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Société - Page 911

  • Proximité théologique entre catholiques et orthodoxes

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    Source : ZENIT.ORG

    Le pape Benoît XVI a rappelé samedi que les catholiques et les orthodoxes sont particulièrement proches sur le plan théologique et il espère qu'ils pourront très bientôt célébrer l'Eucharistie ensemble.

    Benoît XVI a rencontré cet après-midi 15 représentants des Eglises orthodoxes et orthodoxes orientales, à Freiburg, dans le cadre de son voyage apostolique de 4 jours en Allemagne.

    « Parmi les Églises et les communautés chrétiennes, l’Orthodoxie est théologiquement la plus proche de nous ; catholiques et orthodoxes ont tous deux la même structure de l’Église des origines. Nous pouvons ainsi espérer que ne soit pas si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l’Eucharistie ensemble », a affirmé le pape dans son discours.

    Le pape a précisé que les efforts aujourd'hui doivent surtout porter sur « la question du primat », en ajoutant que l'encyclique de Jean-Paul II Ut unum sint peut encore « donner des impulsions fructueuses ».

    Benoît XVI a enfin encouragé les orthodoxes à témoigner de leur foi, en mettant « le miracle de l’incarnation de Dieu au centre » de leur annonce.

    « Conscientes que toute dignité de la personne est fondée sur ce miracle, elles s’engagent ensemble pour la protection de la vie humaine, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle. La foi en Dieu, le Créateur de la vie, et l’absolue fidélité à la dignité de chaque personne confortent les chrétiens dans leur opposition véhémente à toute intervention manipulatrice et sélective par rapport à la vie humaine », a souligné le pape.

    « En outre, connaissant la valeur du mariage et de la famille, comme chrétiens, il nous tient beaucoup à cœur, comme une chose importante, de protéger l’intégrité et la singularité du mariage entre un homme et une femme contre toute interprétation erronée. Ici, l’engagement commun des chrétiens, parmi lesquels beaucoup de fidèles orthodoxes et orthodoxes orientaux, donne une contribution précieuse à l’édification d’une société qui peut avoir un avenir, et où est porté à la personne humaine le respect dû », a-t-il ajouté.

  • Benoît XVI en Allemagne : troisième jour

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    Le meilleur observateur de ce voyage surprenant -Jean-Marie Guénois- ne cache pas son admiration pour la liberté de pensée et de ton de Joseph Ratzinger : le pape dit exactement ce qu’il pense avec simplicité, sans calcul, ni arrogance inutiles :

    - Un vrai-chaud froid œcuménique. « Ce que le Pape a refusé hier aux protestants il l'a donné aujourd'hui aux orthodoxes. Lors de sa rencontre, ce samedi, avec une délégation orthodoxe Benoît XVI a espéré qu'il n'est pas ‘ si loin le jour où nous pourrons de nouveau célébrer l'Eucharistie ensemble’. Son discours a été extrêmement chaleureux. En fort contraste avec le ton de celui de la veille, adressé aux protestants même s'il y avait rendu hommage à Luther .En clair, l'accord avec les orthodoxes sur l'eucharistie considérée chez les catholiques et les orthodoxes comme le ‘miracle’ de la présence réelle du Christ et l'accord total entre ces deux Eglises sur l'éthique délimitent, à eux deux, le cadre d'une photographie dont l'exact négatif est celui du désaccord avec les protestants.

    - Un diagnostic sans concession pour l'Eglise allemande : «  Je n'ai jamais vu, avoue Jean-Marie Guénois, le Pape s'adresser avec une telle netteté à une Eglise locale pour lui dire ses quatre vérités. C'est d'ailleurs ce que l'ex cardinal Ratzinger dénonce depuis longtemps : la superstructure riche et parfaitement administrée de cette Eglise tue son esprit. Le bilan pastoral est terrible puisque le Pape reproche sa « tiédeur » à ce catholicisme ! Il n'y a pas pire si l'on pense aux paroles du Christ qui dit vomir les tièdes (…). Il fallait quand même oser tenir ce langage à une foule de jeunes dont on voit qu'elle grandit dans un matérialisme confortable et aisé. »

    - Le pessimisme « ratzinguérien » ?  «  (…) N'a-t-il pas parlé, samedi matin, des ‘ pluies acides ‘ brunes, le nazisme, rouges, le communisme, qui ont rongé pour longtemps le terreau chrétien allemand, l'altérant encore de leurs ‘séquelles’ ? Ou encore du ‘relativisme subliminal’ qui nous atteindrait à notre insu ? Plus qu'une sorte de matrice émotionnelle d'un homme de sa génération, je vois plutôt la lucidité d'un vieux sage qui a beaucoup vu - on le mesure ici en Allemagne - et qui n'a plus aucun complexe pour dire ce qu'il pense avant de tirer sa révérence. Un homme libre, au fond, qui n'a rien à perdre, rien à gagner et ne cherche pas spécialement à convaincre mais argumente solidement ses propos.

