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Défense de la Vie - Page 33

  • Notre soutien au site Aleteia victime d'une grave campagne de dénigrement

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    D'Eric de Legge sur Aleteia :

    Aleteia victime d’une grave campagne de dénigrement

    17/01/22

    Depuis quelques jours, Aleteia est victime d’une campagne de calomnies à la suite de la publication par un site web américain d’un long article sur le prétendu financement de Aleteia par “l’éditeur de pédopornographie Google, Georges Soros et Bill Gates”, rien de moins.

    Aleteia est victime depuis quelques jours d’une campagne de dénigrement visant à discréditer sa singulière liberté de ton et son souci de vérité dans la charité. L’article d’un site web américain, complaisamment relayé en France, nous accuse d’être financé par “l’éditeur de pédopornographie Google, Georges Soros et Bill Gates”, rien de moins, et d’être des promoteurs sans discernement de la vaccination contre le Covid. Confronté à ce tissu de mensonges et d’insinuations malveillantes, nous tenons à donner à tous nos lecteurs et tous nos donateurs, des informations fiables sur nos relations avec Google et sur le traitement par Aleteia des questions touchant aux fameux vaccins. Pour apprécier les procédés, aussi malins qu’insidieux, mis en œuvre dans cette “enquête”, vous pouvez lire ici un décryptage de la direction de Aleteia.

    Aleteia est “financé par l’éditeur de pédopornographique Google, le colporteur de vaccins Bill Gates et l’agitateur de gauche George Soros », assurent sans rire les auteurs de cette “enquête”. Cela est faux bien-sûr ! En 2021, Aleteia a mis en place un consortium de “fact checking” concernant le déploiement des vaccins face au Covid 19 et l’a présenté en toute transparence à ses lecteurs. Il nous apparaissait alors pertinent que des médias catholiques participent au concours mondial Google News Initiativeen fédérant une trentaine de titres catholiques de sensibilité diverses et de proposer ainsi une information vérifiée sur la vaccination, ses avantages et ses risques. Les digressions de l’article sur nos liens financiers avec Georges Soros ou Bill Gates tiennent du fantasme sinon du ridicule. Aleteia n’a aucun lien avec eux. Ni la Fondation Gates ni l’Open Society Foundation n’ont été invitées à donner un seul centime aux efforts du consortium, et ni l’une ni l’autre ne l’ont fait. De même, affirmer que Aleteia a conclu une alliance avec Google en 2013 prête à sourire dès lors que l’on s’intéresse à la presse en ligne. Cette année-là, Aleteia a fait le choix d’utiliser des services de Google, notamment liés à la publicité, tout comme l’immense majorité des sites d’informations à travers le monde. L’accumulation d’informations désordonnées produit ici un effet dévastateur. Elle nous fait clairement suspecter une volonté de nuire.

    Une accumulation de mensonges

    Alors, oui les coûts engagés pour faire fonctionner le consortium de médias catholiques rassemblés par Aleteia ont été en partie pris en charge par Google News Initiative. Mais ce financement n’a créé aucune dépendance idéologique des médias du consortium à l’égard de Google News Initiative, chacun préservant sa ligne propre. Jamais Google News Initiative n’est intervenu auprès de l’un de ses membres, de quelque manière que ce soit et pour quelque raison que ce soit. La trentaine de titres associés à cette initiative a des orientations éditoriales tout à fait représentatives de l’Église universelle, des “progressistes” aux  “conservateurs”. 

    En réalité, l’accumulation de mensonges et d’approximations sur Aleteia nous a d’abord fait hésiter à y répondre. De la composition du conseil scientifique entourant le consortium à la détention de Aleteia par Media-Participations, en passant par la réalité de notre couverture des actualités sur les vaccins… Tout ce qu’avance cet article est faux. Ce site ne s’embarrasse manifestement pas avec les faits et se révèle surtout un champion de l’association d’idées et des insinuations fallacieuses. Il affirme travailler pour la vérité mais il n’en a cure. Il ne prend même pas la peine de vérifier des informations pourtant publiques. Que reproche-t-il à Aleteia ? Son succès missionnaire qui en fait le site catholique le plus visité au monde ? Son parti-pris pour la bienveillance ?

    La liberté de Aleteia

    Le lancement de ce consortium de médias catholiques de vérification des faits a permis de mieux informer nos lecteurs, tout en demeurant parfaitement libre. Dans la centaine d’articles publiés par Aleteia sur la thématique vaccinale, ma rédaction peut garantir et prouver que cette couverture a été parfaitement équilibrée. Entre d’une part le soutien à la vaccination, notamment telle que promue par le Saint-Père et les principales conférences épiscopales, et d’autre part le souci de publier des informations vérifiées sur les promesses et les risques des vaccins.

