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Santé - Page 153

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale (suite)

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    Genethique.org rapporte ces succès étonnants de la chirurgie intra-utérine :

    Deux foetus souffrant d'un spina bifida ont récemment été opérés in utero avec succès, a annoncé, le 28 juillet 2011, l'Hôpital des enfants de Zurich. C'est une première européenne, de telles opérations n'ayant été conduites, jusqu'à aujourd'hui, qu'aux Etats-Unis.

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  • Euthanasie aux Pays-Bas : la loi façonne l'opinion et la pratique médicales

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    Tel est le constat que fait Jeanne Smits sur la base d'une enquête d'opinion réalisée par "Een Vandaag" après de 800 médecins au sujet de l'euthanasie :

    Enquête : les médecins néerlandais et l'euthanasie

    Une enquête d'opinion menée par l'institution Een Vandaag (« Un aujourd'hui) auprès de 800 médecins généralistes sur leur façon de considérer, de pratiquer et de subir les demandes d'euthanasie, du 21 au 27 juillet derniers, vient d'être publiée dans la presse néerlandaise. Celle-ci met l'accent sur certaines réticences des médecins : en témoigne des titres sur « des médecins aux prises avec des demandes d'euthanasie en augmentation » ou « un tiers des médecins refuse l'euthanasie ».

    Mais à y regarder de plus près les reponses font état d'une très large acceptation de l'euthanasie et même d'une disposition à la pratiquer personnellement. Je vous en livre quelques-unes qui me paraissent significatives. Quelque 10 ans après l'adoption de la loi, on peut voir à quel point celle-ci a pu façonner l'opinion et la pratique médicales.

    Découvrir la suite ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com

  • Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre...

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    Notre source privilégiée en matière d'éthique, genethique.org, rapporte cet évènement qui bousculera quelques idées toutes faites sur la viabilité des prématurés :

    "Né le 22 février 2011 après 23 semaines de grossesse seulement, Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre, a rejoint le domicile familial après avoir passé 5 mois à l'hôpital : il a survécu malgré les pronostics des médecins qui avaient conseillé à sa maman d'avorter peu avant sa naissance.

    Sara Fisher et Scott McMahon attendaient à l'origine des jumeaux. A cause d'une infection, l'un des bébés, une petite fille, est née au bout de 21 semaines et 6 jours et n'a pas survécu. Son jumeau étant resté dans le ventre de sa mère, les médecins avaient conseillé à ses parents d'avorter, ne croyant pas à la survie de l'enfant. Pesant seulement 0, 567 grammes, le petit Jacob est né quelques jours plus tard, 8 heures avant l'échéance donnée au couple pour décider d'un éventuel avortement. Rentré chez ses parents, l'enfant pèse aujourd'hui 3,26kg. "Cela me paraît surréaliste d'être à la maison, explique sa mère Sara. Nous n'avions pas parlé de ce jour là car nous avions peur qu'il n'arrive jamais [...]. Nous n'arrivons pas à croire que les médecins nous avaient demandé d'avorter. Ils nous avaient dit que j'avais une infection et qu'il ne pourrait survivre. Nous avions 24h pour nous décider à prendre ou non, une pilule qui arrêterait son coeur".

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110728.2.asp

  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)

  • Italie : projet de loi sur la fin de vie

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    "Les parlementaires italiens ont adopté le projet de loi interdisant toute forme d’euthanasie et prohibant l’interruption des traitements, de la nutrition et de l’hydratation des patients en fin de vie (Cf. Synthèse de presse du 25/05/11). Garantissant le droit à la vie dans sa phase terminale et dans les cas où la personne n’est plus capable de comprendre ni d’exprimer sa volonté, le texte de loi réaffirme que la vie humaine est inviolable. Il a été adopté à 278 voix contre 205 avec 7 abstentions." (genethique.org)

  • Dream : lutter contre le SIDA au Congo (RDC) avec Sant'Egidio

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    "Apporter en Afrique l’excellence de la médecine mondiale, qui a fait du sida une pathologie chronique avec laquelle il est possible aujourd’hui de vivre correctement. C’est dans ce but qu’a été inauguré, le 8 juillet dernier, le 33ème centreDREAM en Afrique, par le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, et l’archevêque de la capitale, le cardinal Laurent Monsengwo Pasiniya, devant les représentants du Corps diplomatique et du gouvernement congolais.

