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Société - Page 730

  • La vie d'Adèle

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    La Vie d'Adèle, le zèle du désir

    A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:

    Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.

    Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif ­Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.

    Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.

    Lire la suite sur le Figaro

  • Euthanasie : la Belgique sur la pente glissante ?

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    La Belgique repousse les limites de l'euthanasie

    JOSÉPHINE BATAILLE, dans la Vie, fait le point sur la situation en Belgique :

    Cas inédit, la mort récente d’un transsexuel, à sa demande, semble changer l’interprétation de la loi belge sur la fin de vie.

    Né femme, Nathan Verhelst, Belge de 44 ans, cherchait depuis de nombreuses années à devenir physiquement un homme. Après avoir subi une amputation de la poitrine, l’opération destinée à lui fabriquer un pénis avait échoué, le laissant dans une profonde détresse. Il a demandé l’euthanasie. Et il est mort, le 1er octobre, avec l’aide des médecins. 

    Dans tous les médias, on a entendu l’avocate ­Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie (chargée d’examiner la conformité des dossiers a posteriori) et présidente de l’ADMD Belgique (Association pour le droit de mourir dans la dignité), expliquer que selon la loi belge, en effet, « la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances », mais que « le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychique ou physique ». Autrement dit, lorsque la douleur physique a pu être soulagée, la souffrance existentielle liée à une mort certaine, même à plus ou moins long terme, justifie en ­Belgique qu’on accède à une demande d’euthanasie. Ce que personne n’a relevé, pourtant, c’est que, dans le cas présent, Nathan, quoique en souffrance ­profonde, n’était pas à proprement parler malade, et encore moins proche de la mort.

    Cette interprétation de la loi est donc aussi inédite que la situation est dramatique, comme le reconnaît le psychiatre de la clinique wallonne d’Ottignies, ­Raymond Gueibe. Il est persuadé que cela « va provoquer des débats dans le pays, parce que justement, la décision n’est pas reliée à une fin de vie probable ». « Nous devons reconnaître que dans certaines maladies psychiatriques nous sommes impuissants à soulager la souffrance », commente pourtant cet autre médecin belge, à qui il arrive de pratiquer des euthanasies dans le cadre des soins palliatifs. « Les médecins préfèrent parfois accompagner la mort demandée plutôt que de laisser ces personnes se suicider dans des conditions terribles et avec des conséquences dramatiques pour les proches. » Dans le plat pays, on est « plus pragmatique face à la souffrance et moins idéologique, car on fonctionne au cas par cas, sans généraliser », estime-t-il.

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  • Rome : un synode extraordinaire pour changer la position l’Eglise sur les divorcés-remariés ?

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    Lu sur le site de « La Vie » (extraits)

    Le pape François avait déjà évoqué cette possibilité en juillet dernier, dans l'avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse de Rio de Janeiro, au Brésil et le Vatican a officialisé l'information mardi 8 octobre : une assemblée extraordinaire du Synode des évêques sera convoquée à Rome du 5 au 19 octobre 2014 afin de travailler aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », d'après l'agence I.Media. En d'autres termes : le premier synode du nouveau pontificat sera consacré à la famille (…)

    Dans la perspective de cette réunion, c'est la pastorale des personnes divorcées et remariées civilement qui attire évidemment les regards, et notamment la question d'un potentiel assouplissement des règles qui entourent leur accès aux sacrements de l'Eglise catholique. En effet, le mariage étant un sacrement indissoluble pour les catholiques, ceux qui se séparent et se remarient ne peuvent actuellement plus recevoir les sacrements – au premier rang desquels la communion eucharistique – à moins que leur premier mariage ne soit reconnu comme « nul » canoniquement par un tribunal ecclésiastique (souvent après des démarches longues de plusieurs années)

