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Spiritualité - Page 15

  • Soyez miséricordieux comme votre Père du ciel est Miséricordieux (7e dimanche du temps ordinaire)

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    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,27-38. 

    Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. 
    Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. 
    A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique. 
    Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole. 
    Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. 
    Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. 
    Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant. 
    Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent. 
    Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. 
    Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 
    Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 
    Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » 

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    Du Portail des Fraternités de Jérusalem :

    "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux."

    La miséricorde est le vrai nom de Dieu
    et donc des véritables enfants de Dieu.

    Le vrai nom de Dieu n’a pas été donné en Exode 3
    quand Dieu répond à Moïse : «Je suis Celui qui est.»
    Ce nom, d’ailleurs, reste imprononçable !

    Le vrai nom de Dieu a été donné en Exode 4
    quand il s’est lui-même défini :
    «Dieu de tendresse et de pitié,
    lent à la colère et toujours prêt à pardonner.»

    Le plus beau, le plus grand et le plus vrai de notre Dieu
    n’est donc pas dans sa Puissance, sa Splendeur ou sa Majesté.
    Il est dans sa Miséricorde. «Dieu est Amour !»
    Il est Dieu parce qu’il est Amour ; et il est Amour parce qu’il est Dieu !

    Voilà pourquoi une des phrases centrales de tout l’Évangile
    est dans cette parole de Jésus :
    «Vous donc, soyez miséricordieux, comme votre Père du ciel est Miséricordieux

    Ceci dit,
    les paroles de Jésus que nous venons d’entendre
    et celles de Paul qui y font écho
    dans la lettre aux Colossiens (3, 14)
    nous donnent un peu le vertige
    si nous voulons admettre que c’est bien à nous, aujourd’hui,
    qu’elles sont adressées.
    Je vous le dis à vous qui m’écoutez.
    aimez vos ennemis,
    faites du bien à ceux qui vous maudissent,
    priez pour ceux qui vous calomnient…(Lc 6, 27-28).

    Il s’agit ici beaucoup plus que de non-violence :
    il s’agit de «répondre au mal par le bien».
    Non seulement de le faire,
    mais de rendre, activement, contre le mal,
    des actes, des pensées et des paroles de bien.
    Et le Christ continue.
    A celui qui te frappe sur la joue, présente l’autre.
    A celui qui te prend ton manteau,
    laisse prendre aussi ta tunique.
    Donne à quiconque te demande
    et ne réclame pas à celui qui te vole (Lc 6, 29-30).
    Nous avons comme peur de comprendre.
    Il ne s’agit plus seulement, à présent,
    de rester ouverts et bienveillants,
    mais d’être donnés tout entiers.
    C’est l’appel à se laisser comme «manger» :
    Allez ! voici que je vous envoie comme des agneaux
    au milieu des loups (Lc 10, 3).

    Frères et sœurs,
    nous ne pouvons réellement nous lancer
    sur cette route de l’amour fou,
    que si nous sommes d’abord pétris par la contemplation
    de celui qui a pu lancer au monde de tels propos
    parce qu’il était lui-même en vérité cet Amour incarné.
    Cet Agneau immolé.

    Ceux qui voulaient être guéris, il les a aussi pardonnés ;
    ceux qui le suspectaient, il les a nourris ; 
    à ceux qui le frappaient à la joue, il a simplement répondu : 
    pourquoi me frappes-tu (Jn 18,23) ?
    à ceux qui le crucifiaient, il a fait miséricorde : Père pardonne leur…(Lc 23, 34)
    On lui a arraché la tunique et des lambeaux de peau et il nous revêt de sa Lumière !
    On lui a pris la vie, mais plus encore il l’a donnée (Jn 10, 18).
    Il s’est offert jusqu’à être littéralement «mangé».
    Prenez et mangez, ceci est mon Corps donné pour vous (Lc 22,19).
    Prenez et buvez, ceci est mon Sang versé pour vous (Lc 22, 20).
    Cette fois, nous n’avons plus peur de comprendre !

    Tel est Dieu. Notre Dieu.
    Bon et généreux sans mesure (Lc 6, 35).
    Compatissant et juste, tendre, miséricordieux,
    comme une mère, comme un père,
    comme un ami, comme un époux, comme un frère.
    Nous sommes totalement désarmés devant la bonté de Dieu
    quand nous savons nous arrêter pour le contempler !
    Tant que nous n’aurons pas été bouleversés
    d’une manière ou d’une autre dans le fond de notre cœur,
    en face de cet «amour fou» dont Dieu nous entoure,
    tant que nous n’aurons pas pleuré sur la misère
    de notre indifférence et la petitesse de nos refus,
    en présence de sa tendresse,
    nous ne saurons pas être miséricordieux
    comme le Père est miséricordieux ( Lc 6, 36).

