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Société - Page 731

  • Les Belges et l'euthanasie : un drôle de sondage

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    Euthanasie: un drôle de sondage (via Didoc.be)

    Écrit par Etienne Dujardin le 4 octobre 2013.

    La grande majorité des Belges serait-elle en faveur d’une extension de l’euthanasie ? Pas si vite, semble dire un article d’opinion, publié dans « La Libre Belgique » du 4-10-13.

    Un sondage publié dans "La Libre" d’hier explique qu’entre 75 et 80 % des Belges sont favorables à l’élargissement de l’euthanasie aux enfants, même sans leur consentement, et aux personnes démentes en état de souffrance irrémédiable.

    Comme tout sondage, il faudrait en savoir plus sur les conditions de réalisation de ce dernier pour savoir s’il est pertinent ou non. Mais le débat n’est pas là. Ce qui est curieux, c’est que les questions posées ne correspondent nullement au débat législatif. En effet, il n’est pas question d’élargir l’euthanasie à des personnes mineures sans leur consentement ou à des déments sans une déclaration préalable.

    Les responsables de ce sondage devraient savoir que, sans le consentement du patient, on sort du cadre de la loi sur l’euthanasie. N’est-il pas dérangeant que, sur une matière aussi complexe, un institut de sondage ne puisse rassembler une information correcte ? Ce débat mérite de la précision et du sérieux.

    Il n’est pas anodin que le comité des droits de l’homme des Nations unies se soit inquiété de l’évolution de l’euthanasie aux Pays-Bas. La question de la capacité et du consentement est fondamentale : comment et sur quelles bases un ou plusieurs médecins vont-ils juger si un enfant ou un dément a réellement décidé de faire le dernier voyage en toute connaissance de cause et sans influence ou pression externe ? Qui garantira qu’il n’y aura jamais aucune erreur de diagnostic ? Quel comité, aussi honorable qu’il soit, pourrait disposer de la vie d’autrui dans ces circonstances ?

    Robert Badinter, qui a beaucoup œuvré pour mettre fin à la peine de mort, notamment à cause des erreurs judiciaires possibles, se déclare contre l’euthanasie, car personne ne peut disposer de la vie d’autrui. Le sénateur Philippe Monfils, l’un des pères de la loi euthanasie de 2002, déclarait en 2009 : "Le Parlement n’a pas accepté l’euthanasie des mineurs en raison du risque d’absence de consentement libre et volontaire. De toute manière, le médecin peut déjà, dans ce cas, recourir à des mesures autorisées par la déontologie médicale (de la prise de médicaments soulageant la souffrance au refus de l’acharnement thérapeutique)."

    Le Pr Marc Englert, administrateur de l’ADMD (association qui milite pour l’euthanasie), déclarait, quant à lui, cet été au journal français slate.fr : "Selon moi, la question aujourd’hui la plus délicate est celle concernant l’abaissement de l’âge de la majorité à 16 ans, 14 ou moins. J’y suis pour ma part opposé. A mes yeux, la frontière indépassable est claire : l’euthanasie ne peut être pratiquée que s’il y a demande, une demande consciente, clairement exprimée et réitérée par écrit sinon c’est un meurtre."

    De plus, seul entre 0 et 5 cas d’euthanasie d’enfants, seulement, ont été déclarés depuis 2002 en Hollande. Ce que révèle finalement ce sondage est que la souffrance touche et qu’elle doit être abrégée. Cependant, la vie est précieuse et nous devons la traiter avec respect. Il y a une grande différence dans le vécu du patient et du médecin entre le faire mourir et le laisser mourir.

    L’institut Dedicated Research aurait pu poser les deux questions suivantes : 1) Etes-vous d’avis qu’il faut augmenter la présence et le financement des soins palliatifs pour lutter contre la souffrance des enfants et des déments en fin de vie ? 2) Pensez-vous que l’interdit de tuer est fondamental dans une société, mais que, dans certains cas, une sédation (traitement qui fait disparaître la souffrance par exemple par la perte de conscience) pourrait être utilisée en vue de supprimer la souffrance de l’enfant avec son consentement ?

    A ces deux questions, le pourcentage d’adhésion aurait été, plus que probablement, identique, à savoir 75 % ou plus, et "La Libre" aurait eu un titre différent : "Les Belges veulent un traitement médicalisé de la souffrance des mineurs, mais restent attachés à l’interdit de tuer." A questions différentes, résultats contradictoires…

    Etienne Dujardin est licencié en droit et en notariat.