    (…) Ces dernières semaines, plusieurs signes ont pu laisser entrevoir un possible changement. Le pape a par exemple évoqué le sujet à deux reprises en des termes, certes prudents, mais ouverts à une nouvelle réflexion. Ainsi, aux journalistes qui l'accompagnaient dans l'avion au retour du Brésil, fin juillet, François avait appelé à étudier cette question « dans la totalité de la pastorale matrimoniale », tout en suggérant que « le problème juridique de la nullité du mariage » devait être revu. Par ailleurs, le 16 septembre dernier, lors d'une rencontre avec les prêtres du diocèse de Rome, il avait admis que « l’Eglise doit faire quelque chose pour résoudre les problèmes des nullités » de mariage, appelant par exemple à « trouver une autre voie, dans la justice »,sans entrer dans le détail de ce que pourrait être cette « autre voie ».

    Autre signe récent, hors du Vatican cette fois, un service du diocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau a publié un document qui autorise les prêtres à « ouvrir la possibilité de recevoir les sacrements » pour les personnes divorcées et remariées civilement, sous condition d'un discernement spirituel appuyé sur des points précis.

    Lire notre article à ce sujet

     

    Cette décision du pape a été qualifiée de « très importante » par le père Lombardi, qui a également mis en garde contre l'initiative du diocèse de Fribourg et appelé à se mobiliser« communautairement » pour « prendre des orientations pastorales communes ».

    Réf. : Le pape convoque un synode sur la famille

    Quo vadis ?

    JPSC

  • Le nouvel évangile

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    En 1972 sortait la version française d’un petit livre écrit par Don Giacomo Biffi, lequel sera nommé Archevêque de Bologne par Jean-Paul II puis créé cardinal en 1985. L’Auteur imagine que des fragments de l’Evangile viennent d’être découverts par des archéologues : ils éclairent d’un jour nouveau les textes reçus jusqu’ici et corrigent l’exégèse couramment reçue. Dans son opuscule plein d’humour, Giacomo Biffi donne les passages de l’Evangile selon S. Mathieu puis, en parallèle, les fragments du « nouvel évangile ». Il y ajoute ses explications : « Si tu veux entrer dans ta vie, observe les commandements. » (Mat. 19, 17) .« Si tu veux entrer dans la vie éternelle, observe la loi de ta conscience » (Nouvel évangile). Explication : Ce fragment fera sans doute la joie des moralistes contemporains, qui ont de plus en plus tendance à simplifier leur travail en faisant appel à la conscience de l’individu.
    Plus que tout, il donnera une claire justification scripturaire à la notion, de plus en plus répandue parmi les chrétiens, qu’il n’y a lieu de chercher aucune règle morale en dehors du sentiment intérieur du bien et du mal.
    A dire la vérité, ce n’est pas là une doctrine nouvelle : depuis toujours la morale chrétienne a enseigné que la norme prochaine de l’action pour l’homme concret est sa propre conscience, à laquelle il doit toujours obéir quoi qu’elle ordonne ou interdise. La nouveauté consiste plutôt en une conception réformée de la conscience et de ses fonctions. La mentalité antique affirmait que la conscience n’était qu’un haut-parleur intérieur destiné à transmettre la loi de Dieu ; aussi était-il de son essence d’être en mesure de demeurer en phase avec la voix divine, faute de quoi elle devenait aussi inutilisable qu’un récepteur de radio qui ne réussirait plus à rester en contact avec l’émetteur. Dans cette perspective, le premier devoir qui s’imposait à la conscience n’était pas de retrouver en soi son contenu, mais de le rechercher dans les commandements du Seigneur. Le premier impératif de la conscience était de scruter la loi. Par contre, selon l’opinion qui se généralise aujourd’hui, la conscience n’aurait pas à sortir d’elle-même ; il lui suffirait d’être attentive à ses propres désirs, à ses propres répugnances, à ses propres enthousiasmes, à ses propres langueurs. La connaissance des normes objectives lui est étrangère et donc indifférente.
    Et ainsi est-on enfin parvenu à mettre un terme à une équivoque. On croyait jusqu’ici que la conscience était un moyen donné par Dieu pour la connaissance de sa volonté. Aujourd’hui, on a compris qu’elle constitue en réalité un don beaucoup plus précieux : elle est un moyen pour l’homme de se dispenser de l’ennui de connaître la volonté de Dieu. Tout est ainsi plus facile : la connaissance est l’abolition de la loi, elle est la libération de l’esclavage des préceptes et de la casuistique. L’impératif moral est parfaitement simplifié :

