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Spiritualité - Page 118

  • Quand Dieu Lui-même devient notre trésor (homélie pour le 13ème dimanche du T.O.)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 13e dimanche de l’année A (2 juillet 2023) :

    Rhodo d'Irlande

    La richesse du Seigneur

    Le Seigneur est si riche pour nous, il a tant à nous apporter. Le bonheur de vivre avec lui, d’être son disciple, de se mettre à son école, ce bonheur est immense. Il remplit l’âme ; il établit dans une immense paix. Nous vivons dans la lumière de l’Esprit Saint. Dieu lui-même devient notre trésor ; comment, alors, ne pas avoir l’âme qui déborde ? Pourtant, ce n’est pas notre lot de tous les jours. Nous ne croisons pas souvent un chrétien qui nous dit : mon âme déborde de lumière et de paix… Oui, si nous croisons quelqu’un qui vient de gagner au lotto ou de tomber amoureux, nous trouvons quelqu’un de joyeux, mais la vie ce n’est pas la loterie nationale et surtout : il y a tant de déçus. Tandis que Dieu nous a tous créés pour être comblés. Où est le problème alors, pour que nous le sentions si peu ?

    Le Seigneur vient de nous donner la réponse. Celui qui est digne de lui c’est celui qui le préfère, lui, à son père, sa mère, son fils, sa fille… saint Luc ajoutera même : sa femme et ses frères et sœurs… Les deux évangélistes résument cela : perdre sa vie à cause du Seigneur Jésus. Ce n’est pas notre démarche spontanée. Nous aimerions bien, nous, pouvoir vivre notre vie comme nous l’entendons et accorder au Seigneur quelques minutes, quelques heures de notre semaine, en se disant que c’est bien assez pour qu’il nous comble de ses dons. En faisant cela, ne faisons-nous pas déjà bien plus que d’autres qui murmurent contre Dieu alors qu’ils ne lui accordent que si rarement leur attention ? Et pourtant, tout cela reste tellement en deçà de l’évangile !

    Pourquoi le Seigneur est-il si exigeant ? Parce que ce qu’il a à nous donner passe par le cœur.

    Un cœur qui désire.

    Un cœur qui se creuse.

    Un cœur qui connaît les dangers et s’en méfie (dangers de l’orgueil, de la convoitise, de l’endormissement).

    Un cœur qui écarte tous les obstacles.

    Un cœur tendu par amour.

    Bref, comme disait saint Paul, un cœur qui accepte de mourir avec le Christ pour ressusciter avec lui et mener une vie nouvelle.

    Seigneur, fais-nous la grâce de tourner fréquemment nos regards vers toi. De te consulter avant chaque décision. De nous imprégner de ta Parole en lisant fréquemment les Écritures. De nous arrêter pour prendre un temps de silence avec toi dans le secret de notre chambre. De rejoindre ton Église pour prier avec elle et avoir le cœur qui bat en union avec elle.

  • L'Evangile de ce treizième dimanche du temps ordinaire

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    De Marie-Christine Lafon sur le site de Famille Chrétienne (archive du 26 mai 2005) :

    Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (10, 37-42)

    Jésus disait aux douze Apôtres : "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra la vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m'accueille ; et qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste recevra une récompense d'homme juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense".

    Prendre sa croix

    Après avoir été flagellé, le condamné à la crucifixion devait porter lui-même sa croix au lieu du supplice. A l'époque de Jésus, cette exécution par la mort en croix était courante. Ce supplice romain s'appliquait aux esclaves, aux non-citoyens, et parfois aux citoyens en cas de haute trahison ; il sanctionnait tout manquement à l'ordre public. Considéré comme infamant, il exposait à l'opprobre des foules et à la risée des passants celui qui méritait d'être retranché du peuple.

    Donc, prendre sa croix avec Jésus, c'est être uni à Lui, c'est accepter d'être injustement rejeté, humilié devant tout le monde, comme ces crucifiés ; mais c'est aussi ressusciter avec Lui.

    Accueillir

    Loi sacrée du monde antique, l'hospitalité est aussi prônée dans la Bible.

    L'hôte rappelle à celui qui l'accueille sa condition de passager sur la Terre. Il doit donc être reçu avec soin et traité avec amour et désintéressement, au nom de Dieu qui l'aime.

