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Société - Page 733

  • Supprimer toutes les fêtes chrétiennes ?

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    Telle est la position du richissime homme d'affaire et sponsor du Parti Socialiste français, Pierre Bergé :

    Sur RTL.fr : Pierre Bergé favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes

    Pierre Bergé s'est dit, jeudi (26 septembre), favorable à la suppression des fêtes chrétiennes en France, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.

    Nouveau polémiste de l'émission On refait le monde, sur RTL, Pierre Bergé a d'emblée lancé la polémique en réagissant à la proposition de l'anthropologue spécialiste des faits religieux, Dounia Bouzar. Nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité, elle s'est dite favorable à la suppression de deux jours fériés chrétiens pour être remplacés par l'Aïd et Kippour. 

    Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Pourquoi ne pas en tenir compte ?

    Pierre Bergé est allé encore plus loin. "Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes", a-t-il dit jeudi. "Nous vivons sous le régime de la séparation de l'Église et de l'État. Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d'autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu'on soit laïcs jusqu'au bout et qu'à l'exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres", a ajouté l'homme d'affaires. 

    Allons jusqu’au bout de la séparation de l'Église et de l'État

    "La France n'a pas beaucoup de courage. Allons jusqu’au bout de la séparation (de l'Église et de l'État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu'elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c'est incroyable que l'on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours", a conclu Pierre Bergé. 

  • Quand Bergoglio s'exprimait sur la théologie de la libération

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    Du blog "Settimo Cielo" de Sandro Magister (traduction par nos soins) :

    Dans le livre de Nello Scavo « La liste de Bergoglio », en vente dès le octobre et présenté aujourd'hui par www.chiesa en avant-première, est rapportée pour la première fois la transcription intégrale de l'interrogatoire auquel Bergoglio a été soumis par les autorités judiciaires argentines, le 8 novembre 2010, date donc très proche de son élection comme pape.

    Il y a là quelques passages où il dit brièvement mais clairement, ce qu’il pense de la théologie de la libération.

    La première étape de son argumentation est la suivante : "Le choix des pauvres remonte aux premiers siècles du christianisme. C'est l’Évangile lui-même. Si je lisais aujourd'hui en guise d’homélie certains sermons des premiers pères de l'Eglise, des IIe-IIIe siècles, sur la façon dont nous devons traiter les pauvres, vous diriez que mon homélie est d’un trotskiste ou d’un maoïste. L'Eglise a toujours mis à l’honneur le choix préférentiel en faveur des pauvres. Les pauvres sont considérés comme  le Trésor de l'Eglise. Pendant la persécution du diacre Laurent, qui était administrateur du diocèse, quand on lui a demandé d'apporter tous les trésors de l'Eglise, il s'est présenté avec une foule de pauvres gens et a déclaré : « Ce sont les trésors de l'Eglise ». Et je parle des IIe-IIIe siècles. Le choix des pauvres découle de l'Évangile. Au cours du deuxième Concile du Vatican la définition de l'Église fut reformulée en tant que peuple de Dieu et c'est de là que ce concept s’est renforcé et, lors de la deuxième Conférence générale des évêques d'Amérique latine à Medellín, s’est transformé dans la forte identité de l'Amérique latine ".

    Plus tard, pressé de dire ce qu'il pense des prêtres impliqué dans les bidonvilles, Bergoglio répond : "C'est différent pour tous les pays d'Amérique latine. Dans certains pays, ils sont intervenus politiquement : par exemple, une lecture de l'Evangile avec une herméneutique marxiste. Cela donna naissance à la théologie de la libération. Dans d’autres pays, ils se sont approchés davantage de la piété populaire se tenant éloignés de toutes les implications politiques, n’optant pour la politique avec un grand « P », mais pour la promotion et l'aide aux pauvres. Le Saint-Siège a exprimé deux avis, à ce moment, sur la théologie de la libération, où il expliquait les différences. C’était des avis très ouverts, qui encourageaient le travail avec les pauvres, mais toutefois dans le cadre d’une herméneutique chrétienne, non empruntée à une quelconque vision politique ".