    - les rapports prématrimoniaux sont-ils licites ? Obéis à ta conscience.
    - Comment dois-je remplir ma déclaration d’impôts ? Obéis à ta conscience.
    - Ai-je le droit de procéder à un avortement si j’ai déjà trois enfants à faire vivre ? Obéis à ta conscience.

    Il ne s’agit plus du tout de l’informer, cette conscience, mais de lui obéir. Et ce n’est pas seulement le métier du moraliste qui se trouve ainsi facilité, c’est aussi celui de l’homme, qui engage bien plus profondément.
    D’autant plus que, malgré les apparences, rien n’est plus docile qu’une conscience qui ne se réfère pas constamment à la loi divine. Pour l’homme qui obéit à sa conscience sans se préoccuper le moins du monde de connaître l’avis de Dieu, la récompense est immanente : sa conscience finit toujours par lui obéir sans désormais lui créer d’ennuis.
    Même celui qui a pris l’habitude d’empoisonner de temps à autre ses tantes pour avoir leur héritage un peu plus tôt, quand il suivra l’enterrement de la quatrième il s’apercevra que sa conscience (tout comme sa pauvre tante) n’a plus aucune protestation à élever.

    Ici : Pro Liturgia  L'ACTUALITE DU 9 OCTOBRE 2013

    JPSC

  • La simplicité du coeur

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    Un peu « fleur bleue », mais après tout le monde serait meilleur si on commençait vraiment par là. C’est dans « Famille chrétienne » :

    « Faire, penser, dire du bien, ne va pas nécessairement de soi, mais demande une vraie décision. Voici trois résolutions, à décliner dans la vie quotidienne comme autant de bienfaits, pour moi… mais aussi pour les autres.

    Une visite anodine chez le médecin m’interpelle : « Vous savez, on se fait du mal avec notre alimentation – trop de viande rouge, trop de calories… c’est de la maltraitance envers nous-mêmes ! ». Je suis choquée par ce mot : « maltraitance », tout ça pour de la viande ! Alors une idée germe en moi. Et si je décidais de choisir ce qui me fait vraiment du bien ? Voilà une bonne résolution pour l’année. Après un petit tour d’horizon, je décide trois « biens » : bientraitance, bienveillance, « biendisance ».

    La bientraitance. Comment la définir ? Je m’aperçois que c’est une notion nouvelle, qui n’existait pas dans les dictionnaires de nos parents. Elle consiste en une attitude de respect, de confiance,une vision positive de la personne, au-delà des gestes posés, de bons soins prodigués. Elle s’applique surtout aux personnes vulnérables : enfants, vieillards, personnes handicapées, prisonniers. Je trouve intéressant de me considérer ainsi comme une personne faible, qui a besoin de soins, de soutien, d’espérance ! Et de savoir que c’est à moi de me prendre en charge à travers mon hygiène de vie, mon sommeil, mon alimentation, mes relations, ma vie intérieure. Bientraitance envers moi-même qui m’entraînera à une bientraitance envers autrui.

    Ensuite, la bienveillance. Une bien-veillance, c’est une vigilance sur et en vue du bien. La bienveillance touche la conscience, la pensée, le regard. Elle fait fi du qu’en-dira-t-on, du jugement, des reproches, pour voir plus loin. Sans tomber dans la complaisance, elle suscite la compassion et implique une certaine protection. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, je vais m’attacher à cette disposition favorable d’abord envers moi. L’attitude du veilleur m’aide. Il garde la flamme, cette lueur intérieure que nul ne peut ravir. 

