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Société - Page 982

  • Qui doit indemniser les victimes des abuseurs ecclésiastiques ?

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    imagesCAIY27IW.jpgLa Libre Belgique a mis en ligne aujourd’hui un long pensum anonyme qui demande à  « l’Église » de reconnaître sa responsabilité dans les abus sexuels commis par des ecclésiastiques et son devoir d’indemniser les victimes de ces abuseurs.

    Cette remontrance geignarde et doucereuse est apparentée au style des milieux bien-pensants recyclés par un certain « esprit » du concile.

    Quoiqu’il en soit, la faute et la responsabilité, si elles sont établies selon les règles du droit, ne peuvent être imputées qu’à des personnes juridiquement reconnues par la loi, ce qui n’est pas le cas de l’Église (pas plus que des syndicats, pour prendre un point de comparaison).

    Le reste est de l’ordre de la charité, avec une discrétion et une sobriété qui semblent faire défaut aux jérémiades culpabilisantes auxquelles le journal ouvre une fois de plus ses colonnes.  C’est ici : Pourquoi indemniser les victimes d’abus sexuels

  • La manipulation par les sondages

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    Les sondeurs au pilori

    Très intéressante cette video proposée sur le site "expression libre", même si le contexte est très "franco-français". En voici la présentation :

    "C’est une vidéo extraordinaire que j’ai le plaisir de partager avec vous. On y voit, en quelques minutes, deux choses importantes :

    • Un sénateur, Jean-Pierre Sueur, explique le contenu de la proposition de loi qu’il a participé à rédiger. En gros, il s’agit obliger les instituts de sondages à rendre publiques les questions qu’ils ont posées aux gens, l’ordre dans lequel ils les ont posées, et l’analyse qui explique les facteurs correctifs qu’ils ont appliqués aux réponses. Limpide, inattaquable.
    • Un politologue, Dominique Reygnié, professeur à Sciences-Po, explique que le métier des journalistes et des médias est de dire aux gens ce qu’il faut penser. En clair, que les gens sont trop bêtes, que l’on doit leur dire comment analyser les choses, en leur mentant s’il le faut. Car s’opposer à la transparence, n’est-ce pas un appel au mensonge et à la manipulation ? Ce n’est pas la première fois que l’on a la preuve des manipulations des instituts de sondages : je parlais ici l’autre jour de Gaël Sliman, et Brice Tinturier fait la même chose sur France2. Mais J.-P. Sueur lui inflige une telle déculottée qu’il faut profiter de ces minutes, savourer, et surtout faire circuler !

    découvrir la video ici

  • De plus en plus d’avortements de filles en Inde

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    De plus en plus d’avortements de filles en IndeUne étude du Centre du marché et de l’organisation publics de l’Université de Bristol, réalisée par le Pr Sonia Bhalotra, montre que le nombre d'avortements de petites filles ne cesse de croître en Inde. 500 000 filles seraient avortées chaque année, principalement dans les familles hindoues riches et éduquées.

    En Inde, les garçons représentent une sécurité pour assurer les revenus de la famille, surtout lorsque les parents vieillissent. Le phénomène est dû à la démocratisation des examens à ultrasons et aux avancées technologiques permettant de connaître le sexe du fœtus plus tôt pendant la grossesse.

    (sur généthique.org d'après Radio Canada, 21/2/2011)

  • La fin de vie et l’euthanasie

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    Communication du Professeur André Vacheron à l’Académie des sciences morales et politiques (Paris).

    Le Pr André Vacheron expose dans cette séance académique les raisons pour lesquelles, selon lui, l’euthanasie ou, comme l’on dit aujourd’hui, l’aide médicale pour mourir, n’est pas une solution acceptable alors que le développement des soins palliatifs autorise désormais une fin de vie sans souffrance. Synthèse ICI

    On peut télécharger cet exposé de 42' ICI

  • Quand on réduit les enfants à la condition de "produits"

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    par Carlo Bellieni dans la Bussola Quotidiana du 21-02-2011

    Emma-Marrone-FG.jpgCombien de fois ne répète-t-on pas que, malheureusement, les enfants ne sont plus des enfants mais des « objets », et que l’imaginaire de nos adolescents est traversé par le sentiment d’être le résultat d'un « choix », d'un « droit », un « produit ». Une nouvelle preuve, s’il en était besoin, a été donnée par la jeune chanteuse Emma (lauréate aux Amici et deuxième prix au festival de San Remo) dans une interview accordée à « Anno Zero » du 17 février.

