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Santé - Page 105

  • "Panser la société" à Bruxelles et à Liège : les explications de Tugdual Derville

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    Bruxelles et Liège participeront à l'Université de la Vie dont le thème sera "Panser la société". France Catholique publie un entretien avec Tugdual Derville :

    Panser la société

    Entretien avec Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, à propos du cycle de l’université de la Vie sous-titré «  Comment agir en faveur d’une culture de vie  ?  » qui débutera le 11 janvier 2016 dans plus de 115 villes.

    ■ Pourquoi ce thème «  Panser la société  »  ?

    Tugdual Derville  : Les deux premières éditions en visioconférence de notre université de la Vie ont connu un succès surprenant, avec plus de 12 000 inscrits en cumul sur deux ans. Dans l’élan du grand mouvement social, «  Qui est l’homme  ?  » en 2014 puis «  Le corps, de la vie à la mort  » en 2015 ont dressé un constat lucide.

    Ces cycles ont permis aux participants d’appréhender le grand écart entre notre anthropologie (qui considère toute personne comme précieuse et fragile, interdépendante avec le reste de l’Humanité) et une pensée dominante dualiste, individualiste et matérialiste. Cependant, nous ne pouvons pas nous limiter à mesurer la profondeur d’un abîme entre deux cultures inconciliables  : toute-puissance d’un côté, vulnérabilité de l’autre… Il nous faut tenter de combler ce vide, c’est-à-dire d’apporter des réponses concrètes à l’errance et aux souffrances de notre société.

    C’est d’ailleurs ce que fait Alliance VITA chaque jour, dans son champ d’activité  : la protection de la vie. Or, d’une façon plus générale, notre société manque aujourd’hui de repères vitaux  ; cela génère beaucoup d’incertitudes sur sa cohésion et son avenir. Déjà conscients de cette situation, plusieurs de nos participants 2015 nous ont demandé ce qu’ils pouvaient faire, avec ou sans nous, pour changer la donne. Cela nous a inspiré ce tout nouveau cycle, davantage tourné vers l’action.

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  • Un hôpital anglais admet avoir indiqué de ne pas réanimer un patient parce qu'il était trisomique

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UN HÔPITAL ANGLAIS RECONNAIT AVOIR INDIQUÉ DE NE PAS RÉANIMER UN HOMME PARCE QU'IL ÉTAIT TRISOMIQUE

    En Grande-Bretagne, une famille a porté plainte contre le East Kent Hospitals University NHS foundation trust car celui-ci avait ordonné de ne pas réanimer leur fils en cas de problèmes cardio-respiratoires, en raison de sa « trisomie, son incapacité à avaler, ses difficultés d’apprentissage et parce qu’il était alité ».

    Cet ordre a été donné lors de chacune des deux hospitalisations pour des crises de démence d’Andrew Waters, et sans que sa famille n’en soit informée. Dans la pratique, bien que le docteur ait toujours le dernier mot, les médecins ont une obligation légale de consulter le patient ou sa famille, et de leur donner les raisons de leur décision.

    L’hôpital a reconnu avoir violé les droits de l’homme d’Andrew Walters et a présenté ses excuses à la famille. Le frère d’Andrew, Michael Waters, a précisé que malgré cela, la famille était toujours en colère après le docteur concerné, qui pour l’instant, n’a pas encore présenté ses excuses. Andrew Waters est décédé en mai dernier à l’âge de 53 ans et pour des raisons qui ne sont pas liées à cet ordre.

    Pour Jan Tregelles, la porte parole de l’association d’aide aux personnes handicapées Mencap, le cas d’Andrew Walters est « inacceptable » et révèle « les failles qui sont une réalité quotidienne dans l’accès à un système de soin de bonne qualité pour les personnes handicapées mentales ».

