Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Défense de la Vie - Page 29

  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

    IMPRIMER

    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !

  • La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

    IMPRIMER

    blank.gifSans titre.png

    La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

    • 24 avril 2022
    • 14h00
    • Mont des Arts

    20 ans d'euthanasie en Belgique

    En mai, cela fera 20 ans que l'euthanasie était autorisée en Belgique. Depuis, 24.522 déclarations d'euthanasie ont été enregistrées. L'euthanasie a été légalisée pour les mineurs et certains politiques veulent l’autoriser pour les personnes incapables d'exprimer leur volonté. Ainsi, la dignité des personnes âgées, démentes, en dépression, handicapées ou malades est systématiquement bafouée. Ces dernières années, il est également devenu clair que la Commission d'évaluation de l'euthanasie ne fonctionne plus correctement et que le concept de souffrance psychologique devient de plus en plus flou. C'est pourquoi certains psychiatres demandent l'interdiction de l'euthanasie pour souffrance psychologique.

    La Marche pour la Vie demande :

    • que la Commission d'évaluation de l'euthanasie soit réformée, afin qu’un contrôle réel des euthanasies effectuées soit effectivement possible (et qu'il soit, par exemple, impossible pour les médecins membres de la commission pratiquants l'euthanasie d'évaluer eux-mêmes leurs propres dossiers, ce qui n'est pas le cas actuellement). Dans la même optique nous demandons que l'exigence d'une majorité des ¾ des membres de la commission pour transférer le dossier au Parquet soit ramenée à ¼ ;
    • qu'il soit interdit de pratiquer l'euthanasie en cas de souffrance psychique, car il est impossible de définir si la souffrance psychique est incurable, insurmontable ou inchangeable. Nous demandons également un meilleur suivi et une prise en charge concrète des personnes vivant cette souffrance ;
    • que tout projet d'euthanasie pour les personnes atteintes de démence soit purement et simplement abandonné, car ces personnes sont dans l'incapacité d'exprimer leur réel consentement et qu'il n'est pas en notre pouvoir de choisir pour elle la valeur de leur vie ;
    • qu’un réel accent soit mis sur les soins palliatifs qui sont une alternative plus humaine. Que les personnes en souffrance soient réellement entourées et suivies. Que les métiers d'accompagnement soient revalorisés pour permettre de construire un monde réellement plus digne pour demain.

    E. Macron: inscrire « le droit à l'avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne

    Le 19 janvier 2022, le président de la France, Emmanuel Macron, a demandé que « le droit à l'avortement » soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne parce qu’il s’agirait d’une « valeur européenne ».

    La Marche pour la Vie et CLARA Life en collaboration avec l'organisation européenne One of Us demande :

    • que l'Union européenne reste absolument à l'écart de ces questions éthiques, reste dans le cadre de ses propres compétences, et respecte la souveraineté nationale et le principe établi de subsidiarité. La réglementation de l'avortement relève de la compétence exclusive des États membres de l'UE ;
    • que l'Union européenne renonce à tout projet d'inscrire l'avortement comme un droit dans la Charte des droits fondamentaux, sachant qu'il n'y a pas et ne peut pas y avoir de « droit fondamental à l'avortement », ce qui contredit le droit à la vie internationalement établi ;
    • que l'Union européenne, si elle veut se pencher sur la question de l'avortement, mette en place de réelle solution, de réelle alternative à l'avortement (aide matérielle, crèche dans les entreprises, réelle éducation sexuelle, ...) afin que tant l'enfant à naître que la femme dans sa maternité bénéficient d'une véritable protection.
  • Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    IMPRIMER

    08 Avr 2022

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Le 7 mai évènement à Bruxelles point d’orgue de la mobilisation pour la Vie avant la clôture de la Conférence pour l’avenir de l’Europe

    Au lancement de la présidence française de l’UE, M. Macron a revendiqué l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux. Plus de 100 ONG* de 15 pays européens viennent d’unir leur voix avec la fédération One of Us pour l’interpeller dans une lettre qu’elles lui ont adressée : Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ? (voir ci-dessous)  

    La fédération One of Us va amplifier l’interpellation par une convention organisée à Bruxelles le 7 mai 2022 : « Pour l’avenir de l’Europe, soyons fidèles à la dignité humaine et à l’héritage des pères fondateurs ». Cet évènement vise à enrichir la contribution One of Us à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, volet «démocratie citoyenne » de la Présidence française de l’UE, dont la clôture politique est annoncée le 9 mai.