    Enfin, la « biendisance » (je suis fière de mon néologisme !). Pour contrer la médisance, ce poison qui finit par tout infiltrer. Dire du bien de l’autre est une attitude constructive, féconde. Mais elle ne va pas de soi, loin de là ! Je commencerai donc par dire du bien de mes plus proches : mari, enfants, parents, beaux-parents (oups !)… tout en m’apercevant qu’il faudra parfois me taire, parfois défendre des positions contraires, chercher le compliment ou l’atout qui ne me venait pas d’emblée à l’esprit. Il me faudra peut-être lutter, tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de l’ouvrir ! Mais je suis sûre que (la bienveillance aidant) cela finira par devenir plus facile et même porter du fruit. 

    Je sais aussi que ces biens, très relatifs et modestes à mon échelle, viennent de plus loin que moi. Le seul bien dont nous sommes capables – pour nous-mêmes comme pour autrui – c’est Dieu qui l’accomplit. 

     Raphaëlle Simo »

     Ici : Bienfaits pour moi…

    JPSC

  • Inde : ouverture d'une "usine à bébés"

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (8 octobre) :

    Une "usine à bébés" en Inde

     En Inde, à Anand, dans la province du Gurajat, une véritable "usine à bébés" va voir le jour à l'initiave de Nayna Patel, une femme médecin spécialiste de la fécondation in vitro et formée à Singapour, en Angleterre et Corée du Sud. Cette grande clinique de mères porteuses s'adresse aux couples infertiles principalement occidentaux et "abritera des centaines de mères porteuses". 

    Selon Nayna Patel, "les femmes doivent avoir moins de 45 ans, être en bonne santé et avoir déjà eu au moins un enfant, pour éviter qu'elles ne s'attachent au bébé". Les règles de l'établissement sont extrêmement sévères pour la mère porteuse sur qui repose une grande responsabilité. En effet, que ce soit le médecin, l'hôpital ou le futur couple, aucun n'est responsable d'éventuelles complications qui pourraient intervenir. Face à de telles pratiques, de nombreuses critiques ont émergé: Nayna Patel "exploite la pauvreté et le corps de ces femmes". Elle tente de se défendre en précisant "que les mères porteuses réalisent un travail physique et qu'elles sont rémunérées pour cela". 

    Actuellement, "le marché indien de la gestation pour autrui est évalué à plus d'un milliards de dollars par an", dans ce "pays où un tiers de la population vit avec moins de 0,6 dollar par jour". L'association pour le droit des femmes All India Democratic Women's a fait part de sa vive inquiétude de "la pratique même de la gestation pour autrui dans un pays où les femmes n'ont pas de ressources financières". Les parents qui souhaitent concevoir un enfant en recourant à cette clinique indienne débourseront la somme de 28 000 dollars, "tarif très inférieur à celui pratiqué aux Etats-Unis" où la gestation pour autrui est autorisée. Les mères porteuses de la clinique toucheront quant à elles 8 000 dollars.

  • One of Us : 1.230.000 signatures pour dire non à la destruction des embryons humains

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    One of Us

    Objet:

    La protection juridique de la dignité, du droit à la vie et à l'intégrité de tout être humain depuis la conception dans les domaines de compétence de l'UE où cette protection s'avère d'une importance particulière.

    Principaux objectifs:

    La dignité et l’intégrité de l'embryon humain doivent être respectées. Ceci a été établi par l'arrêt Brüstle contre Greenpeace de la CJUE qui définit l'embryon humain comme le commencement du processus de développement d’un être humain. Afin d’être cohérente dans l’exercice de ses compétences, l'UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique.

    SITUATION PER COUNTRY

     le tout petit score de la Belgique (inférieur à celui du Luxembourg!) n'échappera pas au lecteur...

