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Santé - Page 110

  • Le pape insiste sur l'extrême respect dû à ceux que l’on pourrait laisser mourir ou « faire mourir »

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    L'abandon est la plus grave "maladie" de la personne âgée
    Le Pape à l'Assemblée de l'Académie pontificale pour la vie (traduction intégrale)

    Source : Zenit.org

    « L’abandon est la "maladie" la plus grave de la personne âgée, et aussi l’injustice la plus grande qu’elle puisse subir : ceux qui nous ont aidés à grandir ne doivent pas être abandonnés quand ils ont besoin de notre aide, de notre amour et de notre tendresse », déclare le pape François.

     

    Le pape a reçu les participants à la XXIème Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie, ce jeudi 5 mars 2015, à 12h, dans la salle Clémentine du Vatican. L'événement est organisé du 5 au 7 mars, sur le thème "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs".

     

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je vous salue cordialement à l’occasion de votre assemblée générale, appelée à réfléchir sur le thème « Assistance à la personne âgée et soins palliatifs », et je remercie le président pour ses aimables paroles. Je suis heureux de saluer particulièrement le cardinal Sgreccia qui est un pionnier… Merci !

    Les soins palliatifs sont l’expression de l’attitude fondamentalement humaine qui consiste à prendre soin les uns des autres, surtout de celui qui souffre. Ils témoignent que la personne humaine demeure toujours précieuse, même si elle est marquée par l’âge et la maladie. En effet, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle se trouve, la personne est un bien pour elle-même et pour les autres et elle est aimée de Dieu. C’est pourquoi, quand sa vie devient très fragile et qu’approche la fin de son existence terrestre, nous ressentons notre responsabilité de l’assister et de l’accompagner le mieux possible.

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  • Euthanasie des mineurs : une loi pour rien

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    Un an après la promulgation de la loi du 28 février 2014 ouvrant, sous certaines conditions, l'euthanasie aux mineurs en Belgique, aucun cas n'a été enregistré. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie n'a en effet reçu aucun document de déclaration concernant un mineur jusqu'à présent, révèle L'Avenir jeudi.

    source

  • Belgique : un nouveau dossier de l'Institut Européen de Bioéthique consacré à l'euthanasie des enfants

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    Belgique : euthanasie des enfants : nouveau dossier de l'IEB

     

    Il y a un an était promulguée la loi du 28 février 2014 « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en vue de l'étendre aux mineurs ». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.
    Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l'euthanasie, présentée comme ultime « acte d’humanité » dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier. D’autres, en revanche, au Parlement et au sein de la société civile, se sont opposés à l’extension de la loi. Parmi ceux-ci, près de deux cents pédiatres et spécialistes de soins palliatifs pédiatriques.

    De toute évidence, les questions éthiques, juridiques et médicales que suscite l’euthanasie ne sont pas moindres lorsqu’il s’agit d’accéder à une demande provenant d’un patient mineur. Un nouveau dossier de l'IEB en offre un aperçu et, après avoir dressé les contours des nouvelles dispositions légales, propose quelques considérations critiques.

    NOUVEAU DOSSIER de l'IEB : ICI

  • Les évêques de Belgique mettent en garde contre l'euthanasie étendue aux personnes démentes

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    Evêques catholiques de Belgique: "La dignité de la personne humaine même démente"

    Ce lundi, dans les colonnes du "Standaard" et dans celles de "La Libre Belgique", l’Eglise de Belgique lance une mise en garde contre l’extension de l’euthanasie aux personnes démentes.

    Le vieillissement croissant de la population constitue un défi majeur pour notre société. Il va de pair avec une augmentation des cas de démence. La société investit, de longue date et largement, en faveur des personnes âgées, voire très âgées, des personnes souffrant d’un handicap mental profond ou gravement perturbées, des patients comateux et des malades en phase terminale. Nous voudrions avant tout exprimer notre reconnaissance vis-à-vis de tous ceux et celles qui sont engagés dans l’accompagnement de ces personnes fragiles. Ce n’est pas économiquement rentable, mais nous estimons - toutes obédiences confondues - qu’il doit en être ainsi. Cette conviction répond à un choix purement éthique. Mais nous craignons que ce choix soit mis à rude épreuve en raison du "climat d’euthanasie" dans lequel nous baignons depuis 2002 et face au risque d’appliquer légalement l’euthanasie aux personnes démentes. Parce que les personnes concernées sont justement celles qui peuvent le moins faire entendre leur voix, nous jugeons, en tant qu’évêques, que c’est un impérieux devoir pour nous de faire entendre la nôtre en leur faveur.

