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Société - Page 732

  • Quand un jeu video violent et immoral produit des effets pervers

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    L'impact d'un jeu vidéo violent et immoral

    sur le Figaro Santé (Damien Mascret)

    Seuls les jeunes ayant un solide sens moral échappent aux effets pervers du jeu GTA sur leur comportement.

    Le 10 avril dernier, en Italie, deux filles de 15 ans ont, «pour s'amuser», battu et tué un homme de 67 ans qui les avait prises en stop. L'une d'elles a déclaré: «J'avais l'impression de jouer à GTA, c'était comme si j'étais le héros du jeu.»

    Pour Alessandro Gabbiadini, professeur de psychologie sociale à l'université italienne du Val d'Aoste, le déclic a eu lieu trois ans avant ce fait divers: «J'étais dans un magasin et j'ai vu un père acheter Grand Theft Auto (GTA) à son fils de 10 ans, alors que le vendeur le lui déconseillait pour son âge. Or GTA est un jeu violent mais avec quelque chose de différent par rapport aux autres jeux violents, raconte-t-il au Figaro. Il montre des scènes immorales et propose des actes immoraux.» Car dans ce jeu, il est possible de voler, tuer, violer en toute impunité… Juste pour s'amuser. «GTA est le premier jeu à introduire des comportements qui vont au-delà de l'agression. Depuis, d'autres ont suivi, comme Saints Row, Mafia ou The Godfather», précise-t-il.

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  • Euthanasie des mineurs : un mauvais signal

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    La sénatrice Vanessa Matz s'exprime sur l'avenir.net :

    (...) On parle de l’euthanasie comme une avancée dans la modernité et comme si nous, au cdH, nous nous accrochions à de vieux principes poussiéreux. Au départ, il y avait du respect dans les débats. Mais les derniers temps, ça dérape. On a voulu nous caricaturer. Nous ne sommes pas des conservateurs réactionnaires face à des modernes pragmatiques. Nous avons une vraie volonté de rencontrer les réalisés des enfants en fin de vie. Mais faut-il pour cela une loi aveugle ?

    Une loi aveugle ?

    On nous l’a dit : il y a une maturité chez ces enfants. Mais leur appartient-il de porter la souffrance de leur entourage à travers ce choix d’euthanasie ? Un enfant peut-il se détacher de la loyauté à ses parents pour prendre sa décision ? Un enfant ne sera-t-il pas influencé par la charge qu’il représente pour ses parents qui doivent travailler, élever des frères ou sœurs ? Cela nous fait terriblement peur que ce signal soit donné à ces enfants.

    Des psychologues devront vérifier que le choix de l’enfant est libre.

    Oui ils devront évaluer la capacité de discernement. Mais seront-ils capables de déceler la vraie volonté ? Et puis, les parents pourraient n’être pas d’accord entre eux, soit parce qu’ils sont séparés, soit parce qu’il n’y a pas d’harmonie familiale tout simplement. Et puis, on légifère ici de manière générale alors que ce sont des cas exceptionnels qui seront visés. On parle d’une dizaine de cas par an. Les équipes médicales apprécient donc déjà les situations au cas par cas. Et il n’y a jamais eu de poursuites judiciaires. Ici on pose un principe absolu qui va peser sur les épaules de tous les enfants, pas seulement ceux en fin de vie.

    Ne serait-ce pas hypocrite que de laisser les choses se faire en cachette et dans l’illégalité ?

    Moi je pense qu’on va prendre une loi pour quelques cas infimes qui vont rapidement provoquer une insécurité juridique, justement. Imaginez la scène où un psychologue dise à un enfant qui demande l’euthanasie, « tu n’as pas le discernement nécessaire ». Il faut savoir que 100 % d’adultes qui demandent l’euthanasie à un moment entre 90 et 95 % ne reformulent plus cette demande à partir du moment où elles bénéficient d’un accompagnement palliatif de qualité.

    Cette loi sera un mauvais signal envoyé à la société, selon vous ?

    Oui. C’est un mauvais signal aux plus fragiles et aux plus démunis. Et l’hypocrisie, c’est aussi une société qui ne peut plus regarder la souffrance et qui préfère s’en débarrasser.

