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Culture - Page 387

  • A visiter et à soutenir : les éditions ARTEGE

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    1921504195.jpg"Notre projet éditorial veut contribuer à épanouir l’homme dans toutes ses dimensions : sociale, spirituelle, culturelle et humaine. Il intègre les grandes évolutions de notre société contemporaine et souhaite replacer l’humain au cœur.ˮ

    Rendez-vous sur : http://www.editionsartege.fr/

    De très nombreux titres allant de la spiritualité aux sciences humaines vous attendent.

  • Belgique : au sommaire de "Pâque Nouvelle"

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    paque(2).jpg 

    Un nouveau numéro de la revue trimestrielle "Pâque nouvelle" vient de sortir. Une publication, dans laquelle Anne-Marie Libert revient sur le thème de la conférence qu’elle a prononcée le 27 novembre dernier à l’église du Saint-Sacrement à Liège. Son article,  qui dénonce l’ordre nouveau qui s’installe contre la vie, s’intitule « La tactique du salami ».

     Toutes les autres contributions sont aussi à citer. Épinglons « Verbum Domini  (au sujet de la dernière exhortation de Benoît XVI) et « Lectio divina » ( par l’abbé Bruno Jacobs), « Et le Verbe s’est fait chair » (par l’abbé Pascal-Marie Jerumanis), « Que ta volonté soit faite » (par Marion Guében-Baugniet), un portrait du P. Joseph Kentenich, fondateur du mouvement marial international (90 pays) de Schönstatt (par Bénédicte et Paul-Bernard Lesuisse) et un article sur le livre du cardinal Marx, archevêque de Munich intitulé,comme de juste : « Le Capital » (par Joseph Pirson).

    Depuis le décès (août 2010) du regretté Mgr Dangoisse, la rédaction de « Pâque Nouvelle » est dirigée par l’abbé Bruno Jacobs (bjacobs@gmx.com).

    Le secrétariat et la gestion des abonnements sont confiés à Marc Emond (tél.+32 (0)83.61.36.30 courriel marc.emond@skynet.be )

    L’abonnement annuel coûte 13€ (Belgique) ou 15€ (autres pays). Pour un premier abonnement découverte ou un abonnement-cadeau à un ami : 10€ (Belgique) ou 12€ (autres pays). A verser au compte IBAN : BE57 0682 1849 3335   BIC : GKCCBEBB de Pâque Nouvelle.

  • Ce sont les hommes qui font leur propre histoire...

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    jacques_le-goff.jpgCarte blanche à Jacques Le Goff, Professeur de droit public à Brest(*)

    Que pèsent les actes de simples citoyens au regard de l'Histoire ? D'ordinaire, peu de choses. L'actualité a tôt fait de les réduire à l'oubli, et la prison - ou les armes  - au silence. Seule leur répétition peut finir par créer un cours nouveau. La Résistance, toutes les résistances organisées, se fondent sur la fusion entre choix individuels et force collective.

    Il arrive pourtant que des hommes, des femmes, incarnent, à eux seuls, la protestation, au point d'en devenir l'emblème ou l'icône. On pense à Gandhi, à Mandela ou à de Gaulle. Mais aussi à Mohamed Bouazizi, cet étudiant tunisien dont l'immolation ne visait pas à provoquer un effet immédiat d'aussi grande ampleur. Simplement, son désespoir est entré en résonance avec celui d'un peuple qui n'attendait plus que le signal du soulèvement. Puis l'onde de choc s'est propagée jusqu'en Égypte. Avant lui, combien, qui avaient osé braver le pouvoir en place, l'avaient payé de leur travail, de leur liberté, de leur intégrité même, pour ceux qui subirent la torture ?

    Naturellement, revient à la mémoire le geste de Jan Palach, immolé par le feu sur la place Venceslas de Prague, le 19 janvier 1969, pour protester contre l'occupation soviétique. Vingt ans plus tard, Vaclav Havel sera arrêté pour avoir fleuri la plaque commémorative, puis condamné à neuf mois de prison. Avant l'achèvement de sa peine, le régime communiste aura sombré. Si l'acte de Palach n'a pas « créé » la dynamique de résistance, il l'a considérablement amplifiée. Il a donné du courage, par la force d'un témoignage qui montrait une vérité le dépassant de beaucoup. C'est la définition même du « martyr » : celui qui meurt pour attester une vérité qui vaut qu'on lui sacrifie l'essentiel.

