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Politique - Page 356

  • L'avortement, matrice des libertés dénaturées

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    L’avortement : matrice des “libertés dénaturées”

    À l’occasion de la Marche pour la vie du 20 janvier 2019, Grégor Puppinck revient sur l’évolution de la compréhension du droit à la vie. Il est docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ). Il a récemment publié Les droits de l'homme dénaturé (Le Cerf, 2018) et Droit et prévention de l’avortement en Europe (LEH, 2016).

    Durant la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, la détermination du commencement du droit à la vie fut vivement débattue. À l’ONU, la Commission sur le statut des femmes, présidée par Mme Begtrup, recommanda de prévoir des exceptions au respect du droit à la vie afin de permettre la « prévention de la naissance d’enfants mentalement handicapés » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». Le représentant du Chili fit remarquer la similitude de ces propositions avec la législation nazie. Charles Malik, libanais orthodoxe, proposa de garantir, à l’inverse, « le droit à la vie et à l’intégrité physique de toute personne dès le moment de la conception, quel que soit son état de santé physique ou mentale ». Ici encore, les deux conceptions de l’homme et de la dignité se faisaient front. Objectant que plusieurs pays autorisent l’avortement lorsque la vie de la mère est en danger, le représentant de la Chine, soutenu par l’Union Soviétique et le Royaume-Uni, s’opposa à la protection explicite de la vie humaine dès la conception. Finalement, le texte resta volontairement silencieux sur ce point.

    Cette question n’a cessé depuis d’être vivement débattue, les promoteurs du contrôle des naissances essayant inlassablement d’imposer un droit universel à l’avortement.

    Au Conseil de l’Europe, en 1979, il s’est encore trouvé une majorité de députés à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour défendre «Les droits de chaque enfant à la vie dès le moment de sa conception » et pour souligner quelques années plus tard « que dès la fécondation de l’ovule, la vie humaine se développe de manière continue ».

    En restant silencieuse sur le statut de l’homme avant sa naissance, la Cour évite de se prononcer sur son droit à la vie et laisse à chaque État le choix de permettre ou non l’avortement.

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  • Un expert égyptien dénonce la violation du droit à la vie au Comité des Droits de l'Homme de l'ONU

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    COMITÉ DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU : UN EXPERT ÉGYPTIEN DÉNONCE "LA VIOLATION DU DROIT À LA VIE"

     de genethique.org 

    Dans un article publié ce jour (18 janvier), l’European Centre for Law and Justice rapporte les propos d’un des experts du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, Mahmoud Fathalla, un egyptien. Ce Comité, composé de 18 membres, est chargé « de faire respecter le Pacte international des droits civils et politique ».

    Le 30 octobre dernier, les experts ont adopté une « observation » sur l’article 6 du Pacte sur le droit à la vie, et, outrepassant leur mandat, ils ont promu « l’avortement au nom de la santé des femmes et du droit à la vie ». Le texte, discuté pendant trois ans, est marqué essentiellement par « l’abandon de toute protection de la vie humaine intra-utérine » et il ouvre la porte pour les États à la légalisation du suicide assisté » ; le tout en « contradiction avec la lettre et l’esprit du Pacte adopté 1966 et ratifié en 1980 par France ».

    Au paragraphe 8, le texte dispose que « les États parties ne devraient pas introduire de nouveaux obstacles et supprimer les obstacles qui empêchent les femmes et les filles d’accéder effectivement à un avortement légal et sans risques ».

    Au sein du Comité, les voix divergentes ont été très rares et vite étouffées ; personne « n’avait osé mettre en cause la contradiction flagrante et fondamentale entre la protection du droit à la vie et l’avortement ». Au contraire, l’expert français, Olivier de Frouville avait déclaré que « le droit à l’avortement est au cœur du droit à la vie », tandis que l’expert tunisien, Yadh Ben Achour, avait promu le « dépistage prénatal pour éliminer avant leur naissance les enfants atteints d’un handicap »(cf. Fin de vie : la procédure collégiale de nouveau sur la sellette ? et ONU : le retour de la culture de mort).

