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Santé - Page 152

  • La culture de mort progresse encore aux Pays-Bas

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    euthanasie21.jpgSelon  le  blog de Jeanne Smits, « aux termes d'une enquête réalisée auprès de plus de 1.600 personnes âgées de plus de 50 ans à la demande de l'émission Hollandse Zaken (« Affaires hollandaises »), il apparaît que (…) plus d'une personne interrogée sur trois (37 %) se dit prête à imaginer de demander l'euthanasie si elle considère sa vie « achevée » sans être très malade ou dépressive ; 32 % disent : je ne le pense pas maintenant, peut-être y penserai-je plus tard ; seuls 20 % n'arrivent pas à se l'imaginer. 72 % des interrogés affirment qu'ils peuvent imaginer qu'ils « ne voudront plus » (vivre) s'ils sont frappés par une maladie grave ou par la dépression grave (…).

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  • Pourquoi la Somalie meurt de faim

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    C'est (encore) sur AgoraVox :

    "Certes, la sécheresse est la cause primaire de la malnutrition, un élément déclencheur de cette catastrophe humanitaire. Cependant d’autres causes expliquent pourquoi en Somalie plus qu’ailleurs, ce drame n’a pu être endigué : les guerres tribales locales et l'absence d'Etat donc l’absence de protection des populations civiles et aussi des ONG sur place dont la sécurité n'est pas assurée, d’où de grandes difficultés à acheminer l'aide alimentaire. Les rebelles Shebab contrôlent la quasi-totalité des zones déclarées en famine. 20 ans de guerre civile menée par les milices des Shebab qui n’ont pas permis, durant plusieurs années, aux organisations humanitaires internationales de venir en aide à la population victime du désastre. L'organisation Al Chabaab, qui entretient des liens avec le réseau Al Qaïda, a interdit l'année dernière l'acheminement de l'aide alimentaire dans les régions sous son contrôle. Heureusement les ONG islamistes ont leurs entrées et la seule façon de faire passer l’aide est de passer par ces organisations en masquant l’origine des produits."

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  • Pressions des pays occidentaux sur les pays d'Amérique Latine pour leur imposer la libéralisation de l'avortement

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes procédures internationales de suivi des droits de l’homme utilisées comme menace contre les pays d’Amérique Latine
    NEW YORK, 5 août (C-FAM) – Les gouvernements des pays occidentaux utilisent les nouvelles procédures de la Révision périodique universelle (RPU) pour faire pression sur les pays d’Amérique Latine afin qu’ils libéralisent leurs législations sur l’IVG.

    Le Salvador, Costa Rica, le Chili, le Brésil, la Bolivie, Belize and l’Argentine font parties des pays récemment pris pour cibles grâce à la procédure RPU: les pays Européens ont recommandé à ces pays de reformer leur législation concernant les “droits” à l’avortement et à la contraception.

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  • USA : des signes d'espoir malgré les progrès de la culture de mort ?

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    Dans "Spirit and Life", le Président de Human Life International commente la décision prise aux USA concernant le remboursement obligatoire de la contraception et de la stérilisation volontaire dans toutes les offres d'assurance maladie. (http://www.hli.org/)

    Notre traduction :

    "Nous avons commencé ce mois d'août août par un véritable lundi noir. Tôt dans la journée, nous avons appris avec stupeur l'annonce du Ministère de la Santé et des Services humains que le remboursement de la contraception et de la stérilisation volontaire dans toutes les offres d'assurance maladie serait obligatoire. Peut-être a-t-on cru que cette annonce passerait discrètement inaperçue aloirs que tous les pays se concentraient sur la question de la dette. (cliquer sur "lire la suite")

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  • USA : La liberté de conscience des médecins menacée par l'administration de B. Obama

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    Nous lisons sur RADIN RUE : http://www.radinrue.com/breve5982.html sous le titre : "Obama s'attaque à la liberté de conscience des médecins"

    L’Eglise Catholique des Etats-Unis s’offusque avec force contre de nouvelles restrictions imposées aux médecins dans leur liberté de conscience. L’administration de Barack Obama, sort ainsi un nouveau projet gouvernemental, qui va obliger tous les hôpitaux américains, c’est-à-dire également catholiques, de pratiquer des interventions de stérilisations et de distribuer des produits anticoncéptifs.