    Et enfin, après avoir dit que les pères Yalics et Yorio, qu’il était parvenu à arracher de la prison, "avaient une position équilibrée, orthodoxe et en accord avec les deux directives du Saint-siège", et pressé de dire comment était vue la théologie de la libération par les généraux au pouvoir, il dit encore : "C’était des personnalités caractéristiques de l’Amérique Latine que les personnes de la dictature considéraient comme des suppôts du démon, par exemple Camilo Torres, le prêtre colombien. La dictature avait tendance à considérer ces personnalités de référence comme quelque chose de purement révolutionnaire, marxiste, de gauche, comme un abandon de l'Évangile à la gauche. Comme je l'ai dit avant, oui, il y en avait certains qui enseignaient la théologie dans le cadre d’une herméneutique marxiste, chose que le Saint-Siège n'a jamais admise; et d’autres qui ne le faisaient pas, qui visaient au contraire une présence pastorale parmi les pauvres, à partir d'une herméneutique conforme à l'Évangile. Les dirigeants de la dictature diabolisaient toute la théologie de la libération, tant les prêtres qui suivaient l'interprétation marxiste – et qui étaient peu nombreux en Argentine par rapport aux autres pays -, que les prêtres qui vivaient simplement leur vocation sacerdotale parmi les pauvres. Ils mettaient tout le monde dans le même sac".

    A lire également : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350613?fr=y

  • Le gouvernement français fait officiellement la promotion de l'avortement

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org

    Lancement du site public français en faveur de l'avortement

    C'est demain, le samedi 28 septembre 2013, que le site internet institutionnel en faveur de l'avortement sera lancé (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 septembre 2013). A partir de cette date, le souhait des ministres de la Santé et des Droits de la femme se réalise. Leur objectif : contrer "la prolifération d'informations [qui serait, selon elles,] de nature à porter atteinte à la liberté de choix des femmes", permettre à celles-ci "de disposer de tous les renseignements utiles pour éclairer son choix, compte tenu de la législation applicable" et enfin, les orienter "vers les professionnels formés pour bénéficier de renseignements sur les lieux accessibles, pour une information ou un acte d'IVG, ou pour une écoute". 

    Jeanne Smits s'est rendue sur ce site et en fait la critique :

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/09/desinformation-sur-le-site.html

  • Ulg : « Comme le temps passe » (Brasillach)

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    409390_104013403106123_628560540_n.jpgUne figure brillante et singulière du paysage académique et du monde politique belge vient de disparaître : François Perin s’est éteint à l’âge de 92 ans, ce vendredi 27 septembre 2013, avant l’aube de la fête de la Fédération (Wallonie-Bruxelles), à laquelle cet ancien professeur de droit public à l’Ulg et ministre (éphémère) des réformes institutionnelles ne croyait d’ailleurs pas plus qu’à la Belgique elle-même.

    Ce juriste diplômé (1946) de l’alma mater liégeoise, y devint chargé de cours (1958) puis professeur ordinaire (1968) de droit constitutionnel, après avoir exercé une magistrature au Conseil d’Etat où il fut auditeur (1948) mis en disponibilité à sa demande (1961) pour être délié de son devoir de réserve.

    Parallèlement à sa carrière administrative puis académique, ce Wallon francophile ardent eut un parcours politique agité : socialiste (1941-1963), protagoniste du mouvement populaire wallon (MPW) qu’il métamorphosera en Parti puis Rassemblement wallon (RW) pluraliste, avec Jean Duvieusart, Marcel Thiry et Jean Gol qui était alors son assistant à l’Ulg (1968).

    Ministre fédéral de la Réforme des Institutions (1974-1976), François Perin  participe la même année (1976) avec Jean Gol, Etienne Knoops,et quelques autres élus du RW, à la création du Parti des Réformes et de la Liberté de Wallonie (PRLW), nouvelle formation politique principalement constituée sur les bases du parti libéral wallon. Des contacts sont ensuite pris entre ceux-ci et les libéraux bruxellois en vue d'accroître une synergie entre les libéraux francophones : le Parti réformateur libéral (PRL) est créé en 1979 et Jean Gol en deviendra le premier président. Sénateur coopté alors et ensuite élu, François Perin quittera définitivement en 1980 l'hémicycle du sénat d'une manière fracassante, déclarant « ne pouvoir rester représentant d'un État auquel il ne croit plus et d'une nation qui n'existe plus ».

