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Santé - Page 108

  • Belgique : un tiers des demandes d'euthanasie pour souffrances psychiques aboutit

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    De Christophe Herinckx sur info.catho.be :

    En Belgique, un tiers des demandes d’euthanasie pour souffrance psychique aboutit

    Sur 100 patients introduisant, en Belgique, une demande d’euthanasie pour souffrance psychique insurmontable, 35 sont effectivement euthanasiés.

    D’après une étude belge, publiée dans le Journal du Médecin et relayée par l’agence Belga, les requêtes d’euthanasie fondées sur des souffrances psychiques inapaisables restent cependant minoritaires: 100 personnes auraient formulé une telle demande entre octobre 2007 et décembre 2011.

    L’échantillon se composait de patients de 21 à 80 ans, pour un âge moyen de 47 ans, alors que la moyenne tourne autour des 60 ans pour l’ensemble des demandes d’euthanasie. Quant à la répartition selon le sexe, 77 demandes provenaient de femmes, ce qui « contraste très nettement avec la distribution 50-50 pour les demandes émanant de patients en phase terminale« , selon cette étude.

    Nonante personnes présentaient des troubles psychiatriques déjà diagnostiqués, en particulier un état de dépression et/ou un trouble de personnalité.

    Quarante-huit pour cent des demandes fondées sur des raisons psychiques étaient recevables mais 35 patients ont effectivement été euthanasiés au cours des quatre années étudiées. Deux personnes se sont suicidées avant les interventions médicales. Onze autres se sont finalement abstenues, dont deux ont retiré leur candidature.

    La procédure est généralement décrite dans cette étude comme « un acte calme et digne« . Sur l’ensemble des 35 patients euthanasiés, 30 d’entre eux étaient entourés par leurs proches et 28 sont décédés à domicile.

    Une situation interpellante

    Les chiffres publiés par l’étude en question nous rappellent d’abord que la loi belge dépénalisant l’euthanasie, telle que votée en 2002, prévoit effectivement la possibilité d’accéder à des demandes d’euthanasie émanant de personnes vivant des souffrances psychiques qu’elles éprouvent comme insurmontables. Selon L’Institut Européen de Bioéthique (IEB), les travaux parlementaires préparatoires à cette loi contenaient une volonté expresse de ne pas accéder à des demandes émanant de tels patients, qui ne sont pas en fin de vie. Par la suite, la loi a néanmoins prévu d’ouvrir la voie à une possibilité d’euthanasie pour ce type de patients.

    Toujours selon l’IEB, cet aspect de la loi est particulièrement contestable, car on décide de reconnaître aux personnes concernées la pleine possession de leur jugement et de leur libre arbitre. Alors que, par définition, l’état psychique du patient soigné pour des troubles relevant de la psychiatrie ne permet pas de prise de décision véritablement libre et autonome.

    Ne peut-on dès lors pas parler d’une forme de renoncement à soigner les personnes qui vivent des souffrances psychiques intolérables? A quel moment peut-on dire que ce type de souffrance est insurmontable à moyen ou long terme ou, en d’autres termes, inguérissable? La possibilité d’une euthanasie effective pour ces patients, effectivement prévue par la loi belge, ne risque-t-elle pas de mettre un frein au progrès des soins psychologiques ou psychiatriques que l’on peut offrir aux pesonnes qui vivent de telles situations?

  • Le pape apporte son soutien à l'Eglise d'Angleterre mobilisée contre la culture de mort

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    De Radio Vatican :

    En Grande-Bretagne, pour la défense de la dignité de la personne humaine

    (RV) Le Pape François a envoyé un message à l’occasion de la Journée pour la Vie, en Irlande et au Royaume-Uni dimanche 26 juillet et consacrée cette année à la fin de vie. « Cultiver la vie, accepter la mort » en est le thème.

    Selon l’agence de la conférence épiscopale CCN, le Saint-Père accorde sa bénédiction apostolique « à toutes les personnes qui participent à cet évènement significatif et qui travaillent, à différents niveaux, pour promouvoir la dignité de la personne humaine depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ». Ce message qui a été adressé au nonce en Grande-Bretagne Mgr Antonio Mennini a été transmis à l’organisateur de cette journée, Mgr John Sherrington.