    Dans la Nouvelle Alliance, qui accueille un hôte, accueille Jésus. Et Le recevoir chez soi, c'est-à-dire Lui faire de la place, c'est Le connaître et croire en Lui.

    Aussi, l'exercice empressé de l'hospitalité est un trait de la vie chrétienne : "N'oubliez pas l'hospitalité, car c'est grâce à elle que, sans le savoir, certains ont hébergé des anges" (He 13, 2).

    Récompense

    Par une évolution sémantique, dans l'Ancien Testament, la conduite conforme à la Loi étant source de mérites et de prospérité, le mot "justice", qui désignait cette conduite, finit par en signifier aussi les diverses récompenses. Ainsi, l'hospitalité désintéressée devient une justice devant Yahvé, ce que l'on pourrait presque traduire par "mérite".

    Cette justice-récompense équivaut à vie et gloire, et la bénédiction de Dieu peut récompenser la piété.

    Dans l'intention de Dieu comme ici, il ne s'agit pas de donnant donnant, puisqu'en amour, on ne compte pas. Jésus nous donne pour récompense rien moins que la vie éternelle, c'est-à-dire la vie dans l'intimité de la Trinité. Or, nous n'avons d'autre mérite à recevoir cette récompense que d'être son élu.

    Marie-Christine Lafon

  • JMJ : l'organisation met à jour les données de la rencontre mondiale, un mois avant son début

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    D'agencia.ecclesia.pt :

    Les JMJ 2023 de Lisbonne arborent un nouveau logo - Le site de l'Eglise  Catholique en Belgique

    Lisbonne 2023 : les JMJ comptent déjà 313 000 pèlerins et 22 000 volontaires, les inscriptions étant terminées

    30 juin 2023

    L'organisation met à jour les données de la rencontre mondiale, un mois avant son début.

    Lisbonne, 30 juin 2023 (Ecclesia) - Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) Lisbonne 2023 comptent déjà 313 000 pèlerins et 22 000 volontaires dont l'inscription est terminée, un mois avant le début de la rencontre mondiale promue par l'Église catholique, a déclaré aujourd'hui l'organisation portugaise.

    "Sur les 663 000 pèlerins inscrits lors de la première phase et provenant de 204 pays, 480 000 sont passés à la deuxième phase d'inscription et, à l'heure actuelle, il y a 313 000 pèlerins, représentant 151 pays différents", indique une note envoyée à l'agence ECCLESIA.

    Le nouveau bilan de la Fondation JMJ Lisbonne 2023 est basé sur les données recueillies jusqu'à ce jeudi, et l'organisation a rappelé que "à mesure que la date de la rencontre approche, nous assistons à une croissance de l'intérêt et de l'adhésion à la plus grande rencontre du Pape avec les jeunes du monde entier.

    Les pays ayant le plus grand nombre de pèlerins inscrits sont l'Espagne (58 531), l'Italie (53 803), la France (41 055), le Portugal (32 771) et les États-Unis (14 435) ;

    70 % des pèlerins qui se sont inscrits ont demandé un hébergement et environ 90 % ont demandé un soutien alimentaire, et les JMJ de Lisbonne 2023 se sont engagées à fournir près de 3 millions de repas.

    Par l'intermédiaire des paroisses des diocèses d'accueil (Lisbonne, Santarem et Setubal), la JMJ Lisbonne 2023 a identifié 7138 familles "disponibles pour accueillir les jeunes pèlerins chez elles" ; au total, plus de 472 926 places d'hébergement ont été identifiées.

    Selon les dernières données, 32 717 jeunes de 143 pays ont commencé à s'inscrire comme volontaires, dont 22 282 ont terminé le processus d'inscription.

    Pour les JMJ de Lisbonne 2023, un total de 10 000 vêtements sont en cours de production pour les prêtres et les évêques qui participeront aux cérémonies religieuses.

    Une usine de burels de Serra da Estrela a été choisie pour fabriquer une ceinture qui sera incluse dans le vêtement principal porté à Lisbonne par le pape François.

    "C'est la première fois que le burel est utilisé dans un vêtement papal, ce qui représente un symbole de la participation de l'intérieur du pays - et de la culture traditionnelle portugaise - à ces célébrations", indique l'organisation portugaise.

    L'Association nationale des producteurs de protéagine, d'oléagineux et de céréales a fait don de deux tonnes de blé de l'Alentejo pour la fabrication des hosties de l'Eucharistie, qui seront produites par les Sœurs Clarisses du Monastère du Cœur Immaculé de Marie, à Estrela, Lisbonne.

