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Spiritualité - Page 14

  • Stockel (Woluwe-Saint-Pierre), 20-26 mars : grande retraite de Carême "Oser faire plaisir à Jésus, un fameux Mystère!" avec le Père Descouvemont

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    Du lundi 20 au dimanche 26 mars 2023, aura lieu la traditionnelle grande retraite de Carême.  Cette année, le thème de la retraite sera « Oser faire plaisir à Jésus. Un fameux mystère ! »  Elle sera animée par le Père Pierre Descouvemont, prêtre du diocèse de Cambrai, théologien, auteur de nombreux ouvrages.      Il poursuit actuellement un ministère d'enseignement (conférences, retraites) et anime des chroniques sur différentes radios chrétiennes.   Chaque jour de la semaine de retraite, la messe sera célébrée à 9h et à 18h30 ; le Saint Sacrement exposé de 14h à 18h, et une conférence aura lieu du lundi au samedi de 20h30 à 22h et le dimanche à 9h45.  

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  • RDC : l’Eglise catholique et les églises protestantes réclament plus d’attention de la part de l’UE et spécialement de la Belgique

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    EVEQUE-1.jpgLes deux principales confessions religieuses congolaises, la catholique et les protestantes, ont demandé jeudi à l’Union européenne et à ses États membres – et en particulier à la Belgique – une « implication sincère » à l’égard de la République démocratique du Congo (RDC), un pays en proie à des décennies de violences et qui doit organiser des élections générales à la fin de l’année. Une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), principale fédération protestante du pays, a mené durant quatre jours une « mission de plaidoyer » à Bruxelles, auprès de responsables belges et européens, rencontrant notamment l’archevêque de Malines-Bruxelles, cardinal Jozef De Kesel, et le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Noel Treanor.

    Les délégués des deux églises ont ensuite, lors d’une conférence de presse, dénoncé une « grave détérioration » de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC et surtout dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avec une ‘multiplication » des groupes armés, locaux et étrangers.

    Avec de « graves conséquences », a souligné le secrétaire exécutif de la commission justice et paix de la Cenco, le père Clément Makiobo.

    Selon les deux églises, depuis 2021, au moins 10.100 personnes ont été massacrées et plus de quatre millions d’autres ont été déplacées, alors que de graves violations des droits humains ont été enregistrées.

    « À cause de cette insécurité, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ne peut organiser les opérations électorales en cours (l’enregistrement des électeurs qui se déroule dans l’ensemble du pays, ndlr) dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyaragongo » dans le Nord-Kivu, ont souligné la Cenco et l’ECC dans une déclaration conjointe.

    Elles déplorent que la paix ne soit pas encore rétablie dans cette région en dépit des nombreuses initiatives militaires – comme le déploiement d’une force régionale de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) – et diplomatiques, comme des médiations menées par le Kenya et l’Angola entre les présidents congolais et rwandais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Paul Kagame.

    RDC : l’Eglise catholique et les églises protestantes réclament plus d’attention de la part de l’UE et spécialement de la Belgique

  • Qu'est-ce que la sagesse bénédictine aurait à dire à notre monde d'aujourd'hui?

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    De KTO Télévision :

    Qu'est-ce que la Sagesse Bénédictine aurait à dire à notre monde d'aujourd'hui?

    7 mars 2023

  • Dieu a soif de notre foi et il veut que nous trouvions en Lui la source de notre bonheur authentique

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    (en visite à la paroisse romaine Sainte Marie Libératrice (quartier du Testaccio), le dimanche 24 février 2008)

    Chers frères et sœurs,

    (...) Dans les textes bibliques d'aujourd'hui, troisième Dimanche de Carême, les éléments de méditation plus que jamais indiqués pour cette circonstance significative nous sont utiles. A travers le symbole de l'eau, que nous retrouvons dans la première lecture et dans le passage évangélique de la Samaritaine, la Parole de Dieu nous transmet un message toujours vivant et toujours actuel: Dieu a soif de notre foi et il veut que nous trouvions en Lui la source de notre bonheur authentique. Le risque de chaque croyant est celui de pratiquer une religiosité non authentique, de ne pas chercher la réponse aux attentes les plus profondes du cœur en Dieu, d'utiliser au contraire Dieu comme s'il était au service de nos désirs et de nos projets.

