On peut se "promener" dans la chapelle Sixtine, avec une remarquable qualité d'image, sur le site du musée du Vatican (on peut se déplacer et zoomer ; pas de commentaire, fond musical) :
Le site du Vatican
La chapelle Sixtine
Culture - Page 386
-
Découvrir la Chapelle Sixtine en ligne
-
La décadence que constitue l'art contemporain est le signe d'une société moribonde
La rupture du dialogue avec l’Autre par excellence, avec Dieu, a provoqué dans notre société une dévalorisation de l’altérité comme catégorie, malgré les apparences, ce qui a conduit à une dissolution de la communauté, à une atomisation de la personne, pour aboutir, dans bien des cas, à l’enfermement mortifère du moi, à une sorte d’autisme existentiel. Le monde des arts en constitue l’illustration malheureuse, et à certains égards paroxystique, précisément à cause de la plus grande sensibilité de l’artiste. La décadence que constitue l’AC est le signe révélateur d’une société moribonde. Ce nombrilisme pathétique de tant de performances subventionnées par l’art officiel n’est que l’expression de la vacuité d’une culture qui a répudié son origine. Car une société qui renie ses racines est comme une rivière qui s’affranchit de sa source : elle devient un marécage putride. Nous n’en sommes pas loin aujourd’hui, et la puanteur d’un certain AC est là pour nous alerter ! Car qu’est-ce que l’AC sinon le triomphe du nihilisme, expression d’un moi incapable de s’inscrire dans une relation constructive avec le passé, avec l’autre, avec l’absolu. Permettez-moi de rappeler des souvenirs personnels. Comme aumônier de la Salpêtrière pendant dix ans, j’ai vu défiler toutes sortes de réalisations, absconses aurait dit Marie-José. Absconses et désespérantes, mais fidèles reflets d’une société où les philosophes à la mode jouent à déconstruire le monde. Déconstruire, disait encore Tolkien, c’est l’œuvre d’un cerveau où les rouages ont remplacé l’esprit. A force de déconstruire l’être, la philosophie, l’histoire, les valeurs, il ne reste plus rien sur quoi bâtir sa vie. Quoi d’étonnant alors au fait que nos plasticiens participent de cette impuissance et la reflètent ? Incapables de créer, ces impuissants ne sont plus capables que de décréer, de salir ce qu’ils ne savent même plus imiter. Car l’artiste contemporain est bien trop imbu de sa supériorité bourgeoise pour apprendre un savoir-faire qui l’apparenterait à un artisan ! Non, son impuissance, il la maquille sous une logorrhée vaniteuse, absconse en un mot. Et comme ce qu’il produit n’a pas plus de consistance qu’un excrément, il l’applique à ce qui en a, l’œuvre classique. Les moustaches de la Joconde ! Ou ces réalisations prétentieuses pensées exprès pour inverser le sens d’œuvres belles, comme la chapelle de la Salpêtrière, la façade des Invalides, et j’en passe. L’AC entendu de cette manière tombe sous la définition du mal donnée par la métaphysique aristotélicienne : une privation d’être, un néantement de ce qui est, un parasite, une inversion hideuse de l’œuvre divine, qui elle est pleine de sens et d’intelligibilité. Quand les talents humains sont mis au service d’un moi aux aspirations sécularisées et égocentriques, il se produit une perte de la dimension épiphanique d’autrui et du cosmos. Le monde n’est plus qu’une carrière de matériaux, la société un réservoir de main d’œuvre, l’un et l’autre à exploiter.
-
Le retour de l’Europe des clochers ?
Dans une tribune parue dans Le Figaro, le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, revient sur la nécessité, de reconnaître les sources chrétiennes du Vieux Continent.