    Le thème choisi cette année s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation menée par les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles en vue du débat et du vote à la Chambre des communes, le 11 septembre prochain, du projet de loi concernant le suicide assisté. Un projet qui vise à rendre possible, pour les adultes en phase terminale, le choix de mettre fin à leur vie avec une assistance médicale spécifique. Ce qui implique la possibilité, pour les médecins, d’injecter des substances létales aux malades en phase terminale.

    Face à une telle éventualité, les prélats ont appelé les catholiques à interpeler les députés en exprimant leur inquiétude face à l'impact dangereux qu'un tel projet de loi pourrait avoir sur les personnes les plus vulnérables. Et ils réclament davantage et de meilleurs soins palliatifs.

    En juin dernier, dans leur message à l’occasion de cette journée, les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles avaient souhaité réaffirmer deux points fondamentaux pour l’Église concernant la fin de vie : tout d’abord « qu’accélérer et provoquer la mort » est une faute parce que « Dieu nous appellera le moment venu », mais ils rappelaient aussi leur opposition à l’acharnement thérapeutique « quand les traitements sont inefficaces ou qu’ils nuisent au patient ».

    Dans son message l’an dernier à la même occasion, le Pape François avait exhorté à combattre la culture de la mort. Le Saint-Père, en citant son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, avait appelé les catholiques à apporter l’amour miséricordieux du Christ comme un baume vivifiant face aux « nouvelles formes de pauvreté et de vulnérabilité » qui augmentent dans les sociétés contemporaines.

    Depuis le début de son pontificat, le Souverain Pontife a rappelé, à plusieurs reprises, que « la vie humaine est toujours sacrée » et a souligné l’option préférentielle de l’Église pour les plus vulnérables, dénonçant « la culture du rejet ». En recevant en novembre dernier, les membres de l’Association des médecins catholiques italiens, le Saint-Père avait fustigé la « pensée dominante » qui propose une « fausse compassion » pour justifier des pratiques comme l’avortement ou l’euthanasie et il avait invité les médecins catholiques à faire des « choix courageux et à contre-courant », en vertu de « l’objection de conscience ».

  • France: Vincent Lambert continuera d'être alimenté et hydraté

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    France: Vincent Lambert continuera d'être alimenté et hydraté
    Communiqué de la Fondation Lejeune

    "Vincent est bien vivant, il doit faire l’objet d’une « protection globale »

    Jean-Marie Le Méné, présent à Reims cet après-midi pour soutenir les parents de Vincent Lambert, réagit à l’annonce du Dr Daniela Simon :

    « Nous sommes heureux de la décision du Dr Simon de ne pas arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent aujourd’hui. Ce retournement est d’abord un véritable soulagement : Vincent ne sera pas mis à mort dans les jours à venir.

    Le Dr Simon a également marqué une préoccupation nouvelle et spéciale pour défendre la vie de Vincent. Elle formule au Procureur de la République une demande de protection globale et renforcée pour Vincent, qui est une reconnaissance que Vincent est bien vivant.

    Nous restons mobilisés dans les semaines à venir : le débat est déplacé.

    Nous espérons que la décision de ce 23 juillet marque l’amorce d’une évolution sage, pour le bien de Vincent : son transfert dans un autre établissement, loin des violences et des menaces. »

  • Vincent Lambert : un appel des évêques de Rhône-Alpes

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    Vincent Lambert : un appel épiscopal

    Publié le 21 juillet 2015

    Aujourd’hui le visage le plus fragile de notre société se prénomme Vincent.

    A l’avant-veille de la décision du Dr Simon qui pourrait annoncer « l’arrêt des traitements », voici la déclaration des évêques de Rhône-Alpes au sujet de Vincent Lambert, dont les parents vivent dans la Drôme.

    Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.
    Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.
    Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble [1]. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate [2].
    C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.
    A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010 [3].
    En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.
    Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?

    Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise 
    Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers 
    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon 
    Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy 
    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne 
    Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne 
    Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon 
    Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence 
    Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars 

    [1] C’est le titre et le sens de l’appel interreligieux signé pendant le débat parlementaire sur la fin de vie http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/09/nous-hauts-dignitaires-religieux-demandons-a-ce-que-soit-preserve-l-interdit-de-tuer_4589691_3232.html 
    [2] Serment d’Hippocrate. Article R 4127-38 du code de la santé publique 
    [3] http://hudoc.echr.coe.int/sites/fra/pages/search.aspx?i=001-155264

  • Les évêques anglais s'opposent au suicide assisté

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    Les évêques du Royaume-Uni mobilisés contre le suicide assisté

    2015-07-19 Radio Vatican

    (RV) Au Royaume-Uni, à deux mois du débat et du vote à la Chambre des communes du projet de loi concernant le suicide assisté, les évêques expriment à nouveau toute leur préoccupation. « Il s’agit d’un débat extrêmement important » écrit Mgr Peter Smith, archevêque de Southwark et président du Département de la responsabilité chrétienne et de la citoyenneté de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles.

    Ce projet vise à rendre possible, pour les adultes en phase terminale, le choix de mettre fin à leur vie avec une assistance médicale spécifique. Ce qui implique la possibilité, pour les médecins, d’injecter des substances létales aux malades en phase terminale. Mgr Smith, exhorte les catholiques « à contacter au plus vite les députés pour exprimer leur inquiétude face à l'impact dangereux qu'un tel projet de loi pourrait avoir sur les personnes les plus vulnérables ». Ce qui est nécessaire, ajoute t-il « ce sont plus et de meilleurs soins palliatifs et non pas le suicide assisté ».

    L’ archevêque de Southwark indique que la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles a créé une page internet spéciale qui explique, en détail, le projet de loi et ses conséquences tragiques. « La vie de chaque personne est toujours digne de respect et de protection » peut-on lire sur cette page qui rappelle aussi que dans la douleur, la souffrance ou la solitude, tout homme mérite « attention et soutien, et non pas le suicide assisté ». D’où l’appel à développer les soins palliatifs afin qu’ils soient accessibles à tous.

    Citant le message du Pape François aux catholiques d’Irlande, d’Ecosse, d’Angleterre et du Pays de Galles dans le cadre de la Journée pour la vie 2013, les évêques soulignent que « même les plus faibles et les plus vulnérables, les malades et les personnes âgées, les enfants à naître et les pauvres sont un chef-d’œuvre de la création de Dieu, fait à Son image ; ils sont destinés à vivre pour toujours et mérite le plus grand respect et la plus absolue vénération ».

    Ils s’attardent par ailleurs sur l’avis des médecins indiquant que « la British Medical Association et le Royal Medical Colleges sont fortement opposés à la légalisation du suicide assisté », car elle violerait « les principes fondamentaux de l'éthique médicale professionnelle », principes qui remontent, précisent-ils « au serment d’Hippocrate » qui affirme que « les médecins doivent montrer le plus grand respect pour la vie humaine ».

  • Les activités criminelles du planning familial américain

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    De la synthèse de presse de gènéthique.org :

    PLANNING FAMILIAL AMÉRICAIN : AVORTEMENTS PAR NAISSANCE PARTIELLE, LEVÉE DE VOILE SUR UN TRAFIC D’ORGANES DE FŒTUS

    Hier, le 14 juillet, une vidéo tristement éloquente, filmée par des enquêteurs du Center for Medical Progress, a été publiée. Après trois ans d’enquête, cette vidéo dévoile les "activités criminelles" du planning familial américain.

    Dans cette vidéo, filmée en caméra cachée lors d’un repas d’affaire, Deborah Nucatola, directrice des services médicaux du planning familial, détaille la « revente de ‘pièces’ d’embryons humains » à laquelle se livre le Planned Parenthood. Cette vidéo lève le voile sur un trafic d’organes de fœtus issus d’avortements tardifs.