    Dans la première lecture, nous voyons le peuple juif qui souffre du manque d'eau dans le désert et, pris par le découragement, comme en d'autres circonstances, il se plaint et réagit de manière violente. Il en arrive à se rebeller contre Moïse, il en arrive presque à se rebeller contre Dieu. L'auteur saint rapporte ce qui suit: "Ils mirent Yahvé à l'épreuve en disant: "Yahvé est-il au milieu de nous, ou non?"" (Ex 17, 7).

    Le peuple exige de Dieu qu'il aille à la rencontre de ses attentes et de ses exigences, plutôt que de s'abandonner avec confiance entre ses mains, et dans l'épreuve il perd confiance en Lui. Combien de fois cela arrive-t-il également dans notre vie; dans combien de circonstances, au lieu de nous conformer docilement à la volonté divine, nous voudrions que Dieu réalise nos desseins et exauce chacune de nos attentes; dans combien d'occasions notre foi manifeste-t-elle sa fragilité, notre confiance sa faiblesse, notre religiosité sa contamination par des éléments magiques et purement terrestres. En ce temps quadragésimal, alors que l'Eglise nous invite à parcourir un itinéraire de conversion véritable, accueillons avec une humble docilité l'avertissement du Psaume responsorial: "Aujourd'hui si vous écoutiez sa voix! N'endurcissez pas vos cœurs comme à Meriba, comme au jour de Massa dans le désert, où vos pères m'éprouvaient, me tentaient, alors qu'ils me voyaient agir" (Ps 94, 7-9).

    Le symbolisme de l'eau revient avec une grande éloquence dans la célèbre page évangélique qui raconte la rencontre de Jésus avec la samaritaine à Sicar, près du puits de Jacob. Nous saisissons immédiatement un lien entre le puits construit par le grand patriarche d'Israël pour assurer l'eau à sa famille et l'histoire du salut dans laquelle Dieu donne à l'humanité l'eau qui jaillit pour la vie éternelle. S'il existe une soif physique indispensable pour vivre sur cette terre, existe également chez l'homme une soif spirituelle que seul Dieu peut combler. Cela transparaît clairement du dialogue entre Jésus et la femme venue puiser de l'eau au puits de Jacob. Tout commence par la question de Jésus: "Donne-moi à boire" (cf. Jn 4, 5-7). Cela semble à première vue la requête d'un peu d'eau, sous le soleil de midi. En réalité, avec cette question, qui s'adresse qui plus est à une femme samaritaine - les relations entre les juifs et les samaritains n'étaient pas bonnes - Jésus ouvre chez son interlocutrice un chemin intérieur qui fait apparaître en elle le désir de quelque chose de plus profond. Saint Augustin commente: "Celui qui demandait à boire, avait soif de la foi de cette femme" (In Io ev. Tract. XV, 11: PL 35, 1514). En effet, à un certain point, c'est la femme elle-même qui demande de l'eau à Jésus (cf. Jn 4, 15), manifestant ainsi que dans chaque personne il y a un besoin inné de Dieu et du salut que Lui seul peut combler. Une soif d'infini qui ne peut être étanchée que par l'eau que Jésus offre, l'eau vive de l'Esprit. Dans quelques instants, nous écouterons ces paroles dans la préface: Jésus "demanda à la femme de Samarie de l'eau à boire, pour lui faire le grand don de la foi, et de cette foi il eut une soif si ardente qu'il alluma en elle la flamme de l'amour de Dieu".

