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Culture - Page 388

  • Quand Jan Fabre réclame des héros...

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    Nous aussi, nous sommes en quête de saints et de héros, en cette époque de grande médiocrité. Mais quand Jan Fabre recherche ses héros, cela donne ceci :

    "...Sur la scène, avant le lever du rideau, un acteur quasi nu est ligoté sur une chaise. Lorsque le rideau se lève, on voit l’acteur Kurt Vandendriessche, crucifié par des cordes, en plein ciel devant des images fortes de soleil rouge, de lune noire ou de mer bleue. Il ne bougera pas de cette situation inconfortable tout le temps du spectacle (1h40). Devant lui, et en parallèle, avec les textes tirés d’Eschyle, c’est le grand tohu-bohu fabrien : mélange de beauté, de désordre et de provocation. Jan Fabre assume sa volonté de provoquer comme moyen d’impliquer le spectateur. Le feu jaillit partout, y compris par la masturbation. Les officiants avec des chapeaux de doctorants représentent les religions (l’opium du peuple) ou le savoir qui assèche l’esprit de révolte contre la tragédie de la vie. Ils passent leur temps à éteindre les feux (y compris les "dangereux" feux sexuels) avec des seaux remplis de sable ou des extincteurs grands comme des personnes. Mais ils agissent en vain car, sans cesse, les individus cherchent des occasions de mettre leur âme ou leur corps en feu."

    Guy Duplat, dans laLibre, à propos de la création de ce spectacle intitulé "Prometheus Landscape II" (Février 2011)

  • L'Italie a 150 ans; le pape adresse un message au Président Napolitano

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    drapeau-italien.gif.pngVoici la synthèse de ce message telle qu'elle a été mise en ligne par  - E. S. M.

    Aujourd'hui a été rendu public le message de Benoît XVI au Président italien, à l'occasion du 150e anniversaire de l'unité du pays. Remis par le Cardinal Secrétaire d'Etat au Président Napolitano, il souligne la contribution du christianisme "à la constitution de l'identité italienne grâce à l'action de l'Eglise, de ses institutions éducatives et assistancielles, de son influence sur le comportement des personnes et les principes institutionnels, sur les relations sociales et la créativité artistique.

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  • Paris : 24-25 mars : "Parvis des Gentils"

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    Le Conseil pontifical de la culture organise, avec l’Institut catholique de Paris, le lancement d’une nouvelle structure de dialogue entre croyants et non croyants, appelée le Parvis des Gentils. Celle-ci, sur une suggestion du pape Benoît XVI, est destinée à construire un espace de dialogue « avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu, et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l’approcher au moins comme Inconnu ».

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  • Italie : « Le crucifix dans les lieux publics ne lèse pas la laïcité de l’Etat »

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    Nous reprenons telle quelle cette dépêche de Zenit.
    Une sentence de la Cour de Cassation italienne sur L’Osservatore Romano

    ROME, Mardi 15 mars 2011 (ZENIT.org) - « Le crucifix dans les lieux publics ne lèse pas la laïcité de l'Eat » : cette sentence de la Cour de Cassation italienne est saluée par L'Osservatore Romano en italien du 16 mars, veille de l'anniversaire des 150 ans de l'unité italienne.

    « Le crucifix est l'unique symbole religieux admis dans les salles des tribunaux italiens et il ne lèse pas la laïcité de l'Etat. C'est ce qu'a répété la Cour de Cassation dans la sentence qui confirme la radiation de l'ordre judiciaire du juge de paix du tribunal de Camerino, Luigi Tosti, qui avait refusé de tenir une audience dans des salles où un crucifix était exposé. Selon la Cour suprême, pour exposer dans les bâtiments publics d'autres symboles religieux, il faudrait « un choix discrétionnel du législateur, qui, en ce moment, ne subsiste pas ». De la Cassation arrive donc un avis favorable au verdict disciplinaire émis par le Conseil supérieur de la magistrature qui, le 25 mai dernier, avait destitué le juge », explique L'Osservatore Romano.