    Mais juste après l’adoption du texte, Mahmoud Fathalla a souligné ces contradictions : « À mon avis, ce libellé implique une légalisation de l’avortement sans restriction, ce qui reviendrait en soi à nier le droit à la vie d’un enfant à naître ou d’un fœtus, et contredirait le principe énoncé au paragraphe 2 de l’Observation générale sur le droit à la vie : « Il s’agit du droit suprême auquel aucune dérogation n’est autorisée ». Ainsi, autoriser l’avortement sans critère, ni restriction, ni condition et laisser cette décision au libre arbitre d’une femme ou d’une fille sous couvert de respecter leur libre choix et leur vie privée conduira aux résultats suivants. Premièrement, c’est accorder la priorité aux principes de libre choix et de la vie privée sur le droit à la vie qui est un droit primordial dont il faut jouir avant de pouvoir parler d'autres droits énoncés dans le Pacte. Deuxièmement, c’est ignorer toutes les preuves médicales indiquant qu’à une certaine période de la grossesse, le fœtus ou l’enfant à naître a une vie. Troisièmement, priver l’enfant à naître ou le fœtus du droit à la vie sans motif sérieux et donner la liberté de mettre fin à la vie d’un fœtus ou d'un enfant à naître sans motif juridique est considéré en soi comme une violation du droit à la vie. »

    Si l’observation n’a pas de force contraignante, elle remet en question la crédibilité du Comité, Mahmoud Fathalla achevant de réduire la portée de son texte. Se pose aussi, face à cette tentative ultime, la question de la liberté des experts qui siègent au sein de ces institutions.

    Sources: ECLJ (17/01/2019) - CDH: un expert brise le consensus pro-avortement

  • Washington : des dizaines de milliers de personnes ont marché pour la vie dans un froid glacial

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    D'Aleteia.org :

    Aux Etats-Unis, la foule brave le froid pour défendre la vie

    MARCH FOR LIFE
    Jeffrey Bruno

    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi sur le National Mall de Washington (Etats-Unis) lors de la « Marche pour la vie ». Cette manifestation annuelle est née il y a 46 ans pour dénoncer l’arrêt emblématique de la Cour suprême américaine légalisant l’avortement. De nombreux jeunes étaient présents, malgré le froid glacial qui sévissait dans la capitale. Le vice-président américain, Mike Pence, et son épouse Karen, ont fait une apparition surprise lors de cette manifestation encouragée par le pape François et dont la déclinaison française aura lieu ce dimanche 20 janvier, à Paris.

  • Les "élites" seraient-elles complètement indifférentes au sort des chrétiens persécutés ?

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    C'est l'opinion de Jacques Dubuisson sur le site lepolitique.fr :

    Les Chrétiens sont persécutés mais les « élites » s’en foutent absolument

    C’est un constat que la communauté internationale fait depuis longtemps sans pour autant intervenir et le génocide de nombreux Chrétiens d’Orientces dernières années en est une des plus honteuses illustrations.

    Dans un « deux poids deux mesures » perpétuel selon lequel certaines religions seraient toujours plus défendables que d’autres et selon lequel la victime devient même parfois le coupable, les Chrétiens se retrouvent abandonnés par des « élites » (1) auto-proclamées « progressistes » pour qui la tolérance unilatérale, la solidarité et l’humanisme naïfs s’appliquent à tous sauf, bien sûr, aux Chrétiens.

    Leur indifférence vis-à-vis de ces derniers leur est si vive qu’on « assiste depuis six ans à une augmentation constante du niveau de persécution contre les Chrétiens dans le monde, » explique Portes ouvertes, une organisation non gouvernementale (ONG) protestante, dans un nouveau rapport qui souligne la progression dramatique des persécutions anti-Chrétiennes particulièrement en Afrique du nord.

