|
Société - Page 737
-
Strasbourg, 1er octobre : la famille un sujet de droits
-
Rawan (huit ans) est morte des suites de sa nuit de noces
Lu sur RTL-be :
Yémen: Rawan, 8 ans, décédée des suites de sa nuit de noces
Rawan, une fillette yéménite de 8 ans, est décédée au lendemain de sa "nuit de noces" des suites des blessures subies lors des relations sexuelles imposées par son "mari", âgé d'une quarantaine d'années. L'utérus de la petite fille s'est déchiré et elle est décédée samedi dans une chambre d'hôtel de la ville de Hardh.
Il n'est pas certain que le mari, originaire d'Arabie saoudite, ait été arrêté. Selon des membres d'organisations des droits de l'homme, la petite Rawan aurait été vendue au Saoudien par son beau-père pour 10.000 rial (2.024 euros). Le père biologique de l'enfant est décédé, a indiqué le Centre yéménite pour les droits de l'homme. "Au vu de cette terrible histoire, nous répétons notre exigence de voir voter une loi imposant un âge minimum de 18 ans pour pouvoir contracter un mariage", a déclaré un collaborateur du Centre. Les islamistes ont déjà rejeté à plusieurs reprises de telles propositions de loi.
Le mariage de jeunes filles mineures est relativement courant au Yémen. En 2008, le cas de la petite Nudshud Ali, 10 ans, avait attiré l'attention de l'opinion car elle avait obtenu le divorce via une décision de justice.
-
L'avortement sélectif se pratique en Grande-Bretagne
Lu sur la synthèse quotidienne de gènéthique.org :
De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne
Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.
C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines éthniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".
Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".
L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisament longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent.
Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.
(Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013)
-
L'illusion d'un monde "hors souffrance"
Sur son blog, Bruno Leroy, éducateur et écrivain, propose cette belle réflexion:
Cette illusion d'un monde "hors souffrance"
Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.
Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.
-
Pierre Palmade : "mon homosexualité, je ne l'aime pas"
Lu ici
Pierre Palmade : "je suis triste d'être homo"
Pierre Palmade a accordé un entretien à Nikos Aliagas, bien loin des propos LGBT :
- Mon homosexualité ressemble de moins en moins à ce que je peux voir autour de moi. Je ne l'aime pas en fait, mon homosexualité. Je suis vraiment triste. Avant, j'étais en colère. Maintenant, je suis triste d'être homo. [...]
- Vous n'êtes pas "politiquement correct".- Non, car je ne revendique rien. Je ne suis ni pro homo, ni anti homo. Je ne revendique rien pour la cause. Qu'ils se démerdent. (rires) Moi, je fais en sorte d'être libre."
A écouter sur le site de Europe 1, à 3mn55.
-
La Nef : sommaire du n°251 de septembre 2013
Cliquer sur les liens pour accéder aux contenus "en ligne" :Sommaire du n°251 de septembre 2013SOMMAIRE DU N°251 DE SEPTEMBRE 2013
ÉDITORIAUX
Un monde fragile, par Christophe Geffroy
La destruction de l’être, par Jacques de Guillebon
ACTUALITÉ
JMJ Rio 2013 : « L’Évangile est pour tous », par Jacques de Guillebon
Jean Madiran, par Christophe Geffroy
Liturgie, un renouveau ?, par Loïc Mérian
L’encyclique Lumen fidei : un passage de témoin, par l’abbé Christian Gouyaud
La « nature des choses » résiste, entretien avec Paul-Marie Coûteaux
La lâcheté de l’Europe, par Paul-Marie Coûteaux
L’automne occidental, par Marc Fromager
Éducation : résister !, par Pierre-Olivier Arduin
ENTRETIEN
L’abbaye bénédictine de Kergonan : des « chercheurs de Dieu », entretien avec le TRP Dom Philippe Piron
DOSSIER : DE L’ISLAM AU CHRISTIANISME
L’Église catholique face la conversion des musulmans,
par Annie Laurent
L’évangélisation par la Miséricorde,
entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau
Peut-on quitter l’islam ?, par Annie Laurent
Portrait : Afîf Osséïrane, par Annie Laurent
Portraits : Nahed Metwalli et Nadia Piccard,
par Annie Laurent