  • A propos de la communication du pape François

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    La foule des fidèles n’est pas seulement  touchée par  l’affection démonstrative  que le pape lui voue lors de ses apparitions publiques. Ceux-ci et tous les autres lisent aussi ses interviews dans la presse : après celle de  Spadaro pour l’intelligenzia cléricale dans la « Civilta Cattolica » et celle de Scalfari, publiée par épisodes promis à une large audience dans la « Repubblica », on trouve aussi -quelques crans plus bas- le reportage de Caroline Pigozzi : dans « Paris Match » cette semaine,  la "spécialiste" des scandales du Vatileaks brode  autour de sa visite à François sur deux pleines pages, auxquelles s’ajoutent deux photos chacune sur deux pages. Soit pas moins de six pages en tout.La « com » dans la presse people et autre est-elle en passe de remplacer les encycliques ? C’est  la question que pose Sandro Magister sur le blog « chiesa » (Les encycliques ont un nouveau format: l'interview) :

     « ROME, le 7 octobre 2013 – Les jours passent et les deux interviews accordées par le pape François l’une au jésuite Antonio Spadaro, directeur de "La Civiltà Cattolica", et l’autre à Eugenio Scalfari, athée proclamé et fondateur du principal quotidien laïc italien, "La Repubblica", apparaissent de plus en plus comme des points de repère dans ce début de pontificat.

    Dans ces deux interviews, Jorge Mario Bergoglio explique quels sont les critères qui l’inspirent, il dit quelle est sa vision de l’état actuel de l’Église, il indique quelles sont ses priorités, il énonce son programme.

    Il est également très explicite quand il mentionne les points sur lesquels il prend ses distances par rapport à ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II:

    > Le virage de François

    L’adoption de la forme de l'interview pour communiquer avec les fidèles et avec le monde est une décision que le pape actuel a longtemps hésité à prendre.

    Le 22 juillet encore, lors de son voyage aller vers Rio de Janeiro, il s’était dérobé face aux journalistes : "À vrai dire, je ne donne pas d’interviews, mais je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas, c’est comme cela... Pour moi c’est un peu fatigant". Mais ensuite, pendant le voyage de retour, il s’est prêté à une longue séance de questions-réponses sans préparation et sans protection, sur tous les sujets qui lui ont été proposés :

    > "Bonsoir et merci…"

    Une phrase qu’il a prononcée au cours de ce voyage a eu l’effet d’une bombe et elle a fait le tour du monde, lui apportant une énorme quantité d’approbations de la part de l’opinion publique laïque : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ?". Serait-ce une phrase qui lui aurait échappé dans le feu de l’improvisation ? Pas du tout. Non seulement le pape François l’a reprise dans la plus calibrée de ses interviews ultérieures, celle qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica", mais il l’a développée. En y ajoutant un corollaire à l’effet tout aussi explosif : "L'ingérence spirituelle dans la vie personnelle n’est pas possible".

    L'interview accordée à "La Civiltà Cattolica" a été le fruit d’une série d’entretiens entre le pape et celui qui l’interviewait. Elle a été mise par écrit avec beaucoup de soin. Elle a été contrôlée mot par mot par l’auteur avant impression. Elle a été publiée simultanément le 19 septembre par seize revues de la Compagnie de Jésus, en onze langues :

    > Interview du pape François

    On peut donc considérer à juste titre qu’elle constitue la première véritable "encyclique" du pape François et qu’elle est bien plus son œuvre que "Lumen fidei", qui est de facture classique et qu’il a héritée de Joseph Ratzinger.

    Une "encyclique" nouvelle par le format : justement celui de l’interview, qui vise à en faciliter la lecture et à en favoriser la diffusion. Nouvelle également par le degré d’autorité, qui est indubitablement moindre que celui des actes de magistère proprement dits mais qui peut cependant toujours être rattaché au "munus" pontifical.

    Depuis ce moment, le pape François montre qu’il apprécie particulièrement cette modalité de communication. L'interview réalisée par Scalfari en est la preuve. En se confiant à une personnalité très connue de la pensée laïque et à un journal à fort impact sur l’opinion publique tel que "La Repubblica", le pape a obtenu un niveau d’écoute infiniment supérieur à celui de l'interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica". Il l’a fait en prenant consciemment des risques. L'interview a été publiée dans "La Repubblica" du 1er octobre, sous la signature de Scalfari, sans que le pape François en ait lu le texte au préalable. Mais, le même jour, "L'Osservatore Romano" l'a reproduite intégralement et le site officiel vatican.va l’a à son tour mise en ligne parmi les "nouvelles" du moment, comme il le fait pour les autres discours du pape. C’est le signe que le pape François la reconnaît comme une transcription fidèle de sa pensée.

    Pour ce qui est du contenu, l'interview accordée à Scalfari aborde, comme celle de "La Civiltà Cattolica", toutes sortes de sujets, même si elle le fait plus brièvement.