    Le centre DREAMest le résultat d'un accord de collaboration signé par la Communauté de Sant'Egidio avec le ministère de la santé de la République démocratique du Congo, qui s’est engagé à fournir les médicaments pour le traitement.

    Le centre est « un signe d'amour à l'égard de ce grand pays qu'est la RDC, dans laquelle nous avons l'honneur de compter des frères et des amis », a déclaré le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. « On y parle d'avenir, d'espoir, de vie et de joie (…) car la pandémie peut être vaincue ». 

    L'archevêque de Kinshasa a béni les lieux afin que ce centre « puisse rayonner à jamais de la lumière du Christ et que le traitement qui sera administré aux malades puisse réellement apporter un soulagement ». 

    Le programme DREAM est déjà en RDC depuis 2009, avec un centre de traitement à Mbandaka, dans la province de l'Equateur.

    La ville de Kinshasa compte environ 10 millions d'habitants. Le Centre est situé à Bibwa, sur la route de l'Aéroport de N’djili, un quartier habité par plus de 300.000 personnes, et qui n'est pas desservi par d’autres centres de santé.

    Il a déjà commencé ses activités et son laboratoire de biologie moléculaire, équipé pour la détermination des CD4 et de la charge virale, est un point de référence national.

    Aujourd'hui DREAM est présent dans dix pays africains et a déjà sauvé plus de 150.000 personnes, impliquant à peu près deux millions de bénéficiaires sur tout le continent."

    dépêche Zenit : http://www.zenit.org/article-28501?l=french

     
     
  • Euthanasie et transplantation d'organes en Belgique : précisions

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    Hier, nous avions mis en ligne une note sur la transplantation d'organes de personnes euthanasiées en Belgique. Un de nos visiteurs nous a fait remarquer que cet article (que nous avions relayé avec un point d'interrogation) ne citait pas ses sources et constituait une accusation grave sans preuves. Nous l'avons donc retiré momentanément jusqu'à plus ample informé.

    Cependant, nous avons retrouvé un article publié par l'Institut Européen de Bioéthique qui semble étayer les thèses de la note en question :

    Transplantation d’organes : donation vivante et après euthanasie ?

    http://www.ieb-eib.org/en/bulletins/revue-de-presse-bioethique-18-janvier-2011-45.html#sujet98

    09/12/2010 - Status of the human body

    L’Académie Royale de Médecine de Belgique et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België ont organisé un symposium sur le don et la transplantation d’organes en Belgique. Un panel national et international d’experts médicaux et de juristes a informé un auditoire d'une centaine de personnes sur l’état actuel de la transplantation en Belgique en la situant dans un contexte international.
    Malgré l’existence d’excellents programmes de transplantation d’organes provenant de personnes décédées, une pénurie croissante de donneurs prévaut dans le pays.
    Le communiqué de presse mentionne que « les orateurs se sont penchés sur la question de savoir dans quelle mesure cette pénurie peut être compensée par la donation vivante, dans un contexte éthique strict renforcé par la Déclaration d’Istanbul sur le commerce d’organes et le tourisme en transplantation. Une juste compensation des frais encourus par les donneurs vivants est nécessaire de même que la création d’un registre national des donneurs vivants ».
    Les participants ont abordé la question du prélèvement d’organes chez des personnes incapables de manifester leur volonté en raison de leur état mental, moyennant l'accord du représentant légal.
    Ils ont aussi évoqué les « quelques cas au cours des dernières années, en Belgique, chez des donneurs ayant demandé l’euthanasie, le prélèvement ayant lieu après leur décès, et dans tous les cas à leur propre demande », soulignant que s’il n’y avait pas de pénurie d’organes à transplanter, la question du recours à cette « donation extrême » ne serait pas posée.
    Cette démarche est loin de faire l’unanimité parmi les intervenants.

