La Lettre mensuelle Gènéthique d'août 2011 -
n°140 Sommaire :
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La Lettre mensuelle Gènéthique d'août 2011 -
n°140 Sommaire :
En Pologne aussi, pour pasticher la séquence du dimanche de Pâques, la culture de la mort et celle de la vie s’affrontent dans un duel étonnant, mais, dans l’état actuel, la loi pro-vie ne passera pas. Sur son blog, Jeanne Smits nous dit pourquoi :
« Malgré une pétition qui avait rassemblé des centaines de milliers de signatures en l'espace de quelques semaines, la commission parlementaire pour la Santé, les Affaires sociales et la Famille a rejeté la proposition de loi visant à interdire tout avortement en Pologne. Des élus de la Plateforme civique au pouvoir et de l'Alliance de gauche démocratique (communiste) ont voté contre le texte qu'ils avaient déjà rejeté dans un premier temps le 1er juillet dernier par une motion qui avait été par la suite renversée par un vote à la Diète, à 254 contre 151. Il ne manquait que deux voix pour que le texte passe automatiquement devant le Sénat. (Voir le compte-rendu sur ce blog ici.)
Saisie de nouveau, donc, du texte, la commission l'a réexaminé pendant deux heures pour aboutir au refus de le retransmettre devant l'Assemblée...
Voir la suite sur leblogdejeannesmits.
Les Etats Unis et des diplomates de l'O.N.U. auraient fait la promotion de l'avortement comme mode de contrôle des populations.NEW YORK, 19 août (C-FAM) Le nouveau livre de la journaliste Mara Hvistendahl sur l’avortement sélectif en fonction du sexe de l’enfant montre comment les diplomates américains ont agit afin pour promouvoir l’avortement, souvent par le biais des institutions onusiennes, comme moyen de contrôler les populations dans les pays en développement.
La sélection contre nature : Le choix des garçons au détriment des filles et des conséquences d’un monde plein d’hommes Par Susan Yoshihara, Ph.D.NEW YORK, 19 août (C-FAM) Un nouveau livre a provoqué des grincements de dents parmi les partisans de l’avortement : l’auteur aborde la question de la responsabilité du Fonds de l’ONU pour le développement des 160 millions de femmes manquantes en Asie, avortés par préférence pour les garçons.
Le livre de Mara Hvistendahl, La sélection contre naturelle : Le choix des garçons au détriment des filles et des conséquences d’un monde plein d’hommes est, d’après le Wall Street Journal, « l’un des livres les plus importants jamais écrits pour la campagne anti avortement » ; les qualités académiques du livre on reçu les acclamations de l’assistance entière lors d’un événement animé par l’économiste Nicholas Eberstadt, à l’American Enterprise Institute de Washington, USA.
C'est sur le blog de Jeanne Smits qui reprend et commente les informations publiées dans la presse néerlandaise :
"Le curé de la petite paroisse brabançonne de Liempde est sous le feu de la critique médiatique pour avoir refusé des funérailles catholiques à l'un de ses paroissiens qui a choisi l'euthanasie pour quitter cette vie. « Pire », invoquant sa conscience – et les règles édictées par les évêques catholiques des Pays-Bas qui s'étaient mis d'accord par ce point – pour refuser jusqu'à la tenue de l'office par un autre prêtre plus accommodant. La famille du mort a donc dû s'évader vers la paroisse voisine de Sint-Oedenrode où le curé a accédé à leur demande pour organiser la cérémonie."
Le curé voisin a donc accepté, et qu'a fait l'évêque de 's Hertogenbosch? Il a tout simplement publié un communiqué évitant de donner raison à l'un ou à l'autre des deux curés, alors que la ligne définie par la conférence épiscopale des Pays-Bas va dans le sens de l'attitude adoptée par le curé de Liempde.
Mais faut-il s'attendre à plus de courage de la part de certains évêques? On en a fait l'expérience chez nous à l'occasion de cette "célébration" organisée à Buissonville, le 31 juillet dernier, et où l'évêque du lieu a jusqu'ici évité soigneusement de prendre publiquement position (à notre connaissance).
On le sait (http://www.belgicatho.be), les prêtres présents aux JMJ ont pu non seulement absoudre les personnes ayant recouru à l'avortement mais aussi lever l'excommunication liée à cette faute. Dans ce contexte, nous publions ci-dessous une réflexion de Flora Gualdini, fondatrice de « Casa Betlemme » à Arezzo en Italie, sur le thème de l'avortement.