« Assumons l’Europe des clochers », écrit le ministre, alors que la polémique sur l’agenda européen omettant les fêtes chrétiennes n’est pas retombée. Pour Laurent Wauquiez, « au-delà de la polémique, cet agenda manqué est la partie émergée d’un mal plus profond : celui d’une Europe qui n’assume pas son identité et préfère la diluer dans un universalisme bon teint. »
Alors que la France avait été en pointe contre la reconnaissance de l’héritage chrétien dans le préambule du projet de constitution européenne, une telle prise de position signale un changement de pied notable. Le drame des chrétiens d’Orient et la montée de la christianophobie partout dans le monde participent certainement de cette nouvelle prise de conscience : « C’est le même mal qui est à l’oeuvre quand l’Europe fait preuve de fausse pudeur au moment de défendre les chrétiens d’Orient ou qu’elle refuse d’afficher ses valeurs ou ses héros sur les billets d’euros, au profit de ponts imaginaires. »
Laurent Wauquiez pense que cette « omerta » sur les racines de l’identité européenne a pesé lourd dans l’échec de la Constitution en 2005 : « Ne pas reconnaître les racines chrétiennes a choqué bien au-delà des cercles catholiques. C’était une profonde erreur. D’abord parce qu’une identité refoulée est une identité qui se venge, qui ouvre la porte aux extrémismes. Ensuite parce qu’à force de craindre de heurter telle ou telle susceptibilité, on risque de vider l’Europe de sa substance et de perdre de vue son projet collectif originel. »
Il est salutaire de rappeler que l’Europe n’est pas née en 1945, et qu’elle « trouve sa source dans l’hellénisme, la romanité et surtout le christianisme ». « Reconstituer le “roman” européen, redonner vie aux racines qui innervent notre identité n’est pas une tâche réservée à l’historien. Elle engage aussi le politique : à lui notamment la responsabilité de donner une définition volontariste de l’identité européenne. »
Que propose le ministre pour revivifier le projet européen ? « Réactiver la mémoire », « mobiliser l’Histoire ». Tout au long de l’année, annonce-t-il, « j’organiserai une série de forums pour débattre des valeurs qui fondent l’identité européenne ».
[Source : Le Figaro, 7 février 2011]
-
A propos d'une réédition
"Publié pour la première fois en 1973, ce roman n’a cessé de poursuivre une carrière souterraine : s’il a été constamment réimprimé depuis, ce sont ses lecteurs, et eux seuls, qui en ont assuré la promotion. Au point que le titre de l’ouvrage – tiré de l’Apocalypse – constitue une sorte de mot de passe pour ceux qui, certains soirs, peinent à espérer dans la marche du monde."
-
KTO désormais sur Belgacom TV
La télévision catholique KTO sera désormais retransmise sur Belgacom TV, partout en Belgique (n°299).
"Étant la première communauté religieuse en Belgique, la religion catholique devait avoir sa chaîne télévisée avec ses propres magazines et émissions... Française à la base, KTO axe sa programmation sur des magazines de société, plusieurs messes et cérémonies religieuses ainsi que la retransmission de tous les événements qui touchent au Pape..."
-
Des rencontres grégoriennes à Paris
L’association des Amis du Chœur grégorien de Paris organise dans la capitale française, les vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril 2011, un congrès intitulé : Chant grégorien, acte liturgique : du cloître à la cité
Conférences et liturgies (animées par plusieurs chœurs) se tiendront dans différents lieux symboliques de Paris. Les conférences aborderont la transmission de la Tradition, la pratique en paroisses citadines et rurales, le dépassement des frontières et des sensibilités, l’unité et la paix dans la liturgie par le chant grégorien, les réponses aux demandes du Saint-Père et de l’Église.
Le Congrès s’ouvrira le vendredi 1er avril à 14h, à la Maison de la Conférence des Évêques de France (58, avenue de Breteuil, Paris VIIe), par une série de rencontres auxquelles participera notamment Mgr Éric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, lequel assistera aussi aux complies.
Le lendemain, samedi 2 avril, à la Chapelle du Val-de-Grâce (279, rue Saint-Jacques, Paris Ve), à 10h30, Dom Louis-Marie, Père Abbé de l’abbaye Sainte- Madeleine du Barroux, célébrera, après l’office de tierce, la messe selon la forme extraordinaire du rite romain et l’après-midi, à partir de 14h30, une série de conférences seront données au Collège des Bernardins (20, rue de Poissy, Paris Ve). S’y succéderont des orateurs aussi divers que l’imam du quartier latin, la directrice de l’école de musique d’Antananarivo à Madagascar, un compositeur israélien, une journaliste experte de l’islam, sans oublier tout de même des représentants de divers ordres religieux. Un office de vigiles est programmé à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois (2, place du Louvre, Paris 1er), en présence de Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz.