    Là pourtant est le test, le test unique,
    de notre vérité chrétienne :
    en deçà on est païen : on réclame justice !
    au-delà on est chrétien : on fait miséricorde.

    Aimer ceux qui nous aiment,
    faire du bien à ceux qui nous en font,
    prêter quand on est sur d’être remboursé
    qui ne le fait pas ?
    Les païens n’en font-ils pas autant (Lc 6, 33) ?

    Non ! nous serons en vérité «enfants de Dieu»,
    si comme Dieu nous savons à notre tour
    nous aimer les uns les autres
    d’un amour sans calcul, sans limite, désintéressé,
    et donc ainsi, un peu fou (I Co 1, 21-27).

    Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu,
    que vous êtes ses fidèles et ses bien aimés,
    revêtez votre cœur de tendresse et de bonté,
    d’humilité, de patience, de douceur…
    Agissez comme le Seigneur : il a pardonné, faites de même,
    par-dessus tout cela, qu’il y ait l’amour :
    c’est lui qui fait l’unité dans sa perfection (Col 3, 12-14).

    Oui, vivons cela
    et nous saurons ce qu’est la paix du Christ
    qui règne dans nos cœurs (Col 3, 15).
    Et, ainsi appelés à former en lui un seul Corps,
    nous vivrons tous ensemble et au cœur de cette ville de Florence
    dans une humble, joyeuse et profonde action de grâces.
    Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence,
    prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées,
    dans le Christ Jésus (Ph 4,7).
    Amen !

  • 22 février : la Chaire de saint Pierre sur laquelle est édifiée la foi de l'Eglise

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    St Peter's - Cathedra Petri

    C'est aujourd'hui la fête de la Chaire de saint Pierre, l'occasion de prier pour le pape et d'implorer le ciel pour qu'il ne faillisse pas dans sa mission de conduire les âmes dans la voie du salut. Le 22 février 2006, le pape Benoît XVI rappelait le sens de cette fête.

    Le sens de la Fête de la Chaire de Saint Pierre : Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI

    BENOÎT XVI, Audience Générale du 22 février 2006

    « La Chaire de Pierre, don du Christ à son Église »

    Chers frères et sœurs ! 

    La liturgie latine célèbre aujourd'hui la Fête de la Chaire de Saint-Pierre. Il s'agit d'une tradition très ancienne, attestée à Rome dès le IVe siècle, par laquelle on rend grâce à Dieu pour la mission confiée à l'Apôtre Pierre et à ses successeurs.

    La « chaire », en latin « cathedra », est littéralement le siège fixe de l'Évêque, placé dans l'église mère d'un diocèse, qui pour cette raison est appelée « cathédrale », et elle est le symbole de l'autorité de l'Évêque et, en particulier, de son « magistère », c'est-à-dire de l'enseignement évangélique que, en tant que Successeur des Apôtres, il est appelé à garder et à transmettre à la communauté Chrétienne.
    Lorsque l'Évêque prend possession de l'Église particulière qui lui a été confiée, il s'assoit sur la chaire en portant la mitre et en tenant la crosse.

    De ce siège, il guidera, en tant que maître et pasteur, le chemin des fidèles dans la Foi, dans l'Espérance et dans la Charité.

    Quelle fut donc la « chaire » de Saint Pierre ? Choisi par Le Christ comme « roc » sur lequel édifier l'Église (cf. Mt 16, 18), il commença son ministère à Jérusalem, après l'Ascension du Seigneur et la Pentecôte.

    Le premier « siège » de l'Église fut le Cénacle, et il est probable que dans cette salle, où Marie, la Mère de Jésus, pria elle aussi avec les disciples, une place spéciale ait été réservée à Simon Pierre.

    Par la suite, le Siège de Pierre devint Antioche, ville située sur le fleuve Oronte, en Syrie, aujourd'hui en Turquie, et à cette époque troisième grande ville de l'empire romain après Rome et Alexandrie d'Égypte.

    Pierre fut le premier Évêque de cette ville, évangélisée par Barnabé et Paul, où « pour la première fois les disciples reçurent le nom de Chrétiens » (Ac 11, 26), où est donc né le nom de Chrétiens pour nous, si bien que le Martyrologe romain, avant la réforme du calendrier, prévoyait également une célébration spécifique de la Chaire de Pierre à Antioche.