    Sources:  BBC (08/12/2015) - The Guardian (08/12/2015)

  • 65 spécialistes dénoncent l'euthanasie pour souffrances psychiques

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Edition spéciale ! Non à l'euthanasie pour souffrances psychiques

    Belgique : deuxième alerte de spécialistes sur l’euthanasie pour souffrances psychiques

    Ce mardi 8 décembre 2015, 65 spécialistes ont publié dans le journal belge De Morgen, une carte blanche dénonçant l’euthanasie pour souffrances psychiques, pointant "l’impossibilité d’en objectiver l'incurabilité". «Nous voyons, par exemple, comment certaines personnes qui ont été déclarées incurables et qui, sur cette base, ont obtenu le droit à une euthanasie, y renoncent parfois finalement quand de nouvelles – et fragiles – perspectives se font jour. Ceci prouve paradoxalement que la maladie ne pouvait être qualifiée d’incurable. »

    Cette mise en garde n’est pas la première. Au mois de septembre déjà, une carte blanche publiée dans Le Soir par une quarantaine de professionnels avait défrayé la chronique. L’évènement déclencheur à l’époque, avait été le cas d’Emily, connue sous le nom de Laura, qui, à l'âge de 24 ans, avait obtenu le droit d’être euthanasiée. Cette dernière s’était finalement rétractée au dernier moment. Mais tout le processus était en place avec l’aval des médecins.

    Le cas de Laura a beaucoup secoué les professionnels de la santé, particulièrement dans le domaine psychiatrique, qui y voient une interprétation excessive de la loi. Pour eux, « le caractère inapaisable de la souffrance mentale ne peut être constaté ». Or, comme le montrent les chiffres d’une étude réalisée par des experts belges et publiée dans le Journal du Médecin de juillet 2015, les cas d'euthanasie pour souffrances psychiques ont tendance à se multiplier. Cette étude, portant sur 100 demandes d’euthanasie pour souffrance mentale entre 2007 et 2011, révèle ainsi que 48% des demandes d’euthanasie pour raison psychique ont été acceptées par les médecins.

    Et le cas récemment médiatisé du Docteur Van Hoey, filmé en train d’assister le suicide d'une de ses patientes, une dame âgée, déprimée à cause du décès récent de sa fille, n'a fait que renforcer l'inquiétude des professionnels. La Commission de contrôle de l’euthanasie a d'ailleurs décidé derenvoyer ce dossier devant le Parquet, ce qui constitue une première en Belgique et témoigne du malaise sur cette question.

    Ce vendredi 4 décembre aux cliniques Saint Luc, s’est tenu un colloque « Euthanasie et psychiatrie »au cours duquel Ariane Bazan, Professeur de Psychologie à l’ULB et signataire des deux cartes blanches, a pu développer ses inquiétudes sur la pratique actuelle de l’euthanasie pour motif psychique. Cette dernière a ainsi expliqué qu’un psychiatre ne peut jamais déclarer un patient définitivement condamné, puisque la dépression est par définition un trouble ou une souffrance subjective qui peut brutalement prendre fin, dans un contexte particulier ou au contact d’un professionnel particulier. Il y a en définitive autant de possibilité de traitements que de soignants. Insistant sur la spécificité du traitement psychiatrique, Ariane Bazan a ainsi affirmé qu'« il n’y a pas de patients intraitables, il n’y a que des thérapeutes incapables. »

    Au cours du même colloque, Francis Martens, Psychologue, Président du Conseil d’Ethique de l’APSY-UCL, a dénoncé la pratique de l’euthanasie envers les personnes dépressives, estimant qu’il s’agissait là d’une démission des politiques et de la société dans la résolution des problèmes sociétaux actuels. Il est en effet avéré que les deux principales causes de dépression sont la solitude et le chômage. Au lieu de résoudre directement ces problèmes, la société n’aurait pour seule réponse que le suicide et l’euthanasie ? C’est la question qu'a posée Francis Martens.

    Tout en se disant « alarmés par la banalisation croissante de l’accès à l'euthanasie pour seul motif de souffrance psychique », les 65 signataires de cette deuxième carte blanche insistent « pour que soit retirée de la législation actuelle la possibilité d’une euthanasie au  seul motif de souffrance psychique. »

    Source: RTBF, Le Journal du médecin, La Libre, Le Soir 

  • La maladie peut faire grandir

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    La maladie peut faire grandir  • Témoignage et réflexions

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    Auteur : Christian Vinel
    Préface : Jean Kockerols
    Photographe : Christian Vinel
    14,50 €

    Que me reste-t-il à vivre ? Quelques mois sans doute, sauf miracle, ce que je n’écarte pas car Dieu reste le Maître de la vie et de la mort. Je souhaite ne pas subir d’acharnement thérapeutique ni souffrir.

