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Culture - Page 181

  • Ces pays où il ne fait pas bon fêter Noël

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    Lu sur aleteia.org :

    Ces pays dans lesquels le petit Jésus a interdiction de naître

    Il y a généralement deux causes à l’hostilité d’un gouvernement de voir Noël être célébré : l'idéologie communiste et le fondamentalisme islamique.

    Si l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph ont affronté en leur temps la vicieuse persécution d’Hérode, la situation des chrétiens d’aujourd’hui dans plusieurs pays du monde se révèle parfois tout aussi difficile quand il s’agit de célébrer la Nativité. Si dans les pays occidentaux, on déplore parfois la sécularisation rampante et la surenchère commerciale qui entoure la période de l’Avent, ailleurs célébrer la naissance de Jésus est officiellement interdit quand cela ne conduit pas à risquer la mort. Voici huit pays qui se distinguent tristement pour interdire, ou presque, au petit Jésus de naître le 25 décembre :

  • O Emmanuel (23 décembre)

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    Les antiennes O de l'Avent (voir ICI)

    23 décembre

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, expectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations : Viens nous sauver, Seigneur, notre Dieu.

  • Avant d'offrir un parfum...

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    De Constance du Bus (source) :

    o.57037.jpgTransgression parfumée

    Elle est partout. Dans les gares, dans les abris-bus, dans les métros, sur le côté des avenues à Bruxelles. Elle apparaît parfois sur un panneau-dérouleur, pour mieux surprendre. Elle accroche le regard de tous, enfants comme adultes, cette  femme qui a loué son corps pour faire augmenter le chiffre d’affaire de Givenchy. Et cet enfant de 7 ans qui la regarde, mi gêné, mi perplexe. Il vient d’apprendre à lire, à l’école ; il reconnaît le mot écrit sur l’affiche…

    Ce n’est pas le croquis souriant d’une mère de famille proposant la meilleure huile d’olive qui soit. C’est une expression de bête traquée, une peur déterminée dans les yeux, le visage blême et amaigri, les lèvres rouge sang, fébriles, légèrement entr’ouvertes, brillantes comme une pomme qu’on a envie de croquer de façon presque acharnée. Elle nous regarde, épaules nues, à moitié retournée devant ce mur blanc carrelé, comme si elle avait été acculée au fond d’un couloir de cuisine ou de métro parisien.

    Le parfum de cette victime assumée, on le voit à peine : la tension est trop forte pour s’en préoccuper. Il se nomme « L’Interdit ». Et tout est là. Mais qu’est-il interdit de faire à cette femme ? Est-il interdit de céder à l’attraction étourdissante d’un parfum ? Bon sang, si ce n’était que ça, on ne choisirait pas un mot si clignotant pour quelques gouttes d’alcool aromatisé. Alors, serait-il interdit de la désirer ? Peut-être. De plonger la tête dans son cou ? Sans doute. De faire l’amour contre ce mur blanc carrelé et froid, à un être si vulnérable qui mélange angoisse et tentation ? Certainement. Mais voilà le produit.

    Qu’est-ce qu’on vend, au fait ? Le parfum ou la femme ?

    A l’heure où les pommes croquées étiquettent bon nombre de nos écrans et gadgets inséparables, qui s’inquiète encore d’une instigation omniprésente et si décomplexée à la transgression ? Qui s’inquiète encore de la réduction d’un être humain à l’état d’objet ? Que dit cette femme à toutes celles qui vont « craquer » pour ce parfum, sinon qu’il leur assure d’être une proie délicieuse et parfaite pour celui qui n’y résistera pas ?

    Et cet enfant de 7 ans qui la regarde, mi gêné, mi perplexe. Il doit attendre son bus, et ce soir il repassera au même endroit. Elle sera toujours là. « Maman, pourquoi il est marqué ‘L’interdit’ sur le panneau ? » …

    Oh, mais ne vous en faites pas, la nouvelle génération saura se tenir ; Madame la ministre de la Jeunesse et de l’Egalité des chances a annoncé l’allocation de 250.000 euros à l’éducation sexuelle et affective des jeunes en Fédération Wallonie Bruxelles pour l’année 2019. L’accent sera mis sur la lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles dans les lieux festifs. (La Libre, 20/11/2018). On se souvient, je l’espère, du site Allesoverseks proposé par le ministère de l’éducation en Flandre, rédigé par Sensoa et sponsorisé par Durex… On y découvre des liens vers des sites pornographiques, « ou des dessins très précis qui illustrent les techniques adéquates pour réaliser les meilleurs attouchements ou pénétrations possibles » (La Libre, 20/10/2017). Un site recommandé à partir de 10 ans.

