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Société - Page 733

  • Rejet du projet Estrela : "Un de Nous" en sort renforcé

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    L'Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée

    Adoption d'une résolution alternative au projet Estrela

    L’Initiative Citoyenne européenne « Un de Nous » renforcée par le vote du Parlement européen sur le projet de résolution Estrela.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » félicite et remercie chaleureusement toutes les personnes et institutions, ainsi que les députés et groupes politiques, qui se sont mobilisés pour faire barrage au projet de résolution Estrela et pour adopter une autre résolution.

    Le projet de résolution Estrela était extrême ; présenté sous couvert de promotion de la santé, il portait violement atteinte au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, à la liberté de conscience des personnels de santé, aux droits éducatifs des parents et des enfants,  ainsi qu’au droit européen. Son rejet consécutif à l’adoption d’une résolution alternative est à l’honneur de la majorité du Parlement européen.

    Le projet de résolution Estrela avait notamment pour objectif de poser le fondement d’un « droit à l'avortement » imposable aux Etats au titre des droits de l’homme; il visait aussi à définir en ce sens la politique extérieure de l’Union  européenne à l’approche de négociations internationales sur ce thème. La résolution finalement adoptée rejette ces objectifs et réaffirme clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG [santé, droits sexuel et génésiques] et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le vote de ce jour est un signal positif fort pour la suite de la procédure législative, devant la Commission et le Parlement européen, introduite par l’Initiative Citoyenne « Un de Nous ». En effet, la Résolution alternative finalement adoptée réaffirme que les questions liées à l’avortement et aux politiques de santé relèvent de la compétence des Etats membres. Ceci est en accord avec la « Proposition législative Un de Nous » qui demande à l’Union européenne de respecter à cet égard la souveraineté des Etats en mettant un terme au financement public européen de l’avortement dans le monde et de la recherche destructrice sur l’embryon en Europe.

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  • Russie : amnistie des membres de Pussy Riot

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    Lu ICI :

    Le président russe Vladimir Poutine a signé et soumis au parlement son projet d'amnistie à l'occasion du 20ème anniversaire de la Constitution, écrit mardi le quotidien Vedomosti. (...)

    Les membres de Pussy Riot Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova seraient donc ainsi libérées par anticipation, tout comme les activistes de Greenpeace qui s'étaient attaqués à une plate-forme pétrolière en Arctique car ils sont poursuivis pour hooliganisme et non pour piraterie. (...)

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  • Le rejet du rapport Estrela : un tournant

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    De European Dignity Watch :

    Rapport Estrela rejeté : une protestation populaire massive l'emporte sur les groupes de pression bien financés au Parlement européen

    Après un intense débat de plusieurs mois sur le «Rapport sur la santé sexuelle et reproductive et des droits» (aussi appelé le rapport Estrela), une lutte symbolique a été remportée aujourd'hui pour la démocratie, pour les enfants, et pour la vie. Une majorité du Parlement européen vient de rejeter le rapport très controversé (avec 334 voix en faveur, 327 contre et 35 abstentions). Il s'agit d'un recul historique pour le lobby de l'avortement et l'ensemble de ses soutiens qui fonctionnent comme des mécanismes bien huilés, disposant d'énormes budgets financés par l'UE et, par conséquent, d'un grand impact dans l'établissement de l'ordre du jour politique.

    Habituellement, un tel rapport non contraignant (élaboré précisément pour des raisons symboliques et pour justifier de nouvelles lois, de financement notamment) aurait passé tout de suite en session plénière et sans soulever beaucoup d'attention, en dépit de sa teneur en mesures radicales qui ne respectent pas le principe de subsidiarité. La promotion d'un tel "droit à l'avortement" est contraire au droit communautaire, viole les droits des parents et la liberté de conscience des médecins. Comme tout cela est proposé sous le couvert de la «santé des femmes», qui peut être contre?