    Oui, Aleteia a toujours été, est et sera toujours totalement libre de dire la vérité. Aleteia n’appartient à aucune chapelle. Aleteia n’est pas vendu à Google. Aleteia n’est pas un “média du Vatican” : nous n’avons aucun lien ni hiérarchique, ni financier, avec le Saint Siège. Aleteia cherche d’abord et avant tout à faire rayonner le message de l’Evangile. Avec bienveillance envers toutes et tous. Nous sommes un média profondément catholique. Cela signifie que nous respectons le Pape et l’Eglise. Nous savons que sur une question comme celle des vaccins, ils ne sont pas infaillibles. Mais leur parole compte pour nous et, de manière tout-à-fait factuelle, nous diffusons ce qu’ils disent. C’est un service, comme celui de la recherche de la vérité, que nous devons à nos lecteurs.

    Si vous souhaitez approfondir tous les points que j’évoque ici, je vous invite à lire le décryptage révélateur que l’équipe de direction a fait de tous les procédés fallacieux dont Aleteia est victime.

  • A Paris, ils ont marché pour la Vie : revue de presse

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    Du Salon beige :

    Marche pour la vie : revue de presse

    Marche pour la vie : revue de presse

    Le Figaro :

    «La Marche pour la vie, je la fais tous les ans. Pour moi, l’avortement est déjà un acte monstrueux. Mais étendre son délai de 12 à 14 semaines, c’est tout simplement inimaginable». Ségolène, 40 ans, mère de sept enfants, est venue cette année avec ses «deux petits derniers», de 3 et 5 ans. L’un d’eux agite une pancarte «Le seul choix, c’est la vie».

    Ouest-France :

    Selon les organisateurs, quelque 20 000 personnes ont participé à cette Marche pour la vie, qui se tient tous les ans en janvier. Parmi eux, Jacques Dumoulin, retraité de 65 ans, est venu de Bordeaux avec son épouse Anne pour que l’on reconnaisse que la vie est sacrée depuis le débutAujourd’hui, on utilise l’avortement comme moyen de contraception, estime avec regret Marie, 17 ans, étudiante en agronomie venue de l’Aube.

    Le deuxième sujet important de cette mobilisation c’est l’élection présidentielle​, a estimé M. Tardy-Joubert, appelant les candidats à faire en sorte » que la protection de la vie humaine soir une grande cause nationale ». Nous ne soutenons personne​, a-t-il ajouté, mais « nous présentons nos 10 propositions » aux candidats, comme « rétablir le délai de réflexion de 3 jours minima » avant une IVG ou le rejet du suicide assisté et de l’euthanasie.

    La Croix :

    La 15e édition de la Marche pour la vie s’est tenue à Paris, dimanche 16 janvier. À trois mois de la présidentielle, les militants contre l’avortement disent ne pas se retrouver dans l’offre politique actuelle. Des orphelins de la politique ? Sous le barnum posé sur une place du sud de Paris, les responsables de la Marche pour la vie, mouvement anti-avortement, discutent devant une banderole « Présidentielle 2022, JE VOTE pour la vie ». Mais quel candidat pour incarner leurs idées ? « Zemmour ? Il a de bonnes personnes dans son entourage, mais il considère que l’avortement est un droit fondamental, souffle une cadre du mouvement. Marine Le Pen ? Elle annonce qu’elle va faire des propositions sur la famille, mais on n’en voit pas la couleur. »

    À trois mois de l’élection présidentielle, plus de 5 000 manifestants pro-vie ont défilé dimanche 16 janvier – pour la quinzième fois – contre une « banalisation » des interruptions volontaires de grossesse (IVG). Une manière de désigner la progression du taux de recours à l’IVG depuis trente ans : 15,4 IVG pour 1 000 femmes en 2020, contre 14 en 1990, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

    Le Télégramme :

    Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement ont défilé, dimanche, à Paris, contre la proposition de loi allongeant le délai légal de l’IVG et pour faire entendre leurs « dix propositions » aux candidats à la présidentielle, lors de la traditionnelle « Marche pour la Vie ».

    Cette année, « le premier sujet, c’est la proposition de loi Gaillot (…), une loi inique » qui doit autoriser l’allongement de la durée légale de l’interruption volontaire de grossesse, de 12 à 14 semaines, affirme Nicolas Tardy-Joubert, président de la « Marche ». Porté par la députée (ex-LREM) Albane Gaillot, ce texte sera examiné en deuxième lecture, au Sénat, le 19 janvier.

    Le Monde recopie la dépêche AFP , comme France BleuL’Alsace… :

    Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement ont manifesté, dimanche 16 janvier à Paris, contre la proposition de loi allongeant le délai légal de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et pour faire entendre leurs « dix propositions » aux candidats à la présidentielle, lors de la Marche pour la vie, qui se tient tous les ans au mois de janvier.