Convertir par les médias, par Maurice Saliba
Portrait : Joseph Fadelle, par Jacques de Guillebon
« Une nouvelle réalité »,
entretien avec Moh-Christophe Bilek
Portrait : Mohamed Rahouma, par Falk van Gaver
VIE CHRÉTIENNE
Foi et charité (5/7), par un moine de Triors
Question de foi x Cœur rebelle ? Cœur fidèle ?, par l’abbé Hervé Benoît
CULTURE
Metternich ou la haute diplomatie, par Michel Toda
Au fil des livres : Ghislain de Diesbach
Notes de lectures, chroniques musique, sortir, cinéma, internet, livres jeunes
Un livre, un auteur : Bruno Couillaud
Portrait : Ludovine de la Rochère, par Marine Tertrais
BRÈVES
Toutes les annonces du mois en ligneLien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Eglise, Foi, Idées, International, Livres - Publications, Politique, Société 0 commentaire -
Quand la Chine tente de remédier aux dégâts irréparables de la politique de l'enfant unique
La politique des deux enfants en Chine, une mesure insuffisante et trop tardive
Susan Yoshihara vous explique comment la Chine essaie de trouver des remèdes aux dégâts causés par sa politique de l’enfant unique. Pour elle, une politique des deux enfants sera un remède probablement trop tardif aux problèmes économiques qui s’annoncent de plus en plus sérieux. (A. Ruse)
NEW YORK, 6 Septembre (C-FAM) En annonçant ses réformes prochaines, la Chine a admis implicitement que sa politique de l’enfant unique, mise en œuvre pendant quarante ans, aura été un échec.
Cette politique a conduit à de graves abus. On estime que l’establishment chinois responsable du planning familial aura été à l’origine de 336 millions avortements. Cela inclut des avortements ou stérilisations forcées auxquelles aura conduit un contrôle intrusif d’un des aspects les plus intimes de la vie chinoise.
On reproche aussi à cette politique une insensibilité accrue de la population chinoise vis-à-vis des enfants et de la famille. Chaque année, des milliers d’enfants sont abandonnés, et des milliers d’autres seraient kidnappés ou vendus. Il y a tellement de décès de nouveau-nés que le gouvernement a mis en place des « cottages », où les enfants peuvent abandonner leurs enfants, le plus souvent des petites filles. Ce mercredi, un reportage de Time magazine a annoncé qu’à l’occasion de l’arrestation des trafiquants de dix enfants, la police avait découvert que leurs parents ne voulaient pas récupérer ces enfants. Les parents les avaient vendus à un gang en échange de liquide dont ils avaient grand besoin.
L’agence d’information chinoise la plus importante, Xhinhua, a annoncé qu’une proposition de réforme de cette politique impopulaire avait été introduite en août. Cette rumeur a été confirmée par le gouvernement. La politique actuelle contraint les couples à demander à l’Etat la permission d’avoir un second enfant, ce qui n’est autorisé que si l’un des parents n’a aucun frère ou sœur. A l’avenir, l’autorisation serait accordée si cela n’était le cas que d’un des parents…
-
Les origines de l'idéologie homosexualiste
Les racines marxistes de l’"homosexualisme”
Sur son blog, Jeanne Smits propose la traduction d'un nouvel article d'Hylary White, correspondante de LifeSite à Rome "pour comprendre les vrais enjeux d’une lutte qui est loin d’être finie" :
On m’a demandé récemment ce qu’est l’« homosexualisme ». C’est un terme que j’ai commencé à utiliser dans mes articles à propos de ces questions il y a quelques années, lorsqu’il est devenu évident que nous avions à faire non à un groupe de personnes, mais par une idéologie spécifique dont les tenants sont souvent des personnes qui ne sont pas homosexuelles.
Il y a quelques jours dans le Guardian, Peter Tatchell a bien décrit non seulement les buts de cette idéologie, mais ses origines. C’est cette idéologie politique, volontiers appelée la « théorie queer » par ses partisans dans le monde universitaire, qui est promue, désormais de manière assez ouverte, par le mouvement pour les « droits gays ». Elle vise à réécrire les concepts fondateurs de notre société tout entière. Je prédis qu’il ne faudra plus beaucoup de temps avant que la prétendue lutte pour l’« égalité » soit abandonnée : elle aura atteint son but.
