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Société - Page 734

  • L'athéisme belge tient ses premiers états généraux

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    C’est Christian Laporte qui le claironne dans « La Libre » :

    « Créée l’an dernier, l’Association belge des athées veut se faire entendre dans le débat public et faire respecter sa vision du monde. Cela l’amène à organiser du 4 au 6 octobre prochains les états généraux de l’athéisme au théâtre Varia à Ixelles. Ses organisateurs ont expliqué le sens de leur démarche en primeur à “La Libre”.

    Patrice Dartevelle, le secrétaire de l’ABA va directement à l’essentiel : “il ne faut pas se tromper. C’est vrai que nous ne sommes pas favorables aux gens religieux mais pas pour autant non plus des suiveurs de Catherine Fourest pour qui le danger vient de l’intégrisme majoritaire qui serait selon elle catholique… Il faut se recentrer sur la laïcité philosophique”. C’est en analysant la dernière grande enquête décennale sur les valeurs en Europe qu’avec d’autres Dartevelle a estimé que c’était le bon moment pour amener les athées à s’affirmer : “la moitie des Belges se dit catholique pour 10 % d’athées mais… un tiers des personnes interrogées disent ne plus être religieux. Il en ressort que l’athéisme doit devenir plus visible et aller à contre-courant des idées de Frédéric Lenoir qui affirme que toutes les idées se valent sauf les fondamentalistes chrétiens et… les athées dogmatiques”. Le Pr Serge Deruette (UMons) enchaîne : “Dans le contexte actuel, Dieu est de plus en plus une auberge espagnole avec une spiritualité passe-partout. C’est le moment d’intervenir dans le débat”.

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  • Quand la mode modifie les manières de vivre et de penser

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la mode actuelle qui promeut un modèle unisexe ou androgyne (vous-avez-dit-decadence). Des propos de Véronique Bergen figurant dans La Libre d'aujourd'hui (p. 46) mettent en évidence le rôle de la mode dans l'évolution des comportements :

    Elle (la mode) dicte certaines tendances de de­main: elle s’imprègne de ce qui est marginal et voit si la marginalité peut passer. Et c’est ainsi que certaines tendances deviennent dominantes. Elle a un poids décisif dans le changement qu’elle im­pulse aux manières de vivre, de s’habiller, de penser. Je fais une hypothèse un peu audacieuse: Galliano et Alexander McQueen étaient les deux personnalités les plus radicales du milieu de la création, qui ont été le plus loin dans une féerie que le système de mode n’était peut-­être plus prêt à accepter, pour diverses raisons. Ils ont été le plus loin possible dans le creuse­ment du fantasme; Jean Paul Gaultier, aussi, a fait bouger les polarités entre les genres. Faire défiler en 2011 (deux ans avant le mariage gay en France) le mannequin homme Andrej Pejic en robe de mariée, c’était un coup de force. On le voit, la mode est un instrument qui bouleverse les manières de vivre, de penser, et les normes éthiques.

    Voir également : 

    http://www.corrispondenzaromana.it/il-genere-neutro-fa-tendenza-anche-nella-moda/

  • La religion de l'homme fait Dieu

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     Florilège d'interviews de Vincent Peillon,

    actuel ministre français de l'Education 

    Cela a le mérite d’être dit clairement. La religion, inventée, du laïcisme pourrait conduire tout droit au totalitarisme. L’Eglise reste la meilleure amie de la conscience, rempart face à la toute puissance de l’Etat (commentaire de l’abbé Rimaz sur son blog « Le Suisse Romain », ici : France: il faut supprimer la religion catholique) JPSC 

  • France : radicalisation laïcarde au Comité National d'Ethique

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    Lu sur Le Figaro :

    Des personnalités proches de la majorité y font leur entrée et des responsables religieux sont évincés.

    «On veut faire payer aux représentants religieux leurs positions plutôt hostiles au mariage pour tous. En les écartant de la réflexion sur des questions de société, le gouvernement impose une vision de la laïcité fermée au risque d'appauvrir le débat», dénonce le pasteur Louis Schweitzer, par ailleurs professeur d'éthique et de spiritualité à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Par voie de presse, ce dernier a appris son éviction du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), cette instance de réflexion régulièrement saisie pour rendre des avis sur des sujets de société aussi sensibles que la fin de vie ou l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples homosexuels. Son mandat de quatre ans arrivant à terme, il n'a pas été renouvelé, comme cela était envisageable selon le règlement de cette structure. C'est aussi le cas pour le rabbin Michaël Azoulay, par ailleurs, membre de la commission de bioéthique du Consistoire de Paris.