    En tout premier lieu, un être humain, même atteint de démence, demeure une personne à part entière jusqu’à sa mort naturelle. La dignité humaine ne peut dépendre de ce qu’on possède ou non certaines capacités. Elle est liée de manière inaliénable au simple fait d’appartenir à l’espèce humaine. Toute personne, même en état de démence, mérite donc le respect et doit recevoir en conséquence les soins appropriés.

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  • Un professeur de cancérologie dénonce l'euthanasie, cette "bonne mort" qui anesthésie les consciences

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    Le Professeur Gilles Freyer, professeur de cancérologie au CHU de Lyon a publié cette "tribune" (le 17 février) sur le site de Libé (liberation.fr) :

    Euthanasie, la «bonne mort» qui anesthésie les consciences

    En se prononçant sur la «sédation terminale», pratique relevant des soins palliatifs et non de l’euthanasie médicalement assistée - la mort provoquée de manière immédiate et intentionnelle -, le conseil de l’ordre des médecins n’a guère contribué à la clarification du débat. Pour une large majorité de nos compatriotes, la légalisation de l’euthanasie en finira avec le «mal-mourir», imputable à des décennies d’archaïsme, de conservatisme idéologique et religieux ; dans le sillage de certaines démocraties européennes - Pays-Bas, Belgique -, notre pays entrerait ainsi dans l’ère du progrès civilisateur : l’ère du «mourir dans la dignité».

    Mourir dans la dignité. Comment réfléchir au-delà de cet encombrant poncif ? La dignité serait donc, de façon inacceptable et surtout irrémédiable, altérée par la souffrance physique et psychique, la dégradation du corps, la perte de l’autonomie. Pourtant, chaque jour, le dévouement des équipes formées aux soins palliatifs, l’héroïsme et la solidarité des proches font reculer la souffrance. Dans la mort même, avec ou sans espoir d’éternité, tous retrouvent avec les mourants la dignité de leur condition commune. Il n’est pas sûr que, par l’euthanasie, l’effacement brutal de la mort, devenue obscène pour nos contemporains, préserve cette sérénité si chèrement conquise sur l’injustice. Qui enfin osera parler de la dignité des soignants «convoqués» par la loi, souvent en marge d’une société hédoniste qui les voudrait instruments de son très matérialiste désir d’immortalité ? Pour autant, lutter contre la souffrance nécessite l’emploi de médicaments sédatifs accusés d’êtres des substituts euthanasiques, ce qui est faux. Une sédation bien conduite peut avoir certains effets positifs, notamment sur le plan respiratoire. L’emploi de doses excessives, en revanche, précipitera une issue fatale : seule l’incompétence tue. Il faut vingt ans pour former un bon spécialiste de soins palliatifs. Il ne faut que cinq minutes à n’importe qui pour pratiquer une euthanasie.

    Lire la suite sur le site de Libération

     

  • Demain, nous subirons les normes du "bien mourir"

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    Opinion de Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’université Paris Sud, parue sur le site du journal La Croix le 19 février :

    Mourir par sédation ou l’idéologie du « bien mourir »

    Notre société fait le choix de légaliser une autre approche du mourir. À défaut d’être en capacité – comme certains y prétendaient hier – de « changer la mort », voir de la « maîtriser ». Il convient désormais d’intégrer le modèle d’une « bonne mort », d’un « bien mourir » opposé à cette conception du « mal mourir », figure emblématique de l’inacceptable, de l’insupportable que l’on se contente de fustiger. Car il est plus avantageux d’ériger des symboles que de s’investir au quotidien pour qu’évoluent les mentalités et les pratiques contestées depuis plus de trente ans par ceux qui assument la responsabilité politique de l’humanité du soin jusqu’au terme de la vie.