  • Les Veilleurs belges debout contre l'euthanasie

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    Sur Boulevard Voltaire, Anne-Chantal André-Dumont, étudiante et membre de "Jeunes pour la Vie" présente la mobilisation des Veilleurs belges contre l'euthanasie :

    Belgique : les Veilleurs debout contre l’euthanasie

    Les sénateurs belges s'apprêtent à voter l'élargissement de la loi sur l'euthanasie. Les mineurs pourraient faire appel à cet acte de mort.   

    Depuis le 6 octobre, les Veilleurs debout veillent deux fois par semaine devant le Parlement belge à Bruxelles. S’ils veillent à cet endroit, c’est parce qu’ils ont conscience de la gravité de ce qui se trame derrière la façade devant laquelle ils sont postés. En effet, les sénateurs belges s’apprêtent à voter l’élargissement de la loi sur l’euthanasie. Les mineurs pourraient, dès lors, faire appel à cet acte de mort.

    Cela fait onze ans que l’euthanasie est en vigueur dans notre pays. Assez longtemps pour l’avoir vécu comme une mauvaise expérience. L’argument de compassion qu’utilisent les parlementaire est que « la souffrance n’a pas d’âge ». Les enfants peuvent souffrir autant, voire plus que certains adultes et pourtant il leur est impossible de demander la mort. La logique pourrait se tenir, outre le fait que les mineurs sont considérés comme n’étant pas assez responsables pour prendre une décision. La logique est fausse, parce que biaisée dès son fondement. Non, la mort n’est pas la solution à la souffrance, elle l’élimine sans la résoudre. Seul l’amour peut accompagner réellement le patient et sa famille. Ceci n’est bien sûr pas un appel à oublier les traitements médicaux, mais à concilier avec justesse ses moyens et l’aspect humain.

    Conscients de cette situation inhumaine, les Veilleurs debout ont voulu agir. Quoi de plus symbolique qu’une veille pacifique devant le Parlement, institution censée travailler au bien de la nation ? En nous tenant à cet endroit, nous voulons veiller sur toute la nation, sur tous les malades. Ils ont davantage besoin de soutien que d’injections létales ! Par cette action, les Veilleurs veulent atteindre un double objectif : dans un premier temps, donner une visibilité à l’opposition grandissante au sein de la population belge, mais aussi réveiller les consciences.

    Tous nous avons tendance à nous accommoder de la situation actuelle, n’étant pas directement confrontés à cette souffrance. Cependant, le poison s’infiltre tout doucement et nous devons rester vigilants ! N’oublions pas que d’autres propositions d’élargissement de la loi nous attendent. L’élargissement, initialement destiné aux mineurs et personnes démentes, s’est finalement concentré seulement sur les mineurs. La proposition concernant les personnes démentes a été reportée à plus tard, « quand les mentalités seront prêtes ».

    En nous taisant, nous nous rendons complices de cette proposition-ci, mais également de toutes celles qui arriveront ! La loi n’est pas encore passée. Nous pouvons donc utiliser ce court terme qui nous reste pour contester cet élargissement de la loi. N’hésitez donc pas à rejoindre les Veilleurs, ou mieux encore : lancez d’autres moments, endroits pour veiller et faites-nous-en part, que nous puissions relayer ! Laissez marcher votre imagination, votre courage, et laissez parler votre conscience !

  • La sédation palliative : une euthanasie qui ne dit pas son nom ?

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Aux termes d'une enquête menée auprès de 866 médecins de famille néerlandais, 10 % d'entre eux  ont avoué qu'il leur arrive d'administrer des doses de morphine ou de dormicum bien au-delà des posologies recommandées en vue de hâter la mort d'un patient. Pour la presse néerlandaise, ces réponses sans fard au questionnaire proposé par une émission de télévision (« Altijd wat » de NCRV) et une revue médicale, Medisch Contact, sonnent comme la fin d'un tabou.

    L'idée de l'enquête est venue à la suite de la suspension en octobre, puis du suicide d'un médecin de Tuitjenhorn qui avait contrevenu en août dernier aux critères de conformité (« critères de minutie ») de l'euthanasie légale en injectant à un patient en phase terminale une dose massive de morphine, sans respecter le protocole médical établi. Le patient était mort dans la foulée.

