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Persécutions antichrétiennes - Page 51

  • Portes Ouvertes vient de publier l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2020 : sombre tableau !

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    Du site de "Portes Ouvertes" :

    CE QU’IL FAUT RETENIR DE L’INDEX 2020

    LES TENDANCES DE LA PERSÉCUTION AUJOURD'HUI

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    1 - L’Afrique de l’Ouest devient le nouveau foyer brûlant du terrorisme islamique

    • Le Burkina Faso, le Niger et le Cameroun entrent dans le classement. En Afrique, 1 chrétien sur 5 est fortement persécuté. La persécution y a augmenté de 2,4 % par rapport à l’année précédente et de 5,1 % si l’on considère uniquement les pays d’Afrique de l’Ouest. 
    • Cette tendance risque de s’aggraver dans les années qui viennent quand on considère le nombre de pays africains à la porte de l’Index 2020 (15 pays sur 23 où la persécution est déjà élevée). L’extrémisme islamique est le mécanisme de persécution prévalant dans ces pays.

    2- En Asie du Sud et du Sud-Est, la liberté de religion mise en danger par la violence islamiste et par les États

    • L’influence de l’idéologie islamique radicale a émergé lors d’attentats contre des églises remplies de monde. On pense particulièrement au Sri Lanka (200 chrétiens morts à Pâques) et aux Philippines (qui ne figurent pas dans l’Index 2020) où 20 personnes sont mortes et plus de 100 ont été blessées dans la cathédrale de Jolo.
    • En Chine et en Inde, de nouvelles lois refrénant la liberté religieuse ainsi que l’utilisation croissante de la technologie biométrique et de l’intelligence artificielle est un danger supplémentaire pour les chrétiens. En Chine, le nombre d’églises ciblées explose (5 576 contre 171 l’année précédente).

    3- Au Moyen-Orient, la persécution systémique confirme son emprise alors que le christianisme risque de disparaître

    • La plupart des pays de ces régions présents dans l’Index 2020 montent ou restent au même niveau de persécution. Les chrétiens y sont discriminés dans leur vie quotidienne (accès à l’éducation, à l’emploi, à un lieu de culte…).
    • Le nombre de chrétiens en Irak est passé de 1,5 million en 2003 à environ 202.000 de nos jours: soit une baisse de 87 % sur une seule génération. Les chrétiens de Syrie, épuisés par neuf ans de conflits, ne sont désormais plus que 744.000 contre 2,2 millions avant le début de la guerre.

    LES 5 PAYS OÙ LES CHRÉTIENS SONT LE PLUS PERSÉCUTÉS

    Tout découvrir de ce rapport sur le site de Portes Ouvertes

  • Le Parti Communiste Chinois force le clergé catholique à rejoindre l'Eglise officielle ("patriotique")

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    De Tang Zhe sur le site Bitter Winter :

    Le PCC force le clergé catholique à rejoindre l'Eglise officielle

    15/01 /2020

    Lorsque le harcèlement ne suffit pas à «transformer» et à soumettre les prêtres, alors le régime menace leurs proches et terrorise les fidèles.

    Bien que les directives pastorales du Vatican du 28 juin demandent spécifiquement aux autorités chinoises de respecter ceux qui n'ont pas l'intention de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC), le parti continue de faire pression sur les prêtres de ce qu'on appelait l'Église catholique clandestine pour qu'ils se soumettent. au régime. Comme beaucoup s'opposent à cette politique, le régime augmente les mesures répressives.

    Blâme pour association

    Le 1er septembre, Bitter Winter a raconté l'histoire d'un prêtre âgé du diocèse de Mindong dans la province du Fujian au sud-est. Le prêtre âgé souffre d'un cancer et, malgré cela, il est persécuté parce qu'il refuse de rejoindre l'APCC. Compte tenu de sa position de premier plan au sein de l'Église catholique locale, le gouvernement continue de faire pression sur le prêtre, essayant de le "transformer" de manière à donner l'exemple aux autres religieux du diocèse. Ils ont même tenté de convaincre le prêtre âgé en lui offrant de l'argent, mais il n'a pas voulu faire de compromis.

    Selon des informations récemment reçues, le prêtre, après avoir été retiré de la maison de retraite où il vivait depuis un certain temps, avait trouvé l'hospitalité au domicile d'un parent. Pour le maintenir sous pression, le régime a tenté d'effrayer son partenaire en recourant à la tactique de culpabilité par association. En juin, sa société a été fermée et, le 24 décembre, l'approvisionnement en eau et en électricité de la maison où il vit avec le prêtre a été stopé. Les responsables ont déclaré que "prendre soin du prêtre est un crime" et ont menacé l'homme de démolir sa maison s'il continuait à l'héberger.