    De là, la Providence conduisit Pierre à Rome. Nous avons donc le chemin de Jérusalem, Église naissante, à Antioche, premier centre de l'Église rassemblée par les païens et encore unie également avec l'Église provenant des Juifs.

    Ensuite, Pierre se rendit à Rome, centre de l'Empire symbole de l'« Orbis » - l'« Urbs » qui exprime l'« Orbis », la terre -, où il conclut par le martyre sa course au service de l'Évangile. C'est pourquoi au siège de Rome, qui avait reçu le plus grand honneur, échut également la tâche confiée par Le Christ à Pierre d'être au service de toutes les Églises particulières pour l'édification et l'unité du Peuple de Dieu tout entier.

    Après ces migrations de Saint Pierre, le siège de Rome fut ainsi reconnu comme celui du Successeur de Pierre, et la « chaire » de son Évêque représenta celle de l'Apôtre chargé par le Christ de paître tout son troupeau.

    C'est ce qu'attestent les plus anciens Pères de l'Église, comme par exemple Saint Irénée, Évêque de Lyon, mais qui était originaire d'Asie mineure, qui dans son traité Contre les hérésies, décrit l'Eglise de Rome comme la « plus grande et la plus ancienne, connue de tous;... fondée et constituée à Rome par les deux très glorieux Apôtres Pierre et Paul »; et il ajoute: « Avec cette Église, en raison de son éminente supériorité, doit s'accorder l'Église universelle, c'est-à-dire les fidèles qui sont partout » (III, 3 2-3).

    Tertullien, quant à Lui, affirme un peu plus tard : « Que cette Église de Rome est bienheureuse! Ce furent les Apôtres eux-mêmes qui lui donnèrent, en versant leur sang, la doctrine dans sa totalité » (De la prescription des hérétiques, n. 36). La chaire de l'Évêque de Rome représente donc non seulement son service à la communauté romaine, mais aussi sa mission de guide du Peuple de Dieu tout entier.

    Célébrer la « Chaire » de Pierre, comme nous le faisons aujourd'hui, signifie donc attribuer à celle-ci une profonde signification spirituelle et y reconnaître un signe privilégié de l'amour de Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler toute son Église et la guider sur la voie du salut.

    Parmi les nombreux témoignages des Pères, j'ai plaisir à rapporter celui de Saint Jérôme, tiré de l'une de ses lettres, adressée à l'Évêque de Rome, qui est particulièrement intéressante, car elle fait une référence explicite à la « chaire » de Pierre, en la présentant comme havre sûr de vérité et de Paix.
    Jérôme écrit ce qui suit : « J'ai décidé de consulter la Chaire de Pierre, où l'on trouve la Foi que la parole d'un Apôtre a exaltée ; je viens à présent demander une nourriture pour mon âme, là où je reçus autrefois le vêtement du Christ.

    Je ne crois en aucun autre primat que celui du Christ ; c'est pourquoi je me mets en communion avec ta béatitude, c'est-à-dire avec la chaire de Pierre. Je sais que l'Église est édifiée sur cette pierre » (Les lettres I, 15, 1-2).

    Chers frères et sœurs, dans l'abside de la Basilique Saint-Pierre, comme vous le savez, se trouve le monument de la Chaire de l'Apôtre, œuvre de maturité du Bernin, réalisée sous la forme d'un grand trône de bronze, soutenu par les statues de quatre docteurs de l'Église, deux d'Occident, saint Augustin et saint Ambroise, et deux d'Orient, saint Jean Chrysostome et saint Athanase.

    Je vous invite à vous arrêter devant cette œuvre suggestive, qu'il est aujourd'hui possible d'admirer décorée par de nombreux cierges, et à prier en particulier pour le ministère que Dieu m'a confié.

    En levant le regard vers le vitrail d'albâtre qui s'ouvre précisément au-dessus de la Chaire, invoquez L'Esprit Saint, afin qu'il soutienne toujours par sa lumière et par sa force mon service quotidien à toute l'Église. Je vous remercie de tout cœur de cela, ainsi que de votre pieuse attention.

  • La puissance du Christ et la fête de la Chaire de Saint Pierre

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    Du Père Charles Fox sur le CWR :

    La puissance du Christ et la fête de la Chaire de Saint Pierre

    Pour nous qui sommes passagers de la barque de Pierre, l’Église catholique, notre confiance est infailliblement fondée, car le divin passager qui nous accompagne est inviolable.