    Country

    Total signatures collected per country

    Minimum necessary

    Percentage achieved

    (at) Austria

    31.135

    14.250

    218,49%

    (be) Belgium

    4.078

    16.500

    24,72%

    (bg) Bulgaria

    767

    13.500

    5,68%

    (cy) Cyprus

    2.040

    4.500

    45,33%

    (cz) Czech Republic

    9.029

    16.500

    54,72%

    (de) Germany

    115.012

    74.250

    154,90%

    (dk) Denmark

    6.043

    9.750

    61,98%

    (ee) Estonia

    3.641

    4.500

    80,91%

    (el) Greece

    5.183

    16.500

    31,41%

    (es) Spain

    70.322

    40.500

    173,63%

    (fi) Finland

    948

    9.750

    9,72%

    (fr) France

    91.911

    55.500

    165,61%

    Lire la suite

  • Quand un sénateur belge envisage d'euthanasier des nouveaux nés

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    Dans l'émission Controverse, le sénateur MR Jacques Brotchi et le chef de groupe cdH au Sénat, Francis Delpérée, débattent de l'opportunité d'élargir l'euthanasie aux enfants.

    http://www.rtl.be/videos/video/460173.aspx

  • Paris : Aïda à la sauce anticatholique

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    Lu ICI :

    Christianophobie à l’Opéra-Bastille…

    Les mises en scène contemporaines de pièces de théâtre ou d’opéras, en disent généralement plus sur les metteurs en scène que sur les intentions des créateurs. La scène des théâtres est devenue une estrade idéologique et politique où les metteurs en scène, avec lourdeur et de manière répétitive, exposent qui son fantasme qui son sectarisme pour “épater le bourgeois” ou endoctriner le bobo… Je remercie mes amis du Salon Beige de m’avoir fait parvenir tôt ce matin – l’avenir appartient à ceux qui se lèvent dès potron-minet… – un courriel qu’ils ont reçu tard cette nuit d’une personne – merci A. V. de votre réaction… à chaud – indignée de la mise en scène lourdement christianophobe de l’opéra Aïda de Giuseppe Verdi, dont la générale se donnait lundi soir à l’Opéra-Bastille de Paris. Impressionnant !

    Générale Aïda ce soir. Entre les macchabées dévêtus, pendus et autres corps décharnés habituels à Olivier Py, nous avons eu droit ce soir à l’expression d’une haine virulente et explicite du catholicisme. Prêtres en tenues traditionnelles arborant la croix catholique tout en bénissant un char de combat, prêchant la guerre aux Égyptiens (veut-il plus de victimes de frère Coptes ou s’amuse-t-il de les voir massacrés ?). Étrange manif avec à son centre une légion de prêtres catholiques, arborant des pancartes « Dehors les étrangers ! », « Mort aux étrangers ! »… Mieux : dernier acte avec croix enflammée, et rite par le prêtre de la Sainte Cène sur un autel, avec calice et ciboire, aux chants, par les prêtres, de condamnation à mort. Final grandiose : la cantatrice renverse l’autel et les objets liturgiques en chantant l’indignité des prêtres. Et quelques macchabées de retour à la fin… L’art ne mérite-t-il pas mieux que cette prise d’otage d’artistes par un metteur en scène obsédé par sa sortie du séminaire ?

  • Mgr Léonard et les crématoriums : un bel exemple de désinformation

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    Lu sur InfoCatho.be :

    Cérémonies religieuses dans les crématoriums : la réalité 

    La presse généraliste, écrite et radio-télévisée, a voulu une nouvelle fois faire les « choux gras » d’une information concernant Mgr Léonard, qui… n’en était pas vraiment une!

    En accusant Mgr Léonard de vouloir interdire les cérémonies religieuses de funérailles dans les crématoriums du pays, nos confrères se sont tout simplement trompés… Dès la matinée, la nouvelle s’est répandue dans la presse à la vitesse de l’éclair. « L’archevêque André Léonard interdit les offices dans les crématoriums », annonçait la RTBF. « Les offices religieux dans les crématoriums, c’est terminé », précisait RTL-TVI, expliquant que « le Primat de Belgique et l’ensemble des évêques flamands ont décidé d’interdire aux prêtres catholiques de célébrer des offices religieux dans les crématoriums pour les enterrements. La mesure s’appliquera dès 2015… en Flandre. Car aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant ». De son côté, le Soir titrait: « Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations ».