    Deborah Nucatola décrit en détail comment le Planned Parenthood vend des parties de corps de fœtus avortés. Elle s’étend longuement sur l’efficacité de l’avortement par naissance partielle, qu'elle reconnaît être pratiquée au planning familial et qui permet de mieux récupérer des organes et des corps intacts pour répondre de manière optimale à la demande. « Nous sommes très bons pour récupérer le cœur, les poumons, les reins intacts », explique-t-elle.

    Elle précise le prix de vente de ces organes : « 30 à 100 dollars le ‘specimen’». La vente et l’achat de tissus fœtaux humains constituent un crime fédéral punissable de 10 ans de prisons et d’un demi-million de dollars d’amende. A ce crime s’ajoute celui d’homicide, le fait de tuer des bébés « intacts » ayant survécus aux avortements par naissance partielle constituant un meurtre au regard de la loi.

    Le planning familial apparaît conscient des risques juridiques encourus, « mais je peux vous dire qu’une fois les portes closes, on en parle avec nos affiliés », déclare Deborah Nucatola le plus simplement du monde.

    Le responsable du projet « capital humain » du Center for Medical Progress affirme que « la conspiration criminelle du Planned Parenthood pour faire de l’argent avec des morceaux de bébés avortés va jusqu’au plus haut niveau de l’organisation. Les élus doivent faire que le planning rende compte devant la loi afin qu’il soit mis fin à ce business barbare ».

    Le gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, a réagi à ces révélations dans un communiqué où il annonce « l’ouverture d’une enquête à l’encontre du planning familial ». « Cette vidéo d’un officiel du planning familial parlant d’un système de trafic de parties de corps humain est choquante et horrible », déclare-t-il. « J’ai demandé une enquête immédiate sur cette activité mauvaise et illégale. Je demande aussi au FBI d’assister le Département de la santé et des hôpitaux pour enquêter sur les activités criminelles reprochées à cette organisation ».

    Sources: Aleteia (14/07/2015)

  • Laura : une Italienne dénonce le cynisme des médecins et prie pour qu’on lui explique le seul remède capable de la sauver : l’Amour de Dieu !

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    Du site Aleteia.org :

    Lettre à Laura : "Je suis aussi passée par là, l’euthanasie n’est pas une réponse à ta dépression !"

    Dépressive et désespérée comme la jeune Belge au même âge, une Italienne dénonce le cynisme des médecins et prie pour que l’on explique à Laura le seul remède capable de la sauver : l’Amour de Dieu !

    Milly Gualteroni est Italienne. Elle a aujourd’hui 58 ans. Mais à l’âge de 24 ans, elle se sentait comme Laura, qui sera euthanasiée cet été : une jeune femme en bonne santé physique qui ne supportait plus sa vie et voulait mourir ! Après avoir lu l’histoire dramatique de la jeune Belge qui a fait le tour des médias du monde entier, elle a décidé de lui répondre en postant sa lettre sur le site italien  tempi.it : "Moi aussi j’étais comme Laura, j’ai vécu ce qu’elle a vécu. Son histoire ne peut me laisser indifférente car si, à l’époque de mes 20 ans, il avait existé en Italie une loi comme celle qui est en vigueur en Belgique, je ne serais certainement plus ici pour le raconter", explique-t-elle. Et puis un jour le mystère de Dieu est entré dans sa vie et l’a délivrée...

    Dépressive et désespérée comme Laura

    Comme Laura, Milly a souffert pendant des années de dépression endogène, maladie chronique caractérisée par une profonde modification des comportements, de l’humeur dans le sens de la tristesse, de la souffrance morale, la perte de l'estime de soi et le fort désir de disparaître. Et comme Laura, elle venait d’une enfance  difficile, marquée de violents traumatismes comme le suicide de son frère aîné, d’un tir de fusil dans la tête, et celui de son père, médecin, atteint d’un cancer, qui s’était jeté par la fenêtre de l’hôpital. Comme Laura, Milly a accumulé dépression sur dépression, lesquelles se sont transformées peu à peu en comportements suicidaires : "J’étais tombée dans un tel gouffre que j’ai eu trois fois la tentation d’en finir". L'Italienne vit un cauchemar que seuls des médicaments – aussi modernes que nocifs – et des thérapies psychologiques, permettront de tenir sous contrôle, mais seulement en apparence : "Pendant des années, j’ai vécu mon cauchemar derrière un masque impeccable, menant une vie apparemment équilibrée, (…) mais ma dépression était là et je portais en moi la conviction que mon existence était un échec", confie-t-elle aux lecteurs, mais surtout à Laura.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Quand la Belgique valide le suicide par euthanasie