    Ces mots sont souvent venus sous la plume d'un grand philosophe qui mourra, comme Socrate, conformément à ce qu'il avait dit et écrit : Jan Patocka, l'un des initiateurs de la Charte 77. Lui, que Havel tenait pour son père spirituel, est mort d'une hémorragie cérébrale à 70 ans, en mars 1977, après une semaine d'interrogatoires de dix heures par jour, debout. Le policier qui l'interrogeait écrira dans son procès-verbal : « Il a assumé ses devoirs civiques et déclaré que, s'il ne le faisait pas, personne d'autre ne pourrait le faire. Il a, en outre, déclaré qu'il était conscient qu'il ne pourrait plus retourner à la vie normale. » À un ami qui voulait quitter la Tchécoslovaquie, il objectait : « On doit rester et garantir une vie spirituelle ici. » Tout est dit. Et Aung San Suu Kyi en Birmanie ? Et Liu Xiaobo en Chine ? Et le père Popieluszko en Pologne ? Combien d'autres, hier comme aujourd'hui, poussent l'indignation jusqu'à ses plus ultimes conséquences.

    Ces « justes » manifestent avec éclat la capacité de soulèvement que peut avoir la conviction, et le pouvoir d'initiative d'individus dont les choix peuvent se situer aux antipodes de l'individualisme (1). Les sociologues, comme Georges Gurvitch, nous ont rappelé que le social, c'est aussi des personnes responsables et agissantes. Et les historiens redécouvrent, après l'engouement pour la « longue durée », le rôle décisif des acteurs et des événements imprévisibles dans le cours de l'Histoire.

    Oui, ce sont les hommes qui font leur propre histoire.

    Parue dans ouestfrance.fr

  • Pas moutonnier pour un sou

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    3790036388.jpgDans la « Libre Belgique-Gazette de Liège » du 27 janvier, Paul Vaute rend hommage à l’essai que le Liégeois Mutien-Omer Houziaux vient de publier aux éditions Mols sous le titre : « A contretemps : regards politiquement incorrects » dont nous avions déjà signalé la parution.

    Voici le point de vue du directeur de l’édition liégeoise de la Libre Belgique :

    « Science, éthique, foi… : Mutien-Omer Houziaux est sur tous les fronts. Dans un essai sur Soljenitsyne, la critique littéraire française Corinne Marion relevait que le refus de l’hédonisme, dans le monde occidental contemporain, constitue une forme de dissidence authentique. Voici le livre d’un dissident. Romaniste, ancien maître de conférences à l’Université de Liège, Mutien-Omer Houziaux n’a pourtant en rien le profil passéiste auquel on réduit volontiers ceux qui ne croient pas devoir s’aligner sur l’esprit du temps. En tant que chercheur, il a été notamment un des pionniers de l’enseignement et de l’anamnèse assistés par ordinateur. Dès 1972, à l’époque où le PC domestique relevait encore de la science-fiction, il publiait sur ce sujet aux Presses universitaires de France. La linguistique et la musicologie font aussi partie des domaines de prédilection de celui qui fut, par ailleurs, organiste titulaire de la cathédrale de Liège durant vingt-cinq ans. S’il écrit "A contretemps", comme l’annonce le titre de son livre, c’est notamment à partir du constat que "nos mentalités se laissent anesthésier par un consensualisme de confort et d’hédonisme" et que "les discours appellent d’autant plus à la vigilance qu’ils sont lénifiants et rassurants". En s’exposant au reproche de mélanger les genres, l’auteur met ici sur la sellette les modernités scientifique, éthique et religieuse, avec une attention particulière à la manière dont la pensée, parfois, se laisse piéger par le langage dominant. "Il a vraiment l’air d’un chat aux yeux mi-clos, mais qui surveille patiemment la souris cachée dans le coin pour la débusquer et la trucider", observe, dans la préface de l’ouvrage, le regretté Mgr Michel Dangoisse, doyen du chapitre cathédral de Namur. La couleur est annoncée : ce sont, sans réserves et sans tiédeur, les positions catholiques romaines qui trouvent ici un hardi défenseur. Au chapitre du respect de la vie, notamment, quand il s’interroge "sur la pérennité du respect des vieux, des handicapés, de l’humanité souffrante, bref de nous-mêmes" D’un sujet à l’autre, le fil rouge pourrait bien être cette citation de La Bruyère : "Comme les hommes ne se dégoûtent point du vice, il ne faut pas aussi se lasser de le leur reprocher".