    La présentation des Professeurs Dirk Ysebaert, Dirk Van Raemdonck, Michel Meurisse (Hôpitaux universitaires d’Anvers, de Louvain et de Liège) – Organ Donation after Euthanasia. Belgian experience: medical & practical aspects – propose des directives concrètes aux comités d’éthique des hôpitaux concernés par ces prélèvements après euthanasie.
    Les « candidats » à ces dons seraient les personnes qui, souffrant d’une dégénérescence neuromusculaire, demanderaient l’euthanasie dans le cadre de la loi, et pourraient aussi se porter donneurs pour plusieurs organes tels que le foie, les reins, et les poumons.
    Précisons qu’en 2008, les personnes ayant été euthanasiées pour dégénérescence neuromusculaire représentaient 20% du total des euthanasies, soit 141 personnes, qui pourraient, selon les professeurs précités, être des donneurs potentiels.
    Malgré le cadre strict et renforcé par rapport à la procédure normale d’euthanasie mais aussi de la transplantation d’organes, certains médecins craignent que la personne demandant l’euthanasie ne trouve un incitant supplémentaire et une justification malsaine dans le fait de donner ses organes qui sauveraient une vie alors qu’elle-même demande la mort.

  • Espagne : le droit à l'objection de conscience des médecins mis à mal

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    "Samedi dernier, l'Organizacion colegial medical (OMC) d'Espagne a adopté un nouveau code de déontologie qui restreint gravement le droit à l'objection de conscience, notamment en ce qui concerne l'avortement. Le texte interdit aux médecins de refuser de donner des informations conduisant à l'exécution d'un avortement ; il interdit également aux institutions ou collectivités en tant que telles de refuser toute pratique de l'avortement."

    C'est sur le blog de Jeanne Smits : découvrir l'entièreté de la note ICI : leblogdejeannesmits

  • Population : une curieuse dépêche de l'Agence Fides

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    Voici cette dépêche de l'Agence Fides, "Organe d'information des Oeuvres Pontificales Missionnaries depuis 1927", datée d'aujourd'hui :

    "La semaine prochaine sera célébrée la Journée mondiale de la Population. Selon l'ONU, au mois d'octobre, le nombre des habitants de la planète atteindra les 7 milliards. Les statistiques prévoient qu'au cours des dix prochaines années, certaines des nations les plus pauvres du monde verront leur population doubler, le seuil des 8 milliards d'êtres humains devant être atteint en 2025. A ce propos, vient d'être lancée la campagne « 7 milliards d'actions » ayant pour but de « faire prendre conscience de ce que veut dire vivre dans un monde ayant 7 milliards d'habitants et de commencer à prendre des mesures concernant des problématiques qui nous concernent tous » a déclaré le responsable exécutif du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP), Babatunde Osotimehin, dans un communiqué diffusé par l'Inter Press Service.

    En outre, « nous devons nous engager pour l'avenir avec les jeunes, promouvoir les droits des adolescents et des femmes, sauvegarder les ressources naturelles desquelles nous dépendons tous » a-t-il ajouté. Il est prévu que cette augmentation aura un effet dévastateur sur environ 215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité. Actuellement, les cinq pays les plus peuplés sont la Chine populaire (1,3 milliards d'habitants), l'Inde (1,2 milliards), les Etats-Unis (310,2 millions), l'Indonésie (242,9 millions) et le Brésil (201,1 millions).

    Une nouvelle recherche intitulée « La multiplication démographique de l'Afrique » relève que la population de ce continent a plus que triplé au cours de la seconde moitié du XX° siècle, passant de 230 à 811 millions de personnes. Le Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d'Afrique, avec 158 millions d'habitants, arrivera à 730 millions d'habitants d'ici la fin du siècle, dépassant à lui seul l'ensemble de la population européenne, qui devrait quant à elle compter 675 millions de personnes. Actuellement, le Nigeria est la seule nation africaine ayant une population dépassant les 100 millions d'habitants mais il est prévu que ce seuil soit également atteint par la République démocratique du Congo, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, le Malawi, le Niger, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. (AP) (Agence Fides 14/07/2011)

    Sans entrer dans la discussion sur les perspectives d'accroissement démographique brandies par l'ONU, relevant de la politique de l'épouvantail, et qui mériteraient d'être analysées de plus près, il est curieux de voir Fides reproduire sans broncher les propos du responsable du FNUAP évoquant "215 millions de femmes qui voudraient avoir accès aux services sanitaires en matière de « santé reproductive » et de « planification familiale » mais qui n'en auront pas la possibilité."