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    Lu sur Alliance Vita :

    Suicide par euthanasie validé en Belgique

    La révélation, à la fin du mois de juin, qu’une jeune belge de 24 ans en bonne santé physique a obtenu de pouvoir être euthanasiée en raison de ses pensées suicidaires provoque un malaise profond en Belgique et à l’étranger.

    D’après ce que révèlent progressivement les médias, cette jeune femme a une vie sociale et amicale, mais aurait fait plusieurs tentatives de suicide et séjours en hôpital psychiatrique. C’est là qu’elle aurait croisé une autre jeune qui lui aurait parlé d’euthanasie. En creusant, on découvre une famille souffrante, un père alcoolique, une scolarité difficile…

    On assiste à une véritable mise en scène par cette jeune flamande qui se dit passionnée d’art et de théâtre. C’est par un témoignage dans le quotidien flamand De Morgen le 20 juin 2015, que la jeune fille annonce son euthanasie pour… cet été. Le Monde cite des extraits dans son édition du 22 juin dernier  : « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. » Et maintenant qu’elle sait qu’elle ne vivra pas au-delà de l’été, elle confie : « Je suis délivrée d’un poids énorme. »

    La loi belge autorise l’euthanasie si « le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable », ces conditions devant être validées par deux médecins. Si le médecin est d’avis que le décès n’interviendra manifestement pas à brève échéance, un troisième médecin doit être consulté (psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée).

    Ce sont donc 3 médecins, dont un psychiatre, qui ont validé cette demande d’euthanasie. Cela souligne combien la loi belge est floue et extensive quant à l’interprétation de l’existence de « souffrances psychiques intolérables » et du caractère « grave et incurable » de la pathologie. 

    Comment un psychiatre a-t-il pu céder aux tendances suicidaires d’une jeune patiente ? Quelle répercussion aura la médiatisation d’un suicide accompagné et validé par la société belge ? Les acteurs de la prévention du suicide, particulièrement chez les jeunes, peuvent être inquiets. Le taux de suicide en Flandre reste l’un des plus élevés d’Europe, tout comme celui de l’ensemble de la Belgique, où l’on estime qu’environ 2.000 personnes se suicident chaque année.

    Pour aller plus loin : http://www.atlantico.fr/decryptage/autorisee-mourir-24-ans-parce-qu-elle-plus-envie-vivre-belgique-accumule-derives-euthanasie-carine-brochier-beatrice-stella-2217502.html#ibsvRasR0h2t4cCF.99

  • Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, 22 Juillet 2015: Pèlerinage des malades auprès de Saint Charbel.

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    messes des malades.jpg

     19h30: Procession des reliques + Onction des malades et Messe présidée par son Exc. Mgr. André-Joseph Léonard 

    Soyez nombreux à nous rejoindre

    ORDRE LIBANAIS MARONITE 

    ABBAYE DE BOIS-SEIGNEUR-ISAAC

    MONASTÈRE SAINT CHARBEL

    2 RUE ARMAND DE MOOR

    1421-OPHAIN-BSI

    BELGIQUE

    www.olmbelgique.org

    facebook: Les Amis du Monastère St. Charbel en Belgique

    http://youtu.be/BaS90eiwRjU

  • La CEDH aurait commis une erreur juridique grave dans son jugement concernant l'affaire Vincent Lambert

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    VINCENT LAMBERT : UNE « ERREUR JURIDIQUE GRAVE » DANS LE JUGEMENT DE LA CEDH

     

    La CEDH « a commis dans l’affaire Lambert une erreur juridique grave et manifeste en se référant à contre-sens à sa propre jurisprudence », a révélé hier Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

    Pour développer ses raisonnements et justifier ses décisions, la Cour s’appuie « autant sur le texte de la Convention européenne des droits de l’homme que sur sa propre jurisprudence », explique-t-il. Une des affaires auxquelles la Cour s’est référée à l’appui de sa décision d’autoriser l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles de Vincent Lambert est l’affaire Glass contre le Royaume-Uni (9 mars 2004), citée à cinq reprises.