    Elle y ajoute des éléments nouveaux, mais en reprend certains qu’elle réaffirme. En particulier ce passage concernant la subjectivité de la conscience qui est celui qui avait soulevé le plus d’objections. Là encore sans diluer ou atténuer ses propos précédents. Mais plutôt en les renforçant : "Chacun de nous a son idée en ce qui concerne le Bien et le Mal et il doit choisir de suivre le Bien et de combattre le Mal tels qu’il les conçoit".

    Dans la préface du premier volume de sa trilogie consacrée à Jésus, Joseph Ratzinger-Benoît XVI avait écrit : "Ce livre n’est pas un acte magistériel ; par conséquent chacun est libre de me contredire". Le pape François ne dit pas cela expressément. Mais on peut présumer que cette liberté s’applique aussi à lui, quand il adopte une forme d’expression aussi clairement ouverte à la controverse que l’interview.

    On trouvera ci-après le texte complet d’un vigoureux échantillon de contradiction suscité par les interviews du pape François : le professeur Pietro De Marco, qui est l’auteur de cette note, est enseignant à l'université de Florence et à la faculté de théologie d'Italie centrale.  JPSC :

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  • La stratégie amoureuse du pape François

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    Un reportage de Jean Mercier sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    « Assise. Le lieu est mythique, en raison de la figure exceptionnelle de Saint François. En venant lui-même dans ce lieu, le jour de la fête du Poverello, le pape qui a choisi son nom porte à son maximum la cohérence de son identité, quitte à se transformer à une légende vivante lui-même, à l'instar du saint le plus populaire d'Italie, et sans doute du monde.

    Le 13 mars au soir, il avait fallu à Jorge Mario Bergoglio un seul « Buona sera » (bonsoir) pour faire chavirer toute l'Italie, laquelle, une demie heure plus tôt, avait déjà reçu comme un (délicieux) coup au cœur la « naissance » d'une lignée papale reliée au saint d'Assise, qui est sans rival dans les coeurs des Alpes à la Sicile. En venant à Assise, le pape a parcouru quasiment tout le chemin de son histoire d'amour avec l'Italie. D'un point de vue symbolique, François incarne désormais pour les Italiens comme un avatar du Poverello, lui même une image du Christ.

    Italien lui-même par ses parents, l'argentin Bergoglio a endossé le nom du Poverello en connaissant combien François est le symbole de l'harmonie entre l'Italie et la religion, combien est positive et souriante la figure du frère franciscain dans l'imaginaire de la Péninsule. Dans un livre tout récemment paru, l'historien Sergio Luzzatto, consacré à la figure de Padre Pio, montre combien la figure de ce capucin a mobilisé les foules pendant 50 ans comme une figure « anxyolytique », et notamment à des moments de grande angoisse sociale. Lors du pélerinage du pape à Assise, la forte récurrence du thème du chômage, des difficultés sociales, dans les paroles de salut adressées, sont la preuve que le pape est une référence très anxyolytique, sur fond de paysage politique dévasté et d'une crise d'identité sans précédent.

    Sans aucun doute, le pape vit à fond la proximité et l'affectivité franciscaines. Chaque semaine, il embrasse des centaines de gens sur la place Saint Pierre de Rome. A Assise, en moins de 12 heures, il a serré dans ses bras et embrassé des dizaines d'enfants, de femmes et des hommes. Le bonheur qu'il semble retirer de ces contacts furtifs et intenses, face à des gens souvent en pleurs, portant leurs enfants gravement handicapés, est impressionnant. Le pape est tactile comme le fut François en son baiser au lépreux.

    L'autre dimension de saint François est qu'il a été le rebâtisseur d'une Eglise en difficulté, initiant une réforme spirituelle sans égal dans l'Histoire de l'Eglise. Le pape est venu à Assise avec ses huit cardinaux membres de son G8, qui incarnent ce chantier, ouvert cette semaine à Rome par une première session de travail. Là encore, la cohérence franciscaine est totale.

    Enfin, l'humour et la joie tiennent une place toute particulière dans la spiritualité franciscaine, et aussi italienne. François, depuis le 13 mars, n'a jamais perdu une occasion de faire un mot d'esprit, y compris parfois de façon caustique. On sait aussi que l'humour est une façon de faire sauter les inhibitions, les peurs, et les blocages. Le pélerinage à Assise a été un feu d'artifices en matière d'humour papal et correspond à la stratégie « amoureuse » de François face à l'Eglise (Benoît XVI n'était guère doué pour l'humour face à une foule). Le pape a fait rire la foule lorsqu'il a évoqué les jeunes mariés qui se lancent des assiettes à la figure, mais doivent au moins se réconcilier avant de se coucher. Avec les religieuses clarisses, il a évoqué la vraie joie, qui n'est pas le sourire de l'hôtesse de l'air. Rapportant la conversation qu'il a eue avec une mère de famille qui s'inquiétait que son fils de 30 ans ne parvienne pas à se marier, le pape a lancé ce qu'il lui avait conseillé : « Arrêtez de lui repasser ses chemises », déclenchant l'hilarité générale.