    En colère, les responsables du gouvernement ont même menacé de tuer le prêtre en lui disant que s'il mourait, ils auraient «moins de tracas».

    Le prêtre a dit qu'il aurait préféré mourir en prison plutôt que de rejoindre l'APCC. L'homme a déjà subi plusieurs arrestations et dans les années 1970, il avait été emprisonné pour "contre-révolutionnaire".

    Dans le diocèse de Mindong, des proches d'autres objecteurs de conscience catholiques ont également été punis pour avoir été reconnus coupables par association. Le 25 décembre, le personnel affecté par l'administration locale a coupé l'alimentation en eau au domicile du jeune frère d'un prêtre qui a refusé de rejoindre l'APCC. Un parent d'un autre prêtre a été menacé de licenciement et les responsables ont averti les membres de sa famille de leur licenciement en leur disant qu'ils "n'auraient pas une vie paisible" à moins que le prêtre ne fasse un compromis. Pour protéger ses proches, le prêtre a accepté et a rejoint l'Eglise officielle.

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  • Nigeria : quatre séminaristes victimes d'un enlèvement

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    Du site "Le Salon beige" :

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    Le 8 janvier, un raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l’état du même nom, situé dans le centre du Nigéria. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu. Quatre séminaristes ont été enlevés. Une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d’actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    Cardinal R. Sarah@Card_R_Sarah
    Voir l'image sur Twitter

    4 séminaristes ont été enlevés au Nigéria

    Les chrétiens ont une nouvelle fois été pris pour cible au Nigéria. Quatre séminaristes ont été kidnappés par des hommes armés le 8 janvier dernier.

    L’événement s'est produit il y a trois jours, le 8 janvier entre 22h30 et 23h00 heures locales, mais la nouvelle n'a été diffusée par les médias locaux et relatée par les témoins qu'au cours de ces dernières heures.

    Le raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l'état du même nom, situé dans le centre du pays. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu, selon la reconstitution opérée par un média local. «Après le comptage des étudiants avec les agents de sécurité, quatre séminaristes ont été déclarés disparus. Veuillez dire une prière pour leur libération» a transmis à The East African l’un des prêtres responsables du séminaire. La police locale a assuré que tout était fait pour retrouver les séminaristes enlevés.

    Selon l’association Aide à l’Église en Détresse, une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d'actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    (Avec L’Osservatore Romano)

  • 13 nouveaux martyrs chrétiens au Nigeria

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    De Daniel Hamiche sur christianophobie.fr :

    Nigéria : 13 chrétiens assassinés par des musulmans dans l’État de Plateau

    Une vingtaine de musulmans peuls armés ont attaqué le village majoritairement chrétien de Kulben (comté de Mangu, État de Plateau au centre du Nigéria), mercredi 8 janvier vers 20 h. Treize chrétiens appartenant à la Church of Christ in Nations (COCIN) ont été tués et trois autres blessés lors de cette attaque. Audu Telmut, un responsable chrétien local, a confié à Morning Star News qu’il n’y avait jamais eu, dans le passé, de problèmes entre la communauté chrétienne et les éleveurs peuls de la région : « Notre communauté vivait paisiblement avec les éleveurs, sans problème ni conflit avec eux. C’est pourquoi nous ne comprenons pas la raison de cette attaque »…

  • 2019 : une année de martyrs

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    2019 a été une année de martyrs

    Pour Thomas Heine-Geldern, président de la fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse (AED), « 2019 a été une année de martyrs, l’une des plus sanglantes dans l’histoire des chrétiens. Les attentats commis contre trois églises au Sri Lanka, qui ont coûté la vie à plus de 250 personnes, en a été la terrible apogée. Nous sommes également très préoccupés par la situation en Chine ou en Inde. »

    Selon Mr Heine-Geldern, un aspect positif est qu’ « en Europe occidentale, les personnalités politiques et les leaders d’opinion parlent désormais beaucoup plus de la liberté religieuse ». À titre d’exemple particulièrement encourageant, il cite le message vidéo du Prince Charles, héritier du trône britannique, enregistré à Noël pour l’Aide à l’Église en Détresse. Dans ce message, le prince attire l’attention sur la souffrance et la persécution croissantes des chrétiens dans le monde entier et lance un appel à la solidarité.

