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Y en aura-t-il un peu plus ou un peu moins, ce n'est évidemment pas cela qui compte. Il s'agit évidemment de dénoncer ces inconscients qui s'obstinent à ne pas vouloir limiter la natalité, au premier rang desquels figurent les catholiques censés s'opposer à toute forme de planning familial.
Face à cette nouvelle campagne de propagande savamment orchestrée, rappelons quelques évidences:
- l'allongement de la durée moyenne de la vie est le premier facteur "responsable" de cette croissance démographique;
- la natalité est particulièrement développée là où les gens sont les plus pauvres; lutter contre le sous-développement et la misère, c'est contribuer à développer une démographie plus équilibrée;
- les pays les plus prolifiques appartiennent pour la plupart à d'autres religions et ne font pas des encycliques romaines leurs livres de chevet; certaines religions poussent les femmes à multiplier le nombre de leurs enfants pour assurer le triomphe de leur foi sur d'autres qui sont en plein déclin démographique;
- la dénatalité est particulièrement grave dans les pays de culture catholique (l'Italie en est l'exemple le plus typique); diverses enquêtes montrent que les catholiques n'observent généralement pas les préceptes de leur Eglise dans ce domaine;
- l'Eglise n'est pas opposée au planning familial et promeut des méthodes de limitation des naissances dans une optique rigoureusement écologique (sans recourir à des méthodes mécaniques ou chimiques peu respectueuses du corps de la femme et de ses rythmes naturels);
- les données démographiques mises en avant par les propagandistes du "stop démographique" sont souvent tronquées et infirmées par des études plus sérieuses qui montrent que les projections faisant croire à une augmentation continue de la population mondiale sont démenties dans les faits;
Mais il est bien clair que les propagandistes de la dénatalité ne veulent rien savoir de tout cela et travaillent à culpabiliser les naïfs dont nous sommes qui ont encore l'audace de croire que la vie est un don de Dieu et une promesse d'avenir.
"Un très intéressant colloque s’est tenu ce 21 octobre au Parlement européen sur le thème de « la fragilité humaine dans la société européenne contemporaine». Organisé par la Fédération européenne des associations médicales catholiques, le sujet fut abordé non seulement sur un plan médical mais aussi philosophique, économique, social et anthropologique."
Lire la suite ici : http://info.catho.be
Sur son blog, Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les Droits de la Vie, analyse les résultats d'une enquête française sur les demandes de mort :
Pourtant, à y regarder de plus près, l’article pourrait bien apporter des arguments dans le sens contraire.
L’enquête a duré 1 an, auprès de 789 structures françaises de soins palliatifs : services spécialités, équipes mobiles de soignants intervenant dans les hôpitaux, réseaux de soins palliatifs à domicile. Sur ces 789 équipes soignantes, 342 d’entre elles ont rapporté 783 demandes de mort..."
lire la suite ici : http://www.xaviermirabel.fr/
En partenariat avec des experts, l’Alliance pour les droits de la vie organise à Paris un week-end de formation sur le thème : « L’objection de conscience : un défi à relever »
Public concerné : les professionnels de la santé, en activité ou jeunes en formation dans les filières médicales.
Lieu : Paris (6, rue Albert de Lapparent, 7°).
Inscriptions : sur le site www.universitedelavie.fr, à partir du 20 octobre 2011, avec les autres renseignements pratiques (horaires, tarifs).
La traduction de cette déclaration faite par Jeanne Smits figure sur son blog; on lira avec intérêt son commentaire : http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/10/les-eveques-de-nouvelle-zelande.html
Extraits :
"...une chose est de ne pas employer ou de retirer des moyens extraordinaires pour maintenir une personne en vie alors qu'il n'est plus raisonnable de le faire, une autre est de faire quelque chose, ou de s'abstenir de faire quelque chose en vue de mettre fin à la vie d'une personne. Dans le premier cas, nous la laissons simplement mourir. Dans le deuxième, nous tuons."
Par Tom McFeely- NEW YORK, 13 octobre (C-FAM)
Le jour où la plupart des américains commémorent le premier voyage et les découvertes de Christophe Colomb, un haut fonctionnaire de l’ONU pour le droit des femmes a exposé les grandes ligne d’un nouveau projet digne du meilleur des mondes qui pousse encore à la création d’un nouveau « droit » international à l’avortement.
