L’économiste Jean-Yves Naudet, président de l’Association des Economistes Catholiques, présente la problématique du colloque du 30 avril, organisé à Paris par la Fondation de Service Politique et l'AEC, sur "la logique du don dans l'économie", telle qu'en parle Benoît XVI : « On ne peut pas créer de confiance dans l’économie sans relations de gratuité. »
Interview :
Liberté politique. — Dans Centesimus annus, Jean-Paul II a identifié la société civile comme le cadre normal de l’économie de la gratuité. Benoît XVI semble aller plus loin en considérant que la logique du don et de la gratuité doit trouver sa place dans « l’activité économique normale ». Pourquoi ?
Benoît XVI ne contredit évidemment pas Jean-Paul II et il est évident que la société civile au sens où il l’entend regroupant familles, associations, groupes caritatifs, mouvements religieux, paroisses, etc., est le lieu naturel de la gratuité et du don, comme l’économie est le lieu de l’échange (donc du contrat) et la politique celui de lois justes. Mais Benoît XVI s’engouffre dans une brèche ouverte par Jean-Paul II, affirmant que le don pouvait aussi s’appliquer à l’économie (sujet de ce colloque) et à la politique (vue comme le service du bien commun). La suite est à découvrir ICI
Les catholiques sont-ils des chiens muets ? Une certaine « pastorale » de l’enfouissement répandue dans les milieux cléricaux depuis la fin des années 1960 en donne encore souvent l’image. Dans le cadre d’une enquête sur les catholiques parue dans l’hebdomadaire français
Les « entartages » à répétition du primat de Belgique, Mgr André- Joseph Léonard, lors d’un office religieux à Bruxelles le 1er novembre 2010, puis à Louvain-la-Neuve au cours d’un débat contradictoire avec le professeur Jean Bricmont sur le thème des rapports entre la science et la foi demeureront-ils impunis, sous le regard bovin (ou complice) de la société civile ?
Il est difficile d’échapper à la tristesse et à l’abattement quand les médias ne cessent d’évoquer des faits commis contre des enfants par des hommes consacrés, surtout lorsqu’il s’agit d’un évêque. La justice a beau prescrire de tels faits, les taches restent indélébiles à l’image du tort fait à d’innocentes victimes qui ne parviendront sans doute jamais à effacer ces horribles souvenirs de leur mémoire.