    Chers frères et sœurs, dans le dialogue entre Jésus et la samaritaine nous voyons tracé l'itinéraire spirituel que chacun de nous, que chaque communauté chrétienne est appelée à redécouvrir et à parcourir constamment. Proclamée en ce temps quadragésimal, cette page évangélique prend une valeur particulièrement importante pour les catéchumènes déjà proches du Baptême. Ce troisième dimanche de Carême est en effet lié à ce qu'on appelle le "premier scrutin", qui est un rite sacramentel de purification et de grâce. La samaritaine devient ainsi la figure du catéchumène illuminé et converti par la foi, qui aspire à l'eau vive et qui est purifié par la parole et par l'action du Seigneur. Mais nous aussi, qui sommes déjà baptisés mais toujours en chemin pour devenir de véritables chrétiens, nous trouvons dans cet épisode évangélique un encouragement à redécouvrir l'importance et le sens de notre vie chrétienne, le véritable désir de Dieu qui vit en nous. Jésus veut nous conduire, comme la samaritaine, à professer notre foi en Lui avec force, afin que nous puissions annoncer et témoigner à nos frères la joie de la rencontre avec Lui et les merveilles que son amour accomplit dans notre existence. La foi naît de la rencontre avec Jésus, reconnu et écouté comme le Révélateur définitif et le Sauveur, dans lequel se révèle le visage de Dieu. Une fois que le Seigneur a conquis le cœur de la samaritaine, son existence est transformée et elle court sans attendre pour transmettre la bonne nouvelle à son peuple (cf. Jn 4, 29). (...)

    Et, dans un discours improvisé au même endroit le même jour :

    Aujourd'hui nous avons lu un passage de l'Evangile très actuel. La femme samaritaine dont il parle peut apparaître comme une représentante de l'homme moderne, de la vie moderne. Elle a eu cinq maris et vit avec un autre homme. Elle faisait un large usage de sa liberté, mais cependant elle ne devenait pas plus libre, elle devenait même plus vide. Mais nous voyons aussi que cette femme avait le vif désir de trouver le véritable bonheur, la véritable joie. C'est pourquoi elle était toujours inquiète et s'éloignait toujours plus du véritable bonheur.

    Mais cette femme, qui vivait une vie apparemment si superficielle, également éloignée de Dieu, au moment où le Christ lui parle, révèle qu'au plus profond de son cœur elle conservait cette question sur Dieu:  qui est Dieu? Où pouvons-nous le trouver? Comment pouvons-nous l'adorer? Dans cette femme, nous pouvons voir tout le reflet de notre vie d'aujourd'hui, avec tous les problèmes qui la concernent; mais nous voyons également que dans la profondeur du cœur se trouve toujours la question de Dieu et l'attente qu'Il se montre d'une autre façon.

    Notre activité est réellement l'attente; nous répondons à l'attente de ceux qui attendent la lumière du Seigneur, et en donnant la réponse à cette attente nous aussi nous grandissons dans la foi et pouvons comprendre que cette foi est l'eau qui étanchera notre soif.

  • Lève-toi, Seigneur (graduel du 3e dimanche du carême)

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    Graduale Graduel
    Ps. 9, 20 et 4.  
    R/. Exsúrge * Dómine, non praeváleat homo: iudicéntur gentes in conspéctu tuo. V/. In converténdo inimícum meum retrórsum, infirmabúntur, et períbunt a fácie tua. R/. Lève-Toi, Seigneur ; que l’homme ne triomphe pas ; que les nations soient jugées devant Ta face. V/. Parce que Tu as fait retourner mon ennemi en arrière, ils vont être épuisés, et ils périront devant Ta face.

    Messe du dimanche 15 mars 2020 - IIIème dimanche de Carême

  • Dieu a soif de nous (3ème dimanche du carême)

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    Voilà la réalité que nous montre aujourd’hui l’évangile  : Jésus vient s’asseoir à côté de vous et vous dit  : j’ai soif ! Vous êtes tout étonné, étonnée, car vous vous demandez ce que le Fils de Dieu peut bien attendre de vous. Et pourtant, il faut que nous le sachions tous, le Christ a besoin de nous, il a besoin de notre amour. Sa soif, c’est que nous l’aimions en retour de ce qu’il nous aime. Et même, pour découvrir combien il nous aime il nous faut entrer dans ce choix de l’amour envers lui. Le Christ nous dit  : donne-moi ton cœur car j’ai tant à te donner. J’ai à te donner l’eau vive, qui jaillira en toi comme une source de joie et de paix, pour la vie éternelle.