Enfin, le dimanche de Laetare 3 avril, à la chapelle du Val-de-Grâce (adresse précitée), l’archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse et président de la commission épiscopale pour la liturgie à la conférence des évêques de France, célébrera l’eucharistie selon la forme ordinaire du rite romain. La conférence de clôture du congrès s’ouvrira à 15h30 en l’église Saint-Louis-en-l’Île. Elle sera suivie à 16h par des vêpres solennelles présidées par Dom Philippe Dupont, Père Abbé de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Un salut au Saint-Sacrement terminera les rencontres, dont la fin est prévue pour 17h.
Parmi les intervenants lors des journées de ce symposium, nous avons relevé les noms de deux belges : François Fierens, membre de l’académie de chant grégorien (Bruxelles) et Bernard Deheegher, président du festival grégorien de Watou (Flandre occidentale)
Renseignements et inscriptions : http://www.choeur-gregorien-de-paris.asso.fr/
-
Chant grégorien : stage d'été à Bois-Seigneur-Isaac (Brabant wallon)
L’Académie belge de chant grégorien organise son huitième stage résidentiel d’été, du samedi 16 juillet au dimanche 24 juillet 2011. Cette année, le stage aura lieu à l’ Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac sise à Ophain-Bois Seigneur-Isaac ( sur le territoire de la commune de Braine-l'Alleud dans le Brabant wallon).
Le monastère était, jusqu’il y a peu, un prieuré de chanoines Prémontrés dépendant de l’abbaye d'Averbode. Il a été repris en 2010 par l'Ordre libanais maronite. Les religieux de cet Ordre désirent continuer la mission des Prémontrés. L'abbaye reste un sanctuaire de dévotion au Saint-Sang. Les moines maronites ont apporté avec eux les reliques de saint Charbel Makhlouf, un ermite du XIXe siècle, membre de cet Ordre.
Le stage de chant grégorien sera animé, comme les trois éditions précédentes, par Eugeen Liven d'Abelardo (Amsterdam) et Adrija Čepaitė (Vilnius).Il se terminera par un concert dans l’église abbatiale où les stagiaires chanteront également la messe du dimanche 24 juillet. Ce stage est réservé aux personnes ayant une pratique régulière du chant choral. Elles peuvent s’inscrire dès maintenant à l’aide du formulaire joint ou en ligne. Plus d’information sur le site de l’Academie de chant gregorien
L'objectif de cette Académie, fondée en mars 2000, est de réunir des personnes qui aiment ou pratiquent le chant grégorien, qui désirent le promouvoir et assurer sa pérennité dans tous ses aspects, notamment dans sa fonction liturgique et dans sa valeur spirituelle, historique, musicale et vocale. En particulier, l'Académie a pour mission de favoriser la fondation de nouvelles chorales grégoriennes, d'enseigner le chant grégorien et de susciter des activités pour le pratiquer, l'améliorer, l'étudier et le faire connaître. Elle organise notamment des cycles annuels d’initiation à Liège (Eglise du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy) et à Bruxelles (église Sainte-Anne à Koekelgerg) et plusieurs stages de perfectionnement dirigés par des chefs de chœur de renom.
-
Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf...
"Audiences décevantes pour les Magritte du Cinéma
Avec 13.000 téléspectateurs et une part de marché de 0,8 % (contre 0,6 % d’habitude pour la chaîne…), la cérémonie a réalisé une audience qui équivaut à zéro. Sans même parler du niveau lamentable de cette émission et de sa demi-heure d’introduction (suivie par… 842 téléspectateurs, soit moins que la call-TV nocturne), l’opération voulue par la Communauté française d’intéresser le public belge à son cinéma est donc un plantage total.
À titre de comparaison, à la même heure, 300.000 personnes ont regardé « Qui veut gagner des millions ? » sur TF1 et 270.000 « Julie Lescaut » sur la RTBF."
Sans compter les fonds qui ont été largement dépensés et bien mal employés à cette occasion.