    Que doit-on craindre ou espérer d’une telle mesure « éducative » ? Doit-on s’attendre à un paradoxe de la même nature en Belgique francophone, qui voit une société encourager à la prévention d'une main, et inviter à la transgression et à l'instrumentalisation de l'autre ? Qu’est censée répondre la mère à la question de son enfant, dans ce climat malaisant qui s’évapore du mélange sulfureux d’une transgression encouragée et d’une prévention angoissée ? Et cette question qui me taraude terriblement fort ces derniers jours, comme celle de la chanson : « Qui a le droit, qui a le droit, qui a le droit, d’faire ça, à un enfant qui croit vraiment c’que disent les grands ? » « Maman, dis, c’est quoi qui est interdit ? Je ne comprends pas… »

  • L'urgence de prier pour l'Eglise comme on ne l'a jamais fait pour elle

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    De Samuel Pruvot et Marie-Catherine d'Hausen sur le site de l'excellent hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Michael D. O'Brien : « Nous devons prier comme nous n'avons jamais prié pour l'Église »

    Michael D. O'Brien, peintre et écrivain canadien, est l'auteur de nombreux romans, dont beaucoup sont publiés en français aux éditions Salvator

    MAGAZINE – Dans son dernier ouvrage, « Le Journal de la peste », l’écrivain Michael D. O’Brien dénonce la montée d’un nouveau totalitarisme en Occident. Une parole percutante.

    Canadien anglophone, né en 1948, il est marié, père de six enfants et grand-père. Élevé dans le catholicisme, il a perdu la foi à l’adolescence. Mais à 21 ans, il a reçu la grâce d’une conversion totale. Autodidacte, il est artiste peintre et romancier « pour le Christ ».

    En France, on aimerait bien pouvoir profiter de la trêve de Noël, où la justice et la paix seraient à l’honneur. Mais cela semble en contradiction avec notre monde occidental – la vieille Europe et l’Amérique du Nord – qui semble arrivé à la fin d’un cycle...

    C’est très vrai pour l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud. Les signes de décadence sont légion. On peut en voir les symptômes dans tous les arts, et particulièrement dans la glorification de l’art dégénéré, l’industrie du divertissement, et le pouvoir des nouveaux médias de contrôler et reformater la conscience. Nous vivons une révolution culturelle et, en fait, une révolution qui affecte toutes les sphères.

    Quel est le rôle des catholiques en Occident dans ce contexte difficile ?

    On assiste à une révolution sociale et politique imposée à toutes les nations. D’abord, la redéfinition de la morale sexuelle, dont la révolution des genres est un exemple évident. De même que la montée de la culture de mort, le fait d’appeler le bien mal, et le mal bien, d’appeler le meurtre de l’enfant dans le sein de sa mère un geste de compassion. On est dans un univers totalement inversé. C’est pourquoi il est si vital, pour les catholiques, de défendre la vérité. Nous devons accepter, comme Jésus, d’être des signes de contradiction. Mais une contradiction d’amour et de vérité en même temps.

    Votre roman qui vient de paraître en France,  Le Journal de la peste, porte un titre terrible ! Qu’est-ce que la peste, pour vous ?

    Pas simplement des conditions intellectuelles, mais principalement un état spirituel. Pas simplement une question d’analyse politique ou sociologique, mais une partie de la guerre dans les cieux qui atteint notre terre et dans laquelle nous sommes tous plongés.

    C’est l’Apocalypse ? !

    Je ne fais pas de prédictions. Mais, dans mes romans apocalyptiques, je fais émerger des questions. Si ce sont les temps prophétisés par Jésus, les Apôtres et les prophètes, alors il faut se poser la question : « Suis-je éveillé ? » Car Jésus nous dit : « Restez éveillés ! »

    On a quand même l’impression que les politiques de nos dirigeants occidentaux – Emmanuel Macron, ou encore Justin Trudeau au Canada – sont parfois des signes des derniers temps à voir certaines décisions, comme la probable libéralisation de la PMA.