    Au sein d'un pays très divisé sur les questions de l'immigration, ou sur la politique, le Poverello représente la part belle de l'Italie, celle qui est fraternelle – par rapport à un racisme rampant – et pure (par opposition à la corruption, ou les frasques sexuelles de Berlusconi). Sans surprise, l'Italie qui veut croire à sa face lumineuse veut profondément s'identifier au pape François, et l'aime passionnément. »

    Réf. Le pape : une légende italienne

    JPSC

  • François : Quo vadis ?

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    Sur son site « Pro liturgia », dédié à l’usage du chant grégorien dans la  liturgie fidèle à la réforme issue du concile Vatican II,  Denis Crouan exprime, au-delà des questions liturgiques, une inquiétude (billet d’humeur peut-être excessive, justifiée ou non, là n’est pas le sujet) qui est loin d’être isolée. Il faut aussi y être attentif car, si l’on perd le centre, où est alors la périphérie ? 

    « Une chose est certaine : l’arrivée du Pape François a fait naître deux courants au sein de l’EgliseCelui des admirateurs du style de Jorge Bergoglio, et celui des dubitatifs.

    Remarquons que ceux qui admirent le style du Souverain Pontife fonctionnent souvent « à l’affectif » : ce qui leur plaît chez ce Pape, ce sont ses tweets, les coups de fil qu’il donne, sa façon de se faire tutoyer, son goût pour ce qui « fait » simple, sa passion pour le foot... Mais construit-on l’Eglise universelle sur de telles bases fluctuantes ? L’affectif des fidèles les plus versatiles peut-il tenir lieu de théologie ?

    De leur côté, les dubitatifs font remarquer que, depuis qu’il a succédé au Pape Benoît XVI, le Pape François multiplie des propos - parfois contradictoires - et lance des quantités d’idées sans qu’on puisse savoir l’objectif qu’il cherche à atteindre. 

    De fait, il n’a pour l’instant publié aucun document solide et clair sur lequel les fidèles puissent se baser pour comprendre la ligne pastorale qu’il entend suivre. Tout ce que l’on constate, c’est que le Pape Bergoglio s’emploie obstinément à « détricoter » ce qu’ont fait ses prédécesseurs. Et quand on dit « obstinément », ce n’est pas un vain mot. Car François est obstiné ; et sous des apparences de « pape ouvert » et « à l’écoute », il met peu à peu en place un gouvernement très personnel, pour ne pas dire autoritaire. Ne l’a-t-il pas dit lui-même en créant son Conseil de huit cardinaux ? Il ne veut que des gens qui pensent comme lui... D’où une question qui surgit immédiatement : à quoi servira ce nouveau Conseil dont le rôle se limitera à dire « amen » à tout ce qu’entreprendra le Souverain Pontife ?

    Pour le moment, en tout cas, les dubitatifs constatent que le Pape François n’a ni le souci de la liturgie « source et sommet de la vie de l’Eglise », comme l’enseigne le Concile, ni le souci d’encourager les simples prêtres qui font vaillamment leur travail pastoral dans des conditions souvent difficiles, ni le souci d’indiquer clairement aux fidèles la direction à prendre pour se maintenir dans la foi reçue des Apôtres. 

    Alors que Benoît XVI comparait l’Eglise à une barque qui prend l’eau de toute part, François affirme qu’au contraire, elle se porte très bien. « Ça commence à nous inquiéter sérieusement », disait un prêtre, curé de paroisse, qui se faisait le porte-parole de ses confrères. Et il ajoutait : « Je crois que cette inquiétude est même partagée par un certain nombre de nos évêques qui, passé le moment d’euphorie qui a suivi l’élection de Jorge Bergoglio, sont de plus en plus silencieux. Ce qui n’est pas trop dans leurs habitudes. » Finalement, c’est vrai, la seule question qu’on aimerait poser au Pape est : « Où nous conduis-tu ? » (Ou bien « nous conduisez-vous » pour ceux qui n’ont pas encore adopté le style bergoglien). La réponse est peut-être dans le fait que le Pape François ne sait mesurer l’Eglise universelle qu’à l’aune de l’Eglise sud-américaine, sans chercher à connaître les mentalités nord-américaines, européennes, africaines, asiatiques... 

    Il y a peut-être un moyen de comprendre la « stratégie pastorale » du Pape François. C’est d’aller voir comment se portait le diocèse de Buenos Aires quand Jorge Bergoglio y était Cardinal. C’est ce qu’ont fait certains internautes. Et ce qu’ils ont découvert n’a fait que les inquiéter davantage encore : catéchèse minimaliste, liturgies démantibulées et passablement laides (communion données dans des corbeilles que les fidèles se passent les uns aux autres), séminaire diocésain dont le site internet laisse deviner que les vocations ne sont pas nombreuses. Alors, quelle Eglise veut nous donner François ? Une Eglise éclatée qu'il n’arrivera plus à diriger lui-même tellement il aura voulu la chambouler selon ses seules vues et sans plan clairement tracé ?"