    CardinalDiNardo.gifLa nouvelle directive législative passe outre le minimum même de la conscience personnelle, en tendant à rendre obligatoire le remboursement de la contraception et de la stérilisation volontaire dans toutes les offres d’assurance maladie elle cloisonne les hôpitaux catholiques qui ne « s’enferment » pas uniquement aux personnes partageant la foi catholique, bien au contraire il s’agit d’institutions de santé très importants surtout pour ceux qui ne peuvent pas se permettre le luxe de soins en cliniques privées. Ainsi le cardinal Daniel DiNardo, président le département de la Défense de la Vie au sein de l’Episcopat américain a publié hier un communiqué dans lequel il explique que les nouvelles dispositions empêchent les non-catholiques de fréquenter les institutions hospitalières catholiques.

    Dans ce texte du Cardinal on peut ainsi lire que l’Eglise catholique réfute le projet du qui exige des partenaires de la santé notamment dans les établissements privés couvrent la stérilisation chirurgicale féminine et tous les médicaments et des dispositifs approuvés par le FDA comme les contraceptifs, y compris les médicaments qui peuvent attaquer un enfant à naitre par l’implantation dans l’utérus de la mère. Pour palier aux régles de la conscience nos institutions pourraient agir librement seulement envers un catholique, pour respecter sa conscience, ce qui veut dire que seuls les catholiques pourraient alors fréquenter nos institutions, a continué le Cardinal DiNardo.

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale (suite)

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    Genethique.org rapporte ces succès étonnants de la chirurgie intra-utérine :

    Deux foetus souffrant d'un spina bifida ont récemment été opérés in utero avec succès, a annoncé, le 28 juillet 2011, l'Hôpital des enfants de Zurich. C'est une première européenne, de telles opérations n'ayant été conduites, jusqu'à aujourd'hui, qu'aux Etats-Unis.

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  • Euthanasie aux Pays-Bas : la loi façonne l'opinion et la pratique médicales

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    Tel est le constat que fait Jeanne Smits sur la base d'une enquête d'opinion réalisée par "Een Vandaag" après de 800 médecins au sujet de l'euthanasie :

    Enquête : les médecins néerlandais et l'euthanasie

    Une enquête d'opinion menée par l'institution Een Vandaag (« Un aujourd'hui) auprès de 800 médecins généralistes sur leur façon de considérer, de pratiquer et de subir les demandes d'euthanasie, du 21 au 27 juillet derniers, vient d'être publiée dans la presse néerlandaise. Celle-ci met l'accent sur certaines réticences des médecins : en témoigne des titres sur « des médecins aux prises avec des demandes d'euthanasie en augmentation » ou « un tiers des médecins refuse l'euthanasie ».

    Mais à y regarder de plus près les reponses font état d'une très large acceptation de l'euthanasie et même d'une disposition à la pratiquer personnellement. Je vous en livre quelques-unes qui me paraissent significatives. Quelque 10 ans après l'adoption de la loi, on peut voir à quel point celle-ci a pu façonner l'opinion et la pratique médicales.

    Découvrir la suite ici : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com

  • Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre...

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    Notre source privilégiée en matière d'éthique, genethique.org, rapporte cet évènement qui bousculera quelques idées toutes faites sur la viabilité des prématurés :

    "Né le 22 février 2011 après 23 semaines de grossesse seulement, Jacob McMahon, le plus jeune prématuré d'Angleterre, a rejoint le domicile familial après avoir passé 5 mois à l'hôpital : il a survécu malgré les pronostics des médecins qui avaient conseillé à sa maman d'avorter peu avant sa naissance.

    Sara Fisher et Scott McMahon attendaient à l'origine des jumeaux. A cause d'une infection, l'un des bébés, une petite fille, est née au bout de 21 semaines et 6 jours et n'a pas survécu. Son jumeau étant resté dans le ventre de sa mère, les médecins avaient conseillé à ses parents d'avorter, ne croyant pas à la survie de l'enfant. Pesant seulement 0, 567 grammes, le petit Jacob est né quelques jours plus tard, 8 heures avant l'échéance donnée au couple pour décider d'un éventuel avortement. Rentré chez ses parents, l'enfant pèse aujourd'hui 3,26kg. "Cela me paraît surréaliste d'être à la maison, explique sa mère Sara. Nous n'avions pas parlé de ce jour là car nous avions peur qu'il n'arrive jamais [...]. Nous n'arrivons pas à croire que les médecins nous avaient demandé d'avorter. Ils nous avaient dit que j'avais une infection et qu'il ne pourrait survivre. Nous avions 24h pour nous décider à prendre ou non, une pilule qui arrêterait son coeur".