    Je crois qu’à chaque fois qu’une idée va contre la vie et les Évangiles, elle relève d’un esprit d’Antéchrist. Mais il faut être prudent. On ne peut pas rejeter tel ou tel dirigeant en disant : « C’est l’Antéchrist. » Nous vivons au milieu de cet esprit qui envahit tout le monde occidental. Dans sa première épître, l’apôtre Jean dit, qu’un jour, l’homme du péché, le vrai Antéchrist, viendra. Et que de nombreux petits antéchrists le préfigurent.

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  • Ce qu'il convient de faire de nos églises désertées...

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Que faire des églises désaffectées?

    Le Conseil pontifical de la Culture a publié lundi une document sur l’utilisation des églises ayant été “dé-consacrées”, un phénomène qui concerne particulièrement l’Europe.

    Ce document est le fruit d’un colloque organisé au Vatican les 29 et 30 novembre derniers, et intitulé “Dieu n’habite plus ici”. Tout en prenant acte de cette réalité, l’enjeu est d’éviter la dispersion du patrimoine religieux, historique et artistique, et surtout d’empêcher d’éventuelles dérives dans la nouvelle affectation de ces bâtiments pour certaines activités profanes.

    Des lignes directrices sont détaillées sur 14 pages, permettant une mise à jour d’un document élaboré en 1987 par la Commission pontificale d’Art sacré : la “Charte sur la destination d’usage des anciens édifices ecclésiastiques”. Alors que ce premier document était surtout destiné à l’Italie, il s’agit cette fois de répondre à des problématiques soulevées par les Églises d’Europe, du Canada, des États-Unis et Australie, où les diocèses font souvent face à un patrimoine surdimensionné par rapport à la vie concrète des communautés.

    «Les nombreux changements qui marquent nos sociétés et nos cultures, peut-on lire dans l’introduction à ce document, lancent donc des défis aussi pour la façon de percevoir, valoriser et gérer le patrimoine culturel et surtout les espaces de culte en excès de la part de l’Église», est-il indiqué dans l’introduction de ce document.

    La nouvelle affectation doit avoir une finalité bien définie

    Différentes recommandations sont formulées, notamment le fait que toute décision de cession de biens cultuels, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers, doit être prise par les autorités ecclésiastiques de concert avec la communauté ecclésiale, en dialogue avec la société civile, en tenant compte des particularités des territoires et des différents contextes culturels. La nouvelle destination d’usage de ces églises déconsacrées doit avoir une finalité culturelle, sociale ou caritative bien définie, en excluant dans tous les cas une quelconque utilisation commerciale, à moins qu’elle ait une finalité solidaire. Les quelques cas d'anciennes églises converties en hôtel, en restaurant ou en discothèque sont donc totalement inadmissibles au regard de ce principe.

    La priorité n’est donc surtout pas de tirer un bénéfice de la revente de ces bâtiments, mais de toujours veiller à ce que leur affectation garde un sens compatible avec l’esprit chrétien, est-il précisé, en substance, dans les lignes directrices proposées par le Conseil pontifical de la Culture.

    Ce que dit le Droit canonique

    Le Canon 1222 du Code de Droit canonique de 1983 donne une indication précise sur la façon dont peut s’opérer le transfert d’une église à un usage profane :

    Can. 1222 - § 1. Si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu'il n'est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l'Évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant.

    § 2. Là où d'autres causes graves conseillent qu'une église ne serve plus au culte divin, l'Évêque diocésain, après avoir entendu le conseil presbytéral, avec le consentement de ceux qui revendiquent légitimement leurs droits sur cette église et pourvu que le bien des âmes n'en subisse aucune dommage, peut la réduire à un usage profane qui ne soit pas inconvenant. 

    Lire aussi : Eglises désaffectées : «Toute utilisation commerciale à des fins spéculatives est à exclure», par le card. Ravasi

  • Houellebecq : un écrivain catholique ?

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    La conversion de Michel Houellebecq au catholicisme, sa plus grande tentation ?

    « Je reste persuadé que tout bonheur est d’essence religieuse », expliquait Michel Houellebecq en 1996 dans un entretien avec Sébastien Lapaque pour la revue Immédiatement. La sensation d’être en paix avec le monde, relié aux autres grâce à Dieu, est pour lui un idéal, quand bien même il lui semble impossible de l’atteindre. Aleteia vous en dit plus sur cet aspect méconnu de l’auteur qui sortira le 4 janvier prochain son nouveau roman, Sérotonine, dont le contenu reste pour le moment secret.

