est facile de les laisser penser qu’ils sont un poids et les pousser à demander qu’on les aide à mourir". Un danger d'autant plus grand dans une société gouvernée par l'efficience et le jeunisme. Légaliser l'euthanasie ne peut aboutir qu'à l'élimination des plus vulnérables et fragiles car en oubliant que la dignité humaine est inconditionnelle, il devient aisé d'extorquer des demandes de mort aux plus souffrants.

    Les partisans de l'euthanasie évoquent la liberté de chacun pour justifier une pratique légale de celle-ci. Or, "quelle est la réalité du libre arbitre quand on souffre et qu’on est exclu, quand on n’a plus sa place ?" La volonté de la personne qui demande à mourir étant submergée par la douleur, peut-on "considérer qu'une demande ainsi arrachée est le signe d'une liberté lucide ?" En outre, l'objet de la demande vise la douleur et non l'élimination de soi-même : "on ne demande pas à être supprimé soi-même, mais que la douleur soit supprimée, ou du moins rendue supportable". Du côté du médecin qui aurait à euthanasier quelqu'un, la liberté n'est pas respectée non plus. Il serait doublement aliéné : en tant qu'homme, et en tant que médecin, le but de la médecine étant de soigner et non de tuer.

    Si des personnes meurent encore dans des conditions déplorables en France, "on ne répond pas à l'intolérable par l'intolérable - en légalisant la mise à mort!", explique Fabrice Hadjadj. L'enjeu réel est ici de "supprimer les conditions de cet intolérable", ce qui passe par le développement de la recherche médicale pour combattre la douleur physique, la lutte contre l'acharnement thérapeutique, et surtout le soulagement de la douleur morale, car "c'est là la plus grande douleur : l'isolement, la désocialisation, la perte de sens..."

    Le temps passé auprès d'un plus faible, d'un souffrant, est considéré comme "contre-productif" dans notre société de l'efficience, pourtant, "il nous ramène à l'essentiel". Certaines sociétés traditionnelles plaçait justement le mourant au centre de la vie du village "parce qu’il était perçu comme un éclaireur, alors que nous, bien au contraire, nous parquons les mourants pour ne pas les voir".

    Nous avons pourtant toujours le choix, rappelle Fabrice Hadjadj, qui voit dans le développement des soins palliatifs et les initiatives de solidarité à l'égard des plus vulnérables, la capacité de l'homme d'expérimenter son être propre, comme être de communion. Dans les débats sur la mort, la société doit avoir l'ambition de faire surgir les questions fondamentales du sens de la vie et de la spécificité humaine.

  • La Pologne se prépare-t-elle à voter une loi historique contre l'avortement ?

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    La Pologne va voter un projet de loi historique interdisant tous les avortements après une campagne massive de la base :

    VARSOVIE, Pologne, 28 juin 2011 (LifeSiteNews.com) - Après avoir dissimulé la chose durant des mois aux médias anglophones, les organisateurs d'un énorme campagne populaire en faveur de la vie en Pologne ont fait savoir à LifeSiteNews.com que les parlementaires de ce pays se préparent à se prononcer cette semaine une projet de loi historique qui assurerait la protection totale des enfants dans l'utérus à partir du moment de la conception.

    Les organisateurs ont dit à LSN qu'ils craignaient que si la nouvelle avait éclaté dans le monde anglophone, les puissances étrangères favorables à l'avortement auraient injecté des fonds dans le pays pour s'opposer à leur mobilisation populaire.

    Les législateurs du Parlement polonais vont voter cette semaine sur un projet de loi visant à interdire tous les avortements dans le pays.

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  • Le Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 22 juin

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    Bulletin de l'IEB - 22 juin 2011

    Sommaire (cliquer sur les liens ci-dessous pour accéder aux articles)

  • Les déments précoces, cible des partisans hollandais de l'euthanasie

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    Le blog de Jeanne Smits est à la pointe de l'information sur le front de la défense de la vie, dénonçant avec compétence et constance les menées quotidiennes de ceux qui veulent promouvoir l'avortement, développer l'euthanasie, instaurer l'eugénisme, répandre une culture de mort. Elle travaille en coordination avec LifeSiteNews.com et dispose de sources d'informations sérieuses et fiables.

    Le 25 juin dernier, elle dénonçait la politique d'euthanasie aux Pays-Bas, politique qui vise à présent les "déments précoces" : "La pression monte aux Pays-Bas pour faire entrer dans les mœurs l'euthanasie sur des patients en phase précoce de démence. Selon les agences de presse, le tout dernier rapport de la commission de surveillance de l'euthanasie, portant sur l'année 2010, révèle à la fois une progression des euthanasies « sèches » par rapport à l'année précédente (2.700 contre 2.500 en 2009 et une nette progression de ces mises à mort pratiquées sur des personnes par ailleurs en bonne santé qui ne veulent pas subir les affres d'Alzheimer, Parkinson et autres maladies neuro-dégénératives : en 2010, on a dénombré 21 cas, tous approuvés par la commission comme répondant aux critères très « stricts » de la loi…" Lire la suite sur ce blog