    En 1985, il se désengagera du PRL ne pouvant plus cautionner la politique conservatrice du parti et ne partageant pas la vision du fédéralisme européen.

    Il accède à l'éméritat de l'Université de Liège en 1986. Lors des élections provinciales du 8 octobre 2006, François Perin se présenta sur les listes du Rassemblement Wallonie France (RWF) : la boucle de ce qu’on n’oserait qualifier de « carrière » politique fut ainsi bouclée.

    Du publiciste volontiers provocateur, j’ai retenu surtout à l’époque où j’étais moi-même étudiant en droit à l’Ulg, l’essai aux allures pamphlétaires qu’il publia en 1960 : « La démocratie enrayée », une réflexion incisive  sur le régime parlementaire belge de 1918 à 1958.  La critique du petit professeur « gauchiste libertaire », mais en réalité plus libertaire que gauchiste,fit grand bruit, in illo tempore : elle portait sur la crise de capacité législative des assemblées et stigmatisait l’absence d’indépendance et de liberté des parlements. Mais pouvait-on alors réinventer l’histoire dans le rétroviseur des sociétés libérales du XIXe siècle ?  Depuis le pamphlet du Voltaire « d’amon nos aûtes », la particratie belge n’a fait que croître et embellir.  Lui-même, après y avoir joué  sans trop avoir l'air d'y toucher, est d’ailleurs passé à autre chose. Dans son dernier  essai (2011) intitulé  « Finissons-en ! », François Perin avait d’ailleurs fait trois vœux : que la Flandre proclame son indépendance, que Bruxelles s’organise en ville internationale et que la Wallonie rejoigne la France. Ajoutons que cet athée franc-maçon, dont le transit en ce monde sublunaire vient de s’achever, était aussi à l’origine de l'Association laïque pour l'étude et la pratique du bouddhisme. Sacré professeur !  

    JPSC

  • Pays-Bas : quand l'euthanasie devient monnaie courante

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    Lu sur NdFr :

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisés

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisésLes statistiques officielles de l’euthanasie aux Pays-Bas montrent une hausse constante de cette pratique. Et c’est sans compter les nombreux cas d’euthanasies non déclarées, parfois même réalisées sans l’accord du patient. La Hollande a officiellement légalisé l’euthanasie en 2002 mais elle l’avait déjà dépénalisée depuis 1984. En 2012, il y a eu près de 4 200 euthanasies déclarées contre environ 3 600 en 2011 et 1 800 en 2004. Sur les près de 4 200 cas déclarés l’année dernière, 13 ont concerné des patients souffrant de maladies mentales et 49 des personnes âgées atteintes de démence. En fait, dans 40-60 % des cas, « l’euthanasie » serait réalisée sur des patients qui n’ont pas demandé à mourir. Officiellement, les Pays-Bas n’autorisent l’euthanasie que pour les patients souffrant d’une maladie incurable et de douleurs difficilement supportables et qui réclament en toute conscience une euthanasie. L’euthanasie des mineurs est elle aussi autorisée, mais l’accord des parents est indispensable jusqu’à 16 ans. Certains services pédiatriques pratiquent même l’euthanasie sur les nouveau-nés. Pour faciliter l’accès à l’euthanasie, des équipes mobiles ont aussi été créées afin de fournir ce type de prestations au domicile des malades. L’association néerlandaise pour l’euthanasie volontaire NVVE a même créé une « clinique » spéciale pour tuer les patients souhaitant se suicider mais à qui l’euthanasie a été refusée.

    Mais outre les cas déclarés, ...

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  • Supprimer des fêtes chrétiennes pour y substituer des fêtes juives ou musulmanes ?

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    France : Faut-il supprimer des fêtes chrétiennes au nom de l'égalité entre les religions ?