    Le 19 avril 2005, j’étais dans la cinquième de mes six années de formation au séminaire, en tant que stagiaire dans une paroisse rurale du nord-est de l’archidiocèse de Détroit. Ce matin-là, je devais accompagner mon curé à une réunion du clergé du vicariat dans une paroisse voisine.

    Ce jour-là, un événement ecclésial d'une importance encore plus grande se déroulait à Rome. C'était le deuxième jour du conclave pontifical qui avait eu lieu après la mort du pape Jean-Paul II au début du mois. Ce fut aussi le dernier jour du conclave. La fumée blanche s'élevait de la cheminée de la chapelle Sixtine et les préparatifs étaient en cours pour la présentation de notre nouveau saint-père. Tous les prêtres présents se sont rassemblés autour de la télévision juste à temps pour entendre :

    Annuntio vobis gaudium magnum :

    HABEMUS PAPAM !

    Eminentissimum ac reverendissimum Dominum,

    Dominum Iosephum Sanctæ Romanæ Ecclesiæ Cardinalem Ratzinger,

    Qui sibi nomen imposuit Benedicti decimi sexti .

    Au moment où le nom « Ratzinger » a été prononcé, trois choses se sont produites successivement :

    • Tout d’abord, mon cœur s’est immédiatement rempli d’enthousiasme. C’était exactement le résultat que j’espérais et pour lequel je priais.
    • Deuxièmement, au plus fort de mon triomphe, un pasteur présent a émis un gémissement audible et a fait part clairement de sa déception aux prêtres assemblés.
    • Et troisièmement, en réaction à sa réaction, je suis devenu troublé et quelque peu scandalisé.

    Il faut reconnaître que ce prêtre est venu me voir quelques années plus tard lors d'une cérémonie ecclésiastique et s'est excusé auprès de moi pour sa réaction ce matin-là. Il m'a dit à quel point il trouvait que Benoît XVI avait été un bon pape. J'ai rarement vu un prêtre aussi humble et aussi apologétique, et j'en ai été vraiment édifié.

    En repensant aux réactions contrastées que ce prêtre et moi avons eues lors de l’élection du pape Benoît XVI, quelques pensées me viennent à l’esprit (voici une autre liste de trois choses) :

    • Premièrement, il va de soi que chacun d’entre nous aura une opinion sur les papes individuellement, dans la mesure où ils sont tous des individus dotés d’un ensemble unique de forces et de faiblesses, ainsi que de personnalités, d’approches pastorales et de points d’accentuation distincts.
    • Deuxièmement, nos positions enthousiastes ou critiques à l’égard de certains traits particuliers d’un pape donné doivent toujours être subordonnées à notre respect et à notre charité filiale envers la fonction et la personne du Saint-Père.
    • Troisièmement, et c'est le plus fondamental, nous devons rester fermes dans la foi, confiants que le Seigneur Jésus est présent et actif dans son Église et dans son vicaire, le pape. Je ne veux pas dire dans chaque parole et chaque action de chaque pape . Même la performance de saint Pierre était susceptible d'être critiquée sur certains points. Demandez à saint Paul. Mais je veux dire que nous ne devons jamais sous-estimer la puissance de la présence du Christ dans son Église et ses papes.

    Il faut reconnaître cependant qu'il y a des moments dans l'histoire de l'Eglise où la navigation semble facile et la fidélité relativement aisée, et d'autres où nous nous sentons mis à l'épreuve. Par exemple, le prêtre auquel j'ai fait allusion plus haut s'est senti mis à l'épreuve par l'élection du pape Benoît XVI. Et j'espère que c'est sa fidélité au Seigneur et à l'Office pétrinien qui l'a aidé à changer d'avis, et pas seulement le fait qu'il ait aimé ce que le pape disait ou faisait.

    Il serait insensé de nier qu’aujourd’hui beaucoup se sentent mis à l’épreuve de diverses manières, alors que tant de questions théologiques et pastorales vitales sont débattues dans toute l’Église universelle. Beaucoup de nos fidèles, et je soupçonne qu’ils sont nombreux au sein de notre propre communauté, aimeraient avoir la sécurité qui va de pair avec le fait que les choses soient réglées, bien formulées, complètement et clairement .

    Nous pouvons parfois être tentés de ressentir ce que les disciples ont ressenti lors de la tempête sur la mer de Galilée, lorsqu’ils craignaient de périr pendant que Jésus dormait dans la barque. Nous pouvons être tentés de penser que les tempêtes qui nous entourent représentent une menace mortelle. Nous pouvons être tentés d’oublier que Jésus est avec nous, ou de nous décourager parce qu’il semble endormi.