    Thomas Heine-Geldern, président exécutif de l’AED, à côté du portrait du père Werenfried, fondateur de l’oeuvre internationale

    Dans ce contexte, le président de l’AED rappelle la demande faite aux organisations multinationales et intergouvernementales – comme l’Union européenne ou l’ONU – de permettre et de protéger la liberté religieuse en tant que droit humain fondamental à tous les niveaux et dans tous les pays. « Ce sujet est abordé plus souvent, mais on entreprend encore toujours trop peu. Il est difficile de croire que dans un pays comme la France, on a encore enregistré cette année plus de 230 exactions commises contre des institutions chrétiennes. Les événements au Chili, où quarante églises ont été profanées et endommagées depuis la mi-octobre, sont aussi choquants. »

    En ce qui concerne l’Afrique, le président de l’AED est particulièrement préoccupé par la situation des chrétiens au Nigeria, où des terroristes islamistes de Boko Haram sévissent dans le nord du pays et le long de la frontière avec le Cameroun. « La veille de Noël, le village chrétien de Kwarangulum, situé dans l’État fédéral de Borno, a été attaqué par des djihadistes qui ont abattu sept personnes, enlevé une jeune femme et incendié les maisons et l’église. Un jour plus tard, un groupe dissident de Daesh a diffusé une vidéo qui, selon eux, montre l’exécution de dix chrétiens et d’un musulman dans le nord-est du Nigeria. Nous sommes profondément accablés par tous ces événements. Pendant que nous célébrons Noël, d’autres sont endeuillés et vivent dans la crainte. »

    L’année 2019 a également été fatale pour les chrétiens du Burkina Faso, poursuit Thomas Heine-Geldern. Dans certaines régions du pays, les chrétiens sont peu à peu expulsés, des établissements scolaires et des chapelles ont dû y être fermés. « Selon nos informations, au moins sept attaques ont été perpétrées contre des communautés catholiques et protestantes, durant lesquelles 34 chrétiens – dont deux prêtres et deux pasteurs – ont été assassinés. Nos partenaires de projet nous parlent d’une tentative de déstabiliser le pays, d’attiser des conflits religieux et d’enflammer la violence. »

    La situation des chrétiens au Proche-Orient a toujours été présente dans les pensées et les prières. À ce sujet, Mr Heine-Geldern revient sur les propos de l’archevêque d’Erbil, Mgr Bashar Matti Warda, qui a attiré l’attention sur le danger planant sur les chrétiens en Irak et sur leur situation : « l’invasion du groupement terroriste Daesh n’a été qu’une des nombreuses attaques contre cette communauté de chrétiens ». Avant l’émergence de Daesh, il y en avait déjà eu plusieurs autres « et à chaque attaque, le nombre de chrétiens en Irak – et en Syrie – diminue de façon spectaculaire». L’intensification de la crise au Liban aggrave également la situation des chrétiens dans le pays et crée en même temps, comme effet secondaire, de nombreux obstacles pour l’aide humanitaire à la population en Syrie.

    Cependant, Mr Heine-Geldern regarde aussi l’année avec gratitude : « Ce qui est magnifique dans notre travail, c’est qu’en sus de la croix et de la souffrance dont nous sommes témoins, il nous est aussi permis d’éprouver de très près l’immense dévouement et le grand amour de nombreuses personnes. Prenons par exemple la Syrie, un pays qui est toujours en guerre et qui en subit les conséquences. Au cours des dernières années, nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises et avons été profondément impressionnés par la manière dont tous – laïcs engagés, religieuses, prêtres et évêques, soutenus par la générosité de nos donateurs – entreprennent tout leur possible et parfois même l’impossible pour atténuer la détresse spirituelle et matérielle des gens ».

    Par Maria Lozano & Jürgen Liminski

  • Une lettre du cardinal Zen dénonçant le "meurtre de l'Eglise de Chine" fait des remous

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Polémique autour d’une lettre du cardinal chinois Zen

    Publiées ces jours-ci sur divers réseaux sociaux plutôt hostiles au pape François, une lettre et deux annexes que le cardinal Zen avait envoyées en septembre dernier aux membres du Collège des cardinaux, remettent en cause l’accord signé en septembre 2018 entre le Vatican et la Chine.

    09/01/2020

    « C’est en conscience que je vous écris à propos de problèmes qui ne concernent pas seulement l’Église en Chine mais toute l’Église, car nous, cardinaux, avons la lourde responsabilité d’aider le Saint-Père à diriger l’Église. » Ainsi commence la lettre, datée du 27 septembre 2019, que le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, 88 ans, évêque émérite de Hong Kong et connu comme l’un des principaux opposants au régime communiste chinois, a envoyée à tous les membres du Collège des cardinaux.