    Vous me direz  : mais comment aimer le Christ et le Père que nous ne voyons pas. La Samaritaine au bord du puits se demandait la même chose. Jésus lui a répondu que c’était maintenant l’heure des adorateurs en esprit et en vérité. Dire à Dieu de tout son esprit et de tout son cœur  : je t’adore, je t’aime tellement ! « Prier, c’est penser à Dieu en l’aimant » disait sainte Thérèse d’Avila, que Jean-Paul II aimait répéter. Alors nous savons comment aimer, adorer Dieu, car nous savons bien comment penser à quelqu’un en l’aimant. Il ne nous reste plus qu’à le faire, à prendre 10 minutes ou plus pour nous arrêter et penser à Dieu en l’aimant, lui donnant ainsi l’occasion de remplir notre cœur, d’une façon secrète que lui seul connaît, d’une façon pourtant efficace, durable et profonde.

    Le Christ a soif de nous, soif de nous combler si nous lui ouvrons notre cœur, si nous lui permettons d’entrer par la porte de notre cœur. Cela nécessite de faire la vérité sur nous-mêmes. Mais vous avez vu avec quelle délicatesse Jésus faisait la vérité dans la vie de la Samaritaine. Nous pouvons accepter qu’il fasse de même pour nous, car son amour libère en nous mettant face à nos limites et en nous révélant que nous sommes aimés par-delà ou indépendamment de cela. Un chemin d’intimité et de joie s’ouvre devant nous, dans lequel une fois que nous avons commencé de le parcourir nous pourrons entraîner d’autres qui ont soif de la vraie vie.

  • Un juif et un chrétien face à l’euthanasie : «  la fin de vie n’est pas absurde  »

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    Propos recueillis par Fabrice Madouas ( site web de France Catholique, vendredi 10 mars 2023) :

    « Face au rouleau compresseur de la mort programmée, les opposants peinent à se faire entendre. Quels arguments utiliser pour réveiller la conscience [des Français] ? Débat entre Grégor Puppinck, juriste et catholique, et Elie Botbol, médecin et talmudiste.

    Les sondages et le vote intermédiaire de la Convention citoyenne sur la fin de vie laissent entendre que les Français seraient favorables à la légalisation de l’euthanasie. Qu’en pensez-vous ?

    Élie Botbol : Les sondages donnent un état de l’opinion à l’instant T, qui n’est pas forcément éclairé par une réflexion préalable. La Convention citoyenne me paraît un outil plus intéressant : elle est censée nourrir la réflexion de ses membres en leur fournissant des données objectives aussi bien que des avis. Elle permet la confrontation des arguments. Cela dit, ses premières conclusions me semblent refléter surtout l’esprit de transgression propre aux sociétés sécularisées. Les vents dominants peuvent influencer aussi le jugement…

    Grégor Puppinck : Il y a ce que l’on dit, et il y a ce que l’on vit. En matière de fin de vie, il est prudent de distinguer les idées de l’expérience. Une personne peut avoir une conviction quand elle est en bonne santé et changer d’avis à l’approche de la mort : on aurait tort de ne pas en tenir compte.