    Cette fois, cependant, les choses sont allées différemment: les citoyens européens ne sont plus disposés à ce qu'on leur dicte un programme qui va à l'encontre de leurs convictions profondes: les parents n'acceptent pas d'être repoussés comme les premiers éducateurs de leurs enfants et veulent donner à leurs enfants l'amour et l'éducation, et non pas une éducation sexuelle agressive et inappropriée ainsi que la contraception; des citoyens qui veulent que le Parlement européen respecte la démocratie et les limites du droit de l'UE, des médecins et des infirmières qui ne veulent pas être obligés de pratiquer des avortements.

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  • Raz de marée contre le Rapport Estrela

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    Rapport Estrela : le raz-de-marée

    Le rapport Estrela – qui sera soumis au vote des députés européens ce mardi 10 décembre - suscite un véritable raz-de-marée contre lui. En deux jours, ce sont plus de 17 000 personnes qui ont signé la pétition initiée par Droit de Naître. Une vague de fond impressionnante qui continue de monter d’heure en heure. 

    Pour rappel, le rapport Estrela invite l’Union Européenne à reconnaître l’avortement comme un “droit”, limiter l’objection de conscience et promouvoir une éducation sexuelle très précoce et hors de contrôle des parents.
     

    Droit de Naître demande solennellement aux Parlementaires d’écouter la colère des citoyens et de rejeter définitivement ce document qui heurte la conscience de tant d’Européens. En cas d’adoption dudit rapport, les eurodéputés aggraveraient dangereusement le discrédit démocratique dont souffre déjà l’Union Européenne et s’exposeraient sûrement à un vote sanction lors des élections de mai 2014.  

    Voir également : Les-eveques-allemands-demandent-au-Parlement-europeen-de-rejeter-la-resolution-Estrela

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.

  • L'euthanasie des mineurs à l'ordre du jour du Sénat ce jeudi 12 décembre

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    Voici l'ordre du jour du Sénat pour ce jeudi 12 décembre; celles et ceux qui ont la foi et qui mesurent la gravité de ces votes et délibérations ne manqueront pas de porter dans leurs intentions de prières ces enjeux de toute première importance :

    Jeudi 12 décembre 2013

    le matin à 10 heures

    1. Proposition de loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs (de M. Philippe Mahoux et consorts); Doc. 5-2170
       
      /1 et 2. 

    2. Procédure d'évocation
      Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive de l'énergie nucléaire à des fins de production industrielle d'électricité et modifiant la loi du 11 avril 2003 sur les provisions constituées pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ces centrales; Doc. 5-2367
       
      /1. [Pour mémoire] 

    3. Proposition de résolution sur la relance de l'Europe de la Défense à la veille du Sommet européen des 19 et 20 décembre 2013 (de M. Armand De Decker et consorts); Doc. 5-2378
       
      /1. [Pour mémoire] 

    l'après-midi à 15 heures

    1. Débat d'actualité et questions orales. 

    2. Reprise de l'ordre du jour. 

    3. Prise en considération de propositions. 

    à partir de 17 heures : Vote nominatif sur l'ensemble du point à l'ordre du jour dont la discussion est terminée.

    le soir à 19 heures

    Reprise de l'ordre du jour.

  • L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…

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    La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.    


    Sans titre.pngEn même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin,  les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSC

    Lu sur le site web de « La Vie » :

    La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon

    La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »

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  • Euthanasie des mineurs : quels repères ?

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    Sur son blog, le sénateur André du Bus reproduit son intervention (relayée ICI) dans le débat sur l'euthanasie des mineurs, basée sur le rapport du Professeur Luc Roegiers.

    Cette intervention pointe la rupture anthropologique que constituera(it) la légalisation de l'euthanasie des mineurs et s'interroge sur les repères dont serait porteuse une telle législation. Le sénateur insiste également sur le caractère tout à fait exceptionnel d'une demande d'euthanasie chez les mineurs, ce qui pose la question de la pertinence du fait de légiférer en la matière.