    De nombreux médecins avaient alors dit leur indignation devant les sanctions appliquées contre ce médecin, Nico Tromp, dénonçant à la fois les investigations des services d'inspection des médecins et des services judiciaires au motif que les directives officielles ne sont pas toujours applicables, selon eux, dans la réalité.

    Voilà qui éclaire d'un jour plus exact la pratique de la « sédation palliative » aux Pays-Bas, dont il apparaît de plus en plus qu'elle est une sorte d'euthanasie qui ne dit pas son nom. Et qui, du point de vue moral, est bien plus ambiguë qu'une piqure létale : selon les cas, elle peut constituer un assassinat délibéré ou une pratique justifiée par l'état du patient. En brouillant les pistes entre euthanasie et soins palliatifs, elle a fait naître une zone grise où le débat peut s'enliser, laissant s'instaurer une mentalité euthanasique là où une conscience claire des limites fait défaut.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • François, "personne de l'année 2013"

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    Du Soir.be (Camille Wernaers) :

    Le pape François élu «personne de l’année» 2013 par Time Magazine

    Les autres favoris étaient Edward Snowden, Barack Obama ou encore la chanteuse Miley Cyrus.

    Le Time Magazine a rendu son verdict ce mercredi après-midi : c’est le pape François qui est élu « personnalité de l’année ». Il avait été élu en mars dernier.

    Premier pape à prendre le nom de François, choisi en mémoire de l'engagement de saint François d'Assise dans le combat pour les pauvres et pour la paix, il a montré des signes d’ouverture par rapport à ses prédécesseurs, sauf sur certains sujets tel que le préservatif ou l’avortement. «Il est rare qu’un nouvel acteur de la scène mondiale suscite autant d’attention si rapidement, que ce soit parmi les jeunes ou les plus âgés, parmi les croyants ou les sceptiques», a expliqué la directrice de la rédaction de Time Nancy Gibbs en expliquant le choix du pape François, parvenu en mars à la tête de l’Église catholique.

    Edward Snowden, Barack Obama, la chanteuse Miley Cyrus figuraient eux aussi parmi les favoris. Comme chaque année depuis 1927, l’hebdomadaire américain Time Magazine récompense un homme ou une femme qui a «  marqué le plus l’année écoulée, pour le meilleur ou pour le pire  ».

    Du V.I.S. : Le Directeur de la Salle de Presse a réagi à la décision de Time Magazine (USA) de proclamer le Pape François son homme de l'année: Ce n'est pas une surprise, a déclaré le P.Federico Lombardi, vu l'écho et l'attention créés par son élection et le début de son pontificat. Il est positif qu'un des plus prestigieux organes de presse internationale fasse le choix de saluer qui parle au monde de valeurs spirituelles, religieuses et morales, et se bat en faveur de la paix et d'une plus grande justice. Sans rechercher ni réputation ni succès, le Pape annonce l'Evangile de l'amour de Dieu envers tous. Il est heureux si cela attire et donne espoir aux gens. Décerner au Pape François cette reconnaissance journalistique signifie que beaucoup ont compris, même implicitement, son message. Et ceci est une raison de se réjouir.

  • La scientologie reconnue comme religion en Grande-Bretagne

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    Et une religion de plus en Grande-Bretagne! Les autorités de ce pays semblent en tout cas très attentives aux plaintes anti-discrimination des adeptes de cette nouvelle "religion". Bien davantage qu'à celles des chrétiens à qui il est interdit d'afficher leur foi ou de faire respecter leur liberté de conscience... 
     
    Voir ICI

  • Quand le train de l'euthanasie fonce vers la barbarie...

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    Lu sur lalibre.be

    Qui donc arrêtera le train de l’euthanasie?

    Une opinion de Hilde Kieboom, responsable pour la Communauté de Sant’Egidio au Benelux.

    Étendre l’euthanasie aux mineurs risque de faire passer pour "un acte de compassion" ce qui est en réalité est un acte de déresponsabilisation, qui abandonne le jeune malade à son sort. Au moment où le Sénat s’apprête à légaliser l’euthanasie pour les mineurs, nous estimons qu’il y va de notre devoir citoyen d’y opposer de sérieuses objections. Nous invitons les formations politiques, les sénateurs et les députés à prendre plus de temps pour approfondir davantage la réflexion.