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  • Le "Parvis des gentils"

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    « Le Parvis des Gentils », initiative du Conseil pontifical de la culture
    Benoît XVI pose la « question de Dieu » aux nations

    ROME, Lundi 14 mars 2011 (ZENIT.org) - « Le Parvis des Gentils », sera le thème de deux jours de dialogue à Paris, à l'UNESCO les 24 et 25 mars prochains, à l'initiative du Conseil pontifical de la culture : Benoît XVI pose la « question de Dieu » aux nations.

    L'événement sera présenté au Vatican vendredi prochain 18 mars par le président du dicastère romain, le cardinal Gianfranco Ravasi, et par le directeur exécutif du « Parvis des Gentils », le P. Laurent Mazas, de la Communauté Saint-Jean.

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  • Tout un symbole !

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    Un lecteur attentif nous communique cette réflexion :

    « "Trait d'union" est le bulletin de liaison des membres du RWF. C'est aussi le nom de la feuille paroissiale distribuée en toutes-boîtes. J'y lis que les confirmands de cette année ont dû choisir un objet symbolique pour illustrer leur foi catholique. On cite : un paquet de chips, une marmite, une poupée russe... (...)

    Quand les symboles chrétiens ne suffisent plus ou ne sont plus compris, la porte est grande ouverte à l'imagination et à la subjectivité. Et tout ceci en présence de l'évêque, garant supposé de la foi héritée du Messie et des apôtres... Quand une religion en arrive à ce stade du blasphème tranquille, on peut affirmer que l'apostasie collective est en bonne voie."

    Il suffit de regarder les campagnes de publicité organisées ces dernières années par l’évêché de Liège pour promouvoir (avec le succès que l’on sait) les vocations sacerdotales diocésaines : là, il s’agit d’un sachet de frites.

    Lorsque le niveau du symbole tombe aussi bas, il n’y a plus rien à dire. Faut-il rappeler que le mot "symbole" dérive des termes grecs "sun" (avec) et "bollein" (jeter) signifiant « mettre ensemble, joindre, comparer » ?

    Le Credo est éminemment un Symbole. Il réunit, il met ensemble les Chrétiens, il emboîte les tessons de leur foi en un signe supérieur indubitable de reconnaissance.

    Qu’une feuille paroissiale s’intitule « trait d’union » pourrait donner le sens de ce mot mais lorsqu’elle l’illustre par des images aussi médiocres, il est douteux qu’elle relie encore quoi que ce soit. A fortiori s’agissant de religion (re-ligare en latin, relier) qui a pour objet d’exprimer un lien indicible.

    Mais au regard de la religion sécularisée, les catégories classiques n’ont plus aucun sens.

  • "Une apocalypse molle et médiocre"

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    "Nous sommes dans une apocalypse molle et médiocre, une apocalypse moribonde et sans grandeur. Il ne nous reste qu’à vieillir, à compter nos sous et notre immobilier, et à espérer ne pas être euthanasiés tout en désirant rester le plus jeune possible le plus longtemps possible. En réalité, depuis que je suis adolescent, je n’ai vu qu’empirer l’Europe ou l’occident en général, mais dans une douce et grasse atmosphère, celle que justement déjà dénoncent Poe, Tocqueville, Flaubert et les grands écrivains russes et chrétiens du XIXème siècle. Bloy attendait les cosaques et le Saint-Esprit, nous aurons eu les oligarques et le feint-esprit."

    extrait d'une interview à découvrir ICI

  • "Des hommes et des dieux", l'unanimité? Non pas vraiment...

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    Vous avez dit "consensuel"? Quoi de plus consensuel, en effet, que ce film porté aux nues par les critiques de tout poil, les journalistes de tout bord, les prédicateurs de tout acabit, et pour finir par les membres éclairés du jury cannois.