    Selon l’ONG, plus de 245 millions de Chrétiens, soit un sur neuf dans le monde, subissent violences ou discriminations notamment en Afrique – Algérie, Centrafrique, Erythrée, Libye, Mali, Mauritanie, Mali, Somalie, Soudan – et en Asie – Afghanistan, Pakistan, Inde, Corée du Nord.

    En Europe, des attaques terroristes notamment contre les marchés de Noël et de nombreux faits divers sont souvent motivés par des considérations ouvertement anti-occidentales et anti-Chrétiennes que les autorités publiques se gardent bien de reconnaître comme telles considérant l’ampleur effrayante du phénomène qui voit notamment des cimetièresChrétiens et des Eglises être pillés et saccagés chaque semaine dans un silence assourdissant.

    Aussi, les racines Chrétiennes de l’Europe sont-elles progressivement effacées au motif de « mieux accueillir » et de la laïcité, et la Chrétienté est régulièrement moquée, raillée et critiquée sans limite quand il est par ailleurs défendu voire même illégal de critiquer toute autre religion.

    Alors que l’OTAN et la communauté internationale sont intervenues militairement après le massacre anti-musulman de Srebrenica, le génocide et la persécution quasi-généralisée de Chrétiens dans des régions parfois grandes comme dix fois la France n’a jamais motivé quelque intervention « humanitaire » de l’ONU et autres prix Nobel « de la paix » pourtant peu avares de leçons faites aux occidentaux (Chrétiens).

    En plus donc de la persécution quotidienne, les Chrétiens restent les personnes plus discriminées par les institutions internationales, victimes également de l’apathie incompréhensible d’une Papauté immobile. En somme, les mêmes « humanistes » et « progressistes » qui s’émeuvent du moindre fait pour les uns s’en moquent dès lors qu’il s’agit de Chrétiens. Elle est belle « la communauté internationale » !

    Notes

    (1) A l’exception notable de François Fillon sur la scène politique française.

  • USA : la majorité des jeunes adultes serait en désaccord avec les Démocrates sur l'avortement

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    AUX ETATS-UNIS, LA MAJORITÉ DES JEUNES ADULTES EN DÉSACCORD AVEC LES DÉMOCRATES SUR L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Aux Etats-Unis, au cours des trois dernières années, les démocrates se sont battus pour élargir l’accès à l’avortement et ils ont instauré une plate-forme nationale d’informations sur le sujet.

    Les médias américains font valoir que la plupart des jeunes de moins de 34 ans seraient favorables à cette politique. Pourtant, une nouvelle enquête de Students for Life of America a révélé que la situation est tout autre.  La « génération Y », l’un des plus grands blocs électoraux des Etats-Unis, est aussi l’une des plus prudentes lorsqu’il s’agit de la vie d’êtres humains. Seulement 7% des 18-34 ans sont en accord avec la mise en place d’une plate-forme nationale sur l’avortement, financée par les fonds publics, et 42% s’opposent à l’avortement  « au sens large ». Cette étude risque de bouleverser le système des démocrates, qui mise surtout sur sa crédibilité auprès d’un groupe d’âge étonnamment pro-vie. Kristan Hawkins, présidente de Students for Life of America, a déclaré que « les labels comme pro-vie, pro-choix, accès, santé ou droits des femmes dissimulent souvent les vraies réalités des politiques qui sillonnent aujourd'hui le pays ».

    Une autre étude de Marist poll confirme ces chiffres, précisant que « 74 % des Américains, y compris 54% qui s’identifient comme "pro-choix"- sont favorables à "des restrictions importantes" sur l’avortement », indépendamment de leurs milieux d’origines et opinions politiques. Les jeunes ont également une vision étonnamment défavorable à la planification familiale.

    Sources: Daily Signal, Tony Perkins (15/01/19)

  • Le Vatican vent debout contre la traite humaine

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    La feuille de route du Saint-Siège contre la traite humaine

    Ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, la section "migrants et réfugiés" du dicastère pour le développement humain intégral a présenté deux documents importants qui résument la ligne de conduite du Saint-Siège pour lutter contre toutes les formes de trafic. Le premier document d'une quarantaine de pages donne des lignes d'action pratique. Le second est un volume des prises de parole du Pape François sur la thématique des migrations ainsi que l'exploitation des plus vulnérables.