    Le direct de RT France :

  • Retour sur un film choc dédié à la situation au Congo

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    « Ce film choc retrace plus de vingt années de massacres et de pillages commis au Congo. Avec des centaines de milliers, voire des millions de morts. Son but: lutter contre l'oubli et contre l'impunité des auteurs de ces crimes.

    Thierry Michel a présenté son documentaire en novembre dernier à Kinshasa. Le film a provoqué la campagne de mobilisation internationale "Justice for Congo".

    Ce documentaire sur la situation au Congo, est plus qu'un plaidoyer: "C'est un film aussi, donc c'est une esthétique de cinéma avec une grande musique orchestrale originale, avec des chants profonds qui sortent de l'âme même africaine, avec ces images très travaillées, mais avec une construction dramaturgique évidemment sur le temps, mais un travail aussi d'investigation journalistique où j'ai été non seulement dans les différentes provinces martyres du Congo, au fin fond des forêts, retrouver les survivants, les témoins oubliés de ces histoires qui vont nous dire des choses invraisemblables que l'esprit humain ne peut même pas imaginer" explique Thierry Michel.

    "J'ai été aussi au sein de ces grandes institutions internationales pour comprendre pourquoi, que ce soit les Nations Unies, la Cour pénale, les grands Parlements de par le monde, n'ont pas réussi à neutraliser ces forces obscurantistes et à aider ce pays à instaurer une paix véritable basée sur la justice."

    Avec "L'empire du silence", le réalisateur souhaite aussi susciter une saine colère auprès du public: "Sur ce fond d'histoire des grands du Congo, des dirigeants du Congo, il y a évidemment ces milliers de massacres qui font des centaines de milliers de morts, voire des millions, pendant 25 ans, dans la plus grande impunité, où les responsables des meurtres deviennent des dirigeants militaires ou politiques."

    "C'est d'un cynisme absolu" poursuit le réalisateur, "et le film essaie de dénoncer cela, et aussi de montrer que, finalement, c'est une guerre qui n'a pas préoccupé grand monde parce qu'elle a été très peu médiatisée par rapport à d'autres conflits, je pense au Moyen-Orient, l'Irak, la Syrie, et bien d'autres. Et jamais on n'a réussi à empêcher cette spirale invraisemblable, ce carrousel sans fin d'une violence effrénée qui n'a fait que s'aggraver en barbarie pour arriver, des premiers massacres de 96, lors du début de la première guerre du Congo, à ce qui s'est passé au Kasaï ces dernières années, qui est absolument effroyable."

    Briser la loi du silence

    Pour Thierry Michel, ce film doit contribuer à ce qu'un jour, justice soit rendue à toutes les victimes: "Partout, le pays est jonché de fosses communes, mais ce qui est fou au Congo, c'est qu'aucun mécanisme de justice ne se met en place et que même le nom des grands criminels, -il y a eu des investigations, des enquêtes des Nations Unies qui savent qui sont les grands criminels-, mais la liste de ces noms est aujourd'hui confidentielle, taboue, secrète, personne ne peut savoir, et aucune enquête judiciaire n'est en cours. Les victimes restent avec les survivants, la tragédie sur les épaules, et n'ont plus qu'à espérer, un jour, ce auquel ce film doit contribuer, qu'un jour justice leur sera rendue."

    Un film où je termine mon cycle congolais

    Ce documentaire, c'est aussi un peu le film bilan du réalisateur: "Cela fait trois décennies que je fais des films au Congo, j'en ai fait presqu'une quinzaine si on compte même les plus courts. Pour moi, c'est aussi un film où je termine mon cycle congolais, le rideau tombe, j'espère ici avoir dit ce qu'est le plus fondamental et avoir lancé ce cri de colère contre ce qui s'est passé et ce qui se passe encore dans ce pays."

    Un regard sur un drame dont les sources sont bien antérieures à vingt ans: le Cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, en a analysé les causes premières sans concession, lors de la célébration du soixantième anniversaire de l’indépendance du pays. Cliquer ici: Homélie du Cardinal Ambongo le 30 juin 2020.

  • Paris : grande Marche pour la Vie ce dimanche 16 janvier

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    Mobilisés pour la vie,
    le dimanche 16 janvier à Paris

    Ni les confinements, ni la crise sanitaire qui ne s’arrête plus, ni le coronavirus, ni l’effondrement économique et social, n’ont empêché le gouvernement et les parlementaires d’attaquer la vie humaine naissante.

    La loi dite « Gaillot » vient d’être adoptée (le 30 novembre 2021) en 2nde lecture à l’Assemblée Nationale.