    A lire sur le blog du sénateur André du Bus

    Extraits :

    (...) il s’agit de la mort, et de la mort qui touche un enfant dont on ne peut accepter, comme le dit le Pr Roegiers, que sa vie soit déjà accomplie. Nous savons que sur l’échelle des événements dont la charge psychique est la plus lourde, l’échelle des événements qui marquent le plus l’individu, la mort d’un enfant est l’événement le plus marquant, le plus lourd que des parents ont à vivre. Bien avant la perte du conjoint. Alors, si la mort d’un enfant reste bouleversante, celle de l’enfant qui demande à mourir sort totalement de notre cadre de référence.

    C’est dans ce contexte d’une fin proche, que l’on sent, qui est sentie par l’enfant aussi, que la place des parents, de l’entourage familial, prend une dimension hors du commun. Et nécessite de la part de chacun de puiser dans des ressources souvent inexplorées. Comme le racontait la responsable d’un service d’accompagnement scolaire à l’hôpital : l’enfant sait et sent qu’il va partir. Il s’organise en conséquence, on voit ainsi des enfants répartir leurs jouets auprès de leurs frères et soeurs. Notre travail consiste à lui permettre de vivre au mieux ses dernières semaines, ses derniers jours. Car ces enfants ont la conscience d’avoir encore de bons moments à partager.

    Je reprends volontairement les propos de ce paramédical, car il résume le sens du travail fourni par les équipes soignantes et accompagnantes, un travail sous-tendu par la volonté d’assurer une qualité de vie, jusqu’au bout. Et donc, la demande de fin de vie, une demande formulée, annoncée, assumée, renvoie les équipes médicales et paramédicales à leurs propres limites. Bien sûr, chacun sait que la médecine n’est pas toute puissante, mais ce qui caractérise tous les services de pédiatries, tous les services qui se sont spécialisés dans l’accueil des jeunes, c’est avant tout un combat pour la vie.

    Le Pr Roegiers met également en avant le caractère exceptionnel, parce que rare, de ces situations. Nous le savons, aux Pays-Bas, les cas d’euthanasie des mineurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Qu’en est-il réellement chez nous, en Belgique ? Bien sûr, nous avons entendu le Dr Biarent nous dire que des demandes existent. Mais nous avons aussi rencontré les responsables de services d’hémato-oncologie pour enfants, qui comptent plus de 80 enfants traités par an, dont beaucoup connaissent une issue fatale. Leurs propos étaient très clairs : ils n’ont jamais été confrontés à une demande d’euthanasie de mineurs. Ce constat s’est trouvé conforté par d’autres autorités auditionnées ici lors de nos travaux. Dois-je rappeler que le nombre de demande d’euthanasie provenant de jeunes entre 18 et 22 ans est proche de zéro. Nous le lisons aujourd’hui dans la presse, le nombre de situations à rencontrer demain seraient, et je dis bien « seraient », de l’ordre d’une dizaine de demandes par an.

    Tous les éléments convergent donc pour affirmer une réalité : la demande d’euthanasie formulée par un mineur relève de l’exceptionnel. Je constate qu’elle représente une rupture abrupte – je parlerais même d’une rupture anthropologique -, une rupture qui nous force à imaginer de nouveaux repères.

    Et la loi est là comme fondatrice de ces repères.

    La question reste posée de savoir si la proposition de loi sur la table est fondatrice de ces nouveaux repères. Au fil de l’évolution des travaux en commission et de notre analyse de cette proposition de loi, nous le pensons de moins en moins. (...)

  • La grande misère de l'Eglise des Pays-Bas

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Visite “ad limina” : l'effondrement du catholicisme néerlandais

    En visite ad limina à Rome, les évêques néerlandais ont fait savoir au pape François la profondeur de la crise de l’Eglise catholique aux Pays-Bas, l’exode des fidèles et des pratiquants ayant atteint des proportions critiques.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, s’en est ouvert au micro de Radio Vatican en LifeSiteNews, soulignant que des centaines d’églises catholiques sont aujourd’hui menacées de fermeture et que l’Eglise « qui est aux Pays-Bas » est au bord de l’effondrement après s’être « sécularisée de manière drastique », rapporte Hilary White.