    Je voudrais prendre le temps de revoir ceux que j’aime. Comme je suis vite fatigué, je me limite à une rencontre par jour, afin de profiter de leur présence aimante, comme de celle omniprésente de Dieu. Je tiens donc à rester ouvert à son Amour dans toutes les petites choses de la vie. Autrement dit, il est bon de vivre de la joie que Dieu suscite par sa présence tout au fond de notre cœur. C’est une « joie imprenable » !

    Parution : 30-11-2015 

    http://fidelite.be/livre-La-maladie-peut-faire-grandir-838.html#sthash.ZUJPypdR.dpuf

    Plus de détails ici : La maladie, un chemin qui peut faire grandir

  • A Bruxelles et à Liège aussi, l'Université de la Vie se penchera sur une "société à panser"

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    Université de la vie 2016 : « Une société à Panser ! »

    Du lundi 11 janvier au 1e février aura lieu la 11e édition de l’Université de la vie, le cycle de formation en bioéthique d’Alliance VITA, sur le thème : « Panser la société – Comment agir en faveur d’une culture de vie ? ». Cette formation se déroulera en visioconférence dans 113 villes, en France et dans une demi-douzaine d’autres pays.

    Déjà suivie par plus de 20 000 personnes les années précédentes, l’Université de la vie 2016 s’adresse autant à ceux qui y ont déjà participé qu’aux « nouveaux arrivants ». Cette année, la formation sera centrée sur l’action. Décidé avant les évènements dramatiques du mois de novembre 2015, le thème « Panser la société » répond à de profondes attentes. Constatant à quel point notre société manque de repères vitaux, de nombreuses personnes ne veulent pas subir passivement ses errances, mais désirent agir concrètement, et se relier pour changer la donne.

    Chacune des quatre soirées permettra de réfléchir aux souffrances et aux contradictions de notre société et aux solutions pour y remédier. Chacun est invité à prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Une approche spécifique

    Le thème 2016 sera abordé avec l’approche spécifique d’Alliance VITA nourrie d’une part, de l’expérience de ses services d’écoute des personnes confrontées aux épreuves de début ou de fin de vie, et d’autre part, de son travail de sensibilisation du public et des décideurs. François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger et le docteur Xavier Mirabel partageront leurs analyses et expliciteront les convictions et les façons d’agir de l’association, avec une animation globale assurée par Blanche Streb.

    Leurs interventions seront complétées par l'apport de cinq experts : les philosophes François-Xavier Bellamy, Thibaud Collin et Martin Steffens, la spécialiste en accompagnement Anne Davigo-Le Brun et le docteur en droit Grégor Puppinck. Il s’agira d’éclairer plusieurs concepts indispensables à l’action, comme par exemple : épreuve, deuil, démocratie, loi naturelle, droits de l’homme, culture…

    Innovations sociales

    Innovation supplémentaire de cette année, Alliance VITA a également demandé à quatre fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles ou fragilisées de témoigner de leur parcours et de leur regard sur la société : Laurent de Cherisey (Simon de Cyrène), Etienne Villemain (Les Maisons Lazare), Christian de Cacqueray (Service catholique des funérailles) et Jean-Marc Potdevin (Réseau Entourage). La façon dont leurs innovations sociales sont nées et ont été conduites contient pour tous une valeur d’exemple et d’émulation. Par ailleurs, de nombreux autres experts et témoins interviendront dans les villes où se tiendra l’Université de la vie, chaque soirée se terminant par un temps de « décrochage en région » qui permet d’animer une phase locale dans chaque ville qui le souhaite.

    ​​Pour​ la troisième fois, l’Université de la vie sera diffusée dans toute la France en simultané dans 113 salles, par un système de visioconférence depuis une salle parisienne. Comme en 2015, l’Université de la vie sera également proposée à l’international. Les villes de Berlin, Bruxelles, Liège, Lausanne, Zurich, Rome, New-York, Casablanca, notamment, assureront une retransmission. Un effort particulier sera de plus effectué pour faciliter l’interactivité au sein des salles et entre elles.

    En savoir plus :
    ​​Dates des soirées : les lundis 11, 18 et 25 janvier et 1er février, de 20h15 à 22h30.
    ​​Informations et inscriptions sur : http://www.universitedelavie.fr
    Cliquer ici pour visionner le mini clip d’annonce

  • "Panser la Société" : un parcours de quatre soirées à Bruxelles et à Liège avec Alliance Vita et l'Institut Européen de Bioéthique (janvier - février 2016)

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    Nouvelle édition de l'Université de la Vie 

    avec Alliance VITA et l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles) 

    " Panser la société

    Comment agir en faveur d'une culture de vie ? " 

    Réservez dès à présent vos soirées

    les lundis 11, 18 et 25 janvier et le 1er février 2016 !