    http://www.genethique.org/revues/revues/2011/Juillet/20110728.2.asp

  • Les futurs médecins britanniques plutôt favorables à l'objection de conscience

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    "Une enquête effectuée en Grande-Bretagne auprès de plus de 700 étudiants en médecine montre que la moitié d'entre eux considèrent qu'ils devraient avoir le droit à l'objection de conscience concernant certaines pratiques.

    Pour cette enquête anonyme publiée le 18 juillet 2011 dans le Journal of Medical Ethics, des étudiants en médecine de 4 universités britanniques différentes ont été interrogés sur 11 procédures médicales incluant l'avortement, la prescription de la pilule contraceptive, le traitement de patients drogués ou alcoolisés et la réalisation d'examens intimes sur des patients du sexe opposé. A la question de savoir si les médecins devraient avoir le droit de s'opposer aux pratiques envers lesquelles ils ont un désaccord d'ordre moral, culturel ou religieux, 45,2% ont répondu positivement, 40, 6% négativement et 14,2% étaient incertains. Sur le total des raisons soulevées, 44,1% ne sont pas d'ordre religieux,  19,7% sont fondées sur des croyances religieuses et 36, 2% sont à la fois d'ordre non religieux et religieux. 

    Globalement, les étudiants se sont montrés moins enclins à pratiquer des avortements. 1 étudiant sur 10 s'est dit opposé au traitement d'une personne ivre ou droguée et 5,4% préfère ne pas mener d'examen intime sur un patient du sexe opposé.

    Selon le Dr. Steve Hambleton, président de l'Association médicale australienne, bien que ce sondage concerne des étudiants britanniques, des conclusions similaires existent dans les écoles de médecine australiennes qui pourraient avoir besoin d'intensifier leurs enseignements sur les questions éthiques. Cette enquête est "un test décisif pour l'avenir en ce que ce ne sont pas des médecins qui ont été interrogés mais des étudiants en médecine", a-t-il affirmé." (genethique.org)

  • Italie : projet de loi sur la fin de vie

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    "Les parlementaires italiens ont adopté le projet de loi interdisant toute forme d’euthanasie et prohibant l’interruption des traitements, de la nutrition et de l’hydratation des patients en fin de vie (Cf. Synthèse de presse du 25/05/11). Garantissant le droit à la vie dans sa phase terminale et dans les cas où la personne n’est plus capable de comprendre ni d’exprimer sa volonté, le texte de loi réaffirme que la vie humaine est inviolable. Il a été adopté à 278 voix contre 205 avec 7 abstentions." (genethique.org)

  • Dream : lutter contre le SIDA au Congo (RDC) avec Sant'Egidio

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    "Apporter en Afrique l’excellence de la médecine mondiale, qui a fait du sida une pathologie chronique avec laquelle il est possible aujourd’hui de vivre correctement. C’est dans ce but qu’a été inauguré, le 8 juillet dernier, le 33ème centreDREAM en Afrique, par le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, et l’archevêque de la capitale, le cardinal Laurent Monsengwo Pasiniya, devant les représentants du Corps diplomatique et du gouvernement congolais.

    Le centre DREAMest le résultat d'un accord de collaboration signé par la Communauté de Sant'Egidio avec le ministère de la santé de la République démocratique du Congo, qui s’est engagé à fournir les médicaments pour le traitement.

    Le centre est « un signe d'amour à l'égard de ce grand pays qu'est la RDC, dans laquelle nous avons l'honneur de compter des frères et des amis », a déclaré le président de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo. « On y parle d'avenir, d'espoir, de vie et de joie (…) car la pandémie peut être vaincue ». 

    L'archevêque de Kinshasa a béni les lieux afin que ce centre « puisse rayonner à jamais de la lumière du Christ et que le traitement qui sera administré aux malades puisse réellement apporter un soulagement ». 