    Sont-ce les 215 millions de femmes en question qui voudraient avoir accès à ces services ou sont-ce les lobbies de l'ONU qui voudraient le leur imposer, en sachant bien que derrière ces termes de "santé reproductive", il s'agit notamment de permettre et d'élargir le recours à l'avortement? Cela s'accompagne généralement de recommandations destinées à bannir les "discriminations basées sur l'identité sexuelle" pour combattre les dispositifs légaux existant dans les pays où l'on privilégie encore les unions hétérosexuelles et qui interdisent le "mariage" homosexuel et/ou l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

  • Russie : mettre en garde contre les risques liés à l'I.V.G.

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    "Les députés russes viennent d’adopter un projet de loi visant à prévenir les risques liés à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). 10% de l’espace des publicités prônant l’avortement devront informer des possibles conséquences médicales, comme l’infertilité, qu’il peut provoquer. "Ces publicités font croire aux jeunes filles que l’avortement ne leur fera courir aucun risque sur leur santé", note le député Viktor Zvagelsky avant de souligner que la situation russe en matière d’IVG est des plus alarmantes. Le nombre d’avortements pratiqués est l’un des plus élevés du monde ; en 2007 il a même égalé celui des naissances dans le pays. Selon l’ONU, la population russe pourrait diminuer d’un cinquième d’ici 2050.

    Le projet de loi doit être voté par le Sénat avant d’être promulgué par le président Dmitry Medvedev."

    source : http://www.genethique.org/

  • Le planning familial naturel : particulièrement efficace d'après le CBIP

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    C'est Sud-Presse qui nous l'apprend :

    "La méthode de contraception NFP (pour “ natural family planning ”) est souvent décriée. Parce que peu la connaissent, et parce que beaucoup ont encore tendance à confondre méthodes naturelles et Ogino. On le sait, beaucoup d’enfants ont dû leur naissance à cette méthode contraceptive, surtout célèbre pour son taux d’échec particulièrement élevé.

    Par contre, et c’est le Centre belge d’information pharmaco-thérapeutique (CBIP) qui le souligne, la méthode du Planning familial naturel semble, elle, particulièrement efficace. En tout cas autant que la pilule. Les experts du CBIP font ainsi référence à une étude conduite en Allemagne, auprès de 900 femmes âgées de 19 à 45 ans, qui a fait apparaître que la méthode NFP était “ aussi efficace que les contraceptifs hormonaux ”." 

    Et de conclure : "Boostée par la demande écologique et le respect de l’environnement, la méthode du PFN rencontre aujourd’hui un certain succès. Au CBIP, on note aussi qu’elle est non seulement intéressante comme méthode contraceptive, mais aussi “ pour augmenter les chances de grossesse en cas de problèmes de fertilité ”."

    Voir l'intégralité de cet article ICI : http://archives.sudpresse.be/contraception-une-methode-naturelle-

  • Déclarée en état de mort cérébrale, une femme se réveille

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    La revue de presse de généthique.org nous apprend qu'une femme (au Canada) s’est réveillée après avoir été diagnostiquée en état de mort cérébrale.

    "Agée de 76 ans, Madeleine Gauron avait été hospitalisée à l’hôpital Sainte Croix de Drummondville pour une inflammation de la gencive. S’étant étouffée en consommant des aliments solides, la vieille dame tombe dans le coma, après des manœuvres de réanimation cardiaque inappropriées. Le personnel médical contacte alors ses proches et leur déclare que leur parente est en état de mort cérébrale, et qu’il n’y a plus d’espoir. Il leur demande aussi si la défunte était favorable au don d’organe, l’équipe ayant notamment besoin de "ses yeux" pour un autre patient. La famille, pourtant favorable au don d’organe lorsque les analyses médicales prouvent sans ambigüité le décès de la personne, s’oppose à la demande du corps médical devant l’irréalisme de la situation. Le lendemain, ils apprennent avec stupeur que leur parente s’est réveillée. "On n’en revenait pas, témoigne son fils, elle n’était pas morte. Si on avait décidé de donner ses organes, on l’aurait tuée…".

    La vieille dame est aujourd’hui capable de manger, parler et marcher et a tout de suite reconnu ses proches. Sa famille souhaite à présent lui faire pratiquer un scanner cérébral afin d’évaluer les séquelles de cet incident. Elle va également entamer des poursuites judiciaires contre l’hôpital."