    Réf. L'ACTUALITE DU 5 OCTOBRE 2013

    Il ne faudrait pas que la célébration du cinquantenaire de Vatican II se clôture par l’ouverture d’un front supplémentaire de dissensions internes.

    JPSC

  • "Profilage" ou une mauvaise série au service de l'éthiquement correct

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    C'est Pierre Vallinat sur le blog "La Table Ronde" qui relève la chose :

    Quand TF1 promeut la GPA…

    Il m’est arrivé, la semaine dernière, de regarder TF1, un soir d’oisiveté. Je tombai sur une série policière française du nom de Profilage. Passons sur la médiocrité générale du scénario, du jeu des acteurs et de l’intérêt des personnages.  Mais ce sur quoi on ne peut passer, c’est l’abjection des messages idéologiques qui s’y trouvent, clichés sociaux et autres victimisations militantes.  Je vous le donne en mille : dans le premier épisode, un transsexuel, ancienne victime de persécutions homophobes qui s’est caché grâce à son changement de sexe.

    Et ce n’est qu’un avant-goût : dans le deuxième épisode, c’est carrément un couple pris en flagrant délit de GPA qu’on excuse bien volontiers ! Emouvante scène qui fait appel à l’humanité de chacun, quand le flic, découvrant que la femme enceinte victime d’une agression était une mère porteuse, va trouver le mari :

    « – La gestation pour autrui est interdite en France, vous le savez bien.

    - Je le sais, répond le mari. Mais vous savez, même si ça nous  rapporte de l’argent, on a fait ça avant tout pour aider ces gens. Pour leur donner la chance d’avoir un enfant.

    - Je comprends, conclut le flic. »

    Et à partir de là, ni les clients, ni les « fournisseurs » ne seront plus inquiétés. Inutile de raconter l’histoire dans le détail, mais tous sont bien sûr les victimes. Et c’est ainsi que l’épisode, une fois la mère porteuse rétablie et l’agresseur arrêté, s’achève sur la magnifique scène de la passation du bébé. Sur fond de musique émouvante, le nouveau-né passe de mains en mains, et les clients rayonnant quittent l’hôpital avec le bébé sous le bras. Le tout sous le regard bienveillant des policiers. Et rassurez-vous, on épargne au téléspectateur attendri la scène dans laquelle la mère porteuse et son mari palpent les vingt mille euros convenus au départ. À peine est-ce évoqué en début d’épisode, de sorte qu’on en vient à penser qu’il s’agit là d’un don gratuit et altruiste. On ne va pas casser tout ça en rappelant aux gens que le mouflet fait l’objet d’une transaction financière !

    Ce qu’il faut retenir de cette histoire (qui, convenons-en, ne change pas la face du monde), c’est que même si c’est malsain, crétinisant et, en plus, mal joué, il peut être bon d’avoir la curiosité de regarder TF1 de temps en temps. Histoire d’avoir bien conscience de la m**** devant laquelle le Français moyen s’abrutit plus de trois heures par jour.

    Profilage, saison 4, épisode 7 « Juste avant l’oubli »

    Profilage, saison 4, épisode 8 « De père en fils »

    Pour les visionner et laisser un commentaire à TF1, c’est ici.

  • Quand Barilla plie malencontreusement devant le lobby gay

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    De Frédéric Brebant dans un assez surprenant article paru sur Trends-Tendances :

    Pourquoi Barilla n'aurait pas dû plier devant le lobby gay

    Non, les marques commerciales ne doivent pas nécessairement mettre en scène des couples homos dans leurs publicités. Au cœur de la polémique, Barilla a finalement cédé, au lieu de résister.

    La police de la pensée a encore frappé. Et une grande entreprise, une de plus, est à nouveau rentrée dans le rang. A un point tel qu'il convient aujourd'hui de se demander si une marque ne doit pas être obligatoirement «gay friendly» (traduisez : l'amie affichée des homos) pour continuer à exister sur un marché sans pitié. Et pour avoir «la paix», tout simplement.

    Petit rappel des faits. La semaine dernière, Guido Barilla, président de la célèbre marque de pâtes éponyme, participe à une émission sur une radio italienne. Au détour d'un débat sur l'homosexualité, le patron est invité à répondre à la question suivante : «Feriez-vous une publicité avec un couple gay ? ». Convaincu du positionnement qu'il a toujours donné à sa gamme de produits, Guido Barilla lance «Pas question. J'aime la famille traditionnelle», avant d'ajouter très maladroitement «Si les homosexuels ne sont pas contents, ils peuvent manger des pâtes d'une autre marque !».