Bien des gens se grattent la tête en se demandant comment nous avons tout d’un coup pu en arriver au point où deux hommes peuvent être « mariés », où une femme peut être appelée « mari » et un homme, « épouse », où les enfants ne sont plus qu’une monnaie d’échange politique dans les guerres d’adoption, alors qu’il nous semble qu’hier encore on ne parlait que d’égalité de droits. Depuis quand l’« égalité des droits » signifie-t-elle la déconstruction, le démantèlement de ces concepts sociaux fondateurs ?
-
Dispositifs médicaux : la COMECE pointe un manque de précaution
Communiqué de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :
COMECE Presse 06/09/2013
L’avis de la COMECE sur les dispositifs médicaux: un manque de précaution
Dans un avis publié aujourd’hui, le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite qu’une procédure de révision de la législation européenne qui encadre les dispositifs médicaux ait été amorcée. Cependant, il met en garde contre certains manquements à l'éthique et propose des améliorations aux propositions qui seront votées, le 18 septembre, par la Commission de l’Environnement, la Santé Publique et la Sécurité Alimentaire du Parlement Européen.
Actuellement, environ un demi-million de dispositifs médicaux (DM) circulent sur le marché européen, des simples verres correcteurs et lentilles de contact, jusqu’aux machines à rayons X, stimulateurs cardiaques et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV). Sont-ils tous vraiment sans danger? Sommes-nous pleinement conscients des implications éthiques que leur utilisation peut avoir sur les individus?
Pour répondre à ces inquiétudes, l'Union européenne révise actuellement le cadre législatif qui régit DM et DMDIV, afin d’améliorer leur évaluation et renforcer la surveillance du marché et la vigilance.
Le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite des objectifs affichés. Toutefois, après une analyse rigoureuse des propositions législatives présentées, le 26 septembre, par la Commission Européenne, le groupe a souligné certains manques :
- Les DMDIV doivent être considérés inséparables du conseil génétique fourni par un médecin afin de permettre le consentement informé de la personne;
- Etant donné les risques que comportent les tests relatifs aux maladies polygéniques, il est justifié que leur certification soit refusée et que toute publicité relative à ceux-ci soit restreinte au cercle des professionnels de santé ;
- Les États membres devraient, dans certains cas, avoir le droit de poser des restrictions à la commercialisation de ces dispositifs;
- Les risques psychologiques et sociaux de leur utilisation devraient être évalués;
- Les tests prédictifs les maladies génétiques ne devraient pas servir à sélectionner les êtres humains, ni être effectués sur des mineurs ou des adultes temporairement incapables;
- L’application des règles nationales en matière d’éthique et le respect de la Convention d'Oviedo devraient être explicitement reconnues;
- En ce qui concerne la protection de l'embryon humain, le principe de subsidiarité devrait être pleinement respecté;
- Les critères qui classent les IVDMD dans la Catégorie D devraient être appliqué de manière cohérente;
- La certification de certains dispositifs, tels que ceux qui feraient usage de cellules souches embryonnaires humaines, nécessiterait des conditions supplémentaires.
Téléchargez l’avis complet en format PDF (disponible en français et en anglais) ou lisez le résumé (disponible en français et en anglais).
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Ethique, Europe, Santé, Société 1 commentaire -
France : l'ABCD de l'égalité à l'école en janvier 2014
De la Synthèse de Presse quotidienne de Gènéthique.org
"L'ABCD de l'égalité" à l'école en janvier 2014
En janvier prochain, de la grande section de maternelle au CM2, les élèves se verront imposer "un programme de lutte contre les stéréotypes sexistes dès l'école appelé 'ABCD de l'égalité' ". Mis en place par le gouvernement sous l'impulsion du ministère des droits des femmes, "l'ABCD de l'égalité" sera expérimenté dans dix académies (1), soit 600 classes au total, et une généralisation de cette expérimentation est déjà prévue, au printemps 2014.
Le programme sera adapté à l'âge et abordera la question des préjugés dans différentes matières telles que le sport, les sciences, les arts plastiques, le français ou encore l'histoire. L'objectif? "Sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons [...] et aux limites que les enfants se fixent eux-mêmes, terreau des inégalités hommes-femmes".