    Parmi les deux documents présentés ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, figurent «Les orientations pastorales sur la traite des personnes», document de 36 pages, explicitement consacré au trafic humain et aux moyens de le combattre et un volume de textes du Pape François intitulé «Lumières sur les chemins de l'Espérance» qui recense toutes les prises de paroles du Souverain Pontife sur la thématique des migrants, discours, homélies ou appels lors des Angélus.

    Le premier document analyse d'abord les causes de la traite humaine, les moyens de la reconnaître, ses différentes expressions, que ce soit dans le monde économique ou dans les migrations et les réponses que préconise l'Église pour combattre ce fléau.

    La lutte contre la traite des personnes est un thème cher au Pape François, explique ce document, qui rappelle notamment le discours du Saint-Père devant les Nations-Unies le 25 septembre 2015 au cours duquel il affirmait que «la traite des êtres humains, commerce d’organes et de tissus humains, d’exploitation sexuelle d’enfants, de travail esclave - y compris la prostitution» ne peut se combattre seulement par «des engagements assumés solennellement».

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  • France, Norvège... : la natalité en déclin

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    UN DÉCLIN CONTINU DE LA NATALITÉ FRANÇAISE EN 2018

     

    Le dernier bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee), publié le 15 janvier dernier, montre que si la population française continue d’augmenter[1], le rythme des naissances a, quant à lui, baissé en 2018. « 758 000 bébés sont nés, soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014 ». Une baisse des naissances qui « s’installe dans la durée mais sans s’intensifier ».

    Les principales causes avancées par les spécialistes, sont :

    - une baisse du nombre de femmes en âge de procréer : « 8,4 millions de Françaises âgées de 20 à 40 ans, contre 8,8 en 2008 et 9,1 en 1998 » ;

    - une baisse de la fécondité, établie désormais à 1,87 enfant par femme. Pour le géographe Laurent Chalard, elle s’explique notamment par « un changement de mentalité chez les jeunes générations » ;

    - un allongement de l’âge moyen des femmes qui ont un enfant : 30,6 ans en 2018. Gilles Pison, professeur de démographie au Museum national d’histoire naturelle, l’associe à « l’allongement de la durée des études, à la progression de l’emploi féminin et au souhait croissant des femmes et des hommes de n’avoir des enfants qu’une fois installés dans la vie, avec des diplômes, un emploi stable, un logement et une vie de couple ».

    En parallèle, le nombre de décès a légèrement augmenté en 2018, en raison de « l’arrivée à un âge de forte mortalité des générations issues du baby-boom ».

    Ainsi, la baisse des naissances associée à une hausse de la mortalité se conjuguent pour provoquer un solde naturel (la différence entre naissances et décès) historiquement bas en 2018.    

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    [1] 66 993 000 habitants, au 1er janvier 2019, en hausse de 0,3 % par rapport à 2017.

    Sources: Le Monde, Solène Cordier (16/01/19)

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    UN DÉCLIN DE LA NATALITÉ : "LA NORVÈGE A BESOIN DE PLUS D'ENFANTS !"

     de genethique.org

    « La Norvège a besoin de plus d'enfants ! Je ne crois pas avoir besoin de vous faire un dessin », a déclaré la Première ministre norvégienne, le 17 janvier 2019. En 2017, le taux de fécondité a atteint un seuil historique avec « entre 1,49 et 1,71 enfant par femme », alors que ce taux  « frôlait le niveau requis (2,1) pour le renouvellement des générations », quelques années plus tôt.