    Le projet "Cité de la joie", situé à Belém, comprend une foire aux vocations pour présenter les différents mouvements et ordres religieux, ainsi qu'une chapelle et les 150 confessionnaux qui ont été fabriqués dans les prisons de Paços de Ferreira, Porto et Coimbra.

    En tout, la JMJ Lisbonne 2023 a payé 43 mille euros pour les confessionnaux, y compris le paiement du travail effectué par les détenus de ces établissements.

    Au "Parc du pardon", pour administrer le sacrement de la réconciliation, 2 600 prêtres sont inscrits, ce qui permettra de se confesser dans les cinq langues officielles des JMJ Lisbonne 2023 - portugais, anglais, français, espagnol et italien.

    Dans le cadre d'un partenariat avec la Global Tree Initiative, il a été possible de planter près de 17 000 arbres dans le monde entier, dédiés aux JMJ de Lisbonne 2023.

    " Basées sur l'engagement d'être les JMJ les plus durables jamais réalisées et en accord avec les propositions du Pape François pour une écologie intégrale, les JMJ de Lisbonne 2023 encourageront le calcul de l'empreinte écologique laissée par cette réunion à grande échelle, s'engageant à développer des actions de soutien et de protection de l'environnement, telles que la plantation d'arbres dans le monde entier ", indique l'organisation de la réunion.

    Les JMJ sont nées de l'initiative du pape Jean-Paul II, après le succès de la rencontre organisée à Rome en 1985 à l'occasion de l'Année internationale de la jeunesse.

    La première édition a eu lieu à Rome en 1986 et s'est ensuite tenue dans les villes suivantes : Buenos Aires (1987), Saint-Jacques-de-Compostelle (1989), Czestochowa (1991), Denver (1993), Manille (1995), Paris (1997), Rome (2000), Toronto (2002), Cologne (2005), Sydney (2008), Madrid (2011), Rio de Janeiro (2013), Cracovie (2016) et Panama (2019).

    La prochaine édition internationale aura lieu dans la capitale portugaise du 1er au 6 août 2023, après avoir été reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19.

    https://www.jmj.be/

  • 'Une promenade à travers la vie de Pierre Joseph Triest' : un nouveau livre du Frère René Stockman

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    Une promenade à travers la vie de Pierre Joseph Triest

    Fr. René Stockman

    Halewijn – 2023 – 272 p.

    € 20,00

    Le Frère René Stockman vient de publier un nouveau livre sur le Père Triest, intitulé 'Une promenade à travers la vie de Pierre Joseph Triest'.

    Après la publication du livre en néerlandais par Halewijn et la parution de la version anglaise, c’est maintenant la version française qui vient de sortir.

    Dans ce livre, le Frère René Stockman aborde la figure de Pierre Joseph Triest, fondateur de quatre congrégations, dans une perspective narrative. Les faits historiques restent la base du récit, mais ils ont été assaisonnés de pigments et d’arômes. Le Frère Stockman a ajouté des conversations et des descriptions qui ne se sont peut-être pas déroulées littéralement de cette manière, mais qui permettent au lecteur de se projeter dans les différentes situations de vie dans lesquelles Triest s’est retrouvé.

    En effet, grâce aux nombreuses années passées à cheminer avec le récit de vie du Père Triest et à se nourrir spirituellement des nombreux textes qu’il a laissés, le Frère Stockman pense avoir appris à mieux connaître Triest en tant que personne.

    Cette histoire n’a pas pour but de s’attarder sur le passé, mais elle est comme une invitation à en retirer quelque chose pour notre propre vie, ici et maintenant.

    Le livre est publié en trois langues par la maison d’édition Halewijn. Vous pouvez commander le livre auprès de l’éditeur ou bien auprès du secrétariat de l’administration générale via ce lien, soit via cette page-ci en bas.