    Selon Le Monde, qui a révélé ces informations, ces évictions marquent le choix de l'Élysée de ne plus intégrer de responsables religieux au sein de cette institution. «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux», confirme-t-on à l'Élysée, qui se charge directement de nommer les membres des familles philosophiques et spirituelles. Pour Louis Schweitzer, l'objectif est clair: «Le gouvernement veut s'entourer de personnalités qui prendront des positions dans le sens souhaité.»

    «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux»

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  • Bulletin de l'IEB - 20 septembre 2013 - Soins palliatifs / Naissance / iPS

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    header_fr.jpgSommaire


  • Interview du pape par les Jésuites : L’ « Homme Nouveau » pose la bonne question

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    Toujours le « buzz » médiatique sur les propos, diversement accueillis, du nouveau pape : le directeur de la rédaction du bimensuel catholique  « L’Homme Nouveau » fait ce commentaire sur le site web du journal :

    «  Le Pape François s'est donc exprimé à travers un long entretien accordé aux jésuites de La Civiltà Cattolica, associés à plusieurs revues de la Compagnie de Jésus. Le risque n'est pas nouveau de se livrer ainsi par le biais d'un entretien et l'histoire récente de la papauté nous montre que généralement les interviews ainsi publiés ont entraîné des dommages qu'il a fallu ensuite réparer, comme je le rappelais à propos de celui qui fut accordé récemment par Mgr Parolin, nouveau secrétaire d'État.

    On trouvera ici l'intégralité de cet entretien qu'il vaut mieux lire plutôt que de se contenter des extraits ou des commentaires. C'est une ascèse professionnelle qui s'impose aujourd'hui à tous, puisque nous vivons dans le monde de la communication.

    Le meilleur commentateur du Pape reste encore le Pape lui-même. Et, plus précisément, les actes que le Souverain Pontife posera donneront la meilleure teneur de son propre commentaire.

    Seront-ils en adéquation avec ses paroles, même quand il semble en rupture avec ses prédécesseurs, alors que le catholicisme implique comme par essence la continuité et l'harmonie avec l'enseignement magistériel antérieur, ce qui évite fort heureusement de tomber dans l'arbitraire ?

    Une autre des vraies questions qui semble se poser se trouve en fait dans les affirmations du Saint-Père quant aux rapports de l'Église et de la culture contemporaine. Au-delà des débats stériles à propos de Vatican II, il semble que ce soit le grand préalable à régler.

    Le Saint-Père, derrière ses prédécesseurs, estime que l'Église devait entrer en dialogue avec la culture contemporaine comme l'Église l'avait fait tout naturellement avec les cultures antérieures. Si l'on comprend bien le double mouvement, qui consiste à ne pas ignorer les problèmes de son temps et à évangéliser à partir du réel, et non pas à rester plongé dans la nostalgie ou à se projeter sans fin dans le futurisme, on reste devant un problème resté sans réponse : comment dialoguer, et éventuellement évangéliser, une culture dont la radicale nouveauté consiste à s'être construite contre le christianisme ? Cette question nous continuons à la poser et, au-delà des effets d'annonce, de la présence médiatique, des ruptures sur certains plans et de la continuité dans d'autres, elle reste toujours sans réelle réponse satisfaisante pour la foi et la raison.

    Référence ici : Le Pape François répond aux questions des jésuites 

    JPSC

  • Peut-on relire l’évangile à la lumière de la culture contemporaine ?

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    C’est tout le problème de Vatican II . Vini Ganimara a posé la question à l’abbé Claude Barthe pour l’ « Osservatore Vaticano » :

    « Nous écoutions hier soir, sur Radio-CourtoisiePhilippe Maxence,Guillaume de Thieulloy et l’abbé Claude Barthe parler du livre de Roberto De MatteiVatican II. Une histoire à écrire (éditions Muller).