    La jeune fille répond à l’interviewer: “Cela fait trop longtemps que je me sens traitée comme un « produit », un produit de la télévision. Je ne suis le produit de personne, je suis le produit de mes parents.” Certes, la jeune chanteuse a voulu exprimer ainsi son affection à l’égard de ses parents, mais ce lapsus est intéressant, comme les mots dont nous usons spontanément révèlent ce que nous avons assimilé. Dans la jeune génération actuelle court ce concept selon lequel: “l’enfant est en soi une sorte d'investissement. Il se définit aussi comme un "produit (de la conception)", "un droit (du couple)".” (Journal of Medicine and the Person, décembre, 2007).

    Ce n’est pas bon signe
    , parce que cela introduit dans l’idée de ce qu’est un enfant une dimension de production, que nous aurions préféré voir appliquer aux véhicules ou aux ordinateurs. Il est vrai qu’en lisant bien cette interview, elle révèle d’autres traits intéressants, ainsi quand elle explique que sa mère “déambulait avec des chaussures déglinguées plutôt que de me laisser aller avec des manuels usagés ”. Et ceci aussi, loin de formuler un jugement sur cette jeune fille ou sur les jeunes en général, en dit long sur la façon dont a évolué le monde des adolescents: à mon époque, acheter des livres usagés n’était pas un déshonneur mais aujourd’hui, il semble que ça le soit. Aujourd’hui, circuler sans avoir le sac à la mode ou les jeans de marque est inconcevable alors qu’avant celui qui pouvait circuler ainsi était l’exception. (...) Et cela ne pèse pas seulement sur le budget des familles, mais c’est devenu un tel impératif profondément ancré dans les foyers qu’on en arrive à faire des sacrifices pour le superflu des enfants, de façon à ce qu’ils puissent « paraître », et parce qu’il ne conviendrait pas qu’ils aient à rougir de se trimballer avec des livres usagés.


    Comme il est clair que le tort fait à cette génération est l’œuvre de la génération précédente, et encore davantage de la génération antérieure, celle de ‘68 qui leur a fait croire que la vie n’a de valeur qu’à certaines conditions, les convainquant d’être des produits qui faute d'être performants seraient le plus souvent bons à renvoyer à l’expéditeur! Tout le reste, y compris la pornographie dans les rapports, n’en est qu’une conséquence. Les médias sont bien peu crédibles quand ils se font aujourd’hui les nouveaux champions de la pudeur et de la décence, sortant subitement de leur sommeil, et faisant comme si l’outrage à la décence n’était pas évident et manifeste depuis tant d’années! Et qu’il soit bien clair qu'il ne s'agit pas le moins du monde d'excuser de quelque façon que ce soit ceux qui défrayent actuellement la chronique.

  • Les dangers de la société du spectacle : bas les masques comédien !

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    _Affiche_du_film_La_Societe_du_spectacle_de_Gerard_Lebovici.jpgLa chronique de Sandro Magister est consacrée à la critique de la société du spectacle par le christianisme, depuis les Pères de l'Église jusqu’à Benoît XVI. Les nouveaux dangers de l'ère numérique. Comment glorifier ou détruire quelqu'un à coups d’image.

    "Le message de Benoît XVI pour la journée mondiale des communications, qui a été publié le jour de la fête du patron des journalistes, saint François de Sales, a attiré l'attention sur une question d’une très grande actualité, rendue plus brûlante encore par certains événements nationaux et internationaux récents.