    La veille du discours de M. Macron au Parlement européen en janvier, Thierry de la Villejégu directeur de la Fondation Jérôme Lejeune et Marina Cassini présidente du Movimento par la Vita rappelaient la légitimité démocratique de One Of Us : « Avec près de 1,9 million de citoyens signataires (de 17 pays de l’UE) One Of Us est l’Initiative Citoyenne Européenne la plus importante de l’histoire, la plus réussie de toutes les initiatives lancées depuis la création de cet outil de démocratie participative (par le Traité de Lisbonne – rentré en vigeur en 2009). C’est pourquoi nous exprimons avec détermination ce message pour la Vie à l’occasion de la présidence française de l’UE : Restons humains ! »

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron a rappelé que l'avortement « est toujours un drame pour une femme ». Ce qui ne l'empêche pas de vouloir inscrire le droit à l'avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux…

    Par One of Us (

    Monsieur le président de la République française,

    alors que l’est de l’Europe est en guerre, vous contribuez à montrer l’importance de l’Union européenne. L’unité de l’Europe doit faire appel aux vraies valeurs qui ont fait son histoire. Or, en lançant la présidence française du Conseil de l’Union européenne, vous avez proclamé votre souhait d’intégrer le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux et que l’avortement devienne valeur de l’Europe. Vous vous trompez : un tel objectif ne peut que diviser et entraver le destin de l’Union.

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de votre programme pour l’élection présidentielle, vous avez rappelé que l’avortement « est toujours un drame pour une femme ». Monsieur le président, comment un drame pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Nous, citoyens européens ayant signé One of Us (l’“initiative citoyenne européenne” qui a rencontré le plus grand succès populaire, avec près de 1,9 million de signatures), nous refusons cette proposition. Avec le recul, les reniements successifs des gouvernements et législateurs de nombreux États membres sur la question de la vie donnent le vertige.

    La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment

    Devons-nous, Monsieur le président, vous rappeler les textes nationaux, européens et internationaux dont la France et les autres États membres sont signataires et qui s’opposent frontalement à une telle évolution ? Comment peut-on envisager de mettre ainsi de côté la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui assure la reconnaissance autant que l’application universelle du droit à la vie et de « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine » , sans distinction, qu’ils soient nés ou en gestation ?

    Avez-vous oublié la convention de Rome de 1950, voulue par les pères fondateurs, pour la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui garantit le droit de toute personne à la vie et le fait que la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ?

    Avez-vous oublié que la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Onu en 1989, dispose que « l’enfant […] a besoin d’une protection spéciale […] , notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ?

    Comment pouvez-vous céder aux pressions des lobbies en faisant fi de ces textes dont la France et l’Europe, que vous représentez l’une et l’autre, sont signataires ? Au titre de quelle prérogative osez-vous maltraiter ainsi les droits de l’homme ? Comment pouvez-vous oublier que l’avortement, c’est la mort d’êtres humains ? Comment pouvez-vous envisager d’imposer à tous les États membres le non-respect de la vie comme principe fédérateur ?

    Il est du devoir de tout pouvoir d’État de protéger la vie humaine. Oui, la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment. Le droit à la vie physique est le premier des droits fondamentaux. Il serait contre nature et absolument paradoxal d’inverser ces repères.

    Devons-nous nous faire biologistes pour vous rappeler que la vie humaine commence dès l’instant de la conception, à la fusion des gamètes, et qu’il n’y a pas de différence substantielle mais seulement une différence de développement entre le zygote qui apparaît immédiatement après la fécondation, le fœtus et le nouveau-né à la naissance ? Sur le plan biologique, il s’agit bien d’une vie humaine, d’un être humain vivant.

    Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir

    Alors oui, s’il le faut, nous nous ferons tour à tour philosophes, historiens, biologistes, mais aussi avocats de la vie pour combattre cette erreur anthropologique fondamentale qui consiste à faire d’un drame une valeur. Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir. En revanche, oui, l’avortement a profondément dénaturé les droits de l’homme, droits fondamentaux auxquels nous adhérons universellement. L’avortement brandi comme valeur laisse chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. Ce sont ces alternatives que l’Europe devrait prioriser. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui peut détruire et abîmer aussi la vie des femmes.

    Monsieur le président, la seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine doit toujours guider vos actions dans la présidence que vous occupez. Elle donne une limite objective à votre liberté et à votre pouvoir. Nous, citoyens européens, voulons pouvoir compter sur la démocratie pour que nos représentants n’instrumentalisent pas le pouvoir dont ils sont dépositaires, afin de nous imposer, contre notre conscience et contre tout processus démocratique une idéologie mortifère.

    Si ce n’est pas le cas, nous nous mobiliserons, car protéger les plus vulnérables n’est pas une option. Nous voulons construire une Europe vraiment humaine. Nous espérons que vous saurez l’entendre.