    Avec ses descriptions crues, Houellebecq est un auteur qui rebute de nombreux chrétiens. Il est vrai qu’il peut montrer certaines dimensions de notre époque plus propres à dégoûter qu’à donner envie d’espérer. Ce n’est pas pour autant qu’il faille croire qu’il soit anticatholique. C’est même le contraire, chez cet auteur qui se disait l’année dernière impressionné par le remarquable retour du catholicisme.

    Lire aussi : Michel Houellebecq : « À long terme, une société ne peut tenir sans religion »

    Houellebecq, écrivain catholique ?

    Houellebecq explique dans un entretien avec Agathe-Novak Lechevalier : « Je suis catholique dans le sens où je montre l’horreur d’un monde sans Dieu. » On retrouve ici le grand thème pascalien : la conscience de la misère de l’homme sans Dieu est un préalable à la découverte de la grandeur de l’homme avec Dieu. L’homme est grand dans la mesure où il reconnaît sa misère devant Dieu. Houellebecq précise d’ailleurs qu’il a été profondément marqué par Pascal, qui a constitué pour lui une révélation. Il parle à son sujet de « choc définitif ».

    On comprend mieux pourquoi sa prose peut révulser certains chrétiens : Houellebecq montre un monde dans lequel Dieu semble totalement absent, presque impensable. Pourtant, on y sent très présente la nostalgie d’une autre manière de vivre dans laquelle Dieu a toute sa place, donnant cette paix et cette harmonie face à l’existence. C’est particulièrement marqué dans sa poésie, par exemple avec ce poème qui va du dégoût du monde à la quête de Dieu :

    « Il est vrai que ce monde où nous respirons mal
    N’inspire plus en nous qu’un dégoût manifeste,
    Une envie de s’enfuir sans demander son reste,
    Et nous ne lisons plus les titres du journal.
    Nous voulons retourner dans l’ancienne demeure
    Où nos pères ont vécu sous l’aile d’un archange,
    Nous voulons retrouver cette morale étrange
    Qui sanctifiait la vie jusqu’à la dernière heure.
    Nous voulons quelque chose comme une fidélité,
    Comme un enlacement de douces dépendances,
    Quelque chose qui dépasse et contienne l’existence ;
    Nous ne pouvons plus vivre loin de l’éternité.»

    La Poursuite du Bonheur. Michel Houellebecq

     
  • Le combat du député-bourgmestre de Welkenraedt pour la défense des traditions chrétiennes

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    Lu aujourd'hui dans le quotidien L’Avenir, p. 5 : 

    Défendre les traditions de Noël: le combat de Nix jusqu’au Parlement

    Le bourgmestre et parlementaire MR de Welkenraedt est un ardent défenseur de Noël, mais également de nos traditions, chrétiennes et laïques. Il a défendu son point de vue au Parlement. Sans grande écoute. … Jean-Luc Nix (MR) : « Je discute beaucoup avec les gens. Il en ressort qu’on ne peut pas renier notre passé judéo-chrétien. Saint-Nicolas, les marchés de Noël, la dénomination des vacances… Cela fait partie de notre patrimoine culturel, même s’il n’y a plus de connotation religieuse. Il faut le défendre, et comme pas mal de citoyens, je me dis qu’on est en train de démonter, pièce par pièce, ce patrimoine. … ces moments de fêtes sont des traditions, au-delà de l’aspect religieux. Il faut respecter la laïcité, mais essayons de conserver nos traditions. Surtout à l’heure où nous sommes envahis par les Black Friday et autre Halloween qui ne font pas partie de notre patrimoine. »

  • Les interrogations métaphysiques de d'Ormesson

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    Une chronique de Louis Cornellier sur le site "Présence" (Canada) :

    D’Ormesson métaphysique

    «Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson», remarque Louis Cornellier.

    «Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson», remarque Louis Cornellier.   (Pixabay)

    Ainsi, «Christ Jésus» auront été les deux derniers mots publics écrits par Jean d’Ormesson. Un hosanna sans fin (Héloïse d’Ormesson, 2018), son essai posthume, se termine, en effet, sur un éloge de Jésus, qui «a laissé une trace éclatante dans l’esprit des hommes».