-
Michael Lonsdale, porte-parole de l’embryon humain
"Tandis que s’ouvre en France le débat parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, c’est tout un symbole que celui qui incarne l’humble moine-médecin du film « Des hommes et des dieux » se mobilise pour porter la parole de celui qui est encore sans voix : l’embryon humain. À la suite d’une conférence de presse, le célèbre acteur a déposé hier à l’Assemblée nationale une pétition signée par plus de 10 000 citoyens (écouter le récit sur Radio Notre Dame). Relayée notamment par Le Point, cette initiative constitue la face la plus médiatique d’une large mobilisation, comme en témoigne le succès de la pétition lancée par l’Alliance pour les droits de la vie, ou encore l’appel aux députés signé, entre autres, par Charles Beigbeder, Claude Bébéar, Rémi Brague ou encore Chantal Delsol (lire Famille Chrétienne)...."
-
A l'IMEP : Dialogues des carmélites de Francis Poulenc
-
Qui a envie d'être aimé ?
Qui a envie d'être aimé ? sur TopchrétienPar Stéphan PiaugerCette question toute simple a changé la vie d'un homme.
Certains d'entre vous ont peut être lu le livre "Catholique Anonyme" de Thierry Bizot dans lequel il raconte comment il a rencontré Dieu. Son témoignage a été adapté et réalisé au cinéma par sa femme, Anne. Il sort sur grand écran le 9 février 2011 dans toute la France, sous le titre "Qui a envie d'être aimé ?"J'ai pu voir ce film en avant-première, et je vous assure que l'histoire, les personnages et la réalisation m'ont totalement enthousiasmé.
Ce long métrage s'adresse au grand public. Il montre que toute personne peut être amenée, à un moment dans sa vie, à se poser la question du sens de la vie, de la foi... Quoique traitant d'un sujet original et délicat, il propose une réalisation contemporaine, à la fois subtile et réaliste, souriante et personnelle.
Pour nous tous, il représente un fabuleux outil pour partager ce que nous croyons avec le plus grand nombre... Nos familles, nos amis, nos collègues, nos groupes de réflexions, nos mouvements associatifs,...
Alors soutenons-le ! En allant le voir dès le 9 février au cinéma, en en parlant autour de nous, en le recommandant sur Internet ou en le proposant dans le cadre de nos activités de groupe.
On vous encourage à aller à la rencontre de ce film, et inviter vos amis, vos proches d'aller au cinéma. Une excellente occasion de témoigner !
L'histoire :
Antoine a quarante ans. Heureux avec sa femme, père de deux beaux enfants, brillant avocat, on peut dire qu'il a réussi sa vie ! Mais un jour Antoine va faire une rencontre inattendue, irrationnelle, bouleversante... Un peu honteuse aussi. Antoine va rencontrer Dieu et il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout !.. Sa femme non plus.
Voir la bande annonce -
Cathopedia, l'Encyclopédie catholique
Cathopedia est une encyclopédie qui se développe de façon très dynamique sur le web grâce à l'engagement volontariste d'une équipe de rédacteurs, suite à un projet mis en place en 2006.
Basée sur le software MediaWiki, identique à celui qui est à la base de wikipedia, et en particulier de sa version italienne. Ce type de software permet à qui en reçoit l'accès d'introduire des articles, de réaliser des changements, de petites ou grandes corrections,... de faire croître de manière dynamique et continue le contenu de Cathopedia.
A la différence de Wikipedia, qui est basée sur un point de vue neutraliste, Cathopedia est caractérisée par son appartenance catholique : les articles ,reflètant fidèlement le point de vue catholique, se proposeront d'être une base de référence pour ceux qui veulent connaître la doctrine et la pensée de l'Eglise, dans la fidélité à son enseignement.
Cathopedia peut se concevoir comme un approfondissement du Catechisme de l'Eglise catholique d'un point de vue doctrinal, et son complément pour tout ce qui a un rapport avec l'Eglise.
Cathopedia a déjà son histoire, encore brève, mais très prometteuse.
Malheureusement, Cathopedia n'est actuellement accessible qu'en italien et en allemand.