    MARIE-LUCILE KUBACKI sur La Vie :

    C'est une interview donnée au magazine Challenges par la nouvelle recrue de l'Observatoire de la laïcité à Matignon, Dounia Bouzar, qui relance le débat. Faut-il, au nom de l'égalité entre les religions, supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives et des fêtes musulmanes ? Oui, répond l'anthropologue, qui, de 2003 à 2005, a siégé au Conseil français du Culte musulman, dans ce long entretien consacré au problème de la laïcité dans le monde de l'entreprise  : « Je pense que la France a montré l’exemple de la laïcité au monde en instaurant la première la liberté de conscience, d’avoir la religion de son choix ou de ne pas croire en dieu. Elle doit donc continuer à montrer la voie. Aujourd’hui tous les Français fêtent Noël et je pense qu’il faudrait également qu’un de nos jours fériés soit celui d’une fête juive et d’une fête musulmane. »

    Au lieu de remplacer, ne pourrait-on pas ajouter deux jours féries supplémentaires ? Pour Dounia Bouzar, la réponse est non : « Non, on doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd. Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes. Qu’une fête juive et une fête musulmane devienne une fête pour tous les Français permettrait de combattre le communautarisme et de faire avancer la cause de la laïcité. Aujourd’hui, les français de confession juive ou musulmane sont très mal à l’aise quand ils demandent un jour de congé pour célébrer ces deux fêtes très importantes. On peut le leur refuser pour nécessité de service. »

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  • L'attentat contre les chrétiens de Peshawar : après l'horreur, l'abomination ?

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    ASIE/PAKISTAN - Après les bombes, de nouvelles atrocités perpétrées contre les chrétiens : les victimes de Peshawar sujettes à des prélèvements d’organes sauvages ? (source)

    Karachi – Après l’attentat à la bombe contre l’église anglicane de Tous les Saints de Peshawar, la situation demeure tendue au sein de la société pakistanaise. Les chrétiens se déclarent « horrifiés » par les rumeurs circulant selon lesquelles les bombes de Peshawar seraient liées au vaste problème du trafic d’organes. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides un certain nombre de représentants d’ONG au sein de la société civile pakistanaise. Des chacals, probablement du personnel paramédical local, auraient en effet profité du grand nombre de morts et de blessés pour dérober des organes aux victimes et les exploiter dans le cadre du commerce illégal d’organes. « Si cela était vrai, cela voudrait dire qu’il existe des criminels qui spéculent sur la souffrance des victimes chrétiennes d’une manière véritablement blasphématoire et sacrilège » remarque pour Fides le Père Mario Rodrigues, prêtre de Karachi. « Nous demandons à ce que soit menée une enquête sérieuse de la part de la police sur cet aspect qui nous scandalise ».

    Le Pakistan a promulgué une loi réglementant les transplantations d’organes en 2010 de manière à se débarrasser de sa réputation de première destination du « tourisme des greffes » et à mettre fin au trafic illégal d’organes humains sur son territoire. Après l’approbation de la loi, le trafic illégal a subi un ralentissement mais, depuis 2011, de nombreux cas de greffes illégales ont de nouveau émergé. En juillet dernier, aux vues des données faisant état d’un « commerce florissant », la Cour Suprême a émis des directives, demandant aux gouvernements provinciaux de prendre des mesures afin de faire appliquer la loi. Selon des enquêtes de police, 42 structures médicales dédiées aux transplantations illégales d’organes ont été identifiées au Pendjab.

  • Quand des gens se ruinent pour une consultation de voyance

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    Un symptôme de la grande misère spirituelle de notre époque, misère exploitée par des escrocs ayant pignon sur rue et qui sévissent dans tous les médias, sans que les autorités ne s'en inquiètent...

    Interview de Rose-Anne Vicari, auteure de « Confessions d’un voyante » sur le Figaro-Madame, par Gaëlle Rolin.

    Il y a deux ans,  étranglée par les dettes, Rose-Anne Vicari est devenue voyante par téléphone. Aujourd’hui, cette Marseillaise de 54 ans publie un livre sur un business dont elle dénonce les ficelles.

    • Vous avez exercé le métier de voyante par téléphone pendant deux ans. Comment prédisiez-vous l'avenir ?

    Depuis mon adolescence, je tirais les cartes très ponctuellement pour des amis. Alors, je me suis lancée. Quand des clients me posaient des questions sur leur avenir sentimental, le travail ou l'achat d'une maison, je réussissais la plupart du temps à tomber juste. Cela me confirmait mes soi-disants dons. J'ai pratiqué pendant un moment en toute bonne foi.