  • Luc Terlinden : des "accents propres"

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    De Vatican News :

    Mgr Terlinden, ou l’exigence d’une Église cohérente

    Nommé archevêque de Malines-Bruxelles le 22 juin, Mgr Luc Terlinden a participé à la messe célébrée ce jeudi 29 juin en la basilique Saint-Pierre en la solennité des saints Pierre et Paul. À cette occasion, il a reçu le pallium des mains du Pape François. Il se confie à Radio Vatican–Vatican News sur sa future mission et les défis qu’il devra relever.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican

    C’est confiant et serein que Mgr Luc Terlinden, 54 ans, nommé il y a quelques jours à peine, le 22 juin, archevêque de Malines-Bruxelles, reçoit cette nouvelle charge. C’est aussi plein d’humilité, conscient d’être le seul prêtre présent en la basilique Saint-Pierre à recevoir en cette solennité des saints Pierre et Paul le pallium des mains du Pape François, tous les autres nouveaux archevêques métropolitains étant déjà évêques. Il sera d’ailleurs ordonné évêque le 3 septembre prochain, lors de son installation à la tête de l’archidiocèse belge.

    Vicaire du cardinal De Kesel, il connait bien son futur diocèse pour y avoir été curé. Il sait donc les défis qui l’attendent, et en tout premier lieu celui de l’annonce de l’Évangile. «Cela passe par des communautés vivantes et rayonnantes» affirme-t-il, précisant que cela signifie des communautés «où l’on se met à l’écoute de l’Évangile», où l’on prie ensemble et «où l’on vit la solidarité et la fraternité», avec une attention toute particulière aux communautés existantes, aux prêtres et aux diacres, et à tous les animateurs pastoraux dans une période de changement de l’Église.

    Pas de rupture avec son prédécesseur

    L’archevêque nommé compte aussi aborder le dialogue interreligieux, tout particulièrement avec l’islam, Bruxelles comptant une grande communauté musulmane, sans négliger l’œcuménisme, «toujours important». Il a aussi une intuition, liée à la dimension européenne de la capitale belge. «Il y a quelque chose à faire, encore davantage», reconnaît-il.

    Faut-il s’attendre à une rupture avec le cardinal De Kesel? Non, car Mgr Terlinden partage «beaucoup de son analyse, notamment sur la place de l’Église dans la société d’aujourd’hui et de sa mission». Mais il reconnaît avoir «des accents propres»«J’ai envie de faire bénéficier aussi de mon expérience de pasteur, de prêtre de paroisse puis de vicaire et d’avoir une approche très pastorale sur le terrain», précise-t-il.

    Son ministère, Mgr Terlinden l’assumera dans le contexte d’une société belge beaucoup plus sécularisée, et d’une Église «beaucoup plus humble» mais qui a «pourtant sa place»«On sera crédible, comme le dit Charles de Foucauld, si l’on développe un apostolat de la bonté, si l’on se montre fondamentalement bon, fidèles à l’Évangile, tout en ne masquant pas notre message et ses exigences» estime-t-il. «Notre crédibilité passera par cet accord entre ce que nous disons et ce que nous faisons», insiste-t-il.

    Charles de Foucauld comme exemple

    S’il n’est pas encore ordonné évêque, Mgr Terlinden a déjà sa devise épiscopale: Fratelli tutti, avec laquelle il veut d’abord montrer qu’il sera un évêque parmi ses frères et sœurs, «au service de la communion autour du Christ». Il veut aussi, comme l’a souligné le Pape François, insister sur la dimension sociale et la mettre en œuvre. Il s’agit «de notre rapport au monde et de la société que l’on veut construire». Autre source d’inspiration, saint François d’Assise bien sûr, mais aussi saint Charles de Foucauld dont il est proche, étant membre d'une fraternité de prêtres éponyme. «C’est la recherche de cette fraternité universelle, pouvoir vivre comme un frère de tous», se rapprochant des plus petits et des plus pauvres.

    Pour mener sa nouvelle mission, Mgr Terlinden sait qu’il a le temps pour lui. Âgé de 54 ans, il devrait rester à la tête de l’archidiocèse de longues années. «Cela m’invite à une certaine patience» reconnaît-il. C’est aussi un avantage dans une perspective plus large, et dans le cadre du chemin synodal entamé par le Pape François. Cela permettra de «discerner au mieux avec les chrétiens, avec les communautés et avec mes collaborateurs, là où le Seigneur nous appelle»«On ne trouvera pas de réponses à ces défis enfermés dans un bureau à l’archevêché; il faut vraiment qu’ensemble, en peuple, on discerne. Et une conversion, cela prend toujours du temps» ajoute-t-il, pensant au processus synodal que le Saint-Père a ouvert.