    Il existe une histoire intéressante sur Jules César qui pourrait nous être utile ici. Un jour, César faisait la traversée de Durazzo, dans l’Albanie actuelle, à destination de la ville italienne de Brindisi. Le capitaine du bateau sur lequel il voyageait eut peur à cause d’une grande tempête qui s’était levée dans la mer Adriatique. Voyant l’inquiétude de l’homme, César lui dit : « Prends courage, mon ami, prends courage et n’aie pas peur. César est ton passager, et la fortune de César est ton chargement. »

    Pour Jules César, une telle déclaration était peut-être une vantardise égocentrique. Ou peut-être avait-il le sentiment divin que la mort en mer n'était tout simplement pas son destin ce jour-là. Je ne sais pas lequel de ces deux cas était possible.

    Mais pour nous qui sommes passagers de la barque de Pierre, l’Église catholique, notre confiance est infailliblement fondée, car le divin passager qui nous accompagne est inviolable.

    Peu importe les tempêtes qui font rage autour de nous, peu importe la quantité d’eau que le bateau du salut semble prendre, le Seigneur est toujours avec nous. Il promet de prendre soin de nous. Et il a plus qu’assez de puissance pour tenir ses promesses.

    Le Christ est toujours présent dans son Église (cf. Mt 28, 20), il est présent dans son vicaire sur terre (cf. LG, 3), et il est particulièrement présent pour nous dans la Sainte Eucharistie, offerte et reçue à chaque célébration du Saint Sacrifice de la Messe (CEC 1324). Quelles que soient les inquiétudes de notre cœur, qu’elles concernent l’Église, le monde, nos familles ou nos propres vocations, nous ne devons pas nous effrayer, nous ne devons pas être parmi les « de peu de foi ».

    Au contraire, nous prions et nous faisons confiance. Nous discernons quand la véritable obéissance nous oblige à exprimer nos inquiétudes et quand il vaut mieux garder le silence. Et nous trouvons la paix dans la ferme conviction que le Christ, le Fils du Dieu vivant, est ici parmi nous et qu’il est le Seigneur de toutes choses. Il a bâti son Église sur le roc de saint Pierre et de sa foi. Puissions-nous persévérer dans la foi de l’Église jusqu’à la mort, jusqu’à ce moment décrit par saint Pierre : « Lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous recevrez la couronne incorruptible de la gloire » (1 Pierre 5, 4).

    Remarque : cette note a été publiée à l’origine le 22 février 2024.)

    Le révérend Charles Fox est professeur adjoint de théologie au Grand Séminaire du Sacré-Cœur de Détroit. Il est titulaire d'un diplôme en théologie dogmatique de l'Université pontificale Saint-Thomas d'Aquin (Angelicum), à Rome. Il est également aumônier et membre du conseil d'administration de Saint Paul Street Evangelization, dont le siège est à Warren, dans le Michigan.
  • Mai et août 2025 : retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)

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    Retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)
     
    « Les Exercices [spirituels] sont un don que l’Esprit du Seigneur a fait à l’Église tout entière : (…) instrument précieux et efficace pour la croissance spirituelle des âmes, pour leur initiation à la prière, à la méditation, dans ce monde sécularisé où Dieu semble absent. À une époque comme celle d’aujourd’hui, où la confusion et la multiplicité des messages, la rapidité des changements et des situations rendent particulièrement difficiles, à nos contemporains, de mettre de l’ordre dans leur vie et de répondre avec décision et joie à l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, les Exercices Spirituels représentent une voie et une méthode particulièrement précieuses pour chercher et trouver Dieu, en nous, autour de nous et en chaque chose, pour connaître sa volonté et la mettre en pratique. »
    - Benoît XVI
     
    L’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise cette année en Belgique et à proximité de la Belgique deux retraites selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :
     
    Une pour femmes (du lundi 26 au samedi 31 mai), à The-le-Château (BE)
     
    Une pour hommes (du lundi 18 au samedi 23 août), à l’abbaye de Wisques (FR, environ 2h30 de route depuis Bruxelles)

  • Jacinta et Francisco Marto, voyants de Fatima (20 février)

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    Résultat de recherche d'images pour "jacinta marto"

    D'Evangile au Quotidien :

    Saints Jacinta et Francisco Marto
    Voyants de Fatima

    Jacinta de Jesus Marto, la plus jeune des visionnaires des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 1917, avec son frère Francisco Marto et leur cousine Lúcia dos Santos, est née le 11 mars 1910 à Aljustrel au Portugal. Elle est la  fille légitime de Manuel Pedro Marto et d’Olímpia de Jésus. Le 19 mars, elle reçoit le sacrement du baptême à l’église paroissiale de Fatima.