    * Tribune cosignée par 103 ONG issues de quinze États membres de l’Union européenne, rassemblées par la plate-forme culturelle européenne One of Us. Slovaquie : Donum Vitae, Forum Zivota, Human Rights and Family Policy Institute / Danemark : Retten Til Liv, Respekt for Menneskeliv / République Tchèque : Hnutí Pro život ČR ONŽ – pomoc a poradenství pro ženy a dívky, z.s. / France : Fondation Jérôme Lejeune, Femina Europa, Marche pour La Vie, Comité Protestant pour la Dignité Humaine, Choisir la vie, Les Eveilleurs, Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques / Pologne : Ordo Uris, ONE OF US Poland, Human Life International Polska, Polish Association of the Defenders of Human Life, Small Feet Foundation / Portugal : Federação Portuguesa pela Vida. / Malte : Life Network Foundation, Doctors For Life Malta, Malta Unborn Child Platform, I See Life / Pays-Bas : One of Us Nederland,Schreuw om Leven, Dutch Patient Federation, Dutch Lawyers Association Pro Vita / Luxembourg : Pour La Vie Naissante / Italie : Movimento Per la Vita Italiano / Hongrie : Feher-Center Association / Croatie : Cro-Vita Alliance / Autriche : Österreichische Lebensbewegung / Espagne : Federación Española de Asociaciones Provida, Fundación Jerome Lejeune España, Foro Español de la Familia / Belgique : New Women for Europe.

  • L'avenir de l'avortement aux Etats-Unis

    IMPRIMER

    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    L'avenir de l'avortement en Amérique

    NOTE DE L'ÉDITEUR : Les gouvernements des États favorables à l'avortement prennent des mesures énergiques pour codifier le droit à l'avortement, mais les défenseurs de la vie se mobilisent également pour protéger le caractère sacré de la vie.

    1/4/2022

    D'ici la fin de son mandat en juin, la Cour suprême des États-Unis devrait rendre une décision dans l'affaire Dobbs contre Jackson qui, espérons-le, supprimera le carcan juridique pro-avortement que les décisions antérieures de la Cour, Roe contre Wade et Casey contre Planned Parenthood, ont imposé à notre nation depuis près de 50 ans. 

    Anticipant ce résultat, de nombreux gouvernements d'États pro-vie s'apprêtent à adopter des lois qui restreignent fortement l'accès à l'avortement, voire à interdire totalement cette pratique qui met fin à la vie en modifiant la constitution de leur État. Conscients que l'avenir de l'avortement est menacé, l'administration Biden et les dirigeants du Parti démocrate au Congrès ont tenté - de concert avec le lobby de l'avortement - d'empêcher les avancées en faveur de la vie au niveau des États en consacrant le droit à l'avortement au niveau national par l'adoption de la loi dite "Women's Health Protection Act". Heureusement, cet horrible projet de loi pro-avortement, qui aurait été pire que Roe, a échoué à la fin du mois de février au Sénat. 

    L'attention commence également à se porter sur le Kansas, un État qui a une longue et difficile histoire dans la lutte contre l'avortement. Dans le cadre des élections primaires du 2 août, les électeurs seront invités à examiner un amendement qui clarifierait explicitement que la Constitution du Kansas ne contient pas de droit à l'avortement. L'initiative de vote annulerait effectivement une décision de 6-1 de la Cour suprême du Kansas en 2019 qui a statué que la Déclaration des droits de l'État comprenait un tel droit. Si l'initiative de vote ne mettrait pas automatiquement fin aux procédures d'avortement dans l'État, elle préparerait le terrain pour le faire. Cette initiative de vote est suivie de très près par des groupes dans tout le pays, car il s'agira du premier vote public après la publication attendue de la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs. 

    Bien que ces signes soient encourageants, le retour potentiel de l'autorité primaire sur l'avortement aux gouvernements des États a également un côté sombre : Les gouvernements des États favorables à l'avortement se mobilisent agressivement pour protéger et renforcer le droit à l'avortement sur leur propre territoire - et dans certains cas, ils se positionnent pour projeter la culture de la mort à plus grande échelle, en servant de "sanctuaires" où les femmes des États pro-vie peuvent venir se faire avorter.

    La Californie est l'exemple le plus flagrant de cet extrémisme en matière d'avortement. L'année dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a commandé un rapport sur "l'avenir de l'avortement", rédigé par Planned Parenthood et une coalition d'autres fournisseurs d'avortement et de lobbyistes. Entre autres choses, la liste de souhaits post-Roe du lobby de l'avortement exige que le gouvernement californien paie les frais de déplacement des femmes qui viennent dans l'État pour se faire avorter et qu'il rembourse les fournisseurs d'avortements lorsque les femmes de l'extérieur de l'État ne peuvent pas payer elles-mêmes leur avortement. 

    Lire la suite

  • L'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

    IMPRIMER

    Du site de la RTBF :

    Etats-Unis : l'État d'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

    6 avril 2022

    Le parlement d'Oklahoma, à majorité républicaine, a adopté mardi une loi qui rend l'avortement illégal dans l'État du Midwest des États-Unis, sauf en cas d'urgence médicale. Le texte doit encore être approuvé par le gouverneur républicain Kevin Stitt, mais celui-ci a déjà annoncé qu'il le signerait.