    Cela peut surprendre. Quelques pages plus tôt, l’écrivain avoue à ses lecteurs que la grâce divine ne l’a jamais touché et «que Dieu, la nécessité, le hasard ou l’hérédité [lui] ont refusé le don de la foi». Pourtant, à l’heure ultime, avant de mourir à l’âge de 92 ans, l’agnostique qu’il est consacre son dernier souffle à dire son admiration et son amour pour le Christ.

    Étonnant, peut-être, mais ni incompréhensible et ni déraisonnable. Sobrement, sans circonvolution, dans une langue épurée dénuée de prétention philosophique, d’Ormesson, dans cet Hosanna sans fin, exprime le cœur de notre angoisse métaphysique, et c’est très beau. «Nous ne savons ni d’où nous venons, ni pourquoi nous sommes là, ni surtout ce que nous allons devenir dans un avenir plus ou moins proche, mais en tout cas inéluctable. Il n’y a pas d’autre question que celle-là.»

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  • Quand le PVDA (PTB) mobilise pour éviter qu'une église de Gand soit transformée en supermarché

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    Peut-être l'extrême-gauche sera-t-elle plus efficace pour protéger le patrimoine religieux que ne l'est l'autorité ecclésiastique ? 

    TEKEN DE PETITIE: SINT-ANNA IS VAN ONS!

    Het Gentse stadsbestuur wil de bekende Sint-Annakerk omvormen tot een Delhaize. Wij aanvaarden niet dat Gent waardevol historisch erfgoed te grabbel gooit. Wij vragen dat het stadsbestuur haar belofte nakomt en de beschermde Sint-Annakerk een culturele of gemeenschapsfunctie geeft, in overleg met de buurt. Gent is geen supermarkt, Gent is van ons.

    Deze actie werd al door 1,472 mensen ondertekend.

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  • La mort d'un grand philosophe méconnu

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    De Denis Sureau sur son blog d'information "Chrétiens dans la Cité" :

    Mort du philosophe Robert Spaemann

    Robert Spaemann est mort le 10 décembre 2018 à l'âge de 91 ans. Insuffisamment connu en France malgré le travail de traduction persévérant de Stéphane Robilliard, il était le plus important philosophe catholique allemand contemporain. Né à Berlin en 1927, il a enseigné à Munich, Heidelberg et Strasbourg. Sa philosophie morale, s’appuyant sur Aristote et saint Thomas, se veut une tentative pour dépasser, par une discussion rationnelle, les difficultés des conceptions morales modernes (kantisme, utilitarisme, conséquentialisme, éthique de la discussion…). A la morale du devoir, il préfère la morale qui considère que le (vrai) bonheur est le but de tout homme et qui est ouverte sur la transcendance : sans « théorie de l’absolu », tout s’effondre.

    Comme sa pensée est complexe, quoique sans complexes, on pourra lire avec profit en guise d’introduction Nul ne peut servir deux maîtres(Hora Decima, 152 p., 2010), petit livre d’entretiens avec Stephen de Petiville. Esprit indépendant venu de la gauche, Spaemann n’a cessé d’approfondir la relation entre la nature et la raison – mais une raison éclairée par la foi. Il est aussi un acteur engagé : contre le réarmement de l’armée allemande dans les années 50, contre le nucléaire dans les années 60, contre l’éducation libertaire dans les années 70, contre l’avortement et l’euthanasie depuis les années 80. Jean Paul II lui a ouvert les portes de l’Académie pontificale pour la vie. Joseph Ratzinger l’a rencontré tardivement, mais avec une admiration qui a suscité une véritable amitié. Au plan religieux, tous deux partagent un même attachement liturgique ainsi qu’une vision d’une Église vécue comme signe de contradiction face au relativisme dominant. « Le seul moyen de combattre le mal réside dans la conversion et le fait de devenir chrétien. » Et pour conquérir les cœurs, le christianisme doit apparaître comme vrai, comme bon (comme source de salut) et comme beau (comme source de joie). Les premières traductions françaises de ses livres ont été Bonheur et bienveillance (PUF 1997), une importante synthèse de sa réflexion éthique, et, plus accessible, dans la collection de poche « Champs », Notions fondamentales de morale (Flammarion, 1999), où il réfléchit sur l’éducation, la culture, la justice, les critères de l’action bonne, et répond aux questions habituelles : le bien et le mal sont-ils relatifs, doit-on toujours suivre sa conscience ? On notera la réfutation de la distinction pernicieuse entre éthique de conviction et éthique de responsabilité.