    Elle contient notamment :

    • L’allongement des délais légaux d’accès à l’avortement de douze à quatorze semaines,
    • La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
    • L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
    • La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
    • La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.

    La vie humaine n’a jamais été autant attaquée !
    La vie humaine vous attend nombreux, pour une Marche historique.

    Rendez-vous le dimanche 16 janvier 2022 à Paris !

    Toutes les informations ici

  • Etats-Unis : des jésuites pour couvrir les politiciens catholiques qui votent pour préserver et élargir l'accès à l'avortement

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    Du Père Raymond J. de Souza sur le National Catholic Register :

    Le livre d'un prêtre raconte la triste histoire de la complicité des Jésuites en matière d'avortement aux États-Unis

    COMMENTAIRE : Le défunt père jésuite Paul Mankowski savait à quel point certains de ses frères prêtres et ses supérieurs avaient trahi la Compagnie de Jésus.

    7 janvier 2022

    Vous avez besoin d'un ecclésiastique éminent pour couvrir les politiciens catholiques qui votent pour préserver et élargir l'accès à l'avortement ? Depuis plus de 50 ans, les Jésuites ont l'homme qu'il vous faut à portée de main. C'est un grave scandale dans l'un des ordres les plus vénérables de l'Église.

    Le père jésuite Pat Conroy, qui a été aumônier de la Chambre des représentants de mai 2011 à janvier 2021, a donné une interview publiée cette semaine dans le Washington Post, dans laquelle il défend les politiciens catholiques qui favorisent l'accès à l'avortement. Il est allé jusqu'à citer Saint Thomas d'Aquin sur la conscience pour défendre sa position, ce qui est à la fois embarrassant et indigne d'une formation jésuite correcte.

    Pour ceux qui ont la mémoire longue, l'idée d'un jésuite éminent de la Chambre des représentants défendant des lois permissives sur l'avortement n'est pas nouvelle. Le père Conroy est une version à petit budget du défunt père jésuite Robert Drinan, mais il reste un porte-drapeau de ce que ses frères ont coutume d'appeler "la tradition jésuite". 

    Il y a 15 ans cette semaine, le père Drinan était de nouveau sous les feux de la rampe. Rappelons les circonstances. Début 2007, Nancy Pelosi est devenue la première femme présidente de la Chambre des représentants, couronnement d'une carrière politique remarquable. Le fait qu'elle soit à nouveau présidente 15 ans plus tard est une preuve supplémentaire de la formidable force politique qu'elle demeure.

    Consciente de l'étape qu'elle avait franchie en 2007, Mme Pelosi a organisé un gala de quatre jours pour marquer son accession à la présidence. Tout a commencé par une messe "en reconnaissance de la présidente élue de la Chambre des représentants, Nancy D'Alesandro Pelosi", à son alma mater, la Trinity University de Washington, D.C. Le célébrant principal et homéliste était le père Drinan, alors âgé de 86 ans. Ce fut son dernier grand événement public. Il est décédé plus tard le même mois.

    C'est là que se trouve l'histoire scandaleuse de la complicité des jésuites dans l'avortement en Amérique, une histoire racontée de manière plus complète dans un nouveau livre important du défunt père jésuite Paul Mankowski, qui savait à quel point certains de ses frères jésuites et ses supérieurs avaient trahi la Compagnie de Jésus. 

    Le père Robert Drinan était prodigieusement talentueux, même selon les normes élevées pour lesquelles les jésuites des années 1960 étaient connus. Il est devenu doyen de la faculté de droit du Boston College à l'âge de 36 ans, et a mené cette faculté vers de nouveaux sommets pendant 14 ans. En 1970, il se présente au Congrès du Massachusetts et est élu cinq fois comme démocrate, de 1971 à 1981. 

    En mai 1980, le pape saint Jean-Paul II lui a ordonné de ne pas se présenter à la réélection de novembre de la même année, et le père Drinan a donc quitté le Congrès en janvier 1981. La décision de Jean-Paul II s'inscrivait dans le cadre d'une interdiction plus large faite aux clercs d'occuper des fonctions politiques. Lorsque la décision définitive est venue du pape, le père Drinan a obéi, disant que la défiance était "impensable". La défiance avait été son modus operandi pendant une décennie, en fait.

    Le père Drinan s'est présenté en 1970 sur une plateforme anti-guerre du Vietnam et a été le premier membre du Congrès à présenter des articles de mise en accusation contre le président Richard Nixon. Après l'arrêt Roe v. Wade en 1973, il a défendu la décision et a été un vote fiable en faveur de l'élargissement de la licence d'avortement, y compris le financement par les contribuables, pendant toute la durée de son mandat au Congrès.