    Entretien avec Mgr Luc Terlinden
  • Le Chemin de Pierre (KTO)

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    De KTO Télévision :

    Le Chemin de Pierre

    26/06/2023

    L’Église catholique le considère comme le premier évêque de Rome, le premier pape. Qui est le Pierre historique, qui était ce compagnon du Christ, dès les premières heures de sa mission ? Comment, cet homme d’une foi indéniable a-t-il pu être capable de lâcheté. "Avant que le coq ne chante trois fois tu m’auras renié deux fois" avertit Jésus le soir de son dernier repas. Ce documentaire marche sur les traces du chef des apôtres, depuis son petit village de pêcheurs sur les rives du lac de Galilée jusqu’à la capitale de l’empire romain, en passant par Jérusalem et Antioche... Une coproduction KTO/BEL AIR MEDIA 2023 - Réalisée par Jérémie Cuvillier

  • Les saints apôtres Pierre et Paul (29 juin)

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    El-Greco-St.-Paul-and-St.-Peter.JPGLe mercredi 29 juin 2005, Benoît XVI a consacré sa catéchèse aux apôtres Pierre et Paul :

    Chers frères et soeurs,

    La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C'est tout d'abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte - la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu - ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l'Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait "être un officiant du Christ Jésus auprès des païens, ministre de l'Evangile de Dieu , afin que les païens deviennent une offrande agréable, sanctifiée dans l'Esprit Saint" (Rm 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend:  tel est le sens le plus profond de la catholicité - une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n'exprime pas qu'une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l'unité; elle exprime également une dimension verticale:  ce n'est qu'en tournant le regard vers Dieu, seulement en s'ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l'expression de l'universalité de l'Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu'il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d'Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l'annonce de l'Ancienne Alliance:  le peuple d'Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est:  "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné?". Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante:  "Tous les lointains de la terre se souviendront et reviendront vers Yahvé; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui" (Ps 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.

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  • « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés »

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    D'Evangile au Quotidien (26 juin) :

    Saint Jean Climaque (v. 575-v. 650)

    moine au Mont Sinaï

    L'Échelle sainte — Wikipédia

    L’Échelle sainte, 10e degré: 8,10-11,12,13,18 (Coll. SO n° 24, trad. P. Deseille, éd. Bellefontaine, 1978; p. 139-140; rev.)

    « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés »

    N’aie pas de fausse honte devant celui qui te dit du mal de son prochain, mais réponds-lui plutôt : « Arrête, frère ! Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves ; dès lors, comment pourrais-je condamner celui-ci ? » Tu obtiendras ainsi un double profit : avec un unique remède, tu te guériras toi-même et tu guériras ton prochain. C’est là un des raccourcis qui conduisent au pardon des péchés, je veux dire de ne pas juger, si cette parole est vraie : « Ne jugez pas ; et vous ne serez pas jugés » (Lc 6,37). (…) Quand tu verrais quelqu’un commettre le péché à l’instant de sa mort, même alors ne le juge pas, car le jugement de Dieu est impénétrable pour l’homme. Certains ont commis de grandes fautes à la vue de tous, mais ils ont accompli en secret de plus grand actes de vertu. Ainsi leurs détracteurs se sont-ils trompés en ne s’attachant qu’à la fumée sans voir le soleil. Écoutez-moi, écoutez, vous tous, censeurs pleins de malice des actions d’autrui ! Si cette parole est vrai ‒ et elle l’est certainement ‒ : « Du jugement dont vous jugez on vous jugera » (Mt 7,2), alors tout péché, soit de l’âme, soit du corps, dont nous accuserons notre prochain, nous y tomberons nous-mêmes. La chose est sûre. Des censeurs hâtifs et sévères de leur prochain tombent dans cette passion parce qu’ils ne gardent pas parfaitement le souvenir et le souci constant de leurs propres péchés. En effet, si quelqu’un, débarrassé du voile de l’amour de lui-même, voyait exactement ses propres maux, il ne pourrait plus se soucier d’autre chose sa vie durant ; il estimerait que tout le temps qui lui reste ne lui suffirait pas pour s’affliger sur lui-même, vivrait-il cent ans et verrait-il toutes les eaux du Jourdain couler de ses yeux en torrents de larmes. (…) Juger les autres, c’est ne pas avoir honte d’usurper une prérogative divine ; les condamner, c’est ruiner notre propre âme.