    Plus de 100 villes participantes en France et à l'étranger.

    Les intervenants d'Alliance VITA - François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger, Blanche Streb et le docteur Xavier Mirabel - seront accompagnés cette année de 4 fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles et de 5 grands experts qui apporteront leur éclairage.   

    N'attendez pas ! Inscrivez-vous dès à présent et invitez vos amis en leur transférant ce message !

     www.universitédelavie.fr 
  • A 24 ans, elle devait être euthanasiée; elle a choisi de vivre...

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Des nouvelles de « Laura », la jeune Belge en bonne santé physique qui avait obtenu le droit à l’euthanasie : un reportage vidéo sur Emily

    La jeune Belge, dite « Laura », qui avait obtenu au printemps l’autorisation de se faire euthanasier en raison de « souffrances psychiatriques intolérables », a fait l’objet d’un documentaire poignant tourné par The Economist pendant les mois et les jours qui ont précédé le jour fixé pour son injection létale. Elle s’appelle en réalité Emily, c’est une Flamande de la ville de Bruges. A 24 ans, en excellente santé physique, elle avait derrière elle une vie de désespérance, de dépression profonde et de fréquents épisodes d’automutilation. Le documentaire sur sa marche vers l’euthanasie a été mis en ligne le 10 novembre. Arrêtez votre lecture ici si vous voulez voir son histoire plutôt que je ne vous la raconte…

    Voir la vidéo et la suite de l'article sur le blog de Jeanne Smits

  • Pourquoi nos évêques cautionnent-ils un prêtre dont la position sur l'euthanasie est à l'opposé de celle de l'Eglise ?

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    C'était hier (11 novembre) sur les antennes de la RTBF : une émission était consacrée à l'euthanasie avec la participation de Gabriel Ringlet sur le plateau. On peut voir cette émission "podcastée" ici : http://www.rtbf.be/video/detail_speciale-euthanasie?id=2058654. Chacun pourra juger de l'objectivité de cette émission tant au niveau de la composition du plateau, du film proposé, ou encore de l'attitude de la journaliste menant le débat.

    Quant à nous, nous nous interrogeons quand nous voyons nos évêques muets (ou complaisants ?) devant la multiplication des prises de parole et de position dudit abbé Ringlet qui s'opposent clairement à l'enseignement de l'Eglise sur diverses questions mais en particulier sur celle de l'euthanasie. Ainsi encore, à Liège, le 8 octobre dernier, sur le thème de "l'accompagnement spirituel en fin de vie", le même apôtre a tenu son discours conciliant à l'égard de la pratique de l'euthanasie devant une salle comble en présence de l'évêque en exercice et de son prédécesseur sans que jamais ceux-ci n'interviennent pour le contredire ou pour rappeler la position de l'Eglise sur cette question. On s'attendrait tout au moins à ce qu'ils offrent la même tribune à un théologien ou à un moraliste orthodoxe comme peut l'être, par exemple, le Père Xavier Dijon, mais c'est en vain; au contraire, en guise de surenchère, c'est précisément le docteur Corinne Van Oost, une praticienne qui se targue d'être catholique et de pratiquer l'euthanasie, que l'on invite pour entretenir le public des "soins palliatifs au risque de l'euthanasie" (à Verviers, au centre Maximilien Kolbe, dans les jours qui viennent).

    Il faudra tout de même que l'on nous dise de quelle manière - et dans quel sens - nos autorités ecclésiastiques comptent former leurs ouailles au respect du cinquième commandement. Et si, oui ou non, le rôle de l'"épiscope" n'est pas de veiller à ce que la foi et la morale catholiques soient enseignées sans ambiguïtés dans son diocèse.