    Cette question, c’est celle du respect de la "vérité" des faits et des personnes dans le tourbillon des communications. Cette vérité est déjà difficile à saisir dans les relations directes entre les hommes, face à face, dans lesquelles ce qui est authentique est bien souvent masqué par la représentation que chacun d’entre nous a tendance à donner de lui-même. Mais elle est encore plus en danger lorsqu’elle est filtrée par les médias et encore davantage par internet, parce que la possibilité pour quiconque de modeler à sa guise une ou plusieurs identités s’y dilate jusqu’à l’extrême..."

    à découvrir impérativement l'entièreté de cette chronique ici

  • La Chambre a voté hier la suppression de toute subvention fédérale à Planned Parenthood

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    Par 240 voix contre 185, la Chambre des Représentants des Etats-Unis a voté hier après-midi l’amendement du député Républicain Mike Pence supprimant toute subvention fédérale à Planned Parenthood, l’avorteur n° 1 aux États-Unis. C’est une victoire significative pour le mouvement pro-vie américain. Plus de détails ici

  • La diffusion du préservatif aggrave le fléau du sida

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    L'Amour face au sida

    HANLEY, Matthew; IRALA, Jokin De (Auteurs)

    Monique BOUCHOUK (Traductrice)

    Ce livre est un pavé dans la mare de la bien-pensance. Dans L'Amour face au Sida (sortie le 17 mars aux Editions de L'Oeuvre), Matthew Hanley et Jokin de Irala, spécialisés dans la santé publique, armés d'une bibliographie scientifique imposante, lancent un appel à mettre de côté les préjugés afin d'affronter au mieux le grave problème du Sida. Mgr Marc Aillet a bien résumé la situation dans la postface dont voici un extrait :

    A "Deux conceptions différentes s'affrontent dans la lutte contre le Sida : l'une de réduction des risques, qui consiste à dire : Faites ce que vous voulez, mais prenez des précautions techniques pour réduire les risques de contamination ; et l'autre, celle d'abstention des risques, qui dit : Changez vos comportements afin d'éviter une éventuelle contamination.

    En substance, ce livre montre que la réduction des risques (c'est-à-dire principalement la diffusion du préservatif), qui est la politique de lutte contre le Sida adoptée aujourd'hui par l'immense majorité des instances officielles, est une fausse solution qui, loin de faire régresser le fléau, le propage et l'aggrave. [...] C'est en partie une conséquence de la loi des probabilités : si l'on dit aux personnes qu'elles peuvent faire ce que bon leur semble, moyennant une simple précaution technique, les comportements dits à risque se multiplieront ou ne diminueront pas".

    Le Salon Beige, 20/2/2011, 10H49.

  • Sur RCF : Ethique et moi : le divorce des parents

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    RCF logo bleuvertEthique et moi : Le divorce des parents ne laisse pas les enfants intacts. Quelle charge repose alors sur leurs pauvres épaules ? Un entretien avec l’Abbé Olivier Bonnewijn, prêtre du Diocèse de Malines-Bruxelles et professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques de Bruxelles (I.E.T.) à propos de son dernier livre « Parents au lendemain du divorce » – Une production de l’Institut européen de bioéthique.

    L’interview d’Olivier Bonnewijn accordée à RCF dans le cadre de l’émission « Ethique et moi » sera diffusée :
    Sur RCF Bruxelles 107.6 à quatre reprises, la semaine du 21 février: le lundi à 9h30, le vendredi à 9h30 et 17h04 et le samedi à 9h30. Cette émission est disponible  à ces mêmes heures par internet : www.rcfbruxelles.be
    Elle sera rediffusée également sur RCF Liège et RCF Namur à une date ultérieure mais assez proche.
    Sur RCF Namur : « Question d’éthique » : Mardi 13h30 -  Jeudi 9h -  Dimanche 16h.
    Sur RCF Liège : « Morale sans histoires » : Semaines impaires : Mardi 11h – Mercredi 2h30 (nuit) – Vendredi 1h  – Lundi 3h (nuit).