    Trude Lappegård, sociologue à l'université d'Oslo a observé que, « dans tous les pays nordiques, [le taux de natalité] a commencé à baisser dans les années ayant suivi la crise financière de 2008 ». Le constat est le même dans l’ensemble de ces pays : « les familles nombreuses sont moins... nombreuses, et les femmes attendent plus longtemps avant la première grossesse ». « Le nombre d'adultes sans enfant augmente rapidement et celui de femmes en ayant trois, quatre ou plus baisse. Un tel recul est sans précédent à l'époque moderne en Finlande », a alerté Anna Rotkirch, sociologue dans une organisation œuvrant auprès des familles.

    Les solutions proposées diffèrent selon les économistes et politiciens. Certaines municipalités finlandaises ont choisi de récompenser les naissances. C’est le cas de la ville de Miehikkälä, qui offre « 10 000 euros pour chaque bébé né et élevé dans la commune ». Au Danemark, Copenhague a prévu d’organiser une « campagne de sensibilisation » sur le déclin de la fertilité masculine.

    Enfin, ces Etats ont entrepris depuis plusieurs générations une politique en faveur de l’immigration afin de pallier le manque de main d’œuvre. La Suède, qui occupe la deuxième place de l'Union Européenne en matière de fécondité, derrière la France avec 1,85 enfant par femme en 2016, le « doit en grande partie aux immigrés, qui font généralement plus d'enfants que la moyenne ». Ola Gustafsson, responsable municipal, prend l’exemple de la ville d’Aneby qui « a reçu environ 225 Érythréens au tournant des années 1990 et, aussitôt après, des réfugiés des Balkans. 1994 a été un record démographique pour la commune ». Le recours à l'immigration « nourrit aussi les craintes ».

    Voir aussi : USA : la chute du taux de natalité se poursuit

  • GPA : une majorité des députés belges au Parlement Européen y sont favorables

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les députés belges au Parlement européen en majorité pour la GPA...

    La grande majorité des députés belges au Parlement européen ne pensent pas que la GPA soit contraire aux droits de l’homme, à la dignité de la femme et à l’interdiction de traffic d’enfants. 

    Parmi ces députés figurent Philippe Lamberts (Greens/EFA), Guy Verhofstadt et Louis Michel (ALDE), et Tom Vandenkendelaere (EPP). (Voir la liste complète des votes ici ), qui tous, se sont en fait opposés à un  amendement qui mettait en cause la pratique des mères porteuses.

    La Résolution sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde 2017 et la politique de l’UE en la matière a finalement été adoptée le 12 décembre 2018, sans condamnation quelconque de la GPA.

    En Belgique, la pratique des mères porteuses est tolérée, mais le droit de la filiation constitue un obstacle à son développement. Par conséquent, la mère porteuse est tenue d’abandonner l’enfant. Après quoi, le couple commanditaire peut introduire une procédure d’adoption plénière de l’enfant abandonné. En conjuguant procréation médicalement assistée et adoption, la GPA belge détourne ainsi l’institution de l’adoption, créant volontairement une situation d’abandon de l’enfant (Voir dossier de l’IEB).

    Tant au niveau national qu’international, la Belgique semble donc décidée à nourrir un silence sur la GPA, encourageant ainsi une pratique manifestement contraire aux droits de l’homme.

    Et pourtant, l'Espagne vient de réaffirmer son opposition à la GPA : « La pratique de la gestation pour autrui est contraire à la déontologie médicale, étant considérée comme une atteinte à la dignité de la femme et au bien supérieur de l’enfant », énonce la version provisoire du nouveau Code de déontologie médicaleespagnol. Une pratique que le Dr. Jacinto Batiz, secrétaire de la Commission centrale de déontologie de l’OMC (Comision Medica Colegial), juge inadmissible du point de vue éthique et déontologique : « Ce n’est pas un acte totalement libre, mais influencé par une prestation économique qui conditionne la décision et le consentement. » Il rappelle que la GPA se distingue du don d’organes ou de tissus car elle suppose « de vivre neuf mois avec un nouvel être qui dépend d’une femme à chaque minute, avec les conséquences affectives et émotionnelles que cela implique ».

    Pour rappel, les contrats de GPA, à titre gratuit ou onéreux, sont considérés comme nuls en Espagne.