    De  caractère joyeux et insouciant, elle aime à danser - ce qu'elle fait avec grâce - et ce jusque dans la prison de Vila Nova de Ourém ! Très marquée par la vision de l'enfer (montré lors des apparitions de  Fatima), elle s'attache spécialement à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Elle redit souvent la prière enseignée par Notre Dame et elle invite son frère et sa cousine à prier « pour sauver les âmes de l'enfer ».

    Le 13 octobre 1917, un ecclésiastique lui demande de prier pour le Saint-Père. Elle lui demande qui est le Saint-Père, et dès lors, à chaque prière ou sacrifice, elle ajoute « …et pour le Saint-Père ». Après chaque chapelet, elle ajoute trois Ave pour lui. Elle aurait tant aimé le voir ! « Beaucoup de personnes viennent ici, dit-elle, mais jamais le Saint-Père ». À deux reprises, elle aura une vision du pape Benoît XV, priant et souffrant.

    Elle tremble devant la perspective de la deuxième guerre mondiale « pire encore que la première » (apparition du 13 juillet 1917) qui arrivera si l'on n'écoute pas les  demandes de la Vierge, et dont les horreurs lui paraissent présentes. « Tant de gens qui vont mourir. Et presque tous vont en enfer ! Beaucoup de maisons seront détruites et beaucoup de prêtres tués ».

    Ainsi offre-t-elle généreusement ses sacrifices : repas donnés aux brebis, puis aux pauvres - support des visiteurs qui la questionnent - mauvais  traitements, moqueries - maladie et séparation des siens. Elle dit aussi : « J'aime tellement le Cœur Immaculé de Marie. C'est le Cœur de notre petite maman du Ciel ! » Et elle chante sur des airs à elle : « Doux cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l'enfer ».

    Elle regrette de ne pouvoir communier à ces intentions. Devant partir à l'hôpital, elle fait ses dernières recommandations à Lucie, inspirées des messages de la Vierge, et elle annonce qu'elle ira dans deux  hôpitaux, non pas pour guérir mais « pour souffrir davantage » et qu'elle mourra « toute seule ».

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  • François, le plus jeune des bienheureux

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    Les bienheureux François et Jacinthe sont fêtés aujourd'hui. Mais qui entend encore le message de Fatima?

    FRANÇOIS, CONSOLATEUR  DES CŒURS DE JÉSUS ET DE MARIE

    UN CŒUR DOUX ET HUMBLE

    Né le 11 juin 1908, François avait donc neuf ans au moment des apparitions de Notre-Dame. De visage toujours joyeux, il était gentil et accommodant avec tous, même au prix de gros sacrifices : « Si d'autres enfants insistaient pour lui prendre quelque chose qui lui appartenait, il disait : “ Garde-le, ça m'est égal ! ” Aux jeux il était assez animé, mais peu d'enfants aimaient jouer avec lui, parce qu'il perdait toujours… Et lorsqu'il avait gagné, si quelqu'un cherchait à le priver de ses droits, il cédait sans résistance, se limitant à dire : “ Tu crois avoir gagné ? Alors, très bien, cela ne me fait rien à moi. ” » (...)

    Il ne faudrait pas croire pour autant qu'il fut sans énergie ou de volonté faible. « Il n'était pas peureux du tout, raconte Lucie. Le soir, il se rendait seul dans n'importe quel endroit obscur, sans difficulté. (…) Il se glissait dans les grottes à la recherche de terriers de renards, de lapins, de genettes, etc. » (…)

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  • "Celui qui fait l’œuvre du Christ doit toujours demeurer avec le Christ"

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    st dominic adoring the crucifixion.jpgAujourd'hui, on fête sainte Bernadette Soubirous mais aussi le bienheureux fra Angelico, l'artiste peut-être le plus touchant du Quattrocento. Son oeuvre est un des sommets de l'art où l'artiste nous fait participer à la profondeur de sa méditation.

    Source : http://arts.fluctuat.net/fra-angelico.html

    Prêtre avant d’être peintre, Fra Angelico (de son vrai nom Guido di Pietro) est né en Toscane et entre très jeune dans l’ordre des « Dominicains observants », dont la règle, édictée par saint Dominique, est la pauvreté absolue et l’ascétisme. Il ne sera appelé « Beato Angelico » (Bienheureux Angelico) qu’après sa mort, par Giorgio Vasari, le biographe des peintres de la Renaissance, auteur des Vite.