    Publicité

    La loi pourrait dès lors entrer en vigueur cet été, à moins que l'ordre judiciaire ne s'en mêle.

    La Cour suprême des États-Unis doit en effet se prononcer sur la constitutionnalité d'une loi particulièrement restrictive adoptée par l'État du Mississippi. Les défenseurs de l'avortement craignent toutefois que la Cour, dominée par des juges conservateurs, ne remette en cause le droit à l'avortement.

    Ce droit - qui n'est garanti par aucune loi fédérale aux États-Unis - repose sur l'arrêt de la Cour suprême de 1973 "Roe vs Wade". La haute juridiction y a estimé que la Constitution garantissait le droit des femmes à avorter. Elle a confirmé en 1992 ce droit tant que le fœtus n'est pas viable, soit vers 22 à 24 semaines de grossesse.

    La question du droit à l'avortement divise la société américaine de longue date. L'État du Texas a récemment adopté une loi encourageant les citoyens à poursuivre au civil toutes les personnes aidant les femmes à avorter après six semaines de grossesse, tandis que l'Idaho a validé une loi autorisant les poursuites civiles contre les professionnels de santé pratiquant des interruptions volontaires de grossesse (IVG).

  • Corée du Sud : 40 jours de mobilisation pour la Vie

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Séoul : les chrétiens sud-coréens invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie »

    6/04/2022

    Du 3 mars au 10 avril, à l’invitation de l’archidiocèse de Séoul, de l’organisation locale pro-vie Beautiful Picket et de la Pro-Life Medical Association, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne « 40 jours pour la vie ». Depuis 2021, l’avortement a été décriminalisé dans le pays, mais sans loi pour l’encadrer. Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que « même les plus petites actions peuvent contribuer à sauver une vie ».

    Une chrétienne sud-coréenne à Séoul durant la campagne « 40 jours pour la vie ».

    Du 3 mars au 10 avril, tout au long du temps du Carême, les chrétiens sud-coréens étaient invités à participer à la campagne internationale « 40 jours pour la vie », proposant des temps de prière, de jeûne et de volontariat afin de sensibiliser la population locale à la protection de la vie et contre l’avortement. Dans le cadre de cette initiative, selon une information du Catholic Times of Korea publiée le 3 avril, des catholiques coréens sont descendus dans la rue avec des affiches et des slogans pro-vie. À Séoul, la capitale, on pouvait ainsi voir un jeune catholique devant l’université de Hongik, en train de tenir une pancarte affichant « S’il vous plaît, protégez la vie ».

    « Les fœtus sont des êtres humains dès leur conception. S’il vous plaît, protégez-les », demandait une autre affiche. Durant ces rassemblements pro-vie, des militants ont également distribué un livret contenant des textes et des photos soutenant des messages contre l’avortement et confiant des intentions de prière pour la fin de l’avortement. Ce livret a été préparé par Beautiful Picket, une organisation coréenne pro-vie. « Priez pour la fin de l’avortement, pour un monde sans avortement », demandait notamment un de ces messages. Le livret suggère également l’organisation d’une journée de prière pour les futures mères.

    « Il y a des gens qui prient pour une société où la vie est respectée »

    Cecilia Bae Seong-mi, une catholique de 53 ans de la paroisse de Sinsu-dong, à Séoul, a participé à la campagne en rejoignant une des marches pour la vie. « Je me suis sentie comme un fœtus dans cette situation. En priant silencieusement au milieu de la rue, en voyant les gens passer, je ne peux pas le dire haut et fort mais je crie silencieusement ‘je suis en vie’, comme le fœtus, même si j’ai l’impression de rester debout à ne rien faire. Je remercie Dieu de m’avoir donné cette opportunité de ressentir cela », raconte-t-elle.

    Gloria Lee Ye-jeong, une paroissienne de 31 ans de l’église Gocheok-dong, à Séoul, explique qu’elle n’a cessé de prier silencieusement pour la protection de la vie depuis qu’elle a découvert la campagne pro-vie. « La prière pour enfin reconnaître et défendre le caractère sacré de la vie est essentielle dans une société qui considère la sexualité simplement comme un divertissement et non comme la conception de la vie », confie-t-elle.

    Gloria Lee ajoute qu’elle a été surprise quand elle a entendu parler de la campagne pour la première fois. « Je pensais que c’était seulement à l’étranger, mais j’ai été surprise d’apprendre qu’ils faisaient cela aussi dans notre pays. Je suis heureuse qu’il y ait des gens qui prient ici pour une société où la vie est respectée », ajoute-t-elle.