    Le programme DREAM est déjà en RDC depuis 2009, avec un centre de traitement à Mbandaka, dans la province de l'Equateur.

    La ville de Kinshasa compte environ 10 millions d'habitants. Le Centre est situé à Bibwa, sur la route de l'Aéroport de N’djili, un quartier habité par plus de 300.000 personnes, et qui n'est pas desservi par d’autres centres de santé.

    Il a déjà commencé ses activités et son laboratoire de biologie moléculaire, équipé pour la détermination des CD4 et de la charge virale, est un point de référence national.

    Aujourd'hui DREAM est présent dans dix pays africains et a déjà sauvé plus de 150.000 personnes, impliquant à peu près deux millions de bénéficiaires sur tout le continent."

    dépêche Zenit : http://www.zenit.org/article-28501?l=french

     
     
  • Euthanasie et transplantation d'organes en Belgique : précisions

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    Hier, nous avions mis en ligne une note sur la transplantation d'organes de personnes euthanasiées en Belgique. Un de nos visiteurs nous a fait remarquer que cet article (que nous avions relayé avec un point d'interrogation) ne citait pas ses sources et constituait une accusation grave sans preuves. Nous l'avons donc retiré momentanément jusqu'à plus ample informé.

    Cependant, nous avons retrouvé un article publié par l'Institut Européen de Bioéthique qui semble étayer les thèses de la note en question :

    Transplantation d’organes : donation vivante et après euthanasie ?

    http://www.ieb-eib.org/en/bulletins/revue-de-presse-bioethique-18-janvier-2011-45.html#sujet98

    09/12/2010 - Status of the human body

    L’Académie Royale de Médecine de Belgique et la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België ont organisé un symposium sur le don et la transplantation d’organes en Belgique. Un panel national et international d’experts médicaux et de juristes a informé un auditoire d'une centaine de personnes sur l’état actuel de la transplantation en Belgique en la situant dans un contexte international.
    Malgré l’existence d’excellents programmes de transplantation d’organes provenant de personnes décédées, une pénurie croissante de donneurs prévaut dans le pays.
    Le communiqué de presse mentionne que « les orateurs se sont penchés sur la question de savoir dans quelle mesure cette pénurie peut être compensée par la donation vivante, dans un contexte éthique strict renforcé par la Déclaration d’Istanbul sur le commerce d’organes et le tourisme en transplantation. Une juste compensation des frais encourus par les donneurs vivants est nécessaire de même que la création d’un registre national des donneurs vivants ».
    Les participants ont abordé la question du prélèvement d’organes chez des personnes incapables de manifester leur volonté en raison de leur état mental, moyennant l'accord du représentant légal.
    Ils ont aussi évoqué les « quelques cas au cours des dernières années, en Belgique, chez des donneurs ayant demandé l’euthanasie, le prélèvement ayant lieu après leur décès, et dans tous les cas à leur propre demande », soulignant que s’il n’y avait pas de pénurie d’organes à transplanter, la question du recours à cette « donation extrême » ne serait pas posée.
    Cette démarche est loin de faire l’unanimité parmi les intervenants.

    La présentation des Professeurs Dirk Ysebaert, Dirk Van Raemdonck, Michel Meurisse (Hôpitaux universitaires d’Anvers, de Louvain et de Liège) – Organ Donation after Euthanasia. Belgian experience: medical & practical aspects – propose des directives concrètes aux comités d’éthique des hôpitaux concernés par ces prélèvements après euthanasie.
    Les « candidats » à ces dons seraient les personnes qui, souffrant d’une dégénérescence neuromusculaire, demanderaient l’euthanasie dans le cadre de la loi, et pourraient aussi se porter donneurs pour plusieurs organes tels que le foie, les reins, et les poumons.
    Précisons qu’en 2008, les personnes ayant été euthanasiées pour dégénérescence neuromusculaire représentaient 20% du total des euthanasies, soit 141 personnes, qui pourraient, selon les professeurs précités, être des donneurs potentiels.
    Malgré le cadre strict et renforcé par rapport à la procédure normale d’euthanasie mais aussi de la transplantation d’organes, certains médecins craignent que la personne demandant l’euthanasie ne trouve un incitant supplémentaire et une justification malsaine dans le fait de donner ses organes qui sauveraient une vie alors qu’elle-même demande la mort.