    (…) Beaucoup de confrères ou d'intellectuels ou de gens simples qui n'ont pas eu la chance d'accéder à la culture, et qui ne sont pas spécialement croyants me disent, sachant que ce domaine religieux est ma spécialité, leur « admiration » personnelle et discrète pour la simplicité, l'honnêteté, la lucidité sur nos problèmes de cet homme qui commence à se voûter ? »

    Comment ne pas souscrire à ces propos? Deux commentaires : il n’y a évidemment pas à s’étonner que le pape « donne » aux orthodoxes ce qu’il refuse aux protestants : aurait-on oublié que seules l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes professent la foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques et disposent de ministre validement ordonnés pour accomplir le Saint-Sacrifice de la Messe ? Quant au constat pessimiste  sur l’état de l’Eglise d’Allemagne, il une portée exemplaire transposable, à quelques nuances près, à l’Eglise catholique dans les autres pays situés au cœur de l’Europe historique : Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, France, Autriche, Suisse… La liste n’est pas fermée.

    Lire la note complète ici : Que retenir du 3° jour de voyage de Benoît XVI en Allemagne ?

     

     

  • Le pape secoue l’Eglise allemande : une franchise sans concession

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    f492db48-e6c7-11e0-bce7-11a2c0fdf98b.jpgEn terre catholique, à Fribourg (en Brisgau, au pied de la Forêt noire, au Sud-Ouest de l’Allemagne) où il est arrivé ce samedi, Benoît XVI (ici avec l'ancien Chancelier Helmut Kohl) n’a pas mâché ses mots sur l’état de l’Eglise allemande.  Le correspondant du Figaro nous rapporte ici ses propos sans ambages :

    « Les Allemands aiment la franchise, ils ont été servis ! Au troisième jour de sa visite officielle, «leur» Pape leur a réservés un message qu'il n'aurait jamais osé délivrer à aucune autre Eglise locale du monde. A Freiburg Im Breisgau, au sud de l'Allemagne où il est arrivé samedi en milieu de journée - dernière étape de son séjour officiel, il rentre à Rome dimanche soir Benoît XVI a dit tout haut ce que tout le monde à Rome pense tout bas : «En Allemagne, l'Eglise est organisée de manière excellente. (…) Sincèrement nous devons dire qu'il y un excédent de structures par rapport à l'Esprit. J'ajoute : la vraie crise de l'Eglise dans le monde occidental est une crise de la foi. Si nous n'arrivons pas à un véritable renouvellement de la foi, toute la réforme structurelle demeurera inefficace».

    Il s'adressait là au puissant Conseil du comité central des catholiques allemands (ZDK). C'est une singularité allemande. Un Etat dans l'Eglise puisque cette structure entièrement composée de laïcs rivalise souvent avec la conférence des évêques. Soit l'équivalent d'un syndicat représentant les laïcs catholiques et leurs intérêts face au monde clérical. Une heure plus tard, lors d'une veillée devant 20.000 jeunes, il a lancé tout net : «Le préjudice pour l'Eglise ne vient pas de ses adversaires, mais des chrétiens attiédis. Comment le Christ peut-il alors dire que les chrétiens - et cela peut-être aussi ces chrétiens faibles et souvent si tièdes - sont la lumière du monde ?»

    Benoit XVI aux jeunes : «Osez devenir ardents»

    Contre «la pluie acide» déversée sur la foi chrétienne par les «dictatures brune, nazie et rouge» qui porte encore des «séquelles» dont il a parlé le matin lors de la messe à Erfurt, dans l'ancienne Allemagne de l'Est, contre «le relativisme subliminal» qui creuse un «manque» spirituel dans «un riche monde occidental» dont il parlé devant les laïcs, Benoît XVI a alors engagé les jeunes «à oser devenir des saints ardents».

    Pour lui, en effet, «la foi catholique a un avenir même comme force publique en Allemagne». Il faut donc à nouveau «rendre visible et audible» le témoignage des chrétiens pour recréer «un point de contact» des gens avec l'Eglise.

    S'appuyant sur le fait que ni «le progrès technique», ni ceux qui avait promis le «paradis terrestre» ne sont venus à bout du mal «nous ne pouvons par taire que le mal existe» - il a redéfini «la sainteté» dont on fait une «caricature».