    Notre pays se sent à l’avant-garde en devenant le seul pays au monde à supprimer toute limite d’âge pour l’euthanasie. Doit-on vraiment s’en vanter? Les faits démontrent qu’un tel élargissement n’a pratiquement pas de raison d’être: de nombreux pédiatres et infirmiers/ières témoignent que les enfants gravement malades expriment rarement un souhait résolu de mourir. Leur volonté de vivre, même dans les conditions difficiles de l’approche de la mort, est plus forte que l’éventuel souhait d’anticiper la fin. Aux Pays-Bas, où l’euthanasie peut être pratiquée sur les enfants à partir de 12 ans, la réalité démontre qu’il n’y a aucun besoin en la matière. Depuis 2006, aucun cas n’a été enregistré, même pas en dessous de 30 ans. Pourquoi alors cette hâte suspecte? Pourquoi vouloir coûte que coûte voter cette loi?

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  • Belgique, euthanasie des mineurs : l'ensauvagement de la mort

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    De Caroline Eliacheff (sur les Matins de France Culture) (texte reproduit ICI) :

    L'ensauvagement de la mort

    Disons-le tout net : en autorisant l'euthanasie active pour les mineurs, les Belges nous choquent. Cette loi a été adoptée par la commission des Affaires sociales et de la justice du Sénat le 27 novembre dernier avant d'être examinée en séance plénière puis au Parlement.

    En 2002, à la suite des Pays Bas, la Belgique avait dépénalisé l'euthanasie active pour les adultes. Depuis, bien que la population approuve cette mesure, deux tendances opposées s'affrontent dans le pays: d'un côté, de virulentes critiques émanent notamment d'Etienne Montero, doyen de la faculté de droit de Namur ou de Carine Brochier, coordinatrice de projets à l'Institut européen de bioéthique de Bruxelles. La principale critique concerne la faiblesse du contrôle de la loi dont le critère central est "le caractère insupportable et inapaisable de la souffrance, physique ou psychique". Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin. En onze ans, aucun médecin n'a été sanctionné d'autant que pour éviter de l'être, il suffit, selon Carine Brochier, de ne pas déclarer l'euthanasie qui n'en augmente pas moins de 25% par an. De l'autre, en dix ans, trente à quarante propositions de loi ont été déposées au Parlement visant à assouplir les conditions de la loi ou à étendre son champ d'application notamment aux mineurs et aux déments.

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  • Où sont passées les filles de l'Europe de l'Est ?

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    Un ami nous écrit :

    "Quand la 'modernité médicale' est mise à profit par des pratiques séculaires d'élimination des filles. Dans le temps, les filles étaient éliminées après la naissance. Aujourd'hui, avec la détermination du sexe avant la naissance, c'est l'avortement des filles qui a pris le relais et qui se pratique de manière plus intensive que dans le passé. Il faut dire que l'avortement est fortement encouragé, voire financé, par le Planning Familial. Ces planificateurs de la dénatalité n'avaient-ils pas prévu ce retour de bâton ? À vouloir faire 'moderne', on s'enfonce dans les barbaries du passé."

    Du "Figaro Madame" (E. Le Naour) : Où sont passées les filles de l’Est ?

    Une étude de l’Ined révèle les inquiétants avortements sélectifs de fœtus féminins en Europe orientale

    L'Ined révèle que les avortements sélectifs de fœtus féminins touchent l’Azerbaïdjan, l’Albanie et l’Arménie. 

    En Inde, les filles ont quasiment disparu de certaines régions. En cause, la sélection dont elles sont victimes dès le stade de fœtus. Mais ces pratiques d’avortements sélectifs ne toucheraient pas seulement l’Asie et seraient même en pleine expansion non loin de nos frontières, en Europe orientale. 
Un rapport de l’Institut nationale d’études démographiques, (Ined) intitulé : la masculinisation des naissances en Europe orientale, révèle que l’Azerbaïdjan, pays situé dans le Caucase du sud, est le second pays du monde dans lequel le déséquilibre des sexes à la naissance est le plus élevé. 
Christophe Z. Guilmoto, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et co-auteur de l’étude explique cette chute des naissances féminines par différents facteurs : « Dans ces pays, les familles préfèrent avoir un garçon, synonyme de prolongation du nom et de la lignée familiale. » En somme, mieux vaut avoir un garçon qui restera vivre sous le toit familial avec son épouse et qui assurera les vieux jours de ses parents.