    P.S. Il est possible de réécouter les émissions de la semaine qui précède, en podcast,  sur le site de RCF: http://www.rcfbruxelles.be/-Emissions-podcastees-.html ou cette émission à partir de la semaine prochaine. L’émission sur CD audio peut être commandée à RCF au prix de 10 euros.
    Institut Européen de Bioéthique, Bruxelles : www.ieb-eib.org

    Info Catho.be

  • La loi belge sur l’euthanasie : trop contraignante ?

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    1066869.jpgUn étrange communiqué de l’agence Belga, relayant un article du journal Le Soir et relayé lui-même par la Libre Belgique s’interroge sur le peu de succès de l’euthanasie légale en Flandre et son insuccès total en Wallonie et à Bruxelles. Il pointe du doigt les contraintes législatives parmi lesquelles figurent pour le candidat à la mort « heureuse » celles de se rendre à l'administration et d'être accompagné de deux témoins majeurs :

    « Fin 2010, on avait enregistré 24.046 déclarations anticipées d'euthanasie auprès du SPF Santé publique, ce qui est relativement peu indique samedi Le Soir. Trois quarts de ces déclarations provenaient de Flandre. D'après le quotidien, cette procédure resterait mal connue et contraignante. Un formulaire type permet aux citoyens d'exprimer leur souhait d'avoir recours à l'euthanasie dans certaines circonstances. Cette déclaration est valable 5 ans.

    « Malgré les efforts entrepris par certaines communes, des mutuelles et quelques organisations progressistes, on constate un déficit réel d'information", regrette Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

    « L'année dernière, on n'a enregistré que 8.000 nouvelles déclarations, soit 170 par semaine en moyenne. »

    Et in cauda venenum (mortiferum) : « Parmi les contraintes imposées figurent celles de se rendre à l'administration et d'être accompagné de deux témoins majeurs »

    Leur abolition contribuerait à parfaire cette « civilisation du bonheur » prophétisée par le roman d’Aldous Huxley (en 1932) et qui se réalise aujourd’hui sous nos yeux.

    Voir ici :  Peu de Belges organisent leur euthanasie

  • Marche pour la Vie à Bruxelles : Jour J - 35

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    march for life brussels 2010 vii.JPG

     

     

    Défendre la Vie en manifestant dans la rue ne s'improvise pas!

    Il faut donc mobiliser toutes nos énergies, nos relations familiales et sociales pour assurer le succès de la Marche pour la Vie du dimanche 27 mars.

    Avez-vous songé à :

    - en faire une priorité dans votre agenda ?

    - à affréter un car ou, au minimum, à organiser du co-voiturage ?

    - à en faire la publicité dans votre paroisse, vos associations, vos mouvements de jeunesse, vos écoles?

    - à commander des tracts et à les distribuer ?

    - à demander à votre évêque ou à vos évêques de vous y accompagner ?

    La première édition fut un succès dépassant nos attentes. Près de 2000 personnes ont en effet participé à la Marche, dont le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles.
     

    L’évènement fit la Une des médias, tant néerlandophones que francophones. Depuis lors, de nombreuses actions en faveur de la Vie ont été menées : distributions de tracts, création de mouvements de jeunes, conférences etc.

    Toutefois, le nombre d’avortements continue dramatiquement d’augmenter en Belgique. La deuxième édition de Marche pour la Vie doit donc être l’occasion d’une mobilisation encore plus importante.

    Il est impérieux de prendre contact – au plus tôt – avec les responsables locaux en charge de la distribution de tracts et de l’organisation de cars depuis leurs provinces respectives.

    N’hésitez pas à leur proposer votre aide, même modeste. Et, si cela n’est pas encore fait, merci de vous inscrire pour le car qui partira de votre ville.
    Province de Liège – Jean Hermesse  ( 0498/ 51 88 77 )
    Province de Namur – Marie-Claude de Witte ( 0477/ 49 89 97 )
    Province du Luxembourg – Père Hubert-Marie ( 0473 / 47 02 53 )

    Si vous souhaitez vous impliquer dans l’organisation de l’évènement le jour même n’hésitez pas à contacter : Antony Burckhardt – porte-parole de la Marche pour la Vie. Gsm : 0471/ 33 50 44

    http://droitdenaitre.org/

    Merci de contacter BELGICATHO (belgicatho@gmail.com) pour relayer les nouvelles concernant la mobilisation et pour signaler les participations annoncées par des personnalités.