    Sources : médicosypacientes.com, Word Youth Alliance

  • Chine : la persécution des catholiques clandestins se poursuit

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    Du site "Bitter Winter" :

    Et la persécution des catholiques clandestins se poursuit...

     

    Le gouvernement chinois continue d’utiliser l’accord de principe avec le Vatican pour obliger toutes les églises clandestines à rejoindre celles approuvées par l’État.

    En dépit de l’accord avec le Vatican, le Parti communiste chinois (PCC) renforce la répression et la persécution des églises catholiques clandestines et de ses fidèles. Cet accord conclu il y a près de quatre mois était censé apaiser des tensions qui duraient depuis plusieurs décennies au sujet de la nomination des évêques.

    Dans le cadre de l’accord Vatican-Chine de 2018, le pape François a reconnu la légitimité de sept évêques nommés par le gouvernement chinois qui, n’ayant pas été choisis par le Vatican, avaient été excommuniés. À son tour, Pékin a enfin reconnu l’autorité du pape de manière formelle.

    « La Chine et le Vatican continueront à maintenir la communication et à faire avancer le processus d’amélioration des relations entre les deux parties », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères dans un communiqué publié alors.

    Et pourtant, le PCC va à l’encontre de cette déclaration : il ne fait qu’empirer ses relations avec les églises du pays.

    Début décembre, des agents d’un poste de police du comté de Taining, dans la ville-préfecture de Sanming, dans la province de Fujian, au sud-est de la Chine, ont fait irruption dans un lieu de réunion clandestin de l’Église catholique dans le but d’arrêter le prêtre et les religieuses de l’église. Quand leur mission a échoué, les agents ont menacé un fidèle âgé : « Si on ne trouve pas le prêtre, on vous emmènera tous ».

    Catholicisme en Chine,Église catholique clandestins,L’accord entre le Vatican et la Chine
    Le dortoir de l’église catholique du comté de Taining. Ce jour-là, la police a utilisé une échelle pour entrer illégalement dans le bâtiment afin de retrouver et d’arrêter le prêtre.

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  • France : pourquoi vont-ils marcher pour la Vie ?

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    Sur Boulevard Voltaire, Adélaïde Pouchol, porte-parole du mouvement, revient sur l’actualité et l’urgence de ce combat.

    MARCHE POUR LA VIE 2019 : DANS DE TROP NOMBREUX CAS, L'AVORTEMENT EST UN SIGNE D'IMPUISSANCE

     

    « Qu'y a-t-il de plus fondamental que la question du respect de la vie ? » La prochaine Marche pour la vie, qui aura lieu dimanche 20 janvier prochain, aura cette année pour thème la défense de la liberté de conscience. Adélaïde Pouchol, porte-parole, résume l'enjeu de cette nouvelle édition : « Nous marchons pour dire qu'un enfant est une personne comme les autres et qu'à ce titre, il ne peut être considéré comme un droit ou un dû dont les adultes peuvent disposer ; pour dire que les médecins ne sont pas les fonctionnaires de la puissance politico-médiatique que l'on peut forcer à poser un acte qu'ils réprouvent. Et, parce que nous sommes convaincus qu'on passe de la civilisation à la barbarie dès que l'on cesse de protéger les plus petits d'entre les hommes, nous marchons pour demander une politique en faveur de la vie ».

    Quant au choix du thème, « c'est une chose que d'être convaincu de la valeur de toute vie, encore faut-il pouvoir le dire et le vivre. L'hystérie collective qui s'empare de la plupart des personnalités politiques et médiatiques dès que quelqu'un ose remettre en cause l'avortement ou la PMA sont la preuve que la liberté de conscience est très abîmée en France ». Adélaïde Pouchol dénonce « une conspiration du silence sur l'avortement conjuguée à une forme de dictature du progrès qui interdisent toute pensée qui, pour faire court, serait contraire aux recommandations du CCNE et aux tweets de Marlène Schiappa. Parce qu'elle remet, année après année, la question du respect de la vie sur la place publique, la Marche pour la Vie est le caillou dans la chaussure du moralement correct ».