    Bien sûr, le propos est déplacé et le président de la marque présentera d'ailleurs, dès le lendemain, ses excuses sur les réseaux sociaux, en ajoutant qu'il a «le plus profond respect pour la sensibilité de tous». Qu'à cela ne tienne, les homos les plus intégristes n'en démordent pas et continuent, encore aujourd'hui, à réclamer le boycott des produits Barilla dans tous les magasins du monde.

    Assumer ses valeurs

    Quel enseignement faut-il tirer de cet acharnement médiatique sur un patron qui a commis une boulette, certes, mais qui aurait pu malgré tout rester campé sur ses convictions stratégiques (et donc publicitaires) tout en affichant, dans le discours théorique, son plus grand respect pour la communauté homosexuelle ?

    «Il est dommage que Barilla n'ait pas conservé ses positions et se soit laissé influencer par les différents lobbies, constate Isabelle Schuiling, professeur de marketing à la Louvain School of Management (UCL). Il est quand même logique qu'une marque, en ligne avec sa stratégie de positionnement, continue à vouloir cibler la famille traditionnelle qui touche plus de 90% de la population. Il n'était pas question pour Guido Barilla de rejeter les gays, mais simplement de ne pas en faire une publicité spécifique. Car il faut tout de même rappeler que la segmentation est la base même du marketing !»

    A contre-courant du discours beaucoup trop «politiquement correct» qui inonde actuellement les réseaux sociaux, les marques en général et Barilla en particulier doivent en effet assumer leurs valeurs et leur identité. Si le positionnement stratégique du fabricant de pâtes (qui repose aussi sur des études de marché aiguisées) veut privilégier la famille traditionnelle «à l'italienne» où la «Mama» tient un rôle essentiel, c'est son droit et elle doit dès lors l'affirmer sans complexe, mais évidemment dans le respect des autres cibles (homos et autres) qui ne sont pas prioritaires à ses yeux.

    Pour cela, il faut un certain courage médiatique. Barilla ne l'a pas eu et ses concurrents ont tiré rapidement profit de la maladresse du président pour occuper le terrain, campagnes réactives à l'appui. Dommage.

  • Des secrets du bonheur et de l'amour à celui du marketing

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    Un fidèle ami de belgicatho réagit aux propos de Léo Bormans dans l'émission "Face à Face" de ce vendredi sur RTL-TVI :

    Sur RTL TVI, dans l'émission « Face à Face » de ce vendredi, l'invité Leo Bormans faisait la promotion de son dernier livre « Le secret de l'amour », excusez du peu. Il parait qu'il avait déjà produit un premier livre à succès « Le secret du bonheur », ré-excusez du peu.

    Première surprise : il semble qu'il ait consulté une centaine de spécialistes sur ce sujet, mais sauf erreur il ne cite parmi eux aucun religieux, d'aucune religion. Cela restreint déjà très fort sa conception du mot « amour ».

    Deuxième surprise : il prétend que l'homme n'a commencé à étudier les concepts de « bonheur » et « amour » que très récemment. Et que sa propre contribution à ces deux études est donc forcément révolutionnaire et visionnaire.

    Voici par ailleurs une vidéo où il offre ce livre à un éminent spécialiste de ces deux concepts, le très bienheureux et très amoureux Di Rupo : http://videos.dhnet.be/video/actu/l-amour-selon-elio-di-rupo/?sig=80eff7a04a4s.

    On n'est pas vraiment sûr que Leo Bormans maîtrise bien ces concepts de « bonheur » et « amour » mais il semble maîtriser parfaitement celui du « marketing ». Il est vrai que pour beaucoup de gens le secret du « bonheur » rime toujours avec « amour de l'argent ».

    Cela me fait penser à cet homme qui avait fait la promotion de son secret pour « devenir riche », secret proposé contre l'envoi d'une certaine somme sur son compte en banque. Ceux qui lui avaient versé de l'argent recevaient en retour : « Faites comme moi ! ».

  • Europe : encore une avancée pour promouvoir l'avortement et réduire la liberté de conscience ?

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    De European Dignity Watch :

    Le Parlement européen votera bientôt sur un rapport qui veut réduire gravement la liberté de conscience

    Le Parlement européen se prononcera sur le très controversé projet de rapport sur la santé sexuelle et reproductive et les droits (SRHR) en session plénière la semaine prochaine. Le rapport a déjà été adopté par le Comitésur les droits des femmes et l'égalité des sexes, le 18 septembre. Le Rapporteur Edite Estrela -un membre du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen -a plaidé fermement en faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les Etats membres sans tenir compte des droits fondamentaux à la vie et la conscience reconnus par l'Union européenne.

