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Spiritualité - Page 24

  • Et si l'on priait saint Joseph?

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    En ces temps difficiles où le visage de l'Eglise est défiguré par les scandales et où notre foi est mise à l'épreuve, pourquoi ne se tournerait-on pas vers celui qui fut le protecteur discret de Jésus enfant pour qu'il veille sur nous, sur nos familles et sur notre pays puisqu'il est le saint patron de la Belgique ?

    De Diane Montagna sur le site d'Aleteia.org (5 mars 2017) :

    Et si vous consacriez les 30 prochains jours à prier saint Joseph ?

    L’époux de la Vierge Marie, qui sera fêté le 19 mars, mérite une place privilégiée dans notre vie spirituelle.

    Durant des siècles, les chrétiens s’en sont remis à saint Joseph, comme puissant patron et fidèle gardien, père et ami. Invoqué comme Gloire de la Vie Domestique, Patron des Mourants et Terreur des Démons, les chrétiens prient saint Joseph pour obtenir la guérison, l’aide nécessaire dans l’éducation des enfants, un nouveau travail ou une nouvelle maison, ainsi que toutes les nécessités pour le corps et l’âme.

    Honoré comme patron universel de l’Église, Saint Joseph exerce la protection paternelle du Seigneur Jésus au Paradis, guérissant le Corps Mystique du Christ sur Terre. Le père adoptif du Fils de Dieu est aussi un père pour ceux qui sont devenus fils et filles de Dieu, à travers le sacrement du Baptême.

    Les saints et les papes, durant des siècles, ont expérimenté et loué le grand pouvoir d’intercession de saint Joseph. « Je voudrais persuader tous les hommes de devenir dévots de ce saint glorieux », a écrit sainte Thérèse d’Avila dans son autobiographie, « parce que je sais d’expérience le type de bénédictions qu’il peut obtenir de Dieu pour nous ».

    « Tous les chrétiens, quel que soit leur état, ont bien des motifs de se confier et de s’abandonner à la tutelle amoureuse de saint Joseph », a écrit le Pape Léon XIII, dans son Encyclique sur la dévotion à Saint Joseph, la Quamquam pluries.

    Couples et parents, invités à se tourner vers saint Joseph

    Le pape Benoit XVI a ainsi encouragé, de manière particulière, les couples mariés et les parents à se tourner vers saint Joseph en disant : « Dieu seul pouvait donner à saint Joseph la force de croire l’ange. Dieu seul vous donnera, chers hommes et femmes qui êtes mariés, la force d’éduquer votre famille comme Il le désire. Demandez-le-Lui ! Dieu aime qu’on lui demande ce qu’Il veut donner. Demandez-Lui la grâce d’un amour vrai et toujours plus fidèle, à l’image de Son amour ». Comme le dit le Psaume : « Son amour est bâti pour toujours, sa fidélité est plus stable que les cieux (Ps 88, 3) ».

    Le pape saint Jean Paul II, avec le pape Benoît et leurs prédécesseurs, nous ont présenté saint Joseph comme modèle de vie intérieure, soulignant le silence du saint, bien plus parlant que les paroles elles-mêmes. « Les Évangiles parlent exclusivement de ce que Joseph a fait », dit le pontife polonais. « Cependant, ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était en contact quotidien avec le mystère “caché depuis des siècles” qui “habita” sous son propre toit ».

    Une puissante prière de 30 jours à saint Joseph

    La fête liturgique de saint Joseph, époux de la bienheureuse Vierge Marie et confesseur de la foi, est célébrée chaque année le 19 mars. Dans cette perspective, nous offrons à nos lecteurs une puissante prière de 30 jours à saint Joseph.

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  • D'où vient la fête de saint Joseph le 19 mars, et celle du 1er mai ?

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    Du site Saint-Joseph du Web :

    Historique de la fête de Saint Joseph du 19 mars et du 1er mai

    D’où vient la fête de saint Joseph le 19 Mars, ainsi que celle du 1er mai ?

    Statue de Saint Joseph, Eglise de Nazareth, Terre Sainte.

    Statue de Saint Joseph, Eglise de Nazareth, Terre Sainte.

    LES FONDEMENTS. 

    Les pères de l'Eglise du IVe siècle parlent des vertus de Saint Joseph à l’occasion du mystère de l’Incarnation et de la Virginité de Marie. Dans l’Eglise latine, saint Joseph est mentionné dans les plus anciens martyrologues : dans le calendrier d’Eusèbe de Césarée et dans le Martyrologue de saint Maximin de Trèves ; au IVe et Ve siècles, saint Jérome, saint Augustin et saint Pierre Chrysologue posent quelques bases théologiques que viendront augmenter Bède le Vénérable au VIIIe siècle et Saint Pierre Damien au XIe. Le catalogue des images de Saint Joseph dans l’Art Chrétien des cinq premiers siècles, établi par le comte Rossi au XIXe, prouve que la piété des fidèles vénéraient dès l’origine saint Joseph.