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  • Ce mois-ci, dans La Nef :

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    Voici le sommaire de cette excellente publication (janvier 2022) (certains contenus sont accessibles en cliquant sur les liens) :

    AMDG
    Responsa de Rome : une sévérité insoutenable

    L'éditorial de janvier par Christophe Geffroy,
    Directeur de La Nef

    À quelques jours de Noël – beau cadeau ! n’y avait-il rien de plus urgent en ces temps de pandémie et de drame des abus sexuels sur mineurs ? –, la Congrégation pour le Culte divin a rendu public le 18 décembre dernier des Responsa ad dubia (réponses aux doutes) « sur certaines dispositions » de Traditionis custodes. Dans la lignée du motu proprio du pape et de sa lettre d’accompagnement aux évêques, le ton est brutal, sans aucun souci de ménager les personnes concernées.

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    CE MOIS-CI DANS LA NEF :

    ENTRETIEN
    DOSSIER Jacques Maritain (1882-1973)
    • Maritain : « Sauver les vérités affolées », par Baudouin de Guillebon
    • Maritain et Maurras, par Florian Michel
    • Maritain, théologien de l’Église, par le Père François Daguet o.p.
    • « J’avais trouvé mon maître », entretien avec Michel Fourcade
    • Actualité politique de Maritain, par Christophe Geffroy
    VIE CHRÉTIENNE
    • Les mauvais anges et le mal naturel, par Denis Sureau
    • Question de foi : Ô mon beau dialogue…, par l’abbé Hervé Benoît
    CULTURE
    • La mutinerie des Cipayes, par Michel Toda
    • Notes de lecture
    • De verbe et de chair : Voici de l’eau, par Henri Quantin
    • Musique : Le Schubert de Berman, par Hervé Pennven
    • Noël : sélection de livres pour vos cadeaux, par Patrick Kervinec
    • Cinéma : The Chosenpar François Maximin
    • Sortir : Maurice Denis, par Constance de Vergennes
    • À un clic d’ici, par Léonard Petitpierre
    • Et pour les jeunes…, par Valérie d’Aubigny
    • Un livre, un auteur : entretien avec le Père Michaël Bretéché
    • Rencontre : Guillaume d’Alançon, par Marine Tertrais
    DÉBATS/Points de vue

    CONTRE CULTURE

  • Pro-vie et pro-famille, elle sera la prochaine présidente de la Hongrie

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    Du site de La Gaceta :

    Katalin Novak, ministra húngara

    La ministre hongroise de la famille, Katalin Novák, est nommée candidate à la présidence hongroise.

    POUR REMPLACER JÁNOS ÁDER

    21 décembre 2021

    La ministre hongroise de la famille, Katalin Novák, a accepté d'être nommée présidente du pays par son parti, le Fidesz, à l'expiration du mandat de János Áder l'année prochaine.

    "Je me prépare à cette tâche difficile avec foi, esprit et cœur. J'accepte respectueusement la nomination au poste de président de la Hongrie", a-t-il déclaré dans un message sur Twitter.

    Novák est l'une des références du gouvernement de Viktor Orbán, qui cherche à revalider sa majorité aux élections législatives de 2022 tout en restant fidèle à lui-même, et loyal envers la Hongrie et les Hongrois.

    Le gouvernement a donné la priorité au soutien des familles et de la maternité, a introduit une législation favorable aux familles, a augmenté le soutien financier avec un système fiscal qui aide ceux qui ont des enfants. Ainsi, elle a réussi à passer d'un taux de fécondité de 1,23 en 2011 à 1,56 en dix ans, et a doublé le nombre de mariages.

    Il a également adopté une loi qui protège les mineurs - en imposant des peines plus sévères aux personnes reconnues coupables de pédophilie - et interdit l'endoctrinement LGTBI dans les écoles. "Les enfants ne doivent recevoir aucune sorte de propagande dans les écoles, ils doivent être protégés et c'est le travail de l'État de le faire (...). C'est ce que les parents hongrois nous demandent de faire : empêcher que leurs enfants soient exposés à des influences idéologiques à l'école", a déclaré Mme Novak elle-même dans une interview.

    Dans ce sens, l'exécutif a réitéré que son intention est de "défendre nos enfants et de les laisser être des enfants sans les utiliser pour une quelconque base idéologique" et qu'un élément central de sa pensée est que l'intérêt et le bien-être de l'enfant sont "primordiaux".

  • Le Guatemala sera la capitale pro-vie de l'Amérique latine en 2022

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Guatemala, un président catholique qui protège la vie

    18-12-2021

    Le président du Guatemala a déclaré que son pays deviendrait la capitale pro-vie de l'Amérique latine dès le début de l'année 2022, tandis que Biden nomme des avorteurs à des postes clés de son administration et à l'Unicef. Et à cause de cela, il isole le Guatemala, le vilipende. Il y a une manière et une façon d'être catholique en politique.