    Dans une déclaration après le vote en Commission, Zita Gurmai, député européen pour le parti socialiste hongrois, a affirmé que le rapport prend clairement positionen faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les États membres et que les recommandations visant à assurer à ce que l'avortementlégal soit sûr et accessible à tous constitue une position encourageante. "Nous, socialistes, avons toujours cru que les femmes, partout en Europe, devraient avoir les mêmes chances et les mêmes possibilités pour exercer pleinement leur liberté de choix, un choix qui ne devrait pas être dépendant de la situation géographique ni du statut social. »

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  • Etats-Unis : un brevet pour la méthode du "bébé à la carte"

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    Lu sur la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 04 octobre 2013

    La méthode du "bébé à la carte" brevetée aux Etats-Unis

    Le 24 septembre 2013, la société américaine 23andMe est parvenue "à faire breveter une méthode proposant aux parents de choisir certains traits spécifiques chez leurs enfants à naître" dans le cadre d'une procréation médicalement assistée. La méthode est la suivante: sélectionner des gamètes de donneurs en ayant recours à des calculs génétiques réalisés par ordinateur. 

    A la suite de l'obtention de ce brevet, quatre auteurs européens (*) ont réagi en publiant un commentaire dans la revue Genetics in Medicine: "il est clair que sélectionner des enfants de la manière préconisée par la méthode brevetée par la société 23andMe est hautement discutable sur le plan éthique". Car concrètement, la méthode permet de sélectionner chez l'enfant, sa taille, son sexe, sa couleur des yeux, son développement musculaire, certains traits de sa personnalité ou encore le risque qu'il développe une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou certains types de cancers. 

    Selon la société 23andMe, qui "reconnaissait toutefois que la méthode n'était pas infaillible" [...] "il s'agissait seulement de faire en sorte que le bébé ait des chances 'accrues' d'avoir les traits souhaités dans le cadre de la procréation médicalement assistée". Selon les auteurs du commentaire publié dans la revue Genetics in Medicine, "l'utilisation du diagnostic préimplantatoire pour éviter l'implantation d'embryons porteurs de graves anomalies génétiques est en passe de devenir une pratique courante, mais l'utilisation d'un programme informatique pour sélectionner les donneurs de gamètes afin d'aboutir à un bébé ayant les traits souhaités par ses parents semble avoir des implications beaucoup plus vastes, car ce processus implique la sélection de traits qui n'ont aucun lien avec une maladie". 

    (*) Sigrid Sterckx, Julian Cockbain, Heidi C. Howard, Pascal Borry - Institut de bioéthique à Gand, Belgique : "I prefer a child with...": designer babies, another controversial patent in the arena of direct-to-consumer genomics

  • Mensuel "La Nef": le numéro d'octobre 2013 vient de paraître

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     Bienvenue

    La grande interview du pape François aux revues jésuites a visiblement beaucoup déconcerté ou surpris. C’est compréhensible, il convient cependant de prendre un peu de recul et d’analyser ses propos avec un esprit de nuance, ce que nous essayons de faire dans ce numéro d’octobre.
    Pour nous, ce mois d’octobre est marqué par le blog de La Nef qui est lancé avec une personne pour s’en occuper: n’hésitez pas à le consulter, il montera peu à peu en puissance dans les semaines et les mois à venir.
    A bientôt donc sur notre blog.

     

    Christophe Geffroy, Directeur de La Nef

    Sommaire du n°252 d'octobre 2013              FIC73476HAB33.jpg

    SOMMAIRE DU N°252 D’OCTOBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    La foi est première, par Christophe Geffroy
    Quelle écologie humaine ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Mgr Pietro Parolin, un nouveau Secrétaire d’État, par Jacques de Guillebon
    Joie à la Garde, entretien avec le Père Marc
    Hommage à l’abbé Chanut, par l’abbé Christian Gouyaud
    La Schola Saint-Grégoire, entretien avec le TRP Dom Hervé Courau
    Le blog de La Nef relancé, entretien avec Louis Jamin
    Vie de l’Église : La folie du genre, par Loïc Mérian
    Entrées 2013 aux séminaires : un signe des temps ?, par l’abbé Laurent Spriet 
    Syrie et Égypte : l’Occident aveuglé, par Annie Laurent 
    Géopolitique d’abord : Syrie : un désastre !, par Paul-Marie Coûteaux 
    Lettre ouverte à ceux qui veulent vraiment gagner, par Henri Hude 
    Chronique Vie : N’oubliez pas l’avortement, par Pierre-Olivier Arduin 