  • La fidélité à l’Évangile implique d’aller à contre-courant de la société (pape François)

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    PAPE FRANCOIS - ANGELUS (Place Saint-Pierre - Dimanche 25 juin 2023)

    Chers frères et sœurs, bonjour, joyeux dimanche !

    Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus répète trois fois à ses disciples : "N'ayez pas peur" (Mt 10,26.28.31). Peu avant, il leur a parlé des persécutions qu'ils devront endurer à cause de l'Évangile, une réalité encore actuelle : l'Église, en effet, depuis le début, a connu, en même temps que des joies - et elle en a eu beaucoup ! -de nombreuses persécutions. Cela semble paradoxal : l'annonce du Royaume de Dieu est un message de paix et de justice, fondé sur la charité fraternelle et le pardon, et pourtant elle se heurte à l'opposition, à la violence, à la persécution. Jésus, cependant, nous dit de ne pas avoir peur : non pas parce que tout ira bien dans le monde, non, mais parce que pour le Père nous sommes précieux et que rien de ce qui est bon ne sera perdu. Il nous dit donc de ne pas nous laisser arrêter par la peur, mais de craindre autre chose, une seule chose. Quelle est la chose que Jésus nous dit de craindre ?

    Nous le découvrons à travers une image que Jésus utilise aujourd'hui : celle de la "Géhenne" (cf. v. 28). La vallée de "Geenna" était un lieu que les habitants de Jérusalem connaissaient bien : c'était la grande décharge de la ville. Jésus en parle pour dire que la vraie peur à avoir est celle de jeter sa vie. Jésus dit : "Oui, ayez peur de cela". Comme pour dire : ce n'est pas tant d'avoir peur de subir l'incompréhension et la critique, de perdre le prestige et les avantages économiques pour rester fidèle à l'Évangile, mais de gâcher son existence à courir après des choses insignifiantes, qui ne donnent pas de sens à la vie.

    Et ceci est important pour nous. Aujourd'hui encore, en effet, on peut être moqué ou discriminé si l'on ne suit pas certains modèles à la mode qui, pourtant, mettent souvent au centre des réalités de second ordre : par exemple, suivre les choses au lieu des personnes, les performances au lieu des relations. Prenons quelques exemples. Je pense aux parents, qui doivent travailler pour subvenir aux besoins de la famille, mais qui ne peuvent pas vivre uniquement de leur travail : ils ont besoin de temps pour être avec leurs enfants. Je pense aussi à un prêtre ou à une religieuse : ils doivent s'engager dans leur service, mais sans oublier de consacrer du temps à être avec Jésus, sinon ils tombent dans la mondanité spirituelle et perdent le sens de ce qu'ils sont. Et encore, je pense à un jeune, homme ou femme, qui a mille engagements et passions : école, sport, intérêts divers, téléphones portables et réseaux sociaux, mais qui a besoin de rencontrer des gens et de réaliser de grands rêves, sans perdre de temps avec des choses qui passent et ne laissent pas de traces.

    Tout cela, frères et sœurs, implique un certain renoncement face aux idoles de l'efficacité et du consumérisme, mais c'est nécessaire pour ne pas se perdre dans les choses, qui sont ensuite jetées, comme cela se faisait dans les Geennas d'autrefois. Et dans la Gehenne d'aujourd'hui, on finit souvent par : penser aux derniers, souvent traités comme des déchets et des objets indésirables. Rester fidèle à ce qui compte, cela coûte de l'argent, cela coûte d'aller à contre-courant, cela coûte de se libérer des conditionnements de la pensée commune, cela coûte d'être mis à l'écart par ceux qui "suivent la vague". Mais cela n'a pas d'importance, dit Jésus : ce qui compte, c'est de ne pas gaspiller le bien le plus précieux, la vie. Cela seul devrait nous effrayer.

    Demandons-nous alors : moi, de quoi ai-je peur ? De ne pas avoir ce que j'aime ? De ne pas atteindre les objectifs que la société impose ? Du jugement des autres ? Ou de ne pas plaire au Seigneur et de ne pas faire passer son Évangile en premier ? Marie, toujours Vierge, Mère toujours sage, aide-nous à être sages et courageux dans les choix que nous faisons.