    Dans cette affaire, la mère d’un enfant hospitalisé pour troubles respiratoires se plaignait des décisions de l’équipe médicale, prises contre sa volonté, de lui administrer une forte dose de morphine au risque d’entraîner son décès et de ne pas le réanimer en cas de nouvelle crise respiratoire. La mère de l’enfant a saisit la CEDH et celle-ci a conclu unanimement que « la décision des autorités médicales de passer outre, en l’absence d’autorisation par un tribunal, l’objection de la mère au traitement proposé a violé l’article 8 de la Convention ». Ce précédant était un appui pour les parents de Vincent Lambert, qui s’opposent à l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation artificielles dont la vie de leur fils dépend.

    Mais dans l’arrêt Lambert, la Grande Chambre énonce, de façon erronée, que « dans son arrêt du 9 mars 2004, elle a conclu à la non-violation de l’article 8 de la Convention ». Cette erreur « est située dans le rappel de l’état de la jurisprudence présentant les considérations générales fondant le raisonnement », précise Grégor Puppinck. « Il est impossible de déterminer précisément les implications de cette erreur sur le raisonnement de la Cour » dit-il. Il déplore que « la juridiction européenne la plus élevée, dans une affaire aussi sensible, puisse méconnaître sa propre jurisprudence, introduisant une erreur importante au cœur même de son raisonnement ».

    « Il s’agit d’une erreur de droit, substantielle », souligne Grégor Puppinck. Le règlement de la CEDH prévoit de « réviser » un arrêt, de rejuger, « en cas de découverte d’un fait nouveau qui aurait pu exercer une influence décisive sur une affaire déjà tranchée et qui, à l’époque de l’arrêt, était inconnu de la Cour et ne pouvait être connu d’une partie ». Grégor Puppinck note que « cette erreur de droit n’est pas en soi un fait nouveau » mais qu’elle « peut venir s’ajouter à d’autres faits nouveaux, comme la possibilité nouvelle de Vincent Lambert de s’alimenter naturellement.

    « La procédure de révision semble être la seule voie possible », déclare Grégor Puppinck qui n’« imagine pas qu’une telle erreur puisse demeurer ».

    « L’Affaire Lambert n’est donc pas close à la CEDH » déclare-t-il avant de conclure : « Cette erreur nous rappelle combien la justice n’est qu’humaine. Et c’est parce que la justice humaine est faillible qu’elle devrait s’abstenir de décider de la vie ou de la mort d’un homme innocent ».

  • Belgique : quand une jeune femme de 24 ans en excellente santé va être euthanasiée

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    Du blog de J. Smits :

    Belgique : « Laura », 24 ans, sera euthanasiée cet été. Elle est en excellente santé