    Le nombre de catholiques pratiquants continue de diminuer. « Pendant les années 1950, 90 % des catholiques allaient encore à l’Eglise tous les dimanches. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 5 %. »

    Cela a des conséquences matérielles : l’Eglise catholique ne reçoit aucune subvention publique, ne vivant que du denier du culte et des dons volontairement versés par les fidèles. « C’est pourquoi nous sommes forcés à fermer de nombreuses Eglises », a-t-il expliqué.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

     

  • Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

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    Boulevard Voltaire publie aujourd'hui un entretien avec Carine Brochier

    Comment ? En Belgique, vous allez tuer les enfants ?

    Carine Brochier, vous êtes coordinatrice de projets à l’Institut européen de bioéthique de Bruxelles. L’euthanasie est dépénalisée depuis onze ans en Belgique. Quel bilan en dressez-vous aujourd’hui ?

    D’une dépénalisation partielle soumise à de strictes conditions, l’euthanasie devient peu à peu un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». On arrive véritablement à une banalisation de l’acte euthanasique.

    L’euthanasie ne devait être pratiquée qu’en cas de conditions exceptionnelles et sous contrôle. Or, le contrôle se fait a posteriori et repose sur une déclaration du médecin : il suffit donc, pour l’éviter, que le médecin ne déclare pas l’euthanasie. La loi visait ainsi à faire cesser les euthanasies clandestines : elle les a, en réalité, multipliées. En outre, la commission de contrôle, nommée de façon politique et noyautée par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (association qui milite ouvertement pour l’euthanasie et l’élargissement de ses conditions légales), est à la fois juge et partie. En 11 ans, aucun médecin n’a jamais été sanctionné.

    En 2011, un médecin s’est même vanté devant le Sénat d’avoir pratiqué moult euthanasies sans les avoir déclarées. Et personne ne l’attendait à la sortie. Il vaut mieux, en Belgique, pratiquer une euthanasie clandestine — donc tuer — que brûler un feu rouge ! En pratique, la commission renonce donc à vérifier le « caractère insupportable et inapaisable de la souffrance », critère qui pourtant occupe une place centrale dans la loi. À cet égard, la vidéo L’euthanasie, jusqu’où ?, sur Dailymotion, est très éclairante, comme le livre Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique du professeur Étienne Montero (éditions Anthemis). Ils montrent bien la faiblesse du contrôle de la loi. Afin de remettre les soins palliatifs à l’honneur, l’Institut européen de bioéthique vient même de sortir une carte de fin de vie à garder dans son portefeuille : un document qui dit non à l’acharnement thérapeutique, et aussi non à l’euthanasie !

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  • Le pape François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines

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    François dénonce l'athéisme et les dérives des sociétés contemporaines (source)

    Le Pape François a fustigé ce samedi matin l’athéisme pratique largement répandu dans le monde contemporain qui propose un modèle erroné de l’homme et de la société. Il a encouragé les chrétiens laïcs à penser et à agir conformément à l’Evangile et à la Doctrine sociale de l’Eglise surtout dans le domaine politique. Le Saint-Père recevait une délégation de l’Institut Dignitatis Humanae, qui a pour vocation de promouvoir la dignité de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

    Les dérives de la société actuelle dénoncées

    Le pape François s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, quand il décrit sans complaisance les dérives de la société actuelle. « Malheureusement à notre époque, pourtant si riche en conquêtes et espoirs, il existe des pouvoirs et des forces qui finissent par produire une culture du déchet dont les principales victimes sont les êtres humains les plus faibles et fragiles ». Le Souverain Pontife cite les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées malades, les handicapés qui risquent d’être expulsés d’un engrenage qui se veut performant coûte que coûte. A la base de cette mentalité, il pointe du doigt l’athéisme pratique qui nie la Parole de Dieu. Créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, tout homme et toute femme possède une dignité qui échappe aux pouvoirs et aux idéologies, insiste le Pape François. La Parole de Dieu impose des limites à toute hégémonie et donne espérance et réconfort à ceux qui ne sont pas en mesure de se défendre. D’où cet appel aux consciences personnelles et sociales.