    ENTRETIEN
    La kénose, sagesse de Dieu, entretien avec le Père Nicolas Buttet 

    DOSSIER : LE POPULISME
    Le populisme : essai de définition, par Jacques de Guillebon 
    Quelques raisons expliquant le populisme, par Christophe Geffroy 
    Un conservatisme politique, entretien avec Vincent Coussedière 
    Populisme et patriotisme, par le Père Bernard Peyrous 
    La Manif pour tous, un populisme français ?, par Guillaume Bernard 
    Extrémiste !, par Michel Toda 
    Le populisme en Europe, par Marine Tertrais 
    La « politique du peuple », par Falk van Gaver
    Sorel populiste ?, par Falk van Gaver 
    Le populisme selon Christopher Lasch, par Falk van Gaver 
    La révolte de Ludd, par Falk van Gaver 

    VIE CHRÉTIENNE
    La soif de la foi (6/6), par un moine de Solesmes 
    Question de foi x « Slava Rossii ! », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Catholiques et Juifs dans la France de Vichy, par Limor Yagil 
    Au fil des livres : Retour à saint Benoît, par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : François Huguenin 
    Portrait : André Bonnet, par Marine Tertrais 

    BRÈVES 
    Toutes les annonces du mois en ligne

    Réf.ici : Bienvenue

  • Les idéologies du progrès

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    s65_puppinck.gregor.jpgLe XXe siècle a été celui de la faillite des idéologies « du progrès », mais aussi de la pensée démocrate-chrétienne. Heureusement, affirme Gregor Puppinck, directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) : le chrétien ne doit pas vivre dans un futur hypothétique mais dans l’« ici et maintenant » du secours à porter à son prochain.

    L’excellent hebdomadaire « Famille chrétienne » lui donne ici la parole :

    Combien de fois entendons-nous : face aux changements du monde moderne, face à toutes les idéologies visant à changer la société, les chrétiens demeurent dans la situation bête du refus, de la vaine opposition ; ces chrétiens se reprochent alors, avec frustration et un petit sentiment d’infériorité, de ne plus avoir de projet, d’être à sec : plus de vision de l’avenir, plus de vocation. Quels projets, quelle société avons-nous à proposer ? Le peuple s’éloignerait-il d’une Église qui n’aurait plus rien de neuf à proposer ? Les chrétiens seraient expulsés de l’histoire et condamnés à protester contre les progrès et les changements, comme un chien qui aboie au bord de la route sur les voitures qui passent. Nous serions en panne… tant mieux !

    Depuis l’époque moderne, les philosophes élaborent des projets de société. Au XXe siècle, les peuples ont été embarqués dans les projets socialistes, communistes et fascistes. Cesprojets promettaient un monde nouveau, meilleur. À chaque fois, il s’agit de projections intellectuelles dans l’avenir, d’imagination d’un monde futur, tant et si bien que l’homme moderne ne vit plus que dans le futur. Ayant rejeté le passé, il est en perpétuelle projection de lui-même. Il doit habiter le futur, avoir des projets, accomplir lespromesses du progrès. 

    La faillite de la pensée démocrate-chrétienne

    Face à aux idéologies des deux derniers siècles, les catholiques ont d’abord répondu en réaffirmant la royauté sociale du Christ hic et nunc, ici et maintenant, puis ils ont adopté sa version édulcorée et laïcisée : la pensée démocrate-chrétienne. Cette pensée n’était plus une affirmation de foi, mais un projet politique tendant à réconcilier le catholicisme et la modernité, en modernisant le premier, et en christianisant la seconde. Ce projet politique temporel était une contre-idéologie visant à concurrencer les socialismes et fascismes. Les opuscules Christianisme et Démocratie et Les Droits de l’homme ont été rédigés par Jacques Maritain en Amérique pendant la Guerre pour contrer les propagandes nazies et communistes. Le second a même été rédigé à la demande du gouvernement américain. Il fallait gagner les imaginations, les aspirations et les consciences politiques des personnes pour instaurer, de façon démocratique, une royauté sociale du Christ. Le respect des droits de l’homme aurait été un moyen de respecter concrètement les droits de Dieu car, en respectant l’homme, c’est Dieu qui aurait été ultimement respecté et honoré.

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  • L'euthanasie, jusqu'où ?

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    Euthanasie en Belgique : les dérives.

    Ce documentaire complète clairement ce que révèle le livre du Professeur Montero « Rendez-vous avec la mort : bilan de 10 ans de dépénalisation de la loi euthanasie en Belgique ».

     « L’euthanasie, jusqu’où ? » est le fruit d’un travail de deux années sur le terrain, par une équipe de journalistes et de professionnels de l’audiovisuel qui a cherché à mettre en lumière les dérives du suicide assisté en Belgique. 

    Cette enquête inédite, boycottée à ce jour par les principales chaînes de télévision, vous est offerte en exclusivité sur Internet.

    Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion et en parler autour de vous.

    Un documentaire incontournable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à ce sujet de société.

    Pour plus de confort, nous vous suggérons vivement de regarder ce film HD en plein écran (dernier bouton en bas du lecteur Youtube).