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  • Soljenitsyne est un de ceux qui nous ont permis de saisir la nouveauté des régimes totalitaires

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    De Bérénice Levet sur le Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    « Soljenitsyne, penseur des limites »

    Faut-il relire Soljenitsyne ?

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Bérénice Levet a participé à une table ronde sur la réception de Soljenitsyne en France, qui s'est tenue le 20 novembre à L'Institut de France dans le cadre du colloque organisé à l'occasion du centenaire de la naissance de Soljenitsyne. Le Figarovox publie en exclusivité son intervention.


    Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie au Centre Sèvres. Elle vient de faire paraître Libérons-nous du féminisme! aux éditions de l'Observatoire.


    Née dans les années 1970, j'appartiens à la deuxième génération des lecteurs de Soljenitsyne. Une vie d'Ivan Denissovitch est publié en France en 1963, Le Pavillon des cancéreux en 1968, L'Archipel du Goulag en 1973 et Le discours d'HarvardLe Déclin du courage, prononcé en 1978.

    Je me permettrai d'évoquer ma propre expérience, non par plaisir narcissique, mais parce qu'elle ne me semble pas exclusive. Notre tâche à nous qui atteignions l'âge de la majorité, ou en approchions, avec la chute du mur de Berlin, n'était pas tant de nous délivrer des sortilèges du communisme que de répliquer à l'anthropologie progressiste qui façonnait nos sociétés depuis les années 1960-1970, dans laquelle nous avions grandi, selon laquelle nous avions été éduqués et à laquelle nous avions un temps adhéré. Mais nous commencions à en sentir dans notre chair, mais aussi aiguillonnés par des penseurs comme Alain Finkielkraut, à en sentir les failles. Nous aussi nous avions besoin d'un dégrisement idéologique mais les idoles que nous avions à briser étaient celles du progressisme, lequel s'obstinait à méconnaître, quand il ne criminalisait pas, les besoins fondamentaux de l'âme humaine: l'enracinement, l'inscription dans une histoire singulière, le droit des individus et des peuples à la continuité historique. L'idole par excellence de cette idéologie était la liberté, une liberté conçue comme déliaison. L'individu, postulait-on, serait d'autant plus libre, plus créatif, qu'il serait affranchi de toute tradition, allégé du fardeau du vieux monde. Alibi de la liberté au nom duquel les adultes renoncèrent à leur mission de transmission: l'enfant n'est plus escorté dans le monde où il entre, il y est jeté, selon le mot d'Hannah Arendt.

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  • "A la venue de Noël": après-midi festive en musique à l'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d'Avroy, 132)

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    Le dimanche 16 décembre 2018 à partir de 15h00

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    À LA VENUE DE NOËL :

    UNE APRÈS-MIDI FESTIVE  EN MUSIQUE

    à l’église du Saint-Sacrement (Liège Bd d’Avroy, 132)  

    Noël : la neige, le sapin, les marchés, le vin chaud, les cougnous… et  sa musique ancrée dans l'inconscient collectif depuis des siècles.

    Musica Vocalis

    L'ambiance des fêtes de fin d'année résonne au son de ' Noël blanc ', ' L'enfant au tambour ', ' Let it snow ', ' Minuit, chrétiens ' et bien d’autres. Cynthia Hagelstein, soprano, interprétera pour vous un florilège de mélodies au parfum de fête. Elle sera accompagnée par un quatuor à cordes composé de Julien Collignon, Andrea Jackson, Capucine Decourt et François Robinet. L'Ensemble se nomme Musica Vocalis, dirigé par Arnaud François. 

    Foliamusica

    En première partie du concert, Foliamusica vous propose aussi d'entendre le duo Amèle Meltini & Camille Devoulon, qui jouera à la guitare et au violon un programme d’airs et chansons du monde et, bien évidemment, de Noël.

    Un décor à découvrir

    Le concert se donne dans un décor peuplé de jolis santons liégeois habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 9 tableaux.

    P.A.F. 12€

    Informations et réservations : Arnaud François : email  arn.françois@gmail.com – portable : 0488 15 63 06.  Prévente (10€) au cpte IBAN : BE89 3631 4306 9885

    ___________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com Faire un don? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda, Vinâve d’île, 20/64, 4000 Liège. Mention : « pour la sauvegarde de l’église ».

    JPSC