    Soutien de l’archidiocèse de Séoul, de la Pro-Life Medical Association et de Beautiful Picket

    Le père Park Jung-woo, responsable du comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, estime que même si une petite action peut aider à sauver une vie, c’est déjà merveilleux. « Un petit acte militant peut contribuer à sauver une vie, en changeant les cœurs de ceux qui croient en la puissance de la prière pour changer la situation et de celles qui songent à avorter », confie le prêtre. La campagne chrétienne internationale « 40 jours pour la vie » a été lancée initialement en 2007 par un groupe pro-vie au Texas, dans le but de dénoncer « l’injustice de l’avortement ». La campagne a attiré plus d’un million de personnes dans le monde entier, dans près de mille villes et 63 pays, et contribuant, selon le groupe, à sauver près de 20 786 vies de l’avortement. La campagne aurait incité 229 personnes à cesser des activités liées à l’avortement et elle aurait conduit à la fermeture de 114 centres d’avortement.

    En juin 2021, le comité pour la vie de l’archidiocèse de Séoul, la Pro-Life Medical Association et l’organisation Beautiful Picket se sont associés pour exprimer leur solidarité avec la campagne en décidant de marquer l’événement tous les ans en Corée du Sud. En avril 2020, la Cour constitutionnelle sud-coréenne avait jugé l’interdiction de l’IVG contraire à la Constitution, et demandé au gouvernement de modifier la législation. En janvier 2021, le Parlement a voté des mesures législatives déclarant la criminalisation de l’avortement comme anticonstitutionnelle et en appelant à abroger les lois précédentes. Aujourd’hui, l’avortement est décriminalisé dans le pays mais sans loi pour l’encadrer ; une loi serait en préparation pour décriminaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, en cas de viol jusqu’à la 24e semaine.

    (Avec Ucanews)

  • L'Idaho interdit l'avortement lorsque le rythme cardiaque de l'enfant à naître est détecté

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    L'Idaho interdit l'avortement lorsque le rythme cardiaque est détecté

    3 avril 2022

    Comme au Texas, l'application de la loi est entre les mains de particuliers.

    Avec la signature du gouverneur Brad Little, une loi a été adoptée dans l'État américain de l'Idaho qui interdit les avortements dès que le rythme cardiaque de l'enfant à naître peut être détecté. Comme dans l'État du Texas, les individus peuvent être poursuivis si les avortements sont pratiqués plus tard dans la grossesse. La loi entrera en vigueur en avril.

    Les options d'action en justice sont plus limitées dans l'Idaho qu'au Texas. Au Texas, n'importe qui peut intenter une action en justice contre les personnes et les institutions qui ont participé ou aidé à l'avortement. Dans l'Idaho, seule la femme qui s'est fait avorter et qui peut le regretter plus tard peut poursuivre sa famille et le père de l'enfant. Un procès ne peut être intenté que contre le médecin avorteur. Les autorités ne peuvent pas prendre de mesures contre l'avortement au Texas ou en Idaho. Ce mécanisme est la raison pour laquelle les tribunaux n'ont pas encore annulé l'interdiction de l'avortement au Texas.

    La direction de Planned Parenthood dans l'Idaho a déjà annoncé qu'elle ne pratiquerait plus d'avortements sur les bébés si le rythme cardiaque peut être détecté. Planned Parenthood exploite trois des quatre cliniques d'avortement de l'Idaho. La perte financière potentielle est tout simplement trop importante, a déclaré un médecin de l'avortement de Planned Parenthood à l' Idaho Statesman. Il s'attend à ce que le nombre d'avortements chute de plus de moitié, comme ce qui s'est passé au Texas.

  • Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape

    IMPRIMER

    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Guerre, avortement, migrants : Malte plutôt froide pour le pape

    4-04-2022

    La visite apostolique de François à Malte s'est achevée, marquée par l'absence de la présidente du Parlement européen, la Maltaise Metsola, par les débarquements interdits au moment où il parlait d'accueillir les gens, par le voyage à Kiev "malvenu" à Moscou et par un message anti-avortement.

    Hier s'est achevée une visite apostolique dont le mot d'ordre était "accueil", même si Malte aurait peut-être pu faire un plus grand effort pour accueillir le troisième Pape à poser le pied sur l'île. Samedi, en effet, dans les mêmes heures où Bergoglio rappelait aux Maltais qu'ils se trouvent dans "une position géographique cruciale, donnant sur la Méditerranée comme pôle d'attraction et lieu de salut pour tant de personnes ballottées par les tempêtes de la vie qui, pour différentes raisons, arrivent sur vos côtes", les autorités de La Valette ont refusé le débarquement à 106 migrants à bord du Sea Eye 4, qui s'est ensuite dirigé vers les côtes siciliennes.