    « Puis à partir des années 90, les pays concernés : l’Albanie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie ou la Géorgie, ont eu accès à l’échographie, reprend le chercheur, ce qui a facilité ces avortements “sexo sélectif”. » Cette modernisation a ainsi permis d’assoir des traditions patriarcales très ancrées dans ces régions comme l’explique le scientifique : « Les nouvelles technologies sont venues servir les coutumes, mais c’est également une réponse à la crise économique que connaissent ces pays depuis l’effondrement du bloc de l’Est. » Le plus inquiétant d’après Christophe Z. Guilmoto est l’inaction dont font preuve les autorités de ces pays. « Il a fallu qu’un rapport du Conseil de l’Europe pointe, il y a deux ans, la chute des naissances de fillettes pour que les États fassent mine de s’y intéresser. » En Inde, pour tenter de rééquilibrer le ratio fille-garçon dans la population, les médecins ont interdiction depuis 1994, de révéler le sexe de l’enfant aux parents. Une loi encore allègrement contournée.

    Voir également : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/avorter-pour-ne-pas-avoir-de-fille-aux-frontieres-de-l-europe_1306769.html

  • François, "personne de l'année" et sujet le plus discuté sur facebook

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    Radio Vatican : François, au cœur des discussions sur Facebook

    Le Pape François est actuellement en tête du classement des thèmes les plus discutés sur le réseau social Facebook, rapporte mardi le média en ligne américain The Huffington Post.

    La thématique « Pape François » devance dans le classement « élection » et « bébé royal ». Il faut descendre à la cinquième place pour trouver la seconde personnalité qui passionne le plus les 1,2 milliard d'utilisateurs du réseau social : Margaret Thatcher, l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, décédée en avril cette année.

    The Huffington Post précise que le Souverain Pontife a déjà battu d'autres records de popularité sur Internet. En juillet, une étude indiquait qu'il était le leader mondial le plus influent sur le réseau aux micromessages Twitter. Fin octobre, son compte @pontifex avait dépassé les 10 millions de followers.

    Il a aussi été établi fin novembre que le pape François était le nom propre le plus fréquemment utilisé sur l'Internet anglophone en 2013. (Avec Apic et The Huffington Post)

    Et le voilà à présent élu "personne de l'année 2013" par Time Magazine...

  • Rapport Estrela : le vote des députés belges

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    Voici les votes exprimés hier au Parlement Européen par les députés belges au sujet du projet alternatif et donc du rejet du rapport Estrela (source); on observera que deux tiers des mandataires belges soutenaient le rapport Estrela, ce qui ne nous étonne guère et qui manifeste combien la Belgique se trouve en porte à faux par rapport à la sensibilité globale de l'Europe :

    7 ont voté pour (on les en félicite !) :

    Ivo BELET (EPP)

    Philip CLAEYS (NI)

    Jean-Luc DEHAENE (EPP)

    Derk Jan EPPINCK (ECR)

    Mathieu GROSCH (EPP)

    Marianne THYSSEN (EPP)

    Frank VANHECKE (EFD)

    14 ont voté contre le projet alternatif (dont Anne Delvaux qui n'a pas suivi le vote de son groupe) :

    Frédéric DAERDEN (S&D)

    Philippe DE BACKER (ALDE/ADLE)

    Véronique DE KEYSER (S&D)

    Anne DELVAUX (EPP)

    Mark DEMESMAEKER (Greens/EFA)

    Isabelle DURANT (Greens/EFA)

    Saïd EL KHADRAOUI (S&D)

    Philippe LAMBERTS (Greens/EFA)

    Louis MICHEL (ALDE/ADLE)

    Frédérique RIES (ALDE/ADLE)

    Bart STAES (Greens/EFA)

    Marc TARABELLA (S&D)

    Kathleen VAN BREMPT (S&D)

    Guy VERHOFSTADT (ALDE/ADLE)

    N’a pas participé au vote :

    Annemie NEYTS-UYTTEBROECK (ALDE/ADLE)

  • Promouvoir la dignité humaine contre la culture de l'exclusion

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    Au nom de la dignité humaine, remettre en question les choix de société

    Le pape reçoit l'institut Dignitatis Humanae (Zenit.org

    La dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu, doit « interpeller la conscience personnelle et sociale », « remettre en question les modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix », exhorte le pape François.