    Nous avons demandé à l’abbé Barthe de nous dire comment il sentait les propos tout récents du Pape à propos justement du Concile dans son entretien donné à La Civiltà Cattolica et à Études « Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Évangile lui-même. Les fruits sont considérables. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique fut un service du peuple en tant que relecture de l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Il y a certes des lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité, pourtant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’actualisant, qui fut propre au Concile, est absolument irréversible. Il y a ensuite des questions particulières comme la liturgie selon le Vetus Ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du Vetus Ordo, son instrumentalisation ».

    L’abbé Barthe nous répond : « “Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine”. Tout concile, le concile de Nicée, le concile de Trente, est une lecture de l’Évangile, plutôt qu’une relecture. Et on peut caractériser le champ et la portée de cette lecture, pour chaque concile, de manière précise (explicitation christologique, définitions sur le sacerdoce, la messe, les sacrements, la grâce). Pas pour Vatican II. Que la relecture faite par Vatican II le soit à “la lumière de la culture contemporaine” est précisément tout le problème de la part discutable tant du Concile que de la réforme liturgique : le grand écart d’une acculturation de l’Évangile dans une “culture” construite contre l’Évangile »

    Référence sur « Riposte catholique » :« C’est tout le problème de Vatican II » : propos de l’abbé Claude Barthe

    JPSC 

  • Encore un commentaire sur les réponses du pape François aux questions de la revue «Etudes » de la Compagnie de Jésus

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    Dans l’interview  qu’il a donnée à la revue des jésuites, Jorge Mario Bergoglio résout l'énigme de son silence en ce qui concerne la révolution anthropologique actuellement en cours. Qui concerne la naissance, la mort, la procréation, toute la nature de l'homme . Sur son blog  Chiesa, Sandro Magister met en lumière le propos  de l’évêque de Rome sur ce point (extraits) :

    « On trouve, dans les vingt-huit pages de l’interview accordée par le pape François à Antonio Spadaro, le directeur de "La Civiltà Cattolica", et publiée simultanément dans seize autres revues de la Compagnie de Jésus dans le monde entier, deux passages dans lesquels il résout l’une des grandes énigmes de son pontificat. C’est-à-dire qu’il y explique pourquoi il parle aussi peu des questions à propos desquelles les papes qui l’ont précédé se sont le plus vivement opposés à la culture dominante.

    Voici le premier de ces passages : "Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l’Église, nous la connaissons, et je suis fils de l’Église, mais il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence.

    "Les enseignements, tant dogmatiques que moraux, ne sont pas tous équivalents. Une pastorale missionnaire n’est pas obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines à imposer avec insistance. L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l’eurent les disciples d’Emmaüs. 

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  • Rendez-vous avec la mort, dix ans d'euthanasie légale en Belgique

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    RENMOR_large.jpgRendez-vous avec la mort

    présentation par Bruno Debois (didoc)

    A ce jour, seuls trois pays au monde ont dépénalisé la pratique de l’euthanasie : les Pays-Bas, la Belgique et, plus récemment, le Grand Duché de Luxembourg. Un peu plus de dix ans après l’entrée en vigueur de la loi en Belgique, l’heure est venue de dresser un bilan critique.

    Dans cet ouvrage à la lecture agréable et accessible au grand public, le Professeur Montero, doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur et spécialiste en la matière, propose une approche particulièrement originale. Partant des travaux parlementaires ayant mené à l’élaboration de la loi, il met en vis-à-vis les intentions du législateur et les rapports successifs de la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie, permettant au lecteur d’avoir une vision objective de la réalité de ce contrôle organisé par le législateur, sans parti pris idéologique.

    Afin de mieux situer le lecteur dans la problématique, l’ouvrage commence par un passage en revue rapide et clair des concepts clés auxquels il sera confronté au long de l’ouvrage — euthanasie, soins palliatifs, contrôle de la douleur, acte à double effet, sédation palliative... Il s’attaque également à quelques idées reçues en vogue dans l’imaginaire collectif : distinction entre euthanasie passive et active, l’euthanasie comme remède à l’acharnement thérapeutique…

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  • Se fiancer ? Pourquoi ?

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    Lu sur le blog "Jeunes Cathos" :

    Pourquoi se fiancer aujourd’hui ?

    Ayant reçu la bénédiction des fiancés le week-end dernier, nous répondons à la demande de Jeunes Cathos Blog pour témoigner de cette étape importante de notre vie de couple.