    L'absence de la présidente du Parlement européen, la catholique maltaise Roberta Metsola, est également à noter. Dans les mêmes heures où le pape lançait un appel à l'UE parce que "certains pays ne peuvent pas assumer tout le problème dans l'indifférence des autres", depuis son pays natal, Malte, la représentante populaire qui a succédé à David Sassoli était de retour après le succès international de son étape à Kiev, qui a même quelque peu éclipsé l'événement papal de deux jours.

    Et en parlant du conflit en cours, dans le vol qui l'a conduit à l'aéroport de Luqa, François a expliqué que l'idée de son voyage dans la capitale ukrainienne est "sur la table". C'est un coup de théâtre si l'on considère qu'il y a quelques jours seulement, le jésuite Michael Czerny, l'un des deux cardinaux envoyés à la frontière polonaise en signe de solidarité de l'Église catholique avec le peuple ukrainien, avait rejeté l'hypothèse, affirmant que "le pape ne fait pas de parades" et qu'"avant de faire des gestes spectaculaires, nous devons œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat".  

    Dans une interview accordée à Giovanni Panettiere du Quotidiano Nazionale, le préfet intérimaire du Dicastère pour le service du développement humain intégral avait également déclaré que le Pape "ne se déplace pas en se faisant tirer la soutane par l'un ou l'autre".

    L'invitation à visiter Kiev avait été remise à Santa Marta par le maire Vitalij Klyčko, l'ambassadeur extraordinaire d'Ukraine auprès du Saint-Siège Andriy Yurash et le président Volodymyr Zelenskyj. Toutefois, un tel scénario pourrait ne pas plaire à Moscou s'il est vrai, comme le rapporte Massimo Franco de Corsera qui fait autorité, que les autorités russes ont informé la Secrétairerie d'État qu'elles sont prêtes à considérer un éventuel voyage du pape dans la capitale ukrainienne comme "une faveur pour les États-Unis". Il est difficile d'imaginer que François puisse atterrir à Kiev sans annuler en même temps la rencontre - toujours considérée comme probable - avec le patriarche de Moscou, Kirill. Compte tenu de l'importance des équilibres œcuméniques en jeu, il est permis d'imaginer que pour voir le Pape en Ukraine, il faudra d'abord surmonter l'opposition des dirigeants de l'Eglise orthodoxe russe. 

    La guerre n'a pas été le seul sujet au centre de la visite papale de deux jours : la question des migrants, qui figurait déjà en bonne place dans l'ordre du jour avant le départ, a pris une importance dramatique avec la nouvelle de la mort en mer Méditerranée de plus de 90 migrants partis de Libye. François a prié pour eux hier au centre "John XXIII Peace Lab" à Hal Far et a exprimé l'espoir que les migrants "deviendront des témoins des valeurs humaines essentielles pour une vie digne et fraternelle (...) une fois que la blessure du déchirement, du déracinement, sera guérie". S'adressant aux migrants présents dans le centre maltais, le pape a comparé leur expérience à celle des réfugiés ukrainiens vivant une guerre qu'il a qualifiée d'"injuste et sauvage".

    Dans l'un des derniers pays qui n'a pas dépénalisé l'avortement, le Souverain Pontife a défendu cette législation, encourageant les Maltais à "continuer à défendre la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin naturelle", les invitant toutefois à "la sauvegarder également à tout moment du rejet et de la négligence". Cela implique donc de préserver la "dignité des travailleurs, des personnes âgées et des malades" et de protéger les jeunes des "mirages qui laissent tant de vide à l'intérieur" : c'est-à-dire, selon François, "le consumérisme exaspéré, la fermeture aux besoins des autres et le fléau des drogues, qui étouffent la liberté en créant la dépendance". 

    Les politiciens maltais se souviendront-ils du message pro-vie du pape ? L'année dernière, un député indépendant a déposé un projet de loi visant à dépénaliser l'avortement. L'opposition nationaliste est clairement contre, la majorité travailliste aussi, mais avec plus de nuances, tandis que le président de la République George William Vella a déjà annoncé qu'il ne signerait jamais une telle mesure, et qu'il préfèrerait démissionner. 

    Lire aussi : https://www.kath.net/news/78036

  • Le Kentucky pose de nouvelles limites à la pratique de l'avortement

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le Kentucky pose de nouvelles limites

    31 mars 2022

    Mardi 29 mars, le Sénat du Kentucky a voté un projet de loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. Même si le gouverneur démocrate du Kentucky, Andy Beshear, opposait son veto à la loi, « la supermajorité républicaine du Sénat » pourrait passer outre.

    Différents Etats ont adopté des textes similaires la semaine dernière (cf. Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement). Des législations qui pourraient être confirmées par la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs vs. Jackson, attendue en juin (cf. Des activistes pro-avortement / experts indépendants de l’ONU interviennent à la Cour suprême des États-Unis).