    Cela étant, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme en matière d’euthanasie et de suicide assisté me paraît refléter assez bien l’état de l’opinion publique occidentale : choisir les conditions de sa mort serait un droit reconnu à tous ceux qui voudraient, selon les juges européens, éviter une fin de vie indigne et pénible. Ce «  droit  » est donc justifié par la peur de la déchéance physique et morale. Comment expliquer cette peur sinon par l’absence, par la disparition de l’espérance ? J’y vois la conséquence de la sécularisation de la société, et de sa médicalisation. La sécularisation rend la vie absurde, la médicalisation la prolonge. Il n’est pas étonnant que la population, face à l’absurdité de la vie, et plus encore d’une fin de vie subie, veuille exprimer ce qui lui reste d’humanité en décidant de sa mort. D’un point de vue matérialiste, maîtriser sa mort, c’est exprimer sa volonté, c’est donc agir humainement en prenant le contrôle de sa vie dans ses ultimes instants. Subir sa mort serait inhumain et absurde, la décider serait humain et volontaire. À cette évolution, qui peut sembler inéluctable, j’oppose l’expérience de la fin de vie de nos proches, qui peut nous montrer que la fin de vie n’est pas absurde, malgré ce que l’on en dit.

    Les partisans du suicide assisté fondent leur revendication sur la liberté de l’homme ; ceux qui défendent l’euthanasie disent agir par compassion, pour abréger les souffrances. Ces arguments vous semblent-ils recevables ?

    B.Je crois qu’il faut revenir aux fondamentaux. Si l’on considère la vie pour ce qu’elle nous apporte de jouissances, il est logique qu’on soit prêt à y mettre un terme dès lors qu’elle procure plus de désagréments que de joies. Mais si l’on considère que la vie est un bien en soi, qu’elle a une valeur propre, alors les sacrifices qu’entraîne la fin de vie, les abandons auxquels oblige la vieillesse, sont plus facilement acceptés. Et cela nous renvoie à ce que dit la Bible – que l’homme est à l’image de Dieu. C’est fantastique ! Cela signifie que la vie de l’homme est indisponible, et que la vie du corps et celle de l’esprit sont indissociables. Si la vie participe du divin, si la vie ne se résume pas à nos humaines contingences, si elle est si grande qu’elle échappe à notre échelle de valeur, alors l’homme ne doit la «  manipuler  » qu’avec d’extrêmes précautions, à son début comme à sa fin. Si l’on considère la vie comme un bien inaltérable, inaliénable, incessible, alors nous sommes prêts à trouver les moyens de rendre sa fin acceptable en la sublimant, en y associant les valeurs de réparation ou de rédemption.

    Ref.  la fin de vie n’est pas absurde  

  • Prière à saint Dominique Savio (9 mars)

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    Saint Dominique (*), saint_dominique.jpg
    tu as réalisé à 15 ans le rêve qui m'attire : 
    être un homme et être un saint !
    Sur les routes du monde qui s'ouvrent devant moi,
    sois mon fidèle compagnon. 
    Apprends-moi que la grande aventure à courir 
    est d'abord celle de mon âme 
    à rendre chaque jour plus claire ; 
    et que l'héroïsme le plus vrai 
    est de préférer au péché, la mort.
    Rends-moi attentif à la souffrance des autres, 
    à la détresse du monde qui attend mes bras. 
    Donne-moi ton élan pour travailler à construire, 
    dans le règne du Christ, 
    une cité enfin fraternelle. 
    Et qu'aux sources vives de la prière et des sacrements,                                                mon amour pour Dieu notre Père,
    pour Notre-Dame, Marie, 
    s'accroisse et embrase ma vie entière.

    Ainsi soit-il

    (*)  Saint Dominique Savio (1842-1857).

    Il a vécu à Turin, dans le nord de l’Italie. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a très tôt une grande confi ance en Jésus. Il prie et sert la messe souvent.

    A douze ans, il fait la connaissance de Don Bosco, un prêtre qui s’occupe de nombreux jeunes de quartiers défavorisés, leur permettant de faire des études et apprendre un métier.

    Dominique demandera à Don Bosco d’être admis dans son établissement. Très vite il aidera Don Bosco, à sa manière, en entraînant les jeunes du Valdocco [1] à se comporter en véritables jeunes chrétiens, attentifs les uns aux autres, et appliqués dans leurs études.

    L’enthousiasme et l’exemple de Dominique toucheront ceux qui le connaissent. Son amitié avec Jésus qu’il recevait souvent dans l’eucharistie portera en lui et autour de lui beaucoup de fruits. Il était un garçon joyeux, courageux, et artisan de paix au milieu de ses camarades.