« La presse mondiale semble soudain prendre conscience que l’Eglise catholique est mère et pas seulement éducatrice sur des thèmes brûlants comme l’avortement. La clinique d’obstétrique est un “confessionnal” spécial, et après plus de cinquante ans d’expérience, je puis témoigner de la puissance du cœur de Jésus miséricordieux, qui se penche sur nos misères. Le regard de la transcendance est véritablement l’unique médicament capable de guérir le cœur d’une femme blessée par l’avortement. Comprenons que même si nous brisons le futur d’une créature dès sa conception, nous ne faisons rien d’autre que la « renvoyer à l’expéditeur ». Et Lui, de toute façon, conduira cette personne à son achèvement, là où mille ans sont comme un jour.
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Sur le site de Liberté Politique, notre compatriote, le Docteur Ph. Schepens, membre ordinaire de l’Académie pontificale pour la Vie et ancien membre du comité directeur (1995-2004), Secrétaire général de la Fédération mondiale des médecins pour le respect de la vie humaine, s'attarde sur les défis éthiques de la médecine :
"La médecine moderne fut fondée au 4ème siècle avant J.C. par Hippocrate. Les hommes et leurs familles ont toujours mis leur vie et la santé en toute confiance entre les mains de leur médecin. Cela a été et n'est possible que parce Hippocrate donna à ses disciples la mission de se tenir uniquement au service des êtres humains qui confient leur corps et leur santé entre leurs mains. La santé de la personne humaine est la loi suprême du médecin. Les médecins avaient, et ont toujours à suivre le fameux serment d'Hippocrate...
Le 18 août, nous avons fait mention de l’autorisation donnée aux prêtres par l’archevêque de Madrid, le Cardinal Antonio Maria Rouco Varela, de confesser eux-mêmes le péché de l’avortement (voir ici : http://www.belgicatho.be/).
Les commentaires que nous avons livrés, et qui reproduisaient pour l’essentiel les informations provenant du diocèse de Madrid, permettent de se faire une idée assez précise du sens voulu par l’Eglise dans la démarche propre au pèlerinage, qui est, pour rappel, celle de la conversion, du retour au Christ, par rapport à la blessure qui demeure dans le cœur de celles et de ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont été concernés par l’avortement.
En rapport avec cet article, nous avons reçu le commentaire suivant, que nous reproduisons tel quel :
« Qu'est-que c'est encore que ce truc ? L'avortement est un crime et donc peut être absous par un confesseur quelconque? Sinon le meurtre et l'assassinat seraient-ils moins graves qu'un avortement ? Je souhaiterais une réponse. »
source : http://www.eglise.catholique.fr/
le 15 août 2011
Communiqué de presse
Paris, le 12 août 2011
Les soupçons d’euthanasie qui pèsent sur un médecin urgentiste de l’hôpital de Bayonne et les premières réactions à sa mise en cause par la justice appellent la réaction de l’Alliance pour les Droits de la Vie. Pour son président, le docteur Xavier Mirabel : « Les premiers éléments dont nous disposons suggèreraient qu’il s’agit d’une dérive d’un médecin – ou d’une équipe- qui préfère administrer la mort à une personne âgée, arrivée aux urgences en fin de vie, plutôt que de lui prodiguer les soins appropriés auxquels elle a droit, et notamment le droit d’accès aux soins palliatifs, tel qu’il est prévu par la loi. Si ces faits sont confirmés, nous dénonçons fermement un triple scandale :
A l’heure où notre société réfléchit aux défis posés par la dépendance, nous demandons aux pouvoirs publics de réaffirmer solennellement qu’une personne âgée est digne d’être soignée jusqu’au terme naturel de sa vie. »
Selon le blog de Jeanne Smits, « aux termes d'une enquête réalisée auprès de plus de 1.600 personnes âgées de plus de 50 ans à la demande de l'émission Hollandse Zaken (« Affaires hollandaises »), il apparaît que (…) plus d'une personne interrogée sur trois (37 %) se dit prête à imaginer de demander l'euthanasie si elle considère sa vie « achevée » sans être très malade ou dépressive ; 32 % disent : je ne le pense pas maintenant, peut-être y penserai-je plus tard ; seuls 20 % n'arrivent pas à se l'imaginer. 72 % des interrogés affirment qu'ils peuvent imaginer qu'ils « ne voudront plus » (vivre) s'ils sont frappés par une maladie grave ou par la dépression grave (…).