    Mutien-Omer Houziaux, "A contretemps. Regards politiquement incorrects", éd. Mols, 288 pp., env. 22,50 euros.

  • Connaissez-vous le C.R.I.A.B.D. ?

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    imagesCADYH1T4.jpgComme nous l'avions déjà signalé : Le Prix Gabriel 2011 de la Bande Dessinée (BD) chrétienne a été décerné, le 19 janvier à Bruxelles, en Belgique, au livre « Jean-Baptiste Fouque - Le téméraire de la charité » de Dominique et Pierre Bar, paru aux éd. Triomphe (Paris), qui raconte la vie d'un prêtre français mort en 1926 et surnommé « Le saint Vincent de Paul de Marseille ».

    Le prix a été décerné par un jury du Centre religieux d'information et d'analyse de la BD (le CRIABD), souligne le frère Roland Francart, S.J, fondateur du centre, dans un communiqué parvenu àl’Agence de presse Zenit. Le CRIABD est une association à but non lucratif, fondée par le fr. Francart en 1985. Son objectif est d'unir tous les fans de BD bibliques, religieuses (de toutes les religions), des biographes d'hommes et de femmes des Églises chrétiennes, des historiens (d'édifices ou de faits religieux), comme les définit le livre « La BD chrétienne », aux éditions du Cerf - 1994. Récompensés pour « la valeur humaine » de leur travail, les frères Bar, de Liège, ont voulu rendre un « hommage grandiose » à un futur saint, admiré tant par les chrétiens que par les personnes de toutes convictions, souligne le fr. Francart. Une mention spéciale a été attribuée à la BD « Golgotha », 4ème tome de « Ben-Hur », de Jean-Yves Mitton, éd. Delcourt : « Le dessinateur français, habitué aux fresques historiques en BD (« Attila », « Quetzalcoatl », etc.) », commente le jury, qui a voulu « respecter le grand roman chrétien du général Wallace, héros de la guerre de Sécession, porté deux fois au cinéma ». « La dernière victoire de Jésus sur la haine, le mutisme et la lèpre est superbement traitée dans ce dernier album », souligne le CRIABD.

    Le prix en néerlandais revient à « Orval » (tome 2) de Jean-Claude SERVAIS, éd. Dupuis. Un roman graphique qui raconte «  l'histoire de l'Abbaye bénédictine, son rayonnement et ses ruines, en deux tomes et dans les deux langues principales de la Belgique », précise le Centre.

    La proclamation de ces Prix aura lieu à la Foire du Livre de Bruxelles (Tour & Taxis) le dimanche 20 février.

    Le CRIABD est aussi un centre de documentation (Petit musée de la BD chrétienne) de Bruxelles. Il publie une revue trimestrielle « Gabriel » contenant des informations et des analyses sur la BD chrétienne, dirigée par le fr. Francart.

    La Bibliothèque BD du CRIABD vous invite à consulter quelque 5000 BD en français et dans 40 langues, dont 2000 BD à thèmes chrétiens (Bible, vies de saints, ...) 

    La BéDéthèque est située au Collège St-Michel, entre la chapelle ND des Apôtres et le réfectoire des élèves. Elle est accessible mercredi de 17h30 à 19h, dimanche de 11 à 13h en période scolaire (fermée en juillet et août).Entrée par l'église ou la cour des primaires, via la rue du Collège St Michel.