    Nous sommes deux jeunes lyonnais de 23 et 22 ans. Notre rencontre n’a rien d’original – pour certains elle serait presque caricaturale ! Nous nous connaissons depuis nos années de lycée et nous nous voyions souvent lors de soirées rallye et dans le cadre du scoutisme. D’abord amis, nous avons décidé de cheminer ensemble il y a un an et demi avec, très vite, le mariage en ligne de mire. Fiancés dans le secret de nos cœurs, nous avons officialisé notre amour en annonçant notre mariage à nos familles et amis à Pâques.

    Pourquoi se fiancer aujourd’hui ?

    « C’est en effet aller à contre courant de la société actuelle. Bien souvent, les jeunes s’installent ensemble et attendent parfois de nombreuses années avant d’oser l’engagement. Ils ne se rendent donc pas compte de la beauté, la richesse et l’importance des fiançailles. Choisir de se fiancer aujourd’hui, c’est accepter de se laisser du temps. C’est permettre à un couple d’apprendre à s’aimer. »

    Vous dites que l’amour s’apprend…

    « Evidement ! On tombe amoureux mais on apprend à aimer. Aimer, c’est vouloir aimer aujourd’hui et demain, chaque jour de notre vie, dans les joies et les souffrances. La volonté d’aimer s’éduque et engendre ainsi la fidélité. »

    Que représentent pour vous les fiançailles ? 

    Cette décision fait suite à un long temps de réflexion et de questionnement. Les fiançailles permettent de se dire mutuellement que nous avons une volonté commune : celle de se donner l’un à l’autre par le mariage et de faire ainsi naître une nouvelle famille.

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  • Le pape : chaque enfant avorté a le visage du Seigneur

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    Korazym.org (trad. par nos soins)

    Chaque bébé non né mais injustement condamné à être avorté a le visage du Seigneur qui déjà avant de naître, et ensuite à peine né a fait l’expérience du rejet du monde.

    Par ces paroles, le pape s’est adressé aux médecins et gynécologues catholiques reçus en audience ce matin.

    Un discours dans lequel le Souverain Pontife a mis en évidence le paradoxe moderne d’une science médicale qui, malgré son grand développement technologique, oublie de servir authentiquement la vie: « alors que de nouveaux droits sont attribués à la personne - des droits aussi parfois supposés - la vie n’est pas toujours protégée comme valeur première et comme droit primordial de chaque homme. Le but ultime de l'acte médical reste toujours la défense et la promotion de la vie. »

    Les médecins catholiques, explique le pape, doivent répondre à l'appel de l'Eglise pour lutter contre l’utilitarisme;  "la culture du rebut », qui asservit aujourd’hui les cœurs et les esprits de tant de monde, a un coût très élevé : elle requiert d’éliminer des êtres humains, surtout s’ils sont physiquement ou socialement plus faibles. Notre réplique face à une telle mentalité est un "Oui" à la vie fort et sans hésitation. »

    L'homme n'est pas une chose commercialisable, avec un prix: « c’est pour cela que l’attention à la vie humaine dans son intégralité est devenue ces derniers temps une véritable priorité du Magistère de l'Eglise, en particulier à l’égard des plus vulnérables, à savoir les personnes handicapées, les malades, l'enfant à naître, le bébé, la personne âgée. »

    Le pape pense aux bébés et aux personnes âgées, aux personnes handicapées: "chaque enfant à naître, mais injustement condamné à être avorté, a le visage du Seigneur, qui même avant de naître et ensuite à peine né a fait l’expérience du rejet du monde. Et chaque personne âgée, lorsqu’elle est aussi infirme et en fin de vie, porte en elle le visage de Christ. On ne peut les rejeter!"