    Dans cette lettre, qui vient d’être rendue publique par des réseaux sociaux et agences plutôt hostiles au pape François, le cardinal Zen reprend l’analyse qu’il avait faite des « Orientations pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine », initialement publiées par le Vatican le 28 juin 2019, puis mises à jour le 8 juillet 2019.

    Cette lettre remet en cause l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin

    Rome voulait répondre aux évêques de Chine continentale qui demandaient quelle attitude adopter face à l’obligation d’un enregistrement civil - selon la nouvelle réglementation sur les activités religieuses. « Cet enregistrement civil implique presque toujours, rappelle le cardinal Zen, la signature d’un document dans lequel, malgré l’engagement pris par les autorités chinoises de respecter également la doctrine catholique, il faut déclarer accepter le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Église en Chine ».

    Selon le cardinal chinois, « il est tout à fait clair qu’il (ce document) encourage les fidèles en Chine à entrer dans une Église schismatique, c’est-à-dire indépendante du pape et aux ordres du Parti communiste chinois » (PCC).

     À LIRE. Le Vatican en défense de la « liberté de conscience » des catholiques chinois

    Le cardinal Zen rappelle qu’il avait présenté le 10 juillet dernier sa « dubia » (doutes) au pape et que celui-ci lui avait promis de s’y intéresser : « mais à ce jour, je n’ai encore rien entendu ».

    Plus profondément, cette lettre aux cardinaux remet en cause l’accord (ad experimentum de deux ans) signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018.

    « Rien n’a changé dans la politique religieuse du PCC »

    Dénonçant le fait que cet accord reste secret - y compris pour lui, cardinal chinois -, le cardinal Zen « espère pouvoir démontrer un jour (avec des documents d’archives) que l’accord signé est le même que celui que le pape Benoît XVI avait, à l’époque, refusé de signer ». Il cite d’ailleurs à plusieurs reprises la « Lettre de Benoît XVI aux catholiques de Chine » de 2013.

    Le cardinal Zen estime surtout que « rien n’a changé dans la politique religieuse du PCC » depuis cette signature. Et d’interpeller les membres du Collège cardinalice : « pouvons-nous assister passivement à ce meurtre de l’Église en Chine par ceux qui devraient la protéger et la défendre contre les ennemis ? »

    Dans les deux annexes qui suivent cette lettre, et qui sont des relectures comparatives des deux versions des « Orientations pastorales du Saint-Siège concernant l’enregistrement civil du clergé en Chine », le cardinal Zen veut donc démontrer que Pékin « nie ses promesses de respecter la doctrine catholique et l’état civil du clergé ».

    Le cardinal redoute que les « Orientations pastorales » soient « inversées »

    Ce que le gouvernement chinois demande, selon lui, n’est pas une simple déclaration mais « tout un système, dans lequel il n’y aura plus de liberté pastorale », et où tous les ordres du PCC devront être respectés, « y compris l’interdiction pour les moins de 18 ans de participer à toute activité religieuse ». Finalement, le cardinal Zen redoute que ces « Orientations pastorales » soient « radicalement inversées » par Pékin, « ce qui est normal devenant anormal, ce qui est légitime devenant toléré ».

    Parallèlement depuis plusieurs jours, plusieurs médias américains publient des informations à propos des mesures de normalisation - ou sinisation - que prépare Pékin pour contrôler plus étroitement les groupes et institutions religieux.

    Selon certaines fuites, ces nouvelles règles, attendues début février, seraient organisées en six sections et en 41 articles. L’article 5 stipulerait ainsi : « Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du PCC, respecter la Constitution, les lois, les règlements et les ordonnances politiques. Ils doivent également adhérer au principe d’indépendance et d’autonomie, adhérer aux directives sur les religions, mettre en œuvre les valeurs du socialisme. »

  • Chrétiens décapités à Noël : l'Occident préfère fermer les yeux

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  • 2019 : l'année où les attaques anti-chrétiennes en Europe ont battu tous les records

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    De Soeren Kern sur le site du Gatestone Institute :