    • Si une femme vous demandait si son mari la trompait, vous étiez capable de lui répondre ?

    J'essayais de cerner la situation. Je la faisais parler pour vérifier ce que je sentais. Je décrivais l'entourage. Et quand je ne savais pas, j'orientais la discussion.

    • Pourquoi avoir arrêté ?

    Au fur et à mesure, je m’apercevais que j’utilisais régulièrement les mêmes termes. Mes prédictions se ressemblaient toutes. Cela a commencé à me déranger. Je me suis aussi aperçue que c’était dangereux. Une femme m’a appelée parce qu’elle voulait mettre fin à ses jours. Je me suis retrouvée obligée de lui dire ce qu’elle voulait entendre, pour éviter le pire. Je ne supportais plus l’idée de profiter de la misère psychologique des autres. C’était un cas de conscience. Aujourd'hui, je ne le fais même plus pour mon entourage.

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  • Où en est le droit canonique aujourd’hui ?

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    Après avoir failli passer à la trappe après Vatican II, sous les coups de boutoir des idéologues de l’esprit du concile qui, au nom de la  « pastorale », voulaient  abolir celui des lois, la législation canonique fut réhabilitée sous le pontificat de Jean-Paul II (un nouveau code fut enfin publié en 1983, pour remplacer celui de 1917). Qu’en est-il aujourd’hui de l’enseignement de cette discipline universitaire et de son rôle dans l’Eglise et dans la société ?

    Sous le titre « le droit canon : sa passion », le dernier numéro de la  Lettre trimestrielle DPN (des prêtres pour toutes les nations) a interrogé à ce sujet l’abbé Jean-Pierre Schouppe, membre de  la société sacerdotale de la Sainte Croix (Opus Dei ) :

    schouppe1.jpg«  L’abbé Schouppe est né à Etterbeek en 1955. Docteur en droit canonique de l’Université de Navarre et licencié en droit UCL. Professeur de droit canonique à l’université  ponti­ficale de la Sainte-Croix à Rome, il enseigne les rapports entre l’Eglise  et la communauté politique ainsi que les droits de l’homme. Consulteur au Conseil ponti­fical pour les textes législatifs. Il a été « Défenseur du Lien » (1) au tribunal ecclésiastique de Malines-Bruxelles. Secrétaire du Groupe des Canonistes francophones ayant son siège à Louvain-la-Neuve,il s’investit également dans cette ville universitaire comme aumônier d’étudiants .

    -On n’entend que très rarement parler du droit canon en Belgique. Pourquoi dès lors enseigner et étudier cette matière ?

    Ce n’est pas parce que l’on n’en parle guère qu’il n’existe pas. Il y a notamment quatre tribunaux ecclésiastiques interdiocésains en Belgique – deux francophones et deux néerlandophones. Ils siègent régulièrement et traitent principalement les causes relevant du droit matrimonial (p.ex.nullité du mariage). Il est vrai que les médias n’invoquent le droit canonique qu’en cas de catastrophe comme la vente d’une église ou des cas de pédophilie. Par ailleurs, le droit canonique reste l’expression offi­cielle de l’Eglise catholique des valeurs qu’elle a toujours enseignées et sera de plus en plus un pôle juridique de référence pour le droit étatique en quête de repères et en panne de fondements (p. ex. en droit de la famille). D’autant que le système des droits de l’Homme, appelé à assumer un statut fondateur dans la société contemporaine, se cantonne dans une certaine ambiguïté qui fomente le relativisme et l’individualisme (2)

     -Où enseigne-t-on le droit canon ?

    En Belgique, après la fermeture de la faculté de Louvain-la-Neuve, où le flambeau de la transmission de ce savoir a été repris par le dynamique Groupe de travail de canonistes (outre les quelques cours dispensés à l’UCL dans le cadre de la théologie), il reste la faculté de la K.U.Leuven qui enseigne essentiellement en anglais. En France, en plus des enseignements dispensés à Lyon et à Toulouse, il y a une faculté classique à Paris et une faculté strasbourgeoise d’enseignement à distance. A Rome, il y en a sept. La faculté de la Sainte-Croix, ou j’enseigne, est fréquentée par plus de 200 étudiants provenant de tous horizons. Les cours se donnent en italien mais le latin reste la langue officielle du Code. Comme pour les trois autres facultés de notre Université pontifi­ cale, la fidélité au Magistère de l’Eglise constitue une caractéristique essentielle de l’enseignement.