    Un amendement au projet de loi sur l’avortement médicamenteux

    Le projet de loi du Kentucky concernait initialement la dispensation des produits abortifs. Le Sénat y a ajouté un amendement afin d’interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de grossesse [1]. Une disposition approuvée par la Chambre.

    En ce qui concerne l’avortement médicamenteux, le projet de loi exige que les prestataires soient certifiés. Les femmes souhaitant y recourir devront se rendre chez un médecin, les téléconsultations étant interdites dans ce cadre.

    Le texte impose également la délivrance d’un « certificat de naissance, de décès ou de mortinaissance » pour chaque avortement. Et les fœtus avortés devront être incinérés ou enterrés.

    ----------------

    [1] Actuellement, dans le Kentucky, l’avortement est interdit au-delà de 20 semaines de grossesse

    Source : Aleteia, John Burger (30/03/2022)

  • Quand la biologie devient une guerre contre la vie

    IMPRIMER

    Lu sur le Forum Catholique ("Ecclesiola"):

    29 mars 2022

    Un article de France Info et un reportage de France 3 Régions Occitanie du 12-09-2018, mis à jour le 12-06-2020, présentaient « Montpellier : 9 étudiants travaillent sur une bactérie révolutionnaire pour la contraception féminine ».

    Ces étudiants en master de biologie synthétique, encadrés par des enseignants-chercheurs, cherchent à élaborer un probiotique spermicide. Ils sont endoctrinés par le malthusianisme : « L’idée est venue quand nous avons parlé entre nous des problèmes de natalité et de surpopulation dans les pays [en voie] de développement », ils évoquent aussi les problèmes environnementaux et voient dans ce projet « une contraception naturelle simple » préférable à la consommation d’hormones contraceptives.

    Et on apprend, dans un article de France Info du 16-11-2018, mis à jour le 12-06-2020, et dans un article du Midi Libre du 31-10-2018, que ces 9 étudiants ont obtenu en octobre 2018 la médaille d’or, mention « Best education and public engagement », au concours international du MIT (Massachussets Institute of Technology) de Boston pour leur projet de contraception bactérienne « vagineering ». Il s’agit du concours international de biologie synthétique : International Genetically Engineered Machine (iGEM). Comme l’indique l’intitulé du concours en anglais, la transgénèse y est à l’honneur. Actuellement, le projet « vagineering » est toujours à l’étude.

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » quand la biologie, littéralement le discours sur la vie, devient une guerre contre la vie. Quelle horreur de faire travailler les meilleurs étudiants à cette entreprise malthusienne ! Quelle horreur de croire qu’il y aurait des êtres humains de trop sur terre ! Ce projet montre que, désormais, il y a des masters impossibles pour des étudiants catholiques respectant la vie.

    Nom du lien

    Nom du lien

    Nom du lien

  • Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

    IMPRIMER

    Du site de La Voz de Galicia (Miguel Oses) :

    Des milliers de personnes manifestent à Madrid contre l'avortement et l'euthanasie

    La Marche pour la Vie 2022 a été convoquée par la Plateforme Oui à la Vie, qui regroupe plus de 500 associations.

    27 Mar 2022

    Des milliers de personnes, dont de nombreux jeunes, ont traversé le centre de Madrid ce dimanche en scandant "oui à la vie" et en la défendant "de la conception à la mort naturelle", avec des proclamations et des banderoles contre l'avortement et l'euthanasie.

    Comme le rapporte Efe, la Marche pour la vie 2022, organisée par la plateforme Oui à la vie, qui regroupe plus de 500 associations, a une nouvelle fois célébré la Journée internationale de la vie, qui est commémorée le 25 mars. Elle a été soutenue par plusieurs députés nationaux et régionaux de Vox.

    La marche est partie de Colón et a emprunté la Calle Serrano jusqu'à Cibeles, où un manifeste a été lu et plusieurs personnes ont pris la parole en faveur de la vie, dont le président du Collège des médecins de Madrid, Manuel Martínez-Sellés.

    Des milliers de personnes, environ 9 000 selon la délégation gouvernementale et jusqu'à 20 000 selon les organisateurs, ont participé au rassemblement, dont de nombreux enfants et jeunes, ainsi que des familles entières. La plupart portaient des ballons avec le slogan "oui à la vie" et d'autres des banderoles contre l'avortement ou l'euthanasie.

    Le Dr Martínez-Sellés, qui a participé aux réunions des années précédentes à titre personnel, a été invité à prendre la parole à cette occasion et a expliqué que "la médecine défend la vie" et que tant le code de déontologie des médecins espagnols que l'Association médicale mondiale "interdisent clairement l'euthanasie, même à la demande expresse du patient".