    De santé fragile, il mourra à 15 ans d’une maladie des poumons. En peu de temps pourtant Dominique a parcouru un très beau chemin de vie, une vie exemplaire de rayonnement. donne aux hommes.

    Pour cette raison, en 1954, le Pape Pie XII le déclara saint ! Un jeune et joyeux saint de 15 ans !

  • Dominique Savio (9 mars)

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    Nous empruntons à l'excellent Evangile au Quotidien cette évocation de saint Dominique Savio :

    Saint Dominique Savio 
    Disciple de saint Jean Bosco

    Domenico Savio naquit le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, à une vingtaine de kilomètres de Turin, dans une famille humble, mais très pieuse. 

    Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra à l’Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa manière de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

    Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

    Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

    De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l'envoie respirer l'air natal à Mondonio pour qu'il se repose. Il y reste deux mois et revient à Turin fin août. Il entre en seconde, mais il tombe de nouveau malade. Don Bosco l'envoie à l'infirmerie puis, espérant que l'air du pays lui rendra de nouveau la santé, demande à Carlo Savio de venir rechercher son fils. Dominique retourne à Mondonio le 1er mars.

    Il y meurt de la tuberculose le 9 mars 1857, vers 22 heures, à l’âge de 15 ans. Juste avant de s'éteindre, il dit à ses parents avec un air d'extase : «Oh ! Comme c'est beau ce que je vois ! ».

    La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire.

    Domenico Savio a été béatifié à Rome le 5 mars 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 12 juin 1954 par le même pape.

    Pour un approfondissement biographique : Biographie de Dominique Savio

  • Une application catholique bat Netflix, Instagram et TikTok dans les applications Google

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    De Rafael Llanes sur zenit.org :

    L’application catholique qui bat Netflix, Instagram et TikTok dans les applications Google

    100 millions de prières jusqu’à maintenant

    Apparue à l’université de Notre-Dame en 2018, Hallow s’est répandue dans 150 pays, réalisant 100 millions de prières jusqu’à maintenant, soutenues par l’application.

    (ZENIT News / Mexico, 05.03.2023) – L’application pour téléphone mobile appelée Hallow, avec des suggestions de prières, a été la plus utilisée ce mercredi des Cendres, battant Netflix, Spotify, Instagram et TikTok. Que se cache-t-il derrière cette réaction populaire, non promue par des intérêts commerciaux ?

    Apparue à l’université de Notre-Dame en 2018, Hallow s’est répandu dans 150 pays, réalisant 100 millions de prières jusqu’à maintenant, soutenues par l’application.

    Alex Jones, son fondateur, a déclaré au Daily Wire qu’ils ne s’attendaient pas à une telle réaction. Dans un monde où la présence de la prière et de la culture spirituelle est minime dans les informations grand public et les réseaux de télévision laïque, des millions d’individus cherchent à prier et à se rapprocher de l’exemple de Jésus, à savoir le jeûne et le dialogue avec Dieu. Se pourrait-il que l’inclination du cœur à se rapprocher de Dieu soit plus grande que ne le prétend la culture athée généralisée ?

    Cet événement numérique nous rappelle que chaque prêtre et chaque responsable pastoral est invité à répondre aux besoins spirituels actuels des personnes, souvent cachés et silencieux.

    Promouvoir la prière, la pénitence et la charité généreuse en ce temps liturgique du Carême devient une nécessité réclamée par une grande majorité de personnes silencieuses et ouvertes au mystère.

  • 11 - 19 mars : neuvaine de saint Joseph avec Hozanna.org

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    Neuvaine du 11 mars 2023 au 19 mars 2023

    Comment être une famille heureuse et rayonnante ? Saint Joseph, choisi pour être le chef de la sainte famille, est l'exemple à suivre par excellence pour guider sa famille vers le bonheur !

    Saint Joseph : le plus grand saint !