    Renseignements : 0478.26.97.28 Collège St-Michel à 1040 Bruxelles 24, Bvd St Michel (Métro Montgomery).Entrée par l'église ou la cour des primaires (1ère cour via la rue du Collège Saint-Michel).

     Pour plus d'informations : http://criabd.over-blog.com.

  • Le King's School de Canterbury à Verviers

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    Quand les voix du King’s School de Canterbury s’unissent aux cordes du Conservatoire de Verviers


    Le 11 février prochain a 20H00, l’église Sainte-Julienne (Verviers) accueillera l’ensemble « Madrigalia » du King’s School  de Canterbury (http://www.kings-school.co.uk/) pour un concert unique, en collaboration avec l’ensemble « Scorzando » du Conservatoire de Verviers. Des jeunes musiciens d’un talent exceptionnel présenteront ainsi un programme varié de musique de la Renaissance et de la Période Baroque.

    Au programme :

    • Prélude et Fugue pour cordes  de Joseph Gilet
    • Madrigaux de Monteverdi
    • Concerto pour cordes de Vivaldi
    • Motet – Lugebat David Absalom de Gombert
    • Concerto en si mineur de Vivaldi
    • Motet – Die mit Traenen Saen de Schütz
    • Extraits de la Passion selon St Jean de J S Bach

    Institution dont l’origine (597) remonte à saint Augustin de Canterbury, the King’s School a reçu cette dénomination après la dissolution des monastères, sous le règne d’Henri VIII. Actuellement, le niveau musical de cet établissement jouit d’une très haute réputation.

    L’ensemble Madrigalia, dirigé par Nicholas Todd, est un chœur du King’s School  qui se concentre sur la musique de la Renaissance et des siècles qui la précèdent. Depuis sa fondation en 2006, Madrigalia voyage à l’étranger. En 2009, les choristes ont chanté le Requiem de Tomas Luis de Victoria dans le monastère de Santo Tomás  où le compositeur lui-même avait été élève ; l’année dernière, à l’Abbaye du Bec-Helloin en Normandie, la chorale a interprété les Lamentations pour le Vendredi Saint de Roland de Lassus.

    Scorzando est un ensemble de cordes composé de jeunes musiciens issus du Conservatoire de Verviers, qui se préparent a une carrière professionnelle, tandis que d’autres sont toujours aux études ou que d’autres, diplômés, prennent plaisir à y rester associés. Scorzando prépare activement une tournée dans le sud de la France pendant une semaine au mois de mars. Il y aura sept animations programmées, à Vidauban, Saint-Raphaël et Draguignan.

    Ce concert d’une qualité qui promet d’être exceptionnelle bénéficiera de la très bonne acoustique de l’église Sainte-Julienne.

    église Sainte-Julienne (adresse et plan)

  • Michael Lonsdale, pour l’amour de Dieu

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    michael-lonsdale-prononcez-michael-comme-michael-jackson,M40265.jpgRencontre avec Michael Lonsdale dans un café.
    À près de 80 ans, l’homme en impose. Grand acteur, il a joué sous la direction des plus grands metteurs en scène, d’Orson Welles à François Truffaut ou Steven Spielberg. Il a interprété de nombreux textes et sa voix résonne encore de ses nombreuses lectures. Avec son parcours éclectique, le comédien intrigue et l’homme reste discret. Pourtant, la simplicité de son accueil est frappante, comme la profondeur et la douceur de sa voix, parfois malicieuse, toujours vraie. Dans le monde des artistes, il ne cache pas sa foi, une foi vivante qui le conduit régulièrement à Paray-le-Monial. Chrétien passionné, l’acteur nous ouvre son cœur et nous dit l’urgence d’aimer.