  • Toujours plus d'euthanasies aux Pays-Bas

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pays-Bas : euthanasies en hausse / analyse du rapport annuel

    Le Rapport annuel 2014 des 5 Commissions régionales qui contrôlent la pratique de l’euthanasie aux Pays-Bas, récemment publié, fait état d'une hausse de 10% des cas rapportés par rapport à 2013, année pour laquelle une hausse des cas de 15% avait déjà été rapportée.
    Il ressort de la lecture du rapport, que la grande majorité des personnes euthanasiées l'ont été à leur domicile (4309 personnes).171 autres ont fini leurs jours à l’hôpital et 826 dans d'autres structures (maisons de repos, maisons de soins...) ou chez un membre de leur famille.
    4 cas ont été jugés non conformes à la législation par les Commissions régionales.
    Les 5302 autres cas déclarés ont donc été considérés comme valides et légaux. Parmi les 5306 cas déclarés du 1er janvier au 31 décembre 2014, la grande majorité (5064 cas) concerne des euthanasiestandis que 242 dossiers concernent des suicides médicalement assistés.
    La plupart des médecins qui répondent aux demandes d’euthanasie et provoquent la mort de leurs patients sont des médecins généralistes (4678 cas), dont certains sont en lien avec la Clinique de fin de vie (227 des cas).
    Parmi les pathologies ayant justifié l’euthanasie, on dénombre 3338 cas de cancers, 317 pathologies neurologiques, 257 pathologies multiples liées à l’âge, 247 pathologies cardiaques et respiratoires, 184 pathologies pulmonaires et 291 autres affections.

    A noter que 81 personnes atteintes de démence et 41 de souffrances psychiatriques ont été euthanasiées.

    Les autorités néerlandaises se posent aussi la question du prélèvement d’organes après l’euthanasie, étudiant les modalités à mettre en place pour que les deux opérations puissent se succéder au mieux. L’objectif est double : à la fois préserver l’indépendance des deux actes mais bénéficier de la dimension prévisible de la démarche pour garantir et préserver la qualité des organes prélevés et transplantés. 
    Enfin, dans un effort d’information et de bonne application de la loi, les Commissions régionales ont publié un « Code of Practice ».
    Rapport: : ICI

  • Question pour un champion : lequel des deux est-il le plus légitime d'euthanasier ?

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    http://www.lameuse.be/1410865/article/2015-11-03/region-liegeoise-au-nom-de-l-ethique-marie-une-maman-de-30-ans-pourrait-mourir-f

    Marie, une mère de famille de 30 ans, a besoin d’un foie. En région liégeoise, un homme pourrait lui sauver la vie. Il se trouve dans un état de conscience minimale depuis 5 ans. L’euthanasie a été refusée à sa famille qui, en lisant l’histoire de Marie parue dans une précédente édition, a demandé au médecin de réévaluer le cas. Le refus est toujours d’actualité… La famille plaide pour une flexibilité de la loi sur l’euthanasie.
  • Les tweets inquiétants de Jacqueline Herremans (ADMD)

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    Cela a suscité la publication d'une note sur le blog de Koz(toujours) intitulée : Réveils pour ceux qui ne se lèveront plus

    Il y a les petits matins blêmes et ceux, pourtant heureux, où l’on blêmit toutefois. Ce matin en est un, au réveil. Et je m’accroche à cet espoir, qui s’échappe parfois, qu’en y prenant ma part d’autres réveils sont possibles encore. Il faut s’y tenir ferme à cet espoir restant. Ce matin, je découvre les tweets de Jacqueline Herremans. Jacqueline Herremans : avocate au barreau de Bruxelles, présidente de l’ADMD (Association – dite – pour le Droit de Mourir dans la Dignité) Belge, et membre de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Non contente de pousser toujours plus loin sa logique mortifère en Belgique, Jacqueline Herremans intervient également dans les affaires françaises, que ce soit dans le cas de Vincent Lambert (ici) ou pour témoigner au procès Bonnemaison ().

    lire la suite sur Koztoujours.fr

  • Euthanasie : "une érosion des balises"

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    Interrogé sur la libre.be par Annick Hovine, le professeur Michel Dupuis, professeur d’éthique biomédicale à l’UCL, philosophe et membre du Comité consultatif de bioéthique concède que dans la pratique de l'euthanasie les balises sont en train de s'éroder; à l'observation : "Certains praticiens semblent prendre des libertés par rapport au cadre légal.", il répond : "J’observe cette évolution. Je suis surpris et profondément déçu parce que je ne croyais pas à cette objection de la pente glissante. Mais il y a tout de même une forme d’érosion des balises."