    Europe : les Attaques Anti-Chrétiennes ont Battu Tous les Records en 2019

    • Les médias européens font rarement mention du vandalisme anti-chrétien ; mais en février 2019, ils ont commencé à s'y intéresser quand neuf églises ont été attaquées en l'espace de deux semaines. L'incendie suspect qui a ravagé l'emblématique Notre-Dame de Paris en avril 2019, a de nouveau ramené le sujet à la Une. Mais la chape de silence est depuis, retombée.
    • « Chercher à détruire ou endommager des édifices chrétiens est une manière de faire « table rase » du passé. » - Annie Genevard, députée Les Républicains, entretien accordé au Figaro, le 2 avril 2019.
    • « Dans le passé, même si l'on n'était pas chrétien, l'expression du sacré était respectée. La liberté religieuse est aujourd'hui clairement menacée. La laïcité ne doit pas être un rejet du religieux, mais un principe de neutralité qui laisse chacun libre d'exprimer sa foi. » - Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, entretien accordé au magazine italien Il Timone, 5 août 2019.

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués. Le problème a fait la une des journaux en avril 2019, quand un incendie suspect a ravagé l'emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris (photo). Mais depuis, la chape de silence médiatique est à nouveau retombée. (Photo de Véronique de Viguerie / Getty Images)

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués.

    Le Gatestone Institute a passé en revue des milliers d'articles de presse, de rapports de police, d'enquêtes parlementaires, de publications sur les réseaux sociaux et de blogs spécialisés tant en Grande-Bretagne, qu'en France, Allemagne, Irlande, Italie et Espagne. Notre recherche a établi qu'environ 3000 églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens ont été vandalisés, pillés ou dégradés en Europe, en 2019 - ce qui constitue une année record pour les sacrilèges anti-chrétien sur le continent.

    La violence contre les sites chrétiens est la plus répandue en France. Si l'on en croit les statistiques gouvernementales, les églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens sont vandalisés, profanés et brûlés au rythme de trois par jour en moyenne. En Allemagne, les attaques contre les églises chrétiennes se produisent à un rythme moyen de deux par jour, selon les déclarations de police.

    Les attaques contre les églises et les symboles chrétiens sont également monnaie courante en Belgique, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Irlande, en Italie et en Espagne. Les sites et symboles du catholicisme romain sont visés en premier, mais en Allemagne, les temples protestants sont également pris pour cible.

    Les auteurs de violences antichrétiennes - qui vont des incendies criminels au vandalisme en passant par la défécation, le sacrilège, le pillage, la moquerie, la profanation, le satanisme, le vol, et le crachat - sont rarement arrêtés. Lorsqu'ils le sont, la police et les médias censurent leur identité et leur origine ethnique. Les suspects sont la plupart du temps traités en déséquilibrés ; si bien que les attaques anti-chrétiennes ne sont pas classées comme des crimes de haine.

    En France et en Allemagne, cette envolée des attaques antichrétiennes a coïncidé avec l'immigration de masse en provenance du monde musulman. L'absence de statistiques officielles sur les auteurs et les motivations empêche de savoir précisément combien d'attaques peuvent être attribuées à l'antichristianisme musulman ou à la cause jihadiste.

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  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

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    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

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  • L'année 2020 s'annonce mal pour les chrétiens de Chine

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    De Daniel Hamiche sur le site christianophobie.fr :

    Chine : l’année 2020 s’annonce mal pour les chrétiens

    De nouvelles mesures prises par les communistes chinois, vont encore aggraver la situation des croyants, et notamment de chrétiens. Les autorités communistes viennent d’annoncer le 30 décembre 2019, de nouvelles mesures administratives qui entreront en vigueur dès le 1er février prochain. Elles complètent et aggravent celles prises voici deux ans et mises en application le 1er février 2018. Le document Mesures administratives pour les groupes religieux, rendu public par l’agence officielle Xinhua, se compose de six chapitres et de quarante-et-un articles traitant de tout ce qui relève de l’administration et de la gestion des communautés de croyants dans tout le pays et à tous les niveaux. Qu’il s’agisse de formation, de rassemblements de projets à long terme ou au jour le jour, tout doit être approuvé par le département des Affaires religieuses du gouvernement chinois. Outre ce nouveau carcan destiné à contrôler les communautés de croyants, les nouvelles dispositions obligent les dirigeants religieux à soutenir, promouvoir et appliquer une soumission totale au Parti communiste chinois auprès de tous leurs membres. Tous doivent reconnaître le caractère dirigeant du Parti, adhérer et diffuser les principes qu’il édicte. Comme l’a commenté un prêtre catholique chinois : « Pratiquement, peu importe votre religion. Que vous soyez bouddhiste, taoïste, musulman ou chrétien, la seule religion permise c’est la foi dans le Parti communiste chinois »…

  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

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    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

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