    Interview à découvrir sur le site des Sanctuaires de Paray-le-Monial (24/1/2011)

    Extraits :
    "Ma journée est remplie de prière, comme un dialogue avec Lui. Je donne tous les moments que je vis au Seigneur. C’est une intimité, un partage immédiat avec Dieu. Il m’est arrivé de prier sur scène, quand je ne disais rien pendant dix minutes, et ça ne se voyait pas ! Mais surtout, j’essaie d’aimer tous ceux qui me sont proches. Car le message du Christ passe d’abord par l’amour du prochain. Je découvre de plus en plus la grâce et le bonheur de savoir que Dieu est en toute personne. Malheureusement, on ne lui ouvre pas toujours notre porte."

     "Longtemps, la méchanceté des gens m’a interrogé. J’ai compris qu’ils sont malheureux parce qu’ils ne s’aiment pas et j’ai beaucoup de compassion pour eux. Certains n’ont pas d’amour dans leur vie, ni amour charnel, ni amour spirituel. Il n’y a rien. Il faut leur donner la parole de Dieu. Ensuite, le Seigneur agit, nous ne sommes que des passeurs. Mais dans ce message, le Seigneur nous encourage surtout à le suivre."

    "Mes parents n’étaient pas pratiquants et je n’ai pas été baptisé. Nous avons vécu pendant dix ans au Maroc lorsque j’étais jeune et c’est un musulman qui le premier, m’a parlé de Dieu d’une façon qui m’a impressionné ! J’ai demandé le baptême à 22 ans. Mais c’est en 1987 que j’ai réellement fait la rencontre du Seigneur. J’étais très mal, je venais de perdre des parents, des amis. Je n’avais plus envie de vivre. J’ai appelé le Seigneur à mon secours. La réponse a été immédiate. Le lendemain mon parrain m’a emmené dans un groupe de prière charismatique. En entrant, j’ai tout de suite été frappé par les chants, la prière et l’amour qui s’en dégageait."

    "Il y a 20 ans, quand je parlais de Dieu, les gens du métier me disaient que cela ne les intéressait pas. Alors je repartais un peu penaud. Mais maintenant, cela a changé. On me pose des questions et je sens que beaucoup ont besoin de quelque chose qui les aide à vivre. Chaque fois que je peux témoigner, évangéliser, je le fais volontiers. C’est ce que je fais avec le plus de bonheur dans mon métier. Et c’est pourquoi je monte des spectacles qui montrent la sainteté. Inversement, j’ai refusé de tourner dans certains films, comme Amen, de Costa Gavras, car je ne voulais pas jouer une pièce contre le pape Pie XII."
  • Quand les dominicains de Liège vous invitent, autant savoir...

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    vattimo.jpgA l’initiative des Dominicains qui, à l’appel de Mgr Aloys Jousten, ont abandonné Rixensart pour s’installer dans la Cité ardente, le Centre de Formation du Diocèse de Liège accueillera au siège de et à l’évêché, ce mercredi 2 février à 20 heures, le philosophe italien Gianni Vattimo. Celui-ci donnera une conférence intitulée « Espérer Croire » (non pas espérer et croire mais, sur un mode plus dubitatif, espérer croire).

    Professeur d’herméneutique à l’université de Turin, comme son maître Luigi Payerson, Gianni Vattimo est considéré comme un représentant typique de la post-modernité. Il a introduit en Italie la pensée de deux figures  de la philosophe allemande : Karl Löwith et de Hans-Georg Gadamer : Löwith oppose à la tradition chrétienne de la philosophie de l'histoire une « philosophie humaine de l'homme de retour à sa nature » influencée par l'anthropologie sensualiste de Feuerbach. Gadamer est l’un des papes de l’herméneutique contemporaine. Le concept central de sa philosophie passe par une remise en question permanente de notre héritage culturel.

    Ancien membre du parti radical italien, Gianni Vattimo a été de 1999 à 2004 membre du Parlement européen élu sous les couleurs des Démocrates de gauche.

  • Un Belge au Québec, Thomas De Koninck : « Nous avons des raisons d’être optimistes »

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    i_03.jpgUne interview intéressante sur l'Eglise au Québec, contenant quelques "perles".