    La Belgique est en train de devenir folle. Et ceux qui prévenaient, lorsqu’elle adoptait l’une des premières lois d’euthanasie au monde, qu’elle s’engageait sur une pente glissante qui l’enfonce de plus en plus loin dans l’horreur voient leurs avertissements confirmés. La dernière histoire en date est contée par De Morgen, qui a rencontré « Laura », 24 ans, candidate à l’euthanasie. Elle est en excellente santé physique. De nombreux amis l’entourent. Elle apprécie de sortir – au théâtre notamment – et elle aime le bon café. Sa vie prendra fin cet été. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie de vivre. Les dépressions la tourmentent : depuis trop longtemps, elle s’imagine que « vivre, ce n’est pas son truc ».
    L’histoire de la jeune femme est terrible. Elle naît dans une famille qui éclatera du fait de la violence et de l’alcoolisme de son père : la séparation s’imposera en raison du dangercet la petite passera beaucoup de temps chez ses grands-parents maternels, qui lui offrent sécurité, affection, structure. Malgré tout, dès la grande section, elle se demande se qu’elle fait sur terre. A six ans, elle rêve de se tuer. C’est le début d’un long tunnel, qui passera par l’automutilation, l’incompréhension, les souffrances.
    Laura a besoin de croire que ce n’est pas son enfance chaotique qui lui a donné ce désir d’autodestruction : « Même si elle a contribué à ma souffrance, je suis convaincue que j’aurais eu ce désir de mort si j’avais grandi dans une famille tranquille et stable. Je n’ai tout simplement jamais voulu vivre. »
    Après une scolarité difficile, marqué par les comportements autodestructeurs dont la gravité n’a pas frappé les responsables de l’école, « Laura » se lance dans le théâtre, emménage avec une amie : « J’avais tout en fait : un appartement sympa, une passion amoureuse très agréable, j’étais occupée à plein temps par le théâtre ». La voilà donc au sein d’une relation homosexuelle qu’elle lâche après s’être disputée avec son amie en raison de sa dépression.
    A ce moment-là un psychiatre la met au défi de se faire interner, en abandonnant le théâtre. Elle se laisse convaincre et découvre une vie « lourde » : ses automutilations augmentent en intensité, elle se frappe contre les murs. Elle a l’impression d’abriter un monstre qui cherche à s’échapper de son corps. L’agressivité, la colère, la douleur ne sont en rien soignés par les psychiatres et Laura est une patiente si difficile qu’elle est régulièrement renvoyée chez elle pour que le personnel puisse souffler.
    C’est à l’asile psychiatrique qu’elle rencontre « Sarah », qui organise précisément sa propre euthanasie. « Laura » est séduite : les deux femmes parlent de la mort et elle décide de réclamer elle aussi une piqûre mortelle.
    Entre la demande et l’exécution, il faut compter entre un an et dix-huit mois. Laura l’a faite ; l’échéance est pour l’été. Il lui a fallu d’abord acquérir la conviction – à l’aide de sa thérapie – que son enfance n’était pas la cause de ses souffrances, mais quelque chose qu’elle porte en elle.
    Poignant récit… Abîmée par la vie, par la désespérance qui la hante, par on ne sait quelles thérapies et autres pédagogies qui ont peut-être aggravé sa situation. Laura ne se supporte pas… Elle souffre d’un mal de notre temps, lié à l’identité et à l’être.
    Trois médecins ont décidé qu’elle souffrait de manière insupportable et qu’elle doit pouvoir mourir.
    A l’heure actuelle, Laura s’efforce d’offrir à ses proches – sa mère, ses grands-parents – le plus de présence possible. Et elle organise tout : sa mort dans le studio où elle passe deux jours par semaine, ses funérailles… « Je trouve cela agréable d’y penser. » Elle prépare ses dernières paroles.
    Voilà où mène l’autonomie du patient, poussée à l’extrême.
    Voilà où mène la faillite d’un système qui ne sait plus donner de raisons de vivre.
  • Laudato si : quand tout est lié...

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    Laudato si : « Tout est lié »

    Article rédigé par Stanislas de Larminatsur Liberté Politique le 18 juin 2015

     

    Laudato si : « Tout est lié »

    « Tout est lié », tel aurait pu être le titre de l’encyclique Laudato si du pape François, signée ce 18 juin 2015. Cette expression est citée une dizaine de fois [1] ! Les commentateurs retiennent un certain nombre de recommandations et d’appels dans l’air du temps à « changer de direction » (n. 163) en matière de relation avec l’environnement. Est-ce l’essentiel ? Le pape François appelle à la conversion intégrale, pas au changement de programme : l’Église, dit-il, n’a pas vocation à être « un substitut à la politique ». L’essentiel est à rechercher dans les clés doctrinales de ce document magistériel, au contenu plus théologique, spirituel et moral qu’économique ou politique. Oui, ce texte engage, mais pas à la marge, car « tout est lié ».

    1/ L’état de la maison
    2/ Mieux comprendre l’anthropocentrisme chrétien
    3/ Une anthropologie de la relation
    4/ IV- Mise en perspective : une lumière eschatologique

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