  • Une invitation à découvrir la grâce de Dieu

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    De Caroline Moulinet sur Aleteia.org

    Laurence de Charette, une invitation à découvrir la grâce de Dieu

    Les valeurs chrétiennes étaient ancrées dans la vie familiale de Laurence de Charette. L’attention à l’autre, le partage. Pourtant la source de ces valeurs n’était pas nommée. Une culture chrétienne dans une absence de Dieu. La journaliste garde en mémoire le souvenir lointain des messes passées dans son enfance, en compagnie de sa grand-mère, les dimanches d’été, en Belgique, « mais, dit-elle, petite, je n’étais pas loin de penser que la pratique assidue de l’Église était une sorte de survivance régionale belge ». Question d’époque peut-être. Laurence de Charette raconte : « J’ai été à l’école publique post-soixante huitarde, la foi avait mauvaise presse, nous n’étions pas préparés à l’intimité avec Dieu. »

    lire la suite sur Aleteia.org

  • Les grands principes qui guideront notre futur archevêque dans l'exercice de sa charge

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre via News.dayFR :

    « Pour les catholiques, le problème n’est pas d’être peu nombreux, mais d’être insignifiants »

    Jeudi prochain, vous rencontrez le Pape à Rome. Comment lui décririez-vous l’Église en Belgique ?

    Je dirais que c’est une Église qui traverse une transition forte, mais avec des signes d’espérance et une vitalité bien présente. On ne peut pas le réduire à certains clichés en disant que les églises se vident. Ce n’est pas mon expérience.

    Où voyez-vous ces signes ?

    Comme ici à la cathédrale de Malines, autour d’un nouveau curé, je vois se déployer de nombreuses communautés vivantes. Lorsqu’une communauté de croyants lit et écoute l’Évangile, lorsqu’elle célèbre la messe et vit concrètement la solidarité et la fraternité, elle bénéficie des fondements qui lui permettront de grandir. En 2006, la paroisse Sainte-Croix à Ixelles a lancé une messe familiale avec une petite chorale. Quelques années plus tard, elle organise une maison des jeunes. Ces initiatives étaient très petites au départ et ne rassemblaient pas grand monde. Puis ils se sont déroulés. Aujourd’hui, l’Église peut construire humblement des lieux de rencontre, de prière et de fraternité sans chercher à être plus nombreux, mais en prenant soin de vivre profondément ce que l’Évangile invite.

    N’oublions pas non plus que l’Église et les croyants ne sont pas seulement ceux qui vont à la messe tous les dimanches. Les personnes qui viennent de temps en temps brûler une bougie sont aussi des pratiquants. Vous devez en tenir compte. Quand je vois le nombre de cierges qui brûlent dans la cathédrale, dans la grotte de Lourdes ici à Malines, je me dis qu’il y a encore une pratique. Ce n’est peut-être pas spectaculaire, mais cela nous évite de tomber dans le défaitisme et nous invite à construire humblement.

    Charles de Foucauld, ce prêtre ermite qui a vécu dans la pauvreté dans le désert algérien au début du XXe siècle, est une figure dont parlait souvent votre prédécesseur le cardinal De Kesel. Vous l’admirez aussi. Son exemple et sa posture illustrent-ils la ligne que vous souhaitez donner à l’Église ?

    Je ne veux pas imposer ma propre spiritualité à l’Église, mais Charles de Foucauld m’inspire certainement. Il a vécu des relations de fraternité, dans la simplicité et la fidélité. Il voulait parler de Dieu, mais surtout veillait à être le témoin et l’exemple, à travers son quotidien, de la vie de l’Evangile. Comme le dit le pape François, le problème pour les catholiques n’est pas d’être peu nombreux, mais d’être insignifiants. L’Église doit être le signe de l’amour de Dieu pour les hommes.

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    L’historien français Guillaume Cuchet, qui a étudié l’avenir du catholicisme en Occident, affirme que lorsqu’un groupe devient minoritaire, il doit nécessairement passer par un renforcement identitaire s’il veut survivre. Le suivez-vous ?

    Tout dépend de ce que vous mettez derrière le terme identité. Certains courants veulent revenir à une identité qui se confond avec une idéologie nationaliste ou un repli sur soi. Notre profonde identité chrétienne nous empêche de nous replier sur nous-mêmes, dans un groupe ou une nation. Ce serait contre nature.

    En Belgique, un archevêque a toujours assumé une stature publique, un rôle quasi politique en intervenant dans le débat de société. Est-ce un rôle que vous assumerez ou l’Église devra-t-elle désormais se retirer du débat public ?