    "Une objection souvent faite à l’enseignement de l’Eglise consiste à dire qu’il faut suivre sa conscience. Mais ceux qui utilisent cet argument ignorent complètement que c’est précisément ce que l’Eglise préconise depuis toujours ! L’Eglise n’a jamais cessé de dire qu’il fallait suivre sa conscience. Mais une conscience éclairée. Car la conscience, ce n’est pas un talisman magique qui indique infailliblement la bonne direction ! Il faut l’éclairer en réfléchissant, en questionnant, en s’instruisant et en priant. Le cardinal Ouellet a le devoir de répondre aux questions et d’éclairer les consciences."

    "Personnellement j’admire le courage tranquille avec lequel, comme Benoît XVI, le Cardinal Ouellet fait face aux attaques et aux calomnies de la presse. Il a été calomnié et caricaturé avec une grossièreté et une vulgarité qui ne font honneur à personne. En même temps c’est le sort des apôtres. C’est même un vrai classique dans l’histoire de l’Eglise. Comme je vous l’ai dit c’est même plutôt rassurant pour l’avenir. Pas confortable mais rassurant."

    "Ce dont nous avons le plus urgemment besoin c’est de retrouver une véritable culture. Une culture au sens large du terme. Une culture qui englobe évidemment la dimension religieuse mais une culture profane également. Car la culture c’est ce qui permet l’épanouissement du genre humain. Or la culture prédispose à la révélation chrétienne qui a pour objet notre bonheur.

    A l’heure actuelle, l’hédonisme généralisé est un obstacle au bonheur donc à l’Amour qui est ce à quoi nous aspirons tous. Dans un souci, légitime et compréhensible, de rejeter les tendances jansénistes, le Québec contemporain a jeté par-dessus bord toute tradition, c’est-à-dire toute culture impliquant un véritable effort sur soi-même.

    Or la vraie joie est souvent indissociable de la souffrance. Une femme ne peut avoir le bonheur de serrer contre elle son bébé qu’après être passée par le travail de l’accouchement. Un alpiniste ne peut éprouver la joie d’arriver au sommet qu’après avoir surmonté la fatigue et la peur de tomber. Ce que je dis là est vrai d’abord du point de vue naturel mais l’est évidemment du point de vue surnaturel.

    Je pense profondément que ce dont nous souffrons le plus actuellement c’est d’un manque de culture et donc de réflexion. On entend fréquemment des objections du style : « Si vous croyez c’est que vous n’êtes pas sûrs, c’est bien parce que vous ne savez pas ». Ceux qui les formulent ne se rendent pas compte que la plupart des choses qu’ils considèrent comme du savoir, dans le domaine historique ou en tout autre domaine, le sont uniquement parce qu’ils se sont dit intérieurement « Je crois à l’autorité de celui qui a dit cela ». Ce n’est pas autre chose qu’un acte de confiance. C’est-à-dire un acte de foi."

  • Un acteur mexicain pro-vie construit le plus grand centre américain destiné aux mères célibataires

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    1193235938_1024x768_eduardo-verastegui-wallpaper.jpgLos Angeles (Agence Fides) - L'acteur et producteur mexico-américain Eduardo Verástegui, star du film « Bella », militant pro-vie bien connu, entend construire le plus grand Centre pro-vie des Etats-Unis, chargé de fournir une assistance gratuite aux mères célibataires et aux femmes enceintes dont la grossesse n’était pas désirée. Le Centre en question représente l’une des réponses aux cliniques abortives qui prolifèrent sur le territoire américain.
    « Nous sommes appelés à faire tous les efforts possibles pour aider les personnes marginalisées, les pauvres et les malades, pour renforcer les liens familiaux, pratiquer la charité et l’honnêteté : cela fera entrer le Christ dans notre cœur ». C’est dans cet esprit que Verástegui a lancé voici deux ans déjà le projet pour la construction du Centre qui est encore en cours, grâce à la contribution et au soutien de différents donateurs.
    Entre temps, une autre clinique dénommée « Le Manteau de Guadalupe » qui fournit une assistance prénatale gratuite aux femmes se trouvant dans le besoin ainsi qu’une éducation aux méthodes naturelles, a ouvert ses portes, grâce à l’action d’une organisation internationale dont s’occupe le même acteur.
    Eduardo Verástegui poursuit sa mission de lutte contre l’avortement. Les militants de son association sont souvent présents devant les cliniques abortives, proposant aux femmes de l’assistance et des solutions alternatives. Lors d’une récente soirée de collecte de fonds, le producteur mexicain a présenté différents enfants sauvés de l’avortement et a annoncé le lancement d’un nouveau site Internet, www.IamViable.com, qui se veut « une communauté en ligne au sein de laquelle célébrer les talents que le Seigneur a donné à chaque personne ». (JF) (Agence Fides 20/01/2011)