    La nouvelle a fait le tour du monde, grâce à la presse catholique et aux différentes confessions chrétiennes. Le président Alejandro Giammattei a annoncé son intention de faire du Guatemala la capitale de la vie en Amérique latine lors d'un discours prononcé le 6 décembre à l'hôtel Willard de Washington. Giammattei a prononcé son discours en tant qu'invité d'honneur d'un événement organisé par l'Institute for Women's Health, une organisation pro-vie fondée par Valerie Huber, ancienne cadre du département de la santé et des services sociaux de l'administration Trump, et l'International Human Rights Group (un autre institut américain qui promeut les droits de l'homme, à commencer par ceux de l'enfant conçu). Comme l'indique une déclaration de l'Institute for Women's Health, Mr Giammattei n'a pas été invitée au "Sommet de la démocratie" organisé par le président Joe Biden, où se sont réunis plusieurs dirigeants des démocraties du monde (dont certains étaient des tyrans féroces).

    Le Guatemala n'a pas été invité à participer au sommet, des divergences sur le droit à la vie étant peut-être la raison principale de l'omission du pays. Dans son discours lors de l'événement, Giammattei avait amplement présenté sa passion et son partage convaincu pour les initiatives et les défis auxquels sont confrontés les défenseurs de la vie et annoncé que le Guatemala deviendra la capitale de la vie en Ibéro-Amérique le 9 mars 2022 : "Toute personne mérite que sa vie soit protégée, de la conception à la mort naturelle. (...) Il est totalement faux que l'avortement soit un droit humain. Tout effort pour tenter d'imposer l'avortement dans un pays constitue une ingérence indue dans les affaires internationales". L'Association guatémaltèque pour la famille (AFI) a salué la récente annonce du président Alejandro Giammattei et, dans une déclaration, a réaffirmé qu'"elle est le résultat d'années de travail, tant de la part de la société civile et des organisations qui œuvrent activement en faveur de la vie, de la famille et de la liberté, que de la part des fonctionnaires de divers départements gouvernementaux".

    Il a été repris par l'un des leaders évangéliques, Aàron Lara, qui a ajouté que l'intention de Giammattei avait été officiellement déclarée devant le Congrès interaméricain pour la vie, l'OEA (Organisation des États américains) et des représentants du gouvernement américain, et qu'un "monument pour la vie à partir de cet événement de l'histoire" du pays serait inauguré. Ce n'est pas la première fois que le président du Guatemala montre son engagement en faveur des questions de vie, telles que la famille naturelle. Giammattei avait signé pour son pays, le 12 octobre, la "Déclaration du consensus de Genève", promue par Trump et répudiée par Biden, qui affirme qu'"il n'existe pas de droit international à l'avortement". La reconnaissance imminente du Guatemala comme capitale pro-vie de l'Amérique latine est un autre résultat d'un bon gouvernement soucieux de la vie, de l'éducation des enfants, de la protection des femmes et des familles dans le pays, qui a approuvé cet été un plan interministériel de politique publique sur 20 ans (2021-2032) pour la protection de la vie et de la famille.

    Élu le 11 août 2019, comme nous l'avions prophétiquement décrit, jusqu'en 2024, le président Giammatei a tout le temps nécessaire pour faire de son pays le véritable cœur battant du pro-vie en Amérique latine. Le pays est avec lui et même les protestations de l'été dernier, qui étaient tout sauf spontanées, se sont en fait évanouies, face à la "caravane" populaire pour la famille qui s'est terminée sur la place de la capitale le 8 août. Les très puissants lobbies LGBTI et les multinationales de l'avortement, hors-la-loi au Guatemala, ont montré leur soif de vengeance et leur énorme pouvoir en retirant le Guatemala de la liste des " pays démocratiques " de l'administration Biden, tout comme la Hongrie. Oui, le très "fervent catholique" qui siège à la Maison Blanche a non seulement évité une confrontation sur la démocratie avec Giammattei, mais a fait plus et pire. Dans les mêmes jours, le 9 décembre, M. Biden a nommé Geeta Rao Gupta à la tête de l'important Bureau des questions mondiales relatives aux femmes au Département d'État. Selon Alexis McGill Johnson, présidente de Planned Parenthood, Mme Gupta "jouera un rôle clé" dans la promotion de "la santé et des droits sexuels et génésiques dans la politique étrangère des États-Unis".