    Non, elle ne doit pas le fuir, mais doit toujours l’aborder avec humilité et se rappeler qu’elle est là pour proposer l’Evangile, pas pour défendre une idéologie. C’est très différent. On reproche parfois aux évêques belges de ne pas réagir assez, mais s’ils devaient le faire à chaque fois que quelque chose va à l’encontre de l’enseignement de l’Église, ils pourraient publier un communiqué de presse chaque semaine, sinon chaque semaine. jours. Et ils seraient discrédités. Il faut donc être capable de réagir, mais avec sagesse. Il est également bon que les évêques soutiennent et encouragent les chrétiens engagés dans la politique ou dans la société. Prenez les débats très brûlants autour des questions de genre et de l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école. Nous devons rencontrer les parents et les enseignants qui travaillent sur ces questions, afin que nous puissions promouvoir une vision de l’Homme qui soit pour nous la plus respectueuse de sa dignité et de sa vérité.

    Vous n’excluez donc pas de parler d’un sujet comme l’avortement, par exemple ?

    Non, car on ne peut pas banaliser l’avortement. Je dis cela à titre personnel, non pas pour condamner ou ramener à la maison, mais parce que j’ai rencontré trop de personnes, mères et médecins, qui souffraient de grandes souffrances liées à un avortement. Cependant, notre parole ne sera crédible que si nous nous rapprochons des réalités les plus douloureuses. Cela n’aurait aucun sens de s’opposer à l’avortement si nous ne nous engageons pas concrètement à soutenir les mères qui rencontrent des difficultés dans leur grossesse.

    On dit que vous êtes soucieux du consensus, de l’unité. Mais quand on entend le pape qui s’oppose à certains aspects du monde contemporain, quand on lit la vie des saints catholiques, on se dit qu’ils se distinguent avant tout par une forme de radicalité. Comment concilier les deux ?

    En suivant l’exemple de Jésus qui parlait avec autorité, mais qui s’approchait de tous. Rechercher l’unité n’est pas rechercher un dénominateur commun qui créerait un consensus. C’est réfléchir ensemble pour distinguer comment être fidèle à l’évangile. C’est prendre conscience que personne ne connaît toute la vérité et que l’Église doit aussi écouter le monde contemporain. C’est en se laissant interpeller au XIXe siècle par la cause ouvrière que les catholiques ont pu mieux comprendre l’Évangile. Il ne faut pas croire qu’il suffit de donner ou d’apporter au monde contemporain : il faut aussi en recevoir.

  • Le risque du martyre

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    Du site "retraite dans la ville" (Frère Cyrille-Marie Richard) :

    Évangile selon saint Matthieu chapitre 10, versets 26-39

    Le beau témoignage

    À la fin de l’exhortation de Jésus sur la mission ; ce n’est plus d’échec ou de rejet qu’il s’agit, mais du risque du martyre. Il y a des gens qui ont le pouvoir de tuer. Il ne faut pas les craindre, dit Jésus. Comment comprendre une telle injonction ? Cela n’est acceptable que parce que Jésus l’a lui-même vécu. Parler du martyre est risqué : qui sait comment celui qui en parle réagirait s’il était confronté à cette situation extrême ? Jésus, lui qui sait déjà par quelle mort il va passer, est le seul qui ait, à ce sujet, une parole autorisée.

    Jésus ne relativise pas les difficultés. Quand il dit de ne pas craindre ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme, il ne dévalorise pas du tout le corps, comme si tout ce qui est corporel – y compris la souffrance infligée aux martyrs – n’était rien du tout ; seule l’âme serait digne de considération.

    Au contraire, s’il faut ne pas craindre cette mort du corps, c’est parce qu’elle est un élément fondamental du témoignage des chrétiens. « Nous proclamons un Messie crucifié »(1), dira saint Paul. Plus généralement, c’est toute notre personne, pas seulement l’âme, mais aussi le corps, qui a de la valeur aux yeux de Dieu. L’annonce de la Parole de Dieu se fait aussi en considération du corps humain. Si les martyrs vont jusqu’à donner leur corps, cela signifie que, pour chacun d’entre nous, la place accordée au corps dans notre discours est capitale. Ce qui blesse le corps – maladie, misère, violence… – ne peut pas être négligé et doit même être combattu pour une authentique annonce de l’Évangile.


    (1) Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens ch 1, v 23