  • Les défis de l'enseignement catholique d'après le Secrétaire de la Congrégation pour l'Enseignement catholique

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    Mgr-Brugues-Anuncioblog.pngCatho.be se fait l'écho de l'interview accordée par Mgr Bruguès (dominicain et ancien évêque d'Angers) à l'agence I.MEDIA quelques jours après l'Assemblée plénière de son dicastère (7-9 février 2011). Le Secrétaire de la Congrégation pour l'Enseignement catholique évoque, outre la question des séminaires, l'élaboration d'un "livre blanc", qui présenterait les défis et menaces que doit affronter l'école catholique dans le monde entier. En voici de larges extraits :

    "Question: Quels sont les défis concernant les universités catholiques?

    Mgr Bruguès: Pendant l'Assemblée plénière, nous nous sommes demandé comment une université catholique peut être une université - avec tout ce que cela suppose de diversité de l'enseignement et de recherche scientifique -, et se dire en même temps catholique. Nous voyons bien qu'il y existe une tension dans les universités catholiques du monde entier. Certaines, souvent prestigieuses, sont reconnues pour leurs compétences professionnelles et jouissent d'une bonne réputation. Elles ont parfois pu prendre une certaine distance critique vis-à-vis de l'Eglise ou de sa morale, au niveau de l'enseignement ou même dans les pratiques, comme par exemple en matière de bioéthique, dans des hôpitaux qui dépendent de l'université. D'un autre côté, des universités, souvent de création récente, mettent l'accent sur la dimension confessionnelle. Notre congrégation doit accompagner ce mouvement de synthèse entre ces deux aspects.

    Question: D'aucuns regrettent que l'école catholique ne soit justement pas assez catholique. Est-ce le cas à vos yeux et dans quels pays en particulier?

    Mgr Bruguès: Les écoles catholiques, ce sont 50 millions de jeunes et 250'000 établissements dans le monde entier. A partir des actes du Congrès international sur l'école dans le pluralisme culturel et religieux de mars 2008, nous souhaitons arriver à un texte qui définirait les caractéristiques de l'école catholique. Nous avons évoqué l'idée d'un "livre blanc" dressant un panorama mondial varié. En Amérique latine, par exemple, le danger existe que l'Etat veuille imposer ses vues aux écoles catholiques, pour des questions idéologiques. Dans des pays comme la France, l'interprétation drastique de la laïcité veut reporter l'adhésion à une religion au domaine privé. Au Québec, enfin, s'est imposée l'idéologie selon laquelle la religion confessée est un facteur de division sociale, peut-être de violence et en tout cas d'obscurantisme. Mais cette idéologie existe sur d'autres continents, comme en Europe, où il y a des lobbies qui cherchent à la promouvoir, notamment au Parlement européen. Pour aider l'école à se redéfinir dans sa spécificité catholique, il faut une proposition catéchétique, mais cela ne suffit pas. Je milite pour que, dans toutes les écoles catholiques, il y ait obligatoirement pour tous, quelle que soit la religion de la famille de l'enfant, une formation à la culture catholique"

    Le pire ennemi de l'école catholique n'est pas à l'extérieur de ses structures, mais à l'intérieur. Quand l'engagement catholique n'est plus une priorité, quand les maîtres sont devenus tiédes, indifférents, sinon hostiles à l'égard de l'Eglise, quand la vigilance des évêques fait défaut, quand les effectifs sont trop nombreux et sacrifient la cohésion, quand le souci majeur des instances dirigeantes est de faire appliquer des pédagogies délirantes, comment voudrait-on que la spécificité catholique de l'école soit maintenue?