    Biden ne s'est pas arrêté là : le 10 décembre, les Nations unies ont annoncé la nomination de Catherine Russell, une collaboratrice (super avorteuse) du président américain Joe Biden, comme prochaine directrice exécutive de l'agence pour l'enfance Unicef. Vous imaginez ? Un avorteur endurci à l'Unicef pour aider les enfants. Il y a des catholiques et des catholiques en politique, mais il y a aussi une démocratie qui préserve la vie et une autre qui colonise le monde avec des meurtres et des idéologies tyranniques.

  • USA : plus de la moitié des États limiteraient ou interdiraient totalement l'avortement dès que cela serait possible

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    De Kath.Net/News :

    L'avortement interdit dans 26 Etats américains si 'Roe v. Wade' tombe

    12 décembre 2021

    Plus de la moitié des États limiteraient ou interdiraient totalement l'avortement dès que cela serait possible.

    Washington D.C. (kath.net/LifeNews/jg)

    26 des 50 Etats américains souhaitent interdire totalement ou en grande partie l'avortement si la Cour suprême annule l'arrêt "Roe v. Wade", qui constitue la base de la réglementation permissive de l'avortement actuellement en vigueur aux Etats-Unis. C'est ce qu'a révélé une recherche du Guttmacher Institute.

    21 Etats auraient déjà adopté des interdictions d'avortement plus ou moins étendues, qui entreraient immédiatement en vigueur dès que "Roe v. Wade" serait abrogé. Cinq autres Etats auraient adopté ces dernières années une série de lois visant à protéger les enfants à naître et, selon les estimations du Guttmacher Institute, ils restreindraient encore plus l'avortement dès que possible.

    La Cour suprême des États-Unis se penche actuellement sur l'affaire "Dobbs v. Jackson Women's Health", qui remet en question la réglementation actuellement en vigueur. Avec l'arrêt "Roe v. Wade", la Cour suprême a interdit en 1973 aux États de restreindre les avortements tant que l'enfant à naître n'est pas viable en dehors du ventre de sa mère.

    Le Guttmacher Institute milite pour une réglementation libérale de l'avortement. En acceptant l'affaire "Dobbs v. Jackson Women's Health", la Cour suprême a signalé sa volonté de soumettre la légalité de l'avortement à un examen, a constaté l'institut.

  • L'avortement : un combat mondial

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    Madame, Monsieur,

    Le combat pour la défense de la vie humaine se mène aujourd’hui sur tous les fronts ! En France, à la Cour suprême des États-Unis, à la Cour européenne des droits de l’homme, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme, en Pologne, en Colombie, etc. Ce combat est de plus en plus dur, intense, et violent. Partout, quelques organisations puissantes, armées d’argent, de mensonge et de mauvaise foi, veulent faire de l’avortement un droit, un dogme, une pratique intouchable, presque sacrée. Partout, l’ECLJ et quelques autres organisations chrétiennes s’engagent et agissent pour défendre la liberté de conscience et le respect de la vie de millions d’êtres humains qui ne demandent qu’à grandir !

    Dans ce message, nous sommes heureux de vous annoncer que l’Assemblée nationale française a rejeté la proposition visant à supprimer la clause de conscience face à l’avortement. C’est une victoire importante. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont contacté leur député !

    Toutefois, l’Assemblée a approuvé le prolongement du délai légal de l’avortement sur demande de 12 à 14 semaines ; le texte est à présent renvoyé au Sénat pour un examen en janvier qui pourrait coïncider avec la Marche pour la vie de janvier 2022. Pour ne rien lâcher, nous vous invitons à contacter votre sénateur ; n’hésitez pas, ils sont sensibles à nos appels ! (liste et contacts ici)

    Signer la pétition pour la protection de toute vie humaine

    C’est ensuite aux États-Unis que le combat le plus important est en train de se jouer devant la Cour suprême dans l’affaire l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization. L’ECLJ est intervenu devant la Cour pour démontrer qu’il n’existe pas de droit à l’avortement au titre des droits de l’homme et du droit européen (voir ici notre mémoire).
     
     Voir notre émission sur l’affaire Dobbs :

    Lire notre article : « Affaire Dobbs : l’ECLJ devant la Cour suprême des États-Unis »

    Nous avons aussi dénoncé l’hypocrise et la mauvaise foi d’experts des Nations unies qui sont intervenus auprès de la Cour suprême en se présentant comme neutres et impartiaux alors que ce sont des militants radicaux.

    L’une, Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, estime que l’avortement est « un acte radical d’amour de soi », le pratique comme médecin depuis des années, et dirige plusieurs organisations pro-avortement en Afrique. L’autre experte « indépendante », Mme Upreti, a travaillé pour l’organisation qui défend le recours devant la Cour suprême. Toutes deux sont financées par des fondations telles que Ford et Open Society.