    Nous prenons le risque de faire entendre ici une voix discordante, celle de Danielle Pister-Lopez, "née à Oran, descendante de familles alsacienne et espagnole, certaines installées en Algérie depuis 1839. Elle a fait des études de Lettres à l’Université de Nancy II. Agrégée de Lettres modernes, Maître de conférences honoraire, de 2004 à 2010 elle a assuré les fonctions de directrice du département de Lettres modernes à l'Université Paul-Verlaine à Metz. Elle est également chargée de cours à l'Université de Luxembourg."

     Derrière la beauté des images et les bons sentiments associés, Danielle Pister-Lopez dénonce "la leçon de dhimmitude intellectuelle que renferme, en filigrane, ce film"...

     

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  • Comment la télé nous ment : de quoi justifier un "jeûne télévisuel"

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    Une autre réflexion parue sur le même site AGORAVOX est consacrée au rôle de la télévision et dénonce son caractère de miroir déformant de la réalité, quand elle ne la tronque pas gravement. C'est à lire, tout comme l'article dont le lien est signalé au début de cette réflexion.

    "En complément de l’article « Comment les médias contrôlent nos pensées » publié ici même le 8 mars par « enréfléchissant », je confirme que le petit écran ne nous montre pas ce qu’il cache, comme tous les écrans, et donc que la télé nous ment tous les jours. Aussi je ne saurais trop vous conseiller de jeter la vôtre, surtout à l’approche des élections, ce qui vous permettra de gagner un temps précieux pour lire ou rencontrer des gens, participer à la vie citoyenne, voire bichonner votre dipladénia préféré tout en pensant aux lois de la gravitation universelle ou à Platon." poursuivre votre lecture ICI

  • Un film sur le fondateur de l'Opus Dei et la guerre civile espagnole

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    AAAThere-Be-Dragons (1).jpgLe monde du cinéma et le monde catholique sont impatients de découvrir le film que le réalisateur britannique Roland Joffé présentera au printemps prochain « There Be Dragons » dans lequel saint Josemaría Escrivá de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, joue un rôle de premier plan.

    Il s'agit d'un drame, écrit et réalisé par Roland Joffé - également réalisateur, entre autres, de « Mission » et de « La Déchirure » - dont le cadre est celui de la guerre civile espagnole. Roland Joffé affronte des questions comme la sainteté et la trahison, l'amour et la haine, le pardon et la violence, la recherche d'un sens à la vie. S'y trouvent mêlées les histoires de soldats révolutionnaires, d'un journaliste, de son père, de saint Josémaria lui-même, appelé le saint de la vie ordinaire.

    En ce début de l'année 2011, qui marquera le 75ème anniversaire du déclenchement de la guerre civile d'Espagne, Roland Joffé explique, dans cette interview les convictions qu'il a voulu transmettre à travers ce film.

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  • En marge de la "journée de la femme" : des femmes d’influence et d’intelligence

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    On fêtait le 8 mars 2011 le mardi gras avant carême mais aussi la journée internationale de la femme. A contre courant des idées reçues, notre confrère E-deo a publié sur ce sujet de la « bien-pensance » post-chrétienne quelques vérités oubliées. C’est signé Thibaud.

     

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  • "Le Rite" ou quand le diable fait recette...

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    the-rite-review.jpgLe livre était, paraît-il rigoureux; le film -dit-on-évite d'en faire trop dans le spectaculaire et est accueilli avec bienveillance par certains critiques catholiques, étonnés de ne pas y trouver la vision caricaturale habituelle lorsqu'il s'agit de l'Eglise... Ce n'est d'ailleurs pas l'avis de Frédéric Mounier qui écrit sur son blog : "In fine, une fois de plus, Rome, le Vatican, ses hommes, ses femmes, ses ors, ses pompes et ses pratiques sont réduites à leur plus simple expression : la caricature."

    Peut-être vaut-il mieux s'en remettre à l'avis du Père Verlinde (Docteur ès Sciences), spécialiste en la matière sur ECDQ.tv (Espace médias de l'Eglise du Québec) que l'on découvrira sur cette video ICI ou sur celle-ci :