    Les postures compassionnelles et les résolutions incantatoires imposent leurs règles. La discussion est close. Un dernier espace est concédé pour peu de temps aux disputations sémantiques attachées à ne pas encore assimiler la sédation profonde et continue à l’euthanasie. Le souci de la forme ne dissimule pas pour autant les intentions de fond. Il n’est pas convenable aujourd’hui d’entacher du moindre soupçon un consensus acquis après des années de concertations dont notre pays, affirme-t-on, sort « apaisé » et bénéficiaire de « nouveaux droits » (directives anticipées opposables, sédation profonde et continue).

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  • 115.352 établissements sanitaires et sociaux gérés par l'Eglise catholique

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    L’Église catholique gère 115 352 établissements sanitaires et sociaux dans le monde

    source : La-Croix.com 

    Ces statistiques ont été révélées à l’occasion de la Journée des malades.

    À l’occasion de la Journée mondiale du malade, célébrée le 11 février depuis sa création en 1992 par le Pape Jean-Paul II, la dernière édition de l’Annuaire statistique de l’institution révèle que 115 352 instituts sanitaires, d’assistance et de bienfaisance sont gérés par l’Église dans le monde entier.

    Parmi ces établissements, on compte 5 167 hôpitaux, majoritairement en Amérique (1 493) et en Afrique (1 298). S’ajoutent 17 322 dispensaires, dont 5 256 en Afrique, 5 137 en Amérique et 3 760 en Asie. En outre, 648 léproseries dépendent de l’Église : 322 en Asie et 229 en Afrique. On recense également 15 699 maisons pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés, essentiellement en Europe (8 200) et en Amérique (3 815).

    AIDE À L’ENFANCE ET LUTTE CONTRE L’EXCLUSION

    Les orphelinats sont au nombre de 10 124, dont 3 980 en Asie et 2 418 en Amérique. Par ailleurs, l’Église s’occupe de 11 596 jardins d’enfants, dont le plus grand nombre se trouve en Amérique (3 661) et en Asie (3 441).

    Enfin, 14 744 dispensaires de consultations matrimoniales sont tenus par l’institution catholique, pour la plupart situés en Amérique (5 636) et en Europe (6 173), ainsi que 3 663 centres d’éducation ou de rééducation sociale et 36 389 instituts d’un autre genre.

    Cyrielle Chazal (avec Fides)

  • Message du pape pour le XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

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    Message pour la XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

    La "sagesse du coeur" pour s'ouvrir à la souffrance des frères

     

    Le message du pape François pour la XXIIIe Journée mondiale des malades célébrée le 11 février 2015, en la fête de Notre Dame de Lourdes, a été publié le 30 décembre sur le thème "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15).

    Le pape médite sur la « sagesse du cœur », « un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu ».

    Message du pape François

    Sapientia cordis
    "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15)

    Chers frères et sœurs,

    À l’occasion de la XXIIIème Journée mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous également, professionnels et bénévoles de la santé.

    Le thème de cette année nous invite à réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.

    1. Cette sagesse n’est pas une connaissance théorique, abstraite, fruit de raisonnements. Elle est plutôt, comme le décrit saint Jacques dans son épître, « pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie » (3,17). Elle est donc un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu. Faisons donc nôtre l’invocation du psaume : « Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous venions de cœur à la sagesse ! » (Ps 90,12). Dans cette sapientia cordis, qui est don de Dieu, nous pouvons résumer les fruits de la Journée mondiale du Malade.

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  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

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    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

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  • Sur Euthanasie Stop

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    Dernières publications sur "Euthanasie Stop" :

    Au réveil
    Le dimanche matin, la vie est un peu au ralenti. Aujourd'hui, il fait beau, le service est clair et calme ; beaucoup de portes sont ouvertes, laissant passer la lumière du soleil jusque dans le coulo...
     
    Temps suspendu
    Tout un étage pour un seul bénévole c'est beaucoup. Les rencontres s'enchainent, d'accueil en visite, de thé en gouter, des lettres à donner, des journaux à apporter, des malades à descendre dans le j...
     
    Désir d'éternité
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    Je ne l'ai jamais vu aussi vivante
    Mon activité de psychologue en soins palliatifs me confère une mission d'écoute et d'accompagnement des patients et de leurs familles. Dans ce cadre j'ai découvert, avec une certaine surprise, que la ...
     