    «On pense souvent qu'un saint est celui qui accomplit des actions extraordinaires» a-t-il expliqué aux jeunes. Modèle impossible «à imiter» et «décourageant». Or a-t-il lancé, «le Christ ne s'intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez. Il n'exige pas des actions extraordinaires mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits mais parce qu'il est bon et qu'il veut faire de vous ses amis (…) et pour que sa grâce opère en vous.». D'où cet appel exigeant à ses «chers amis» les jeunes : «Permettez que le Christ vous brûle même si cela peut parfois signifier sacrifice et renoncement».  Ici : Le Figaro - International : Benoît XVI secoue les catholiques allemands

    De mieux en mieux : à quand une petite visite au Benelux ?

     

     

  • Benoît XVI en Allemagne : quelles convergences avec les musulmans et les juifs ?

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    Benoît XVI a rencontré hier une délégation des musulmans à la nonciature de Berlin, avant de partir pour Erfurt. En Allemagne, Les musulmans sont 4, 5 millions à 70% d'origine turque, le reste provenant des Balkans, des pays arabes et d'Iran. Ils sont à 75% sunnites et la plus ancienne mosquée se trouve à Berlin, ville abritant la communauté la plus nombreuse. Le Saint-Père a relevé que, dans la vie sociale, « beaucoup de musulmans attribuent une grande importance à la dimension religieuse. Cela est interprété, parfois, comme une provocation dans une société qui tend à marginaliser cet aspect ou à l'admettre tout au plus dans la sphère des choix individuels de chacun.

    « L'Église catholique s'engage fermement pour que soit donnée la juste reconnaissance à la dimension publique de l'appartenance religieuse. Il s'agit d'une exigence qui ne devient pas insignifiante dans le contexte d'une société majoritairement pluraliste. Il faut faire attention, cependant, à ce que le respect envers l'autre soit toujours maintenu. Le respect réciproque grandit seulement sur la base de l'entente sur quelques valeurs inaliénables, propres à la nature humaine, surtout l'inviolable dignité de toute personne (…) Ce fondement indique aussi des limites évidentes du pluralisme, car il n'est pas pensable qu'une société puisse se maintenir à long terme sans un consensus sur les valeurs éthiques fondamentales. Sur la base de tout ce que je viens de dire, j'estime qu'une collaboration féconde entre chrétiens et musulmans est possible... En tant que personnes religieuses, et à partir de nos convictions respectives, nous pouvons offrir un témoignage important dans de nombreux secteurs de la vie sociale. Je pense, par exemple, à la sauvegarde de la famille fondée sur le mariage, au respect de la vie à toutes ses phases ou à la promotion de la justice sociale".

    Aux juifs qu’il a également rencontrés  avant son départ pour Erfurt, Benoît XVI a notamment déclaré : « Les chrétiens doivent prendre de plus en plus conscience de leur affinité profonde avec le judaïsme. Pour les chrétiens il ne peut y avoir de fracture dans l'avènement du salut, d'autant que ce dernier vient justement des juifs.  Si on envisage le conflit de Jésus avec le judaïsme de son temps de manière superficielle, comme une rupture avec l'Ancienne Alliance, on le réduit à une idée de libération qui considère la Torah comme l'observance servile de rites et de prescriptions. Le Discours sur la montagne n'abolit pas la Loi mosaïque, mais en révèle les potentialités cachées, faisant émerger de nouvelles exigences. Il nous renvoie...au plus profond du cœur, où l'homme choisit entre le pur et l'impur, où se développent la foi, l'espérance et l'amour ».

    Textes complets sur : VIS nouvelles - Salle-de-Presse du Saint-Siège

     

  • Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels

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    Le journal « La Croix » relate ce jour que «  compte tenu de l’ampleur de la crise des abus sexuels dans son propre pays, Benoît XVI se devait, comme il l’avait fait aux États-Unis, en Australie, à Malte et à Londres, de recevoir personnellement des représentants des victimes et de leurs familles. Trois hommes et deux femmes l’attendaient donc vendredi soir, au séminaire d’Erfurt, à son retour, tardif, des vêpres mariales célébrées dans l’enclave catholique d’Etzlesbach (…). Cette rencontre fut, comme l’a toujours voulu Benoît XVI, personnelle et dense. Elle s’inscrit, à la suite de ses déclarations dans l’avion, dans la liste des « accusés de réception » qu’il envoie, posément, aux catholiques allemands. Mais si le pape prend en compte inquiétudes, révoltes et revendications, il n’engage ni négociation, ni dialogue. Il braque le projecteur sur ce qui est pour lui l’essentiel de l’ouverture que permet la foi : la relation avec le Christ. Ce fut encore palpable vendredi soir, à Etzelsbach, où les blessures de la dictature communiste sont encore vives. Alors qu’il venait de recevoir, face à 70 000 fidèles réunis en plein champ, une croix faite des barbelés de l’ancienne frontière entre les deux Allemagnes, Benoît XVI a rappelé : « Sous deux dictatures sans Dieu qui voulaient prendre aux hommes leur foi ancestrale », cette chapelle mariale était « une porte ouverte et un lieu de paix intérieure ». Aujourd’hui encore, « là où nous laissons l’amour de Dieu agir totalement dans notre vie, là le ciel est ouvert. Là, il est possible de modeler le présent de façon à ce qu’il corresponde toujours plus à la Bonne Nouvelle (…) »

    La suite ici , sous la signature de Frédéric Mounier : Benoît XVI a rencontré à Erfurt les victimes d’abus sexuels | La-Croix.com

  • Le remède des docteurs tant pis

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    C’est dans « Le Figaro » d’hier sous la signature de Patrick Saint-Paul :

    « Benoît XVI abordera dimanche à Fribourg, dans le Bade-Wurtemberg, en plein cœur de l'Allemagne catholique, la dernière étape de son voyage dans son pays natal. Ce sera aussi l'épreuve la plus délicate et la plus attendue. À Fribourg, le Souverain Pontife ira à la rencontre d'une Église catholique allemande déchirée par de nombreux courants réformateurs et contestataires. Attisée par les scandales d'abus sexuels et physiques qui ont secoué l'Église depuis janvier 2010. La crainte d'un schisme entre conservateurs et progressistes est de plus en plus présente outre-Rhin. Et de nombreux catholiques allemands espèrent une main tendue du Pape, pour amorcer la réconciliation.

    «L'Église s'inflige un silence destructeur sur la crise qu'elle traverse», juge le père jésuite Klaus Mertes. Ancien directeur du très huppé collège jésuite Canisius, à Berlin, il déclencha la vague de révélations sur les scandales pédophiles en dévoilant les abus survenus dans son établissement entre 1970 et 1980. Résultat : pour la première fois en 2010, le nombre de catholiques tournant le dos à leur Église - 181 000 - a largement dépassé le nombre de protestants quittant leur institution - 150 000. Depuis 1990, l'Église catholique allemande a connu une érosion inquiétante. En vingt ans, le nombre de catholiques a baissé de 12,7 % outre-Rhin, selon les chiffres de la Conférence des évêques allemands. Le nombre de paroissiens assidus à la messe a chuté de 42,5 %. Les mariages à l'église ont baissé de 58,3 %, les baptêmes de 43,1 %. Le nombre de candidats au sacerdoce est en chute libre (- 62,1 %).

    Le déclin ne cesse de s'accentuer. «Jusqu'à présent la hiérarchie de l'Église n'a pas eu le courage de reconnaître sincèrement la gravité de la situation qu'elle traverse», déplore Hans Küng, théologien et critique du Pape. Plusieurs hauts responsables de confession catholique issus du parti conservateur d'Angela Merkel, parmi lesquels le président de la République fédérale, Christian Wulff, et le président du Bundestag, Nobert Lammert, réclament une modernisation de l'Église catholique » La suite est ici : Le spectre d'un schisme plane sur les catholiques allemands 

    La question est de savoir si ce ne sont pas précisément les recettes modernistes qui  ont mis à mal l’Eglise depuis quarante ans. Il est peu probable que Benoît XVI soit prêt à en rajouter…

     

  • Chez les Luthériens allemands, Benoît XVI a fait mieux que de l’oecuménisme

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    cffaff8c-e60d-11e0-bf98-2c3faa3fc775.jpgLa lecture de l’article paru dans le Figaro sous la signature de Jean-Marie Guénois nous le montre : hier, devant le président et les notables du luthéranisme allemand Benoît XVI a dépassé, par le haut, tous les discours convenus qui polluent l’œcuménisme ordinaire.