    Fra Angelico apprend la peinture à Florence, à l’époque où le style « gothique international », mêlant influences du Nord et du Sud de l’Europe, domine. L’art occidental connaît alors un tournant, notamment grâce au peintre Giotto, avec l’adoption des règles de la perspective et d’un certain réalisme des représentations. De nombreux éléments de la peinture médiévale sont cependant encore vivaces dans l’œuvre de Fra Angelico : didactisme, révélation par la lumière qui inonde les êtres et les choses, couleurs exacerbées, thèmes mystiques.

    En 1436, Fra Angelico s’installe dans le nouveau couvent de San Marco à Florence. Placé ainsi dans le centre artistique le plus important d’Europe, Fra Angelico porte à la perfection son art grâce au mécénat des puissants Médicis, qui lui demandent de décorer le monastère. Cet ensemble, ainsi que le Retable de San Marco, aujourd’hui dispersé, est l’œuvre majeure de l’artiste.

    Ayant acquis une renommée internationale, Fra Angelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV, pour peindre la chapelle du Saint-Sacrement de la basilique Saint-Pierre. Salué par les plus grands, mais refusant les honneurs en raison de son vœu de pauvreté, Fra Angelico meurt à Rome en 1455, à l’âge de 68 ans. Le peintre a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1984 et proclamé saint patron des artistes.

  • Le bienheureux Fra Angelico, patron des peintres (18 février)

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    Fra Angelico, la conversion de Saint Augustin

    Angélique et génial

    Le saint patron des peintres - (Anita Bourdin - Zenit.org)

    Le martyrologe romain fait mémoire, le 18 février, du bienheureux prêtre dominicain, peintre de la Renaissance italienne, Fra Angelico, prêtre (†1455).

    Jean de Fiesole est cet "angélique" peintre dont Jean-Paul II a dit qu'il avait écrit avec son pinceau une "somme" théologique. Il était né à Vecchio, et il reçut au baptême le nom de Guido. Attiré de bonne heure par lavie religieuse, Guido entre chez les Frères prêcheurs à Florence: il reçoit le nom de frère Jean, "Fra Giovanni". Dès lors, il ne cesse de peindre tout en étant économe, vicaire, prieur.

    Il peindra les fameuses fresques du couvent Saint-Marc de Florence, inspirées par les mystères de la vie du Christ, pour les cellules de ses frères dominicains, mais aussi la salle du chapitre, les couloirs, le parvis et le retable de l'autel de l'église. Et l'Annonciation si célèbre devant laquelle on ne saurait passer sans prier la Vierge Marie. Le pape Eugène IV le fit venir à Rome, en 1445, et il lui confia la mission de décorer un oratoire et la chapelle du Saint-Sacrement au Vatican.

    De l'avis de ses frères dominicains, "Fra Angelico" fut un homme modeste et religieux, doux, pieux et honnête. Il s'éteignit à Rome le 18 février 1455 au couvent romain de Sainte-Marie-sur-la-Minerve où son corps repose aujourd'hui. Après sa mort, il reçut le surnom d'"Angelico", pour la beauté de sa peinture inspirée, pour sa bonté, et pour son élévation mystique dans la contemplation des mystères de la vie du Christ.

    Son culte a été confirmé en 1982 par Jean-Paul II qui l'a ensuite proclamé saint patron des artistes et spécialement des peintres, le 18 février 1984, lors du Jubilé des artistes. Pour le bienheureux pape, Fra Angelico a été "un chant extraordinaire pour Dieu": "par toute sa vie, il a chanté la Gloire de Dieu qu'il portait comme un trésor au fond de son coeur et exprimait dans ses oeuvres d'art. Religieux, il a su transmettre par son art les valeurs typiques du style de vie chrétien. Il fut un "prophète" de l'image sacrée : il a su atteindre le sommet de l'art en s'inspirant des Mystères de la Foi".

  • Sainte Bernadette Soubirous (18.2); "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre."

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    Sainte Bernadette Soubirous[1]
    Décret de la S. Congrégation des Rites[2] sur l'héroïcité de ses vertus

    source : missel.free

    Le 18 novembre 1923 eut lieu dans la salle ducale au Palais du Vatican la cérémonie de lecture solennelle du Décret sur l'héroïcité des verus de la Vénérable Bernadette Soubirous. Cette Cause « intéresse l'univers catholique tout entier » à cause des rapports qui la rattachent au grand fait de Lourdes, et dans une lettre à ses diocésains Mgr. Chatelus, évêque de Nevers, déclare qu'elle est « particulièrement chère au Pape [ancien pélerin de Lourdes], qui en possède tous les détails et en désire le succès ».