    Le 20 janvier, la Marche pour la vie veut montrer que « la société peut répondre autrement que par l'avortement à la détresse des femmes »,et « dire qu'une loi qui permet de supprimer une vie innocente pour résoudre un problème n'est pas une avancée sociale ». Parce que « dans de trop nombreux cas, l'avortement est un signe de l'impuissance masculine ou politique. On fait mieux comme symbole de libération des femmes, non ? »

    Sources: Valeurs actuelles, Charlotte d'Ornellas (11/01/2019)

  • Supercherie électorale congolaise : le chat a bien piégé la souris.

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    Excellent résumé de l'impasse actuelle par Hubert Leclerq sur le site de « La Libre Afrique » :

    farine e0c2b829fcfd7eb128f82f967eb8b357.jpg« Deux semaines après le passage par les urnes, cinq jours après l’annonce du verdict provisoire de la présidentielle et deux jours après celle du résultat des législatives, le processus congolais mis sur pied par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne convainc plus grand monde

    Le président zambien, Chagwa Lungu, qui préside actuellement l’organe chargé de la politique, de la défense et de la sécurité de la SADC (communauté des Etats de l’Afrique australe) n’a pas chômé ces derniers jours. C’est que toute la sous-région est suspendue aux évolutions du processus électoral en République démocratique du Congo. Et ce processus est loin de faire l’unanimité. Il fait craindre la résurgence d’une période d’instabilité et de violence dans ce pays de plus de 80 millions d’âmes.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le coup de 3 heures du matin, la Ceni a annoncé les résultats provisoires de l’élection présidentielle. Des résultats qui ont donné la victoire à l’opposant Félx Tshisekedi, d’une tête devant l’autre opposant, Martin Fayulu. Le dauphin de Joseph Kabila devant se contenter d’une troisième place, loin des deux autres.

    Un résultat immédiatement rejeté par Martin Fayulu qui annonce, ses chiffres de compilation à la main, avoir décroché plus de 60% des suffrages. L’Église catholique, à travers la commission épiscopale nationale congolaise (Cenco), a répété son incompréhension face à ces chiffres officiels. Pour la Cenco, ce résultat ne correspond pas du tout aux chiffres qu’elle a obtenus en compilant les procès-verbaux des bureaux de vote.

    Le malaise est évident. Aucun pays africain, jusqu’ici, n’a d’ailleurs félicité publiquement les gagnants, quoi que disent leurs QG. Tous les voisins ont félicité les Congolais pour leur détermination à faire entendre leur voix mais personne n’a félicité le lauréat. Tous se sont contentés de prendre acte.

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  • Le pape François soutient la Marche pour la Vie à Paris le 20 janvier prochain

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    Chers amis,

    Nous avons eu la joie de recevoir un message du pape François qui « salue cordialement les participants de la Marche pour la vie organisée le dimanche 20 janvier 2019 à Paris » et nous encourage à « témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie ».

    Cette année, nous vous proposons de découvrir à partir de 12h notre « Village Pour la Vie » qui s’installe pour la première fois -avec stands de restauration- au départ de la Marche pour la Vie. Y seront représentées de nombreuses associations qui œuvrent tout au long de l’année au service de la dignité de la vie humaine et des plus fragiles, parmi lesquelles la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, Choisir La vie, les Associations Familiales Catholiques, la fédération européenne One Of Us. 

    RDV le dimanche 20 janvier à Paris, Porte Dauphine, à 13h30 !
    Venez nombreux et partagez notre teaser :

    Teaser Marche pour la vie 2019

    Pour nous aider, vous pouvez encore commander nos tracts, affiches et autocollants (si vous êtes francilien), faire partie de nos 1 000 bénévoles (nous en recherchons encore 300), où vous inscrire dans nos cars qui partent de plus de 40 villes de France :

    Pour nous aider autrement : Je donne