    Après la Très Sainte Vierge Marie, Saint Joseph est incontestablement le plus grand saint du ciel. Pourquoi le plus grand ? Parce qu'il a eu dans ses bras de père le Dieu Incarné, et dans ses bras d'époux la Reine du Ciel !

    Il a rempli sa mission tel que Dieu l'espérait et à la manière des grands... Dans le silence de son atelier, dans l'humilité de sa maison, tandis que ses mains travaillaient le bois,
    son cœur ne se reflétait que dans les images de Jésus et de Marie, la raison de toute son existence. 

    En ces 9 jours, posons nos regards sur Joseph, l'homme de confiance du Père qui lui confie son Fils unique et Celle dont il a pris chair : Il est « Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus » (Mt 1,16). 

    L'Évangile ne nous apprend aucune parole exprimée par lui, évidemment pas parce qu'il ne parlait pas, mais parce que ses paroles les plus éloquentes étaient ses œuvres, ses actes de foi, d'espérance et d'amour ; ses paroles les plus éloquentes étaient son service, son écoute, sa patience, son partage, sa joie, son unité et sa présence.

    Pourquoi ne pas suivre l'exemple du « bon pape Jean XXIII » qui avouait en toute simplicité : « saint Joseph, je l'aime beaucoup, à tel point que je ne puis commencer ma journée, ni la finir, sans que mon premier mot et ma dernière pensée soient pour lui. » ?

    Sœur Maria Clara, sœur de Mater Dei du sanctuaire Saint Joseph du Bessillon

    Comment s'inspirer du modèle de la sainte famille au XXIème siècle ?

    Dans notre société moderne où l'individualisme croît terriblement, il est difficile de construire un foyer saint, où chaque membre trouve sa place et où règne le partage et l'amour mutuel. Le plus souvent, nos agendas surchargés nous amènent à avoir des vies parallèles, et nous perdons le trésor de se construire en famille. 

    Comment y remédier ? Comment remettre au sein de sa famille des vertus trop longtemps égarées ?

    Posons notre regard sur la sainte famille et imitons là !

    Demandons à saint Joseph, chef de la sainte famille, de faire de nous des familles saintes et véritablement heureuses, où règnent la joie, le service, la prière, la bienveillance, l'écoute, l'unité, la patience, le partage et la présence.

    9 méditations sur 9 vertus (en texte et vidéo) de saint Joseph 

    • La Prière
    • La présence
    • Le service
    • L'unité
    • La bienveillance et l'amour
    • L'écoute
    • La patience
    • Le partage
    • La joie et l'humour 

    par 9 prêtres en mission sur les réseaux sociaux

    L'abbé Martial Merlin, prêtre diocésain et président de l'Observatoire Socio-Politique

    L'abbé Matthieu Raffray, prêtre catholique de l'Institut du Bon Pasteur, docteur en philosophie, professeur d'université, à Rome

    Père Benoît Pouzin, prêtre diocésain et frère de Benjamin et Thomas Pouzin, membres du groupe Glorious

    Le père Jean-Baptiste Siboulet et le père Grégoire Sabatié-Garat de Padre Blog

    Le père Mustapha Amari de la communauté du chemin neuf 

    Le père René-Luc, prêtre fondateur de CapMissio

    -  Don Louis Hervé, père de la communauté saint Martin

    Frère Benjamin, prêtre salésien et chanteur

    Belle neuvaine à tous !


    Confiez dès maintenant votre famille à saint Joseph en cliquant ici !

    Prière de la neuvaine

    Notre Père

    Notre Père qui es aux cieux,

    que ton nom soit sanctifié,

    que ton règne vienne,

    que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

    Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.

    Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.

    Amen

    Priez dès maintenant pour cette neuvaine en cliquant sur "je prie"

  • Le patron des hôpitaux, des infirmiers et des malades

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    image_10.jpg8 mars - source : missel.free

    Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad. Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un prêtre qui se rendait à Madrid ; ce prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre. Ses parents le rechèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : «  André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. » Thérèse ajouta : «  Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un couvent franciscain de Lisbonne.

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