Une telle affirmation venant d’une institution telle que l’ONU – et cela malgré le fait qu’un tel droit n’a jamais fait l’objet d’un accord parmi les Etats membres de l’ONU, et n’est expressément inclus dans aucun des plus importants traités protégeant les droits de l’homme – a été faite lors d’une réunion du troisième comité de l’Assemblée Générale des Nations Unies , lundi matin, au début d’une discussion de trois jours sur le progrès dans la mise en œuvre du droit des femmes.
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La revue de presse de généthique.org fait état de ces informations :
Un sondage réalisé en Belgique auprès de 914 médecins par les groupes de recherche en soins palliatifs de l'université libre de Bruxelles et de l'université de Gand révèle que 48% des demandes d'euthanasie ont été accordées depuis l'entrée en vigueur de la loi sur l'euthanasie, en 2002.
39% des médecins interrogés disent avoir eu au moins une demande depuis la légalisation de la loi dans le pays. Après avoir souhaiter être euthanasié, 10% des patients ont changé d'avis. Le sondage note que les principales raisons poussant les patients à effectuer une telle demande sont les troubles psychiatriques et les cancers et non l'existence d'une douleur aigüe et incurable.
Interrogé par Le Journal des Flandres, Didier de Broucker, professeur spécialisé dans les soins palliatifs, explique qu'il y a des alternatives à l'euthanasie et évoque la nécessité de "sensibiliser [...] la population au fait qu'on ne guérit pas tout le monde [et] que la mort fait partie de la vie". Il y a, en tant que soignant, "un devoir d'humanité et de respect de ces personnes en fin de vie, de ne pas les abandonner. C'est un engagement en tant que citoyen et homme". Evoquant la loi Kouchner de 2002 et la loi Leonetti de 2005, il souligne que "la France a ouvert une voie qui doit être considérée comme un exemple sur ce qui doit être fait et ne doit pas être fait en matière de fin de vie. En tant que médecins, nous sommes formés pour soigner et ne pas provoquer la mort".
Sur : http://www.citeetculture.com/ Les passages entourés attestent du peu de fiabilité des préservatifs utilisés : "on mettait des préservatifs mais ils craquaient tout le temps...", "lors d'un rapport, la capote a craqué...".
Jeanne Smits, sur son blog, dénonce, avec raison, l'ouverture de plus en plus large dont bénéficie l'euthanasie aux Pays-Bas et en Belgique :
"L'idée est en train de s'installer aux Pays-Bas, la Belgique suit. Il faudrait – selon le Pr Herman Nys, modifier l'application de la loi d'euthanasie belge afin de la rendre applicable en certains cas aux personnes très âgées qui sont simplement « fatiguées de vivre ».
Il a fait cette déclaration lors d'une journée d'études sur l'euthanasie… à l'université catholique de Louvain, où il dirige le Centre du droit et de l'éthique biomédicale."
Il est clair qu'il faut dénoncer cette atteinte au respect inconditionnel de la vie, de la conception à la mort naturelle, qui fait partie de ces valeurs intangibles à l'égard desquelles nous ne faisons aucune concession. Mais il faut, en même temps, s'interroger sur ce qui conduit une personne à préfèrer mourir que continuer à vivre.
Dans notre société désolidarisée, la solitude et le désespoir guettent des personnes oubliées dans des institutions où leurs propres enfants ne les visitent plus et où elles se morfondent, livrées à leur ennui, à leurs souffrances, à leurs insomnies, à leur sentiment d'impuissance... On a tout fait pour allonger la durée de la vie et voilà que cette interminable fin de vie devient, pour beaucoup, une épreuve difficilement supportable.
Dès lors, dénoncer l'euthanasie n'a de sens que si l'on paie de sa personne pour être aux côtés de celles et ceux qui "sont fatigués de l'existence" pour leur démontrer qu'ils comptent pour nous et que leur existence a véritablement un sens. Ce n'est qu'en les maintenant dans un tissu relationnel et en rendant moins lourd ce poids des ans et de souffrances qu'ils portent que nous pouvons nous inscrire de façon crédible dans un combat contre tous ceux qui font miroiter la mort comme quelque chose de souhaitable ou de désirable.