    Sur cette question : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance et leurs annexes, ont été pratiquées à un degré héroïque ? »

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  • "Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant" (Bernadette Soubirous)

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    Bernadette3.jpgC'est aujourd'hui la fête de sainte Bernadette Soubirous (1844-1879), elle qui déclarait : "C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie ".

    "Cette date à été choisie car c’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » Bernadette avait 14 ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge. Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette SOUBIROUS est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion. En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains. En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879 à 35 ans.

    Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette." catholique.org

  • En ces temps d'incertitude : persévérer dans la fidélité à l'Église du Christ

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    De sur le CWR :

    Persévérer dans la fidélité à l'Église du Christ pendant l'incertitude ecclésiale

    « L’histoire de l’Église est en partie celle du choix d’une vie héroïque d’offrande de soi », déclare le père Donald Haggerty, auteur de The Hour of Testing . « Il est possible que notre XXIe siècle soit confronté à ce défi d’une manière unique. »

    L’Église, tout au long de sa longue histoire, a affronté de nombreuses et terribles épreuves, qui l’ont profondément et réellement unie aux souffrances de Jésus. Comment pouvons-nous être les saints dont l’Église a besoin aujourd’hui, en cette heure particulière d’épreuve ?
     

    Un nouveau livre du  père Donald Haggerty  donne une recette pour gérer ces temps difficiles.  The Hour of Testing: Spiritual Depth and Insight in a Time of Ecclesial Uncertainty (Ignatius Press, 2025) met à profit les décennies d’expérience et les profondes réflexions du père Haggerty pour répondre aux questions qui préoccupent l’Église. Il explore les souffrances auxquelles l’Église est confrontée et explique comment nos saints modernes doivent accepter cette souffrance, l’accepter avec amour comme Notre Seigneur a accepté sa propre croix. Sommes-nous actuellement dans l’ultime « heure de mise à l’épreuve » de l’Église, ou est-ce encore à venir ? Nous ne pouvons bien sûr pas le dire avec certitude, mais nous pouvons nous préparer dans la prière, en nous offrant nous-mêmes et nos vies pour le bien de l’Église et du monde.

    Le père Haggerty est l'auteur de nombreux ouvrages de profondeur spirituelle, notamment  Saint Jean de la Croix : Maître de la contemplation ,  Conversion : Regards spirituels sur une rencontre essentielle avec Dieu ,  La faim contemplative ,  Provocations contemplatives : Observations brèves et concentrées sur des aspects d'une vie avec Dieu , et  Enigmes contemplatives : Regards et aide sur le chemin vers une prière plus profonde .

    Le père Haggerty s’est récemment entretenu avec  Catholic World Report  au sujet de son nouveau livre, de l’état actuel de l’Église et des signes d’espoir pour l’avenir.

    Catholic World Report :  Comment est né le livre ?

    Père Donald Haggerty :  L'Heure de l'Épreuve  est un ouvrage de spiritualité sérieuse, en continuité à cet égard avec mon dernier livre sur saint Jean de la Croix et mes livres précédents chez Ignatius Press sur la contemplation et la prière.

    Mais dans ce cas, j’écris avec le sentiment profond qu’une réponse plus profonde à Dieu aujourd’hui doit faire face au grand conflit spirituel entre la lumière et les ténèbres, si répandu à notre époque. Les courants spirituels à l’œuvre à notre époque peuvent nous pénétrer de manière néfaste et affaiblir notre quête spirituelle, ou, confrontés comme un défi, ils peuvent devenir un catalyseur d’une riche invitation de Dieu à la recherche de la sainteté.

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  • Sois pour moi un Dieu protecteur et un refuge (introit du 6e dimanche du T.O.)

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    Introitus Introït
    Ps. 30, 3-4  
    ESTO mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias: quóniam firmaméntum meum, et refúgium meum es tu: et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me. Ps. ibid., 2 In te, Dómine, sperávi, non confúndar in aetérnum: in iustítia tua líbera me, et éripe me. ℣. Glória Patri. Sois-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge, afin que Tu me sauves. Car Tu es ma force et mon refuge, et à cause de Ton nom, Tu seras mon guide et Tu me nourriras. Ps. 30,2 J’ai espéré en Toi, Seigneur : que je ne sois jamais confondu, dans Ta justice, délivre-moi et sauve-moi.