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  • BXL, 29/9 - 6/10 : "Ville à vivre"

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    Carte-de-Visite-Ville-à-Vivre-640.jpgCommuniqué de presse

    29 septembre 2013 - 6 octobre 2013

     

    Tous les mois depuis trois ans, le site Ville à vivre propose aux internautes de découvrir un nouveau visage de Bruxelles. Pas de grands discours ni de leçons de morale : l’internaute découvre des personnes issues du quotidien : des jeunes, des adultes, des aînés de toutes origines. Derrière ces regards, des histoires simples, ancrées dans la ville. Des témoignages d’engagement, des partages de foi aussi.


    Ces différents portraits nous invitent à considérer Bruxelles comme une ville à construire ensemble, une ville solidaire où il fait bon vivre, une ville qui a le souci de mettre les uns en relation avec les autres. Une ville qui prend sur elle d’épauler, d’accompagner, de soutenir les personnes en marge, une ville enfin, qui cultive la chaleur humaine.


    C’est de cette Eglise à taille humaine que Ville à vivre veut être le reflet : une Eglise aux portes toujours ouvertes, pour qui s’adresse à elle.

     


    Cette nouvelle campagne vous propose une série de vidéos sur le deuil, ainsi que deux vidéos consacrées au monde de l’enseignement.

     

    25 interviews sont disponibles sur www.villeavivre.be, et sont axées sur :

    - les ‘sacrements’

    - la ‘foi et la vie quotidienne’,

    - les ‘jeunes’

    - les actes ‘solidaires’

    - ‘traverser le deuil’, en lien avec le blog http://deuiletesperance.blogspot.be

    - l’‘enseignement’

    Des outils sont également à votre disposition pour l’animation : des pistes pédagogiques à télécharger, un DVD qui permet d’utiliser ces vidéos offline, des cartes promotionnelles, etc.


    Chaque mois, un nouveau portrait, un nouveau témoignage sur 
    www.villeavivre.be


    Retrouvez Thérèse, Sébastien, Monica, Bernadette, France, Monique, Marie, Philippe et Francine, Dédée,

    Marie-Thérèse, André, René et Renée, Lucien, Ines…, et bien d’autres !


    Ville à vivre

    Responsable de projet : Marie-Françoise Boveroulle

    Rue de la Linière, 14 - 1060 Bruxellesmf.boveroulle@skynet.be

    Disponible pour interviews - prendre contact au 02/533.29.60 ou 0475/547.881

    www.villeavivre.be

  • L'euthanasie progresse aux Pays-Bas

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    L'euthanasie en forte augmentation aux Pays-Bas depuis six ans (synthèse de presse quotidienne de gènéthique)

    Aux Pays-Bas, selon un rapport publié mardi 24 septembre par une commission spéciale, l'euthanasie est en constante augmentation dans le pays depuis 2006, avec une hausse de 13% entre 2011 et 2012. Plus précisément, la commission fait état de 1923 cas en 2006 et 4188 cas en 2012, soit environ 3% de tous les décès aux Pays-Bas. 

    Majoritairement, les cas seraient liés au cancer mais "certains évoquent une plus grande tolérance de la pratique parmi la population, les patients et les médecins". 

    (Lapresse.ca 24/09/2013)

    Voir également : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/09/13-deuthanasies-aux-pays-approbation-de.html

  • BXL, 11-13 octobre : 2nd European Encounters, la Foi et les valeurs chrétiennes dans la vie active

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    La Foi et les valeurs chrétiennes dans la vie active

    INVITATION

    Si vous êtes actif dans la vie professionnelle, familiale ou associative

    Si vous voulez vivre votre foi au quotidien

    Si vous voulez donner de l’intelligence à la foi de votre coeur
    et comprendre l’actualité et l’urgence du message du Christ aujourd’hui

    CES RENCONTRES SONT FAITES POUR VOUS !

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