    L'une des participantes à la manifestation, María San Gil, actuelle vice-présidente de la Fondation Villacisneros et ancienne présidente du PP basque, a expliqué à Efe que le soutien à cette marche "est fondamental, et encore plus cette année, alors que la tristement célèbre loi sur l'euthanasie est en train d'être approuvée et que l'on parle d'une réforme bien pire de la loi sur l'avortement".

    Elle a exprimé l'espoir qu'il y aurait des centaines de jeunes à la manifestation "qui pourraient peut-être renverser cette situation".

    Vox était représenté par les députés nationaux Georgina Trías, Roció de Meer, Cristina Esteban et José María Sánchez, ainsi que par les députés régionaux Gádor Joya, José Luis Ruiz Bartolomé, Ignacio Arias et Mariano Calabuig, comme l'a confirmé le parti.

  • Etats-Unis : la bataille de l'avortement mobilise Etats et entreprises

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement

    28 mars 2022

    La semaine dernière l’Idaho est devenu le premier Etat des Etats-Unis à adopter une loi similaire à celle du Texas (cf. Avortement : l’Idaho dans les pas du Texas). L’Oklahoma a aussi adopté un projet de loi « inspiré de la loi texane » (cf. L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement). Ce ne sont pas les seuls Etats à avoir légiféré récemment en matière d’avortement.

    Des lois pour protéger la vie

    Mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux (cf. USA : le Dakota du Sud encadre l’avortement médicamenteux). La mesure ne prendra toutefois pas effet immédiatement « en raison d’un litige ». L’administration de l’Etat a fait appel.

    En vertu de cette loi, une femme souhaitant recourir à l’avortement devra se rendre dans un centre afin de se procurer les produits abortifs. Trois visites seront nécessaires a minima. Les produits ne pourront pas être envoyés par courrier.

    En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi l’interdiction « de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse ». La loi doit encore être signée par le gouverneur Doug Ducey. Seuls les avortements pour « urgence médicale » resteront autorisés.

    Dans l’Etat de Virginie occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. La loi entrera en vigueur au mois de juin. Elle prévoit des exceptions en cas d’« urgence médicale » ou si le fœtus est « non viable sur le plan médical ».

    Des actions contraires

    En Californie, le gouverneur, Gavin Newsom, a signé mardi une loi qui supprime les frais à la charge des femmes qui recourent à l’avortement.

    Dans le Colorado, un projet de loi stipulant qu’« une femme enceinte a le droit fondamental de poursuivre sa grossesse et de donner naissance [à son enfant], ou d’avorter et de prendre des décisions sur la manière d’exercer ce droit » a été adopté par les députés et les sénateurs. Le gouverneur, Jared Polis, a annoncé son intention de signer le texte.

    Le Sénat du Maryland a rejeté vendredi une proposition de loi similaire. Si le texte avait été voté par les 3/5e du Sénat, les électeurs auraient eu à se prononcer en novembre sur l’inscription du « droit à l’avortement » dans la constitution. En 1991, cet Etat a approuvé « une loi prévoyant une protection [du “droit à l’avortement“] si la Cour suprême devait un jour restreindre les avortements ».

    Les sénateurs du Maryland ont par ailleurs approuvé une loi visant à autoriser les infirmières et les sages-femmes à pratiquer des avortements. Un budget de 3,5 millions de dollars par an pour assurer leur formation a également été voté.

    Les entreprises privées prennent position

    Au milieu de ce foisonnement législatif, des entreprises prennent parti. Ainsi, de grandes entreprises telles que CitigroupAppleBumble et Hewlett Packard proposent à leurs employées de couvrir leurs frais de déplacement si elles souhaitent se rendre dans un autre Etat pour avorter.

    Laura Spiekerman, cofondatrice de la start-up new-yorkaise Alloy, s’est déclarée « surprise » que davantage d’entreprises ne fassent pas de même. La société ira jusqu’à couvrir la moitié des frais judiciaires [1], si un ou une de leurs employés « devait faire face à des problèmes dus à des lois anti-avortement ». La société fera figurer ces prestations dans tous les rapports financiers internes comme « avantage “bien-être des employés” ».

    De leurs côtés, les sociétés Lyft et Uber Technologies ont annoncé qu’elles couvriraient les frais de justice des conducteurs poursuivis en vertu de dispositions « rendant légalement responsable toute personne ayant encouragé un avortement ».

    A l’inverse, aux Etats-Unis, « environ 10 % des employés » sont couverts par une assurance santé subventionnée par leur entreprise, pour laquelle l’employeur a demandé à son assureur « d’exclure l’avortement de son plan de santé ».

    --------------------

    [1] Jusqu’à 5000 dollars

    Sources : CNN, Veronica Stracqualursi (25/03/2022) ; Fox, Associated Press (26/03/2022) ; Philadelphia Inquirer, Kelsey Butler (25/03/2022)