Justifiant ce programme, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes précise: "alors que l'école est censée être neutre dans le traitement des filles et des garçons, les études montrent que ce n'est pas le cas, en dépit de la bonne volonté des enseignants". Mais l'instauration d'un tel programme inquiète. Ainsi, Jean-Marie Andrès, un des responsable des Associations familiales catholiques (AFC) redoute " 'une démarche de déconstruction' des repères, notamment ceux transmis par les parents". Il estime que " 'les stéréotypes ont bon dos' et la vigilance doit être de mise devant ce type d'initiative".
---------------------
(1) Académies de Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse
(La Croix (Marine Lamoureux) 06/09/2013 - Valeurs Actuelles (Fabrice Madouas) 05/09/2013)
Lire également : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-gender-pour-tous-contre-le-droit-des-parents
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Enseignement - Education, Famille, Politique, Sexualité, Société 0 commentaire -
Le Vatican embrasse-t-il la théologie de la libération ?
C’est ce que donne à penser une information parue ce matin dans le grand quotidien québécois « Le Devoir » (Le Vatican embrasse la théologie de la libération) au sujet d’un livre à paraître lundi en version italienne sous la signature de l’archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF, ex-Saint-Office), et du dominicain péruvien Gustavo Gutierrez, un des fondateurs du courant de la théologie de la libération. Leur livre à quatre mains s’intitule : « De la part des pauvres, théologie de la libération, théologie de l’Église ». Avec cette déclaration d’un célèbre « vaticaniste » : « Entre le Vatican et la théologie de la libération éclate la paix », a commenté mercredi le vaticaniste Andrea Tornielli, relevant sur le site Vatican Insider : « cette pacification survient dans un nouveau climat favorisé par l’élection du premier pape latino-américain et la reprise du procès de béatification de l’évêque martyr » de San Salvador.
Sur son blog Chiesa, Sandro Magister met les choses au point. Extrait de son commentaire, cité par le « Salon beige » :
"Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et le fondateur de la théologie de la libération essaient de mettre un terme à vingt ans de polémiques. Mais l'un de ceux qui ont critiqué le plus sévèrement ce courant théologique a justement été le pape actuel".
Jorge Mario Bergoglio lui-même n’a jamais caché son désaccord avec des aspects essentiels de cette théologie. Ses théologiens de référence n’ont jamais été ni Gutiérrez, ni Leonardo Boff, ni Jon Sobrino, mais l'Argentin Juan Carlos Scannone, qui avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. En 2005 – c’est-à-dire à un moment où l’ouvrage écrit par Müller et Gutiérrez avait déjà été publié en Allemagne – celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires écrivait :
-
Femen, la réalité mise à nu
A l'occasion de la sortie d'un film qui leur est consacré, Massimo Introvigne dévoile sur la Nuova Bussola Quotidiana, la réalité qui se cache derrière les Femen (merci à EW pour sa traduction) :
Femen, la réalité mise à nu
par Massimo Introvigne (4-9-2013)
Les avez-vous à l’esprit, ces Femen, activistes Ukrainienne qui s’exhibent seins nus sur les places au nom du féminisme, du mariage homosexuel et de la laïcité ? Celles qui ont détruit à la tronçonneuse la croix élevée en mémoire des victimes du stalinisme en Ukraine, celles qui se sont déshabillées à Notre-Dame pour les droits des gays, ou encore celles qui ont manifesté contre Benoît XVI sur la Place Saint-Pierre ? L’une d’entre elles – nous vous en avons parlé sur la Nuova Bussola Quotidiana – a même prêté son visage à Marianne, symbole de la révolution française, pour la nouvelle mouture du timbre unique que la France a adopté pour toute sa correspondance, timbre que le président Hollande a tenu à présenter personnellement. Les Femen sont désormais une multinationale, avec des écoles pour former les activistes en France, en Allemagne, au Brésil, et une icône universelle du féminisme et des droits nouveaux.
Ou plutôt : c’est ce qu’elles étaient jusqu’à la date d’hier, jour où le film « L’Ukraine n’est pas un bordel » de la metteur en scène Kitty Green a été présenté au Festival de Venise. Kitty Green a vécu pendant un an avec les Femen à Kiev, elle a manifesté avec elles et a finalement été arrêtée avec elles à Rome. Partie pour tourner son film au nom de sa sympathie pour les Femen, Kitty Green a découvert toute une série de cadavres dans le placard de ces activistes antireligieuses, cadavres qui l’ont conduite à revoir, au moins partiellement, sa position.