     Une orientation des évêques de Flandre

    « La décision de ne plus envoyer de prêtre ou de diacre dans les crématoriums pour des célébrations religieuses à partir de 2015  est une orientation de l’ensemble des évêques flamands et non de Mgr Léonard seul », a dû préciser le père Tommy Scholtes, attaché de presse de la Conférence épiscopale de Belgique, samedi. Il a ajouté qu’il n’y aucune volonté de s’opposer aux crématoriums de la part de l’Eglise.

    Dès 2015, les prêtres ne pourront donc plus se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d’une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront  plus y tenir des offices complets. En réalité, cette décision a été prise par l’ensemble des évêques flamands, dont Mgr Léonard fait partie en tant qu’archevêque de Malines-Bruxelles. Aucun texte équivalent n’a été adopté en Wallonie pour l’instant.

    « Ce n’est pas du tout une question de principe ou d’idéologie », a encore indiqué Tommy Scholtes à l’agence Belga. « Il y aura toujours un lien entre le crématorium et la paroisse la plus proche pour aider les familles qui le souhaitent à avoir un temps de prière avant la crémation », a-t-il précisé, ajoutant qu’après la cérémonie religieuse dans l’église locale, « le défunt sera conduit au crématorium ou au cimetière, selon le choix de la famille ».

    J.J.D.

  • Chronique de l'euthanasie aux Pays-Bas

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    Jeanne Smits rapporte deux nouveaux faits significatifs de la banalisation de l'euthanasie aux Pays-Bas :

  • Les enfants de tout le monde

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    Publié par Jacques de Guillebon sur le blog du mensuel « La Nef » :

    Si vous ne connaissez pas la dernière invention de nos Faust contemporains qui se déguisent sous le nom de généticiens, je ne saurais trop vous conseiller de jeter un rapide coup d’œil sur le site Généthique (en cliquant ici).

    Il s’agit de la FIV à trois parents. Mais oui, Salomon est définitivement ringardisé. En gros, pour faire disparaître certains risques de maladie héréditaire, on injecte le noyau de l’ovule d’une femme dans le cytoplasme de l’ovule d’une autre. On n’arrête pas le progrès, c’est-à-dire le meccano humain. Tout va bien.

    Ainsi, à l’avenir, rien ne nous empêche d’imaginer la situation suivante : deux hommes en couple désirent avoir un enfant. Ils louent le ventre d’une mère porteuse, et demandent à leur meilleure copine de prêter son ovule. Mais il se trouve que cette copine est susceptible de transmettre une maladie mitochondriale. Nos pères en herbe décident alors de recourir à la FIV à trois parents : le noyau de l’ovule de la copine est donc transféré dans le cytoplasme de l’ovocyte d’une autre donneuse. Pour corser l’affaire, les deux hommes sont stériles : un donneur est donc requis. L’enfant est conçu, couvé, il naît. Tout se passe bien.

    Sauf que si l’on additionne les deux pères légaux, le donneur de sperme, la donneuse d’ovule malade, la donneuse d’ovule sain et la mère porteuse, notre lardon se retrouve avec six parents. Du moins six personnes ayant présidé à sa conception.

    Il n’est pas non plus interdit de penser que les pères se séparent après quelques années, et se remettent en couple chacun de son côté. Ce qui nous fait la somme rondelette de huit adultes pour un enfant. Pratique pour les sorties d’école et les longs week-end d’hiver.

    ---

    "Il exagère", dites-vous ? Cette situation n'est pourtant pas plus absurde que celle de deux jumeaux qui auraient la même mère mais deux pères différents, et vivraient séparés, chacun avec son père célibataire. Cette situation, elle, est bien réelle : ça se passe aux États-Unis, et c'est à lire en cliquant ici.

    Réf. Les enfants de tout le monde

    JPSC