    Lire nos portraits complets des experts de l’ONU agissant à la Cour suprême des États-Unis

    L’ECLJ a interrogé un ancien expert de l’ONU, le Dr. Alfred de Zayas, pour avoir son avis sur cette question. Il est ancien expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Le Dr. Alfred de Zayas, étant lui-même véritablement indépendant, a confirmé l’analyse juridique de l’ECLJ. Par ailleurs, concernant l’intervention de Rapporteurs spéciaux à la Cour suprême, il indique :

    « Il n’existe aucun traité ni aucune loi contraignante en matière de droits de l’homme imposant aux États l’obligation d’autoriser l’avortement. Au contraire, l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques oblige les États à protéger le caractère sacré de la vie. »

    Lire l’interview intégrale du Dr. Alfred de Zayas pour l’ECLJ

    Dans de prochains messages, nous vous donnerons des nouvelles sur le front de la Pologne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
  • L'optimisme prudent des pro-vie américains

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La Cour suprême maintient les espoirs des pro-vie

    4-12-2021

    Les neuf juges de la Cour suprême des États-Unis ont entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs. À la lumière des questions des juges, la possibilité de renverser Roe ou, à tout le moins, d'approuver la loi du Mississippi interdisant l'avortement après 15 semaines reste ouverte. Dans ce dernier cas, le vote du juge Roberts pourrait être le vote décisif.

    L'arrêt Roe v. Wade sera-t-il annulé ou restera-t-il en vigueur ? Depuis quelques jours, cette question, qui divise les Américains depuis près d'un demi-siècle, est plus pressante que jamais, à l'intérieur et à l'extérieur des frontières des États-Unis. Mercredi 1er décembre, la Cour suprême a entendu les arguments des parties impliquées dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization, qui oppose l'État du Mississippi aux organisations pratiquant l'avortement. L'administration Biden est du côté de ces derniers. L'objet du litige est le HB 1510, une loi qui interdit les avortements après 15 semaines de gestation, sauf en cas d'urgence médicale et d'anomalie grave du fœtus. La principale question qui se pose à la Cour est de savoir si toutes les interdictions d'avorter avant la viabilité, c'est-à-dire avant que la conception puisse survivre en dehors de l'utérus, sont inconstitutionnelles.

    L'affaire Dobbs est considérée par les experts comme la plus importante depuis l'arrêt Casey v Planned Parenthood de 1992, qui a confirmé le droit à l'avortement introduit par Roe en 1973, mais qui, en ce qui concerne la possibilité pour les États d'introduire des restrictions, a remplacé la norme des trois trimestres (aucune restriction à introduire au cours du premier trimestre, certaines au cours du deuxième, interdiction possible au cours du troisième sauf pour des raisons de "vie ou de santé" de la mère) par une évaluation de la probabilité de survie de l'enfant.

    Eh bien, après le débat général qui s'est déroulé le 1er décembre au matin, les parties ayant présenté leurs arguments dans le respect des délais impartis et répondu aux questions des neuf juges suprêmes, les commentateurs pro-vie conservent généralement, avec quelques distinctions, un optimisme prudent quant à la possibilité de renverser Roe ou du moins de le limiter, avec des effets en cascade sur l'ensemble du système d'avortement. Un scénario également considéré comme réaliste par l'autre camp, étant donné l'inquiétude exprimée par plusieurs médias libéraux après l'audience de la Cour suprême.

    Cet optimisme prudent repose sur les questions et le raisonnement des juges nommés par les Républicains (6), qui ont les moyens, s'ils le souhaitent, de réécrire l'histoire judiciaire américaine en faveur de la vie. Du côté des conservateurs, le vote du juge Clarence Thomas, qui, bien avant Dobbs, avait souligné que rien dans la Constitution américaine n'empêche un État fédéral d'interdire l'avortement, semble acquis. À ses côtés, l'avocat le plus fiable du banc était Samuel Alito, qui, dans son interrogatoire, a pressé Julie Rikelman, représentante légale de la Jackson Women's Health Organization et d'autres avorteurs, sur un point précis : l'incohérence et l'arbitraire de la loi dans l'établissement de la ligne avant et après laquelle il est légal ou non de prendre la vie d'un enfant à naître. Alito a également mis Elizabeth Prelogar, procureur général du gouvernement fédéral, en grande difficulté sur le principe du stare decisis (s'en tenir à ce qui a été décidé précédemment), lui faisant valoir qu'une décision "manifestement erronée" devrait être annulée à tout moment, sans autre considération. Le juge conservateur a rappelé le tristement célèbre arrêt Plessy contre Ferguson, un jugement de 1896 qui a confirmé la légitimité de la ségrégation raciale et qui, 58 ans plus tard seulement, a commencé à être démantelé (par l'affaire Brown et les suivantes).

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