    Les médecins catholiques doivent donc être « les témoins et les propagateurs de cette "culture de vie". »

    Voici la consigne du pape: « Votre identité catholique implique une plus grande responsabilité : tout d'abord par rapport à vous-même, par un engagement en cohérence avec votre vocation chrétienne ; ensuite à l’égard de la culture contemporaine, pour contribuer à la reconnaissance dans la vie humaine de la dimension transcendante, de l'empreinte de l’œuvre créatrice de Dieu, et cela depuis le premier instant de la conception. C’est une exigence de la nouvelle évangélisation qui exige souvent d’aller à contre-courant en payant de sa personne. Le Seigneur compte aussi sur vous pour diffuser l’"Evangile de la vie". »

    Un engagement qui se poursuit chaque jour dans les salles d'hôpitaux avec la conscience qu’au cœur de l’activité médicale et d’assistance il y a la personne humaine en situation de fragilité. Et le pape a conclu: "il n’existe pas une vie humaine qualitativement plus valable qu’une autre. La crédibilité d'un système de santé ne se mesure pas seulement par son efficacité, mais surtout par l'attention et l'amour à l’égard de la personne dont la vie est sacrée et inviolable. »

  • Immortels ?

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    523aa6323570bed7db9975ff.jpgLu sur le site de « La Libre », ce 20 septembre :  "L’homme qui vivra 1.000 ans… est déjà né !"

     "On a commencé à euthanasier la mort"

    Cette prophétie aussi incroyable que surprenante est signée Laurent Alexandre. Un simple aperçu de son curriculum vitae impressionne déjà: chirurgien-urologue et neurobiologiste, diplômé de Science Po, d'HEC et de l'ENA, fondateur de Doctissimo et auteur de l’essai ‘La mort de la mort’. Ce Français vivant à Bruxelles s’est penché sur les bouleversements de l'humanité face aux progrès de la science en biotechnologies. Son constat a de quoi interpeller. C’est pourquoi LaLibre.be l’a rencontré.

    Lors de vos conférences, vous concluez "l’homme qui vivra 1.000 ans est  probablement déjà né !". Cela sonne comme une provocation…

    Non, c’est une conviction. Il est probable que l’homme qui vivra 1.000 ans est déjà né. Je n’ai pas dit qu’il s’agirait de quelqu’un de mon âge, ni que cela est possible avec les technologies actuelles. Quelqu’un qui naît aujourd’hui aura 90 ans en 2103, il bénéficiera des nombreuses innovations en nano-biotechnologie juste inimaginables aujourd’hui. Il s’agît de cellules souches, de thérapies géniques, de séquençage de l’ADN et de futures innovations -inconnues à l’heure actuelle- qui vont radicalement changer l’espérance de vie des humains.

    Mais l’espérance de vie peut-elle s’envoler à ce point ?

    En 250 ans, l’espérance de vie en Belgique a triplé, passant de 25 à plus de 80 ans. Actuellement, elle croît de 3 mois par an. En clair, quand on vieillit une année, l’on ne se rapproche de sa mort que de 9 mois. A partir de là, il faut être conscient que toutes technologies qui permettent de modifier nos comportements biologiques ont une croissance de leurs capacités comparable à l’explosion des microprocesseurs avec la Loi de Moore. 

    Ce qui signifie un doublement rapide de ces technologies.

    Oui, contrairement à l’automobile, l’aviation et autres secteurs où les progrès sont lents. Prenons un seul exemple, le coût du séquençage ADN a été divisé par 3 millions en seulement 10 ans : le premier a pris 13 ans, mobilisé 22.000 chercheurs à travers le monde et coûté 3 milliards de dollars. Demain, il prendra quelques heures et coûtera 100 dollars. Alors qu’en 1990, tous les savants affirmaient que ce serait - à jamais - impossible à réaliser, on dénombre aujourd’hui 1 million d’humains dont l’ADN a été séquencé.

    Quel est l’intérêt de séquencer l’ADN de tous les humains ?

    Ce séquençage offre une lecture des 3 milliards d’instructions ou messagers chimiques présents dans nos chromosomes, soit notre identité biologique qui définit la manière avec laquelle nous sommes construits. A partir de cette lecture, on a une idée précise des pathologies qu’on va avoir et des traitements à appliquer. Dans un premier temps, nous savons lire mais pas encore modifier notre ADN. Dès les années 2018, le bricolage de nos chromosomes deviendra possible. La modification de l’ADN sera même une chose banale dans la prochaine décennie ! Ces technologies nous offrent donc une explosion de notre capacité à changer notre nature et donc à faire reculer la mort.

    Quand on évoque la mort de la mort, on pense immédiatement aux cancers qui touchent en moyenne 1 Belge sur 3. Vous en tenez compte ?

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