    Le pape a reçu une délégation de l'Institut "Dignitatis Humanae", conduite par le cardinal Renato Raffaele Martino, son président, samedi dernier, 7 novembre 2013, au Vatican. L’objectif de l'Institut, fondé en 2008, est « de protéger et de promouvoir la dignité humaine fondée sur la vérité anthropologique que l'homme est né à l'image et à la ressemblance de Dieu ».Citant la parole « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26), le pape a estimé que « la force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait dominer en abusant des droits et de la dignité des autres ».

    « Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa souffrance, de ses droits, de sa vie », a-t-il ajouté.

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,
    Illustre assistance,

    Je vous remercie pour cette rencontre, en particulier j'exprime ma reconnaissance au cardinal Martino pour les paroles avec lesquelles il l'a introduite. Votre Institut se propose de promouvoir la dignité humaine sur la base de la vérité fondamentale que l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Donc la dignité est à l'origine de chaque homme et chaque femme. On ne peut pas la supprimer et elle n'est pas accessible à un quelconque pouvoir ou idéologie. Malheureusement à notre époque, si riche de tant de conquêtes et d'espérances, les pouvoirs et les forces qui finissent par produire une culture d'exclusion ne manquent pas ; et ceci tend à devenir une mentalité générale. Les victimes d'une telle culture sont vraiment les êtres humains les plus faibles et les plus fragiles – les enfants à naître, les plus pauvres, les malades âgés, les handicapés graves … – qui risquent d'être « écartés », expulsés par un engrenage qui doit être efficace à tout prix. Ce faux modèle d'homme et de société actuel met en pratique un athéisme niant de fait la Parole de Dieu qui dit : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance » (Gn 1,26).

    Au contraire, si nous nous laissons interroger par cette Parole, si nous la laissons interpeller notre conscience personnelle et sociale, si nous la laissons remettre en question nos modes de penser et d'agir, les critères, les priorités et les choix, alors les choses peuvent changer. La force de cette Parole met des limites à quiconque voudrait se rendre hégémonique en abusant des droits et de la dignité des autres. Dans le même temps, elle donne une espérance et une consolation à celui qui n'est pas en mesure de se défendre, à qui ne dispose pas des moyens intellectuels et pratiques pour affirmer la valeur de sa propre souffrance, de ses propres droits, de sa propre vie.

    La Doctrine sociale de l’Église, avec sa vision intégrale de l'homme, en tant qu'être personnel et social, est la bonne « boussole ». Là est le fruit particulièrement significatif du long chemin du Peuple de Dieu dans l'histoire moderne et contemporaine : c'est la défense de la liberté religieuse, de la vie à toutes ses phases, des droits au travail et au travail décent, de la famille, de l'éducation…

    En conséquence, toutes les initiatives comme la vôtre, qui entendent aider les personnes, la communauté et les institutions à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, racines de la liberté et de la justice, sont bienvenues. A ce propos une action de sensibilisation et de formation est nécessaire, afin que les fidèles laïcs, de toutes les conditions, et spécialement ceux qui s'engagent dans le champ politique, sachent penser selon l’Évangile et la Doctrine sociale de l’Église et agir de manière cohérente, dialoguant et collaborant avec les autres, avec sincérité et honnêteté intellectuelle, partageant au-moins, s'il n'ont pas la foi, une vision simple de l'homme et de la société avec ses conséquences éthiques. Les non chrétiens et les non croyants convaincus que la personne humaine doit toujours être une fin et jamais un moyen sont nombreux.

    En vous souhaitant tout le bien pour votre activité, j'invoque pour vous et pour ceux qui vous sont chers la bénédiction du Seigneur.

    Traduction de Zenit, Hugues de Warren