    Ah, si j'avais su !
    En ce qui me concerne, il y a eu ces quelques années où j'ai pu travailler, comme infirmière bénévole, dans une unité de soins palliatifs à Anvers. La façon dont les malades en fin de vie y sont accue..
  • La fécondation in vitro à 3 parents votée en Grande-Bretagne

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    Un pas supplémentaire vers le "meilleur des mondes" ?

    LONDRES VOTE LA FIV À 3 PARENTS

     

    La Chambre des Communs a voté hier après-midi, à 382 voix pour et 128 contre, l'autorisation de créer des embryons à partir de 3 ADN. Ce vote constitue une première mondiale. Le texte doit maintenant passer par la Chambre des Lords, "une étape considérée comme une simple formalité",d'après l'AFP.

     

    A la veille de ce vote, la Grande Bretagne a reçu une lettre ouverte signée de 43 députés européens pour l'alerter quant aux problèmes éthiques soulevés par cette autorisation si elle était donnée (Cf. Royaume-Uni, 43 députés contre la FIV à "3 parents").

     

    De nombreux scientifiques émettent leur grande réserve au sujet de la conception in vitro d'êtres humains à partir de trois patrimoines génétiques. "C’est une nouvelle étape dans la manipulation des gamètes à des fins thérapeutiques", commente Jean-Yves Nau.

     

    Le Pr René Frydman, pionnier de la Fécondation in vitro en France, ne semble pas faire confiance à cette technique de remplacement mitochondrial (Cf. Synthèse Gènéthique du 3 février 2015). Il estime d'une part que cette méthode est "insuffisamment testée"[1]Et d'autre part, parce qu'elle entraine une modification génétique qui se transmettra de génération en génération[2], invite à la plus grande prudence.  Enfin, il fait part de sa crainte de voir ce procédé utilisé à l'avenir pour faciliter des grossesses tardives, et non plus seulement pour empêcher la transmission de maladies génétiques.

     

    Pour David King "une fois cette frontière éthique franchie, une fois acté le fait qu’il est permis de manipuler le génome humain, il deviendra difficile de ne pas franchir les étapes suivantes pour aboutir à un monde de bébés fabriqués sur mesure, un scénario que tout le monde veut éviter", un avis partagé par Jacques Testart (Cf. Synthèse Gènéthique du 4 mars 2014).

     

    Des experts ont par ailleurs soulevé des incertitudes, notamment celles relatives aux risques encourus par les enfants ainsi conçus. Ce risque porte sur le développement de certaines affections, comme les cancers.

     

    Enfin, les Eglises catholique et anglicane d'Angleterre ont aussi émis des réserves.

     

    [1] Cette méthode n'a jusqu'à présent été testée que chez le singe.

    [2] Le remplacement mitochondrial modifie les cellules germinales, c'est-à-dire les cellules des organes sexuels. Elles transmettront à leur descendance les mutations génétiques qu'elles auront subies.

    Source: 

    AFP 3/02/2015 - Le Monde (Paul Benkimoun) 3/02/2015 - La Croix (Tristan de Bourbon) 4/02/2015 - Blog de Jean-Yves Nau 4/02/2015

  • Belgique : quand les euthanasieurs ont la seringue légère

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    Lu ICI :

    Belgique : Tom Mortier saisit la CEDH à propos de l'euthanasie de sa mère

    Tom Mortier n'a su que sa mère avait « choisi » l'euthanasie qu'une fois la piqûre létale administrée. Elle avait 64 ans ; c'est au lendemain de sa mort que l'hôpital belge où elle a été euthanasiée en avril 2012 a pensé à avertir le fils, en précisant que le motif de l'euthanasie était une « dépression non soignable ». Il vient de saisir la Cour européenne des droits de l'homme de l'affaire, avec l'assistance de l'Alliance Defending Freedom, une association conservatrice siégeant à Vienne, en Autriche, qui a pour objet la défense des « valeurs familiales traditionnelles ».

    Outré de voir comment sa mère a été tuée, alors qu'elle avait une maladie psychique, Tom Mortier avait déjà saisi dans un premier temps l'Ordre des médecins en Belgique, et il avait porté plainte contre X auprès du parquet de Bruxelles.

    Son objectif ? Relancer en Belgique le débat sur l'euthanasie alors que la loi est appliquée de manière de plus en plus fantaisiste.

    Et montrer que la commission de contrôle chargée d'évaluer les euthanasies belges a posteriori n'évalue rien du tout.