    L’importance du doute et de la parole de Dieu

    Si nous laissons la parole de Dieu remettre en question notre manière de penser et d’agir, nos priorités et nos choix, alors les choses pourront changer. Le modèle à suivre pour les laïcs engagés est la Doctrine sociale de l’Eglise qui réclame la défense de la liberté religieuse, de la vie à chacune de ses étapes, du droit à un travail décent, de la famille, de l’éducation, etc. Le pape François invite à redécouvrir la portée éthique et sociale du principe de la dignité humaine, fondement de liberté et de justice. Il exhorte les laïcs chrétiens à agir avec cohérence surtout dans le domaine politique. 

  • Téléthon : les réserves de la Fondation Lejeune valent aussi pour la Belgique

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    La Fondation publie un livret d’information très complet sur les problèmes éthiques de cette collecte destinée à financer la lutte contre les myopathies. (source)

    A l'occasion de la 27e édition du Téléthon (6-7 décembre 2013), cette collecte de fonds destinés à financer « le combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes » (www.afm-telethon.fr), la Fondation Jérôme Lejeune publie un livret de 10 pages destiné à éclairer le discernement du grand public. Il contient notamment deux mises en garde importantes relatives à la recherche sur l’embryon et aux diagnostics avant la naissance.

    L’Agence Française contre les Myopathies (AFM) qui organise le Téléthon finance des programmes de recherche utilisant l’embryon comme matériau. « Les demandes de fléchage des dons, qui permettrait de donner sans s’associer à ces pratiques contestables, ont toujours été refusées par l’association », déplore la Fondation Jérôme Lejeune.

    Ce livret est un outil de décryptage à la fois éthique et scientifique mis à disposition des élèves, des professeurs, des parents, et plus largement, des citoyens.

    Concernant la recherche sur l’embryon, la Fondation Lejeune regrette une pratique qui « n’est pas indispensable sur le plan scientifique ». Le livret de la Fondation explique la contestation et précise les alternatives à l’utilisation de cellules souches embryonnaires.

    Or, il en va de même en Belgique où certains projets présentés pour le téléthon (le n° 10 en particulier) recourent à l'utilisation de cellules souches embryonnaires. Or, cette utilisation est d'autant plus critiquable qu'elle pourrait se passer des cellules souches embryonnaires : pour la modélisation des pathologies (ce qui est le cas dans ce programme) les cellules souches iPS ont les mêmes caractéristiques utiles que les embryonnaires.

    Quant au diagnostic pré-implantatoire et au diagnostic prénatal, ils peuvent « conduire à la destruction d’embryons ou de fœtus ».

    « Les bébés du téléthon qu’on nous présente en pleine santé sur les plateaux de TV ne sont pas des “bébés guéris” mais sont issus d’un tri embryonnaire », explique pour sa part l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, de Padreblog, dans un article sur le sujet. « Celui-ci a permis de sélectionner – parmi des embryons conçus in vitro – ceux qui n’étaient pas porteurs de la maladie, et de supprimer les autres. Pour le dire encore plus clairement, pour supprimer la maladie, on a supprimé les malades… ».

    « L’Eglise ne peut rester muette devant ces graves dérives qui posent de redoutables questions éthiques », poursuit-il. « Loin d’ignorer la souffrance des familles, elle veut accomplir sa mission, qui est celle d’interpeller les consciences, au service de la Vérité. Ce qui est techniquement possible n’est pas forcément moralement souhaitable ».

    Il y a quelques semaines, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, avait lui-même exprimé de fortes réserves, invitant les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le Téléthon à faire preuve « d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel » (cf. Aleteia).