    Comme le note l’envoyé spécial du Figaro, « à Erfurt, seconde étape de sa visite en Allemagne, dans la cathédrale où Martin Luther, fondateur du protestantisme, fut ordonné prêtre catholique en 1507 Benoît XVI a d’abord évoqué a pensée de Luther, et sa spiritualité tout entière christocentrique, qui fut ‘sa passion profonde’, le ‘ressort de sa vie’. Qui se trouve ‘derrière chacune de ses recherches théologiques et chaque lutte intérieure’ : ‘Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ?… »

     

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  • L’euro à l’épreuve des réalités économiques et sociales

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    Lors d'un entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965 entre les deux tours de l'élection présidentielle, le général de Gaulle avait prononcé sa célèbrissime "petite phrase" :"Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l'Europe ! l'Europe ! l'Europe !... mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien".

    Des sauts de cabri, l'Europe en a, certes fait plusieurs depuis 1965. L'euro en est un mais, à l'épreuve de la crise économique et monétaire actuelle, Pascal André dans un éditorial de l'hebdomadaire "Dimanche" à paraitre le 25 septembre s'interroge sur la réalité qui  sous-tend cette monnaie: "Quelle Europe voulons nous"?":

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  • Les fondements évangéliques de l’écologie

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    Dans son brillant discours au Bundestag Benoît XVI a notamment parlé des fondements du droit  comme nous l’avons déjà indiqué. Il a aussi parlé de ceux d’une écologie véritable en des termes tout aussi remarquables :

    « La raison positiviste, qui se présente de façon exclusiviste et n’est pas en mesure de percevoir quelque chose au-delà de ce qui est fonctionnel, ressemble à des édifices de béton armé sans fenêtres, où nous nous donnons le climat et la lumière tout seuls et nous ne voulons plus recevoir ces deux choses du vaste monde de Dieu. Toutefois nous ne pouvons pas nous imaginer que dans ce monde auto-construit nous puisons en secret également aux « ressources » de Dieu, que nous transformons en ce que nous produisons. Il faut ouvrir à nouveau tout grand les fenêtres, nous devons voir de nouveau l’étendue du monde, le ciel et la terre et apprendre à utiliser tout cela de façon juste.

    Mais comment cela se réalise-t-il ? Comment trouvons-nous l’entrée dans l’étendue, dans l’ensemble ? Comment la raison peut-elle retrouver sa grandeur sans glisser dans l’irrationnel ? Comment la nature peut-elle apparaître de nouveau dans sa vraie profondeur, dans ses exigences et avec ses indications ?

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  • Allemagne : Benoît XVI a désarçonné son public

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    L'histoire se répète: Benoît XVI vaut supérieurement mieux que l'image médiatique fabriquée par ses détracteurs. Et, à l'expérience cela se voit. Pour "Le Temps" à Berlin, Nathalie Versieux l'a bien noté:

    « Le pape a entamé jeudi sa visite en Allemagne par un discours devant le Bundestag et une messe en plein air dans le stade olympique de la capitale

    Benoît XVI a désarçonné son public. Les plus sceptiques attendaient dans la capitale allemande un pape arrogant, loin des gens, moralisateur. Jeudi à Berlin, Benoît XVI s’est avant tout montré humain. Et politique. «S’il continue à ce rythme, cette visite pourrait s’inscrire dans l’Histoire», assurait hier l’hebdomadaire Der Spiegel , pourtant peu suspect de connivence avec le Vatican, sur son site électronique.

     

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  • Quelques points significatifs pour situer le contexte du voyage de Benoît XVI en Allemagne

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    Dans l’avion qui le menait à Berlin, le Pape a accordé un entretien à des journalistes qui l’accompagnaient.

    Q : Saint-Père, ces dernières années il y a eu dans l'Eglise en Allemagne une augmentation des départs de fidèles, notamment à cause des abus commis sur des mineurs par des membres du clergé. Quel est votre sentiment à propos de ce phénomène ? Et que diriez-vous à ceux qui veulent quitter l'Eglise ?

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  • Le Saint Père est à Berlin

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    Le pape Benoît XVI est arrivé  jeudi 22 septembre à Berlin, dans le cadre d’une visite apostolique de quatre jours en Allemagne. C’est son troisième séjour comme Pape dans son pays d’origine. Lors de son discours à son arrivée à l’aéroport de Berlin, le Saint père a déclaré :

     « …Je ne suis venu pas ici avant tout pour poursuivre des intérêts politiques ou économiques déterminés, comme le font justement d’autres hommes d’État, mais pour rencontrer les personnes et parler de Dieu. Envers la religion, nous assistons à une indifférence croissante dans la société qui, dans ses décisions, considère la question de la vérité plutôt comme un obstacle, et donne au contraire la priorité aux considérations utilitaristes. Il est pourtant nécessaire d’avoir une base contraignante pour notre cohabitation, autrement chacun ne vit plus que pour son individualisme. »

     

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