  • Que soit! L'idée de création comme don à la pensée : colloque aux FUNDP

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    Jeudi 10 et vendredi 11 mars 2011 : Colloque international organisé par le Centre ESPHIN (Centre Études Sciences et Philosophie à Namur: sciences humaines, formelles et de la nature) et le CIFR (Centre Interdisciplinaire Foi et Raison) des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur)

    L'idée de création dans la Bible, le judaïsme et l'islam, chez les Pères, en philosophie et théologie, entre écologie et économie, en rapport à la physique et la biologie, dans l'art, la musique. 35 conférences. Avec le patronage de : FIUC, FNRS, Conseil Pontifical de la Culture, Compagnie de Jésus (BML).

    image_mini.jpgL’année Darwin a mis sur le devant de la scène la distinction entre les langages, langage scientifique et langage théologique, langage scientifique et langage symbolique. Elle a rappelé la compatibilité, dans leur ordre, de l’évolution et de la création, à distinguer du créationnisme. Il reste à se centrer sur l’idée de création elle-même et à étudier ce qu’elle apporte positivement à la pensée. L’idée de création comme don à la pensée, voilà la perspective directrice de ce colloque international. Don à la pensée en philosophie des sciences et en anthropologie, en théologie et en histoire de l’art, en écologie et en économie, dans les traditions juive, chrétienne et musulmane, hier et aujourd’hui. Lors de chaque conférence et donc en chaque domaine d’investigation, la question à poser sera celle-là : que donne l’idée de création à la pensée ?

    Programme, informations et inscriptions

  • CriaBD: "Jean-Baptiste Fouque" Prix Gabriel 2011

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    Logo-couleur002.jpgLe Prix GABRIEL 2011 de la BD chrétienne a été décerné ce 19 janvier par le Jury du CRIABD à Bruxelles. Le Prix est attribué à "Jean-Baptiste FOUQUE" de Dominique BAR (dessin) et Pierre BAR (texte), éd. du Triomphe, Paris.

    Cette BD retrace la vie, par petits témoignages, de ce prêtre français au grand cœur (mort en 1926), surnommé « le Saint Vincent de Paul de Marseille ». Les frères Bar, liégeois, ont rendu par ce travail un hommage grandiose à un futur saint, admiré tant par les chrétiens que par les autres.

    Une mention spéciale est donnée à "Golgotha", 4ème tome de « BEN-HUR », de Jean-Yves MITTON, éd. Delcourt. Le dessinateur français, habitué aux fresques historiques en BD (Attila, Quetzalcoatl, …) a voulu respecter le grand roman chrétien du général Wallace, héros de la guerre de Sécession, porté deux fois au cinéma. La dernière victoire de Jésus sur la haine, le mutisme et la lèpre est superbement traitée dans ce dernier album.

    Le prix en néerlandais revient à « ORVAL » (tome 2) de Jean-Claude SERVAIS, éd. Dupuis. Le dessinateur gaumais (extrême sud belge) est fidèle à son habitude de représenter son environnement, cette fois dans un roman graphique qui raconte l’histoire de l’Abbaye bénédictine, son rayonnement et ses ruines, en deux tomes et dans les deux langues de la Belgique.

    La proclamation de ces Prix aura lieu à la Foire du Livre de Bruxelles (Tour & Taxis) le dimanche 20 février à 15 h au stand Alliance n° 432. Pour en savoir plus : http://criabd.over-blog.com/