    C’est Saint Bernard, au XIIe s. qui ouvrira la voie aux grands théologiens de l’Université de Paris. Il parle de Saint Joseph et développe la théologie mariale. Sur les prémices qu’il a posé, saint Thomas d’Aquin pourra dire : 

    " En quelque genre que ce soit, plus une chose approche de son principe, plus elle participe à l’effet de son principe. Mais le Christ est le principe de la grâce ; en tant qu’homme, Il en est l’instrument et la source…Or, c’est la Bienheureuse Vierge qui approcha de plus près le Christ selon l’humanité puisque le Christ reçu d’elle la nature humaine…" 

    Les théologiens devaient tirer la conclusion que nul après la Vierge n’a plus approché le Christ, source de la grâce, que Joseph, donc que nul n’a plus participé que Joseph à la grâce du Christ. On en déduit que saint Joseph est un saint incomparable. Ce raisonnement a été repris par le père Garrigou-Lagrange. 

    Parti de l’université de Paris, le mouvement en faveur du culte de Saint Joseph ne va plus se ralentir. Saint Albert le Grand, les Franciscains, les Dominicains le répandent par leur prédication en tous lieux et tous pays. 

    Le Bienheureux Jean Dun Scot, à propos du mariage de la Sainte Vierge et de Saint Joseph montre très justement que tout ce qui concerne le chaste époux de la Vierge Marie dans le décret de predestination ( il s’agit de la théologie de l’Immaculée Conception) a été fait en vue de Marie. 

    Saint Bonaventure et saint Bernardin de Sienne reviennent souvent sur le sujet de Saint Joseph. Le sermon de Bernardin de Sienne marque une étape dans la maturité de la dévotion à saint Joseph.  

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  • Mais qui est vraiment saint Joseph ?

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    De "Marie de Nazareth" (Question du mardi) :

    Qui est vraiment saint Joseph ?

    Père Joseph-Marie Verlinde
    Docteur en science et chercheur au CNRS en chimie nucléaire

    Joseph, « Fils de David », choisi par le Père éternel pour veiller sur ses plus grands trésors, est un modèle admirable et nous sommes appelés à « aller vers lui » pour découvrir le secret de la disponibilité qui fait sa force et sa grandeur.1. Selon les promesses de Dieu, le Messie devait naître de l’arbre de Jessé (Isaïe 11,1), dans la lignée de David (2 Samuel 7,5-16). C’est par Joseph, lui-même « de la maison et de la descendance de David » (Luc 2,4), que s’accomplissent toutes ces promesses. L’Ange l’appelle « Fils de David » (Matthieu 1,20) et Joseph le sera jusqu’à sa mort, après laquelle c’est à Jésus lui-même que sera donné ce titre (Luc 18,38-39). En savoir +

    2. Les Écritures constituent notre seule source d’information directe concernant saint Joseph et elles nous invitent à l’écoute de son silence. Joseph peut être regardé comme le Chérubin qui veille sur l’Arche de la Nouvelle Alliance et sa contemplation du mystère de Dieu le conduit naturellement au silence de l’émerveillement. En savoir +

    3. C’est saint Matthieu qui donne à saint Joseph la plus grande place dans son récit. Contrairement à une iconographie symbolique répandue Joseph n’était sans doute pas vieux quand il épousa Marie. C’était probablement un jeune homme dans la force de l’âge, qui formait avec Marie un couple d’apparence normale, pour cacher, garder et protéger le secret de Dieu de tout mal et de toute curiosité. En savoir +

    4. Jésus, connu comme « fils de Joseph » (Luc 4,22) est « le plus beau des enfants des hommes » (Psaume 44,3) et la Tradition nomme Marie « la plus belle des femmes » (Cantique 1,8) : on peut imaginer aussi que quelque chose la beauté de David (1 Samuel 16,12) a pu passer à ses descendants. C’est ainsi que des saints ont médité sur la beauté de Joseph, sa pureté, son amour, sa sagesse et sa prudence, sa miséricorde et sa compassion, l’imaginant comme un homme au regard clair, et comme une figure évidemment pleine de noblesse, comblée par une vie simple, pauvre et cachée avec Jésus et Marie. En savoir +

    5. Jésus vrai Dieu et vrai homme, devait avoir une vraie famille, car l’Incarnation respecte pleinement les lois de la croissance humaine. Joseph, choisi par le Père éternel pour être le fidèle nourricier et le gardien de ses plus grands trésors, a naturellement été comblé par Dieu de toutes les grâces nécessaires à sa mission unique. En savoir +

    6. Les épreuves n’ont pas été épargnées à Joseph : celle de la « nuit spirituelle » qu’il vécut lors des événements de l’Incarnation bien sûr, mais aussi l’épreuve de la pauvreté à Noël, du danger devant Hérode, de l’émigration en Égypte, et tous les soucis d’une vie simple et pauvre ensuite à Nazareth. Face à tout cela, l’Écriture témoigne qu’il était « un homme juste » (Matthieu 1,19), rempli de foi, qui répondit sans délai aux appels de Dieu (Matthieu 1,24 ; 2,14 ; 2,21). En savoir +

    7. Selon la Tradition, Jésus est le « Nouvel Adam », et Marie « la Nouvelle Ève », mais la sainteté du couple formé par Joseph et Marie répare aussi d’une certaine manière le mal qui est né du couple d’Adam et Ève. La Sainte Famille a été proclamée comme « le prototype et l’exemple de toutes les familles chrétiennes » (Jean-Paul II) et en elle, Jésus a « grandi en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et les hommes » (Luc 2, 52). En savoir +

    8. Comme Jean-Baptiste, Joseph s’efface finalement pour que Jésus soit pleinement révélé. Après Marie, il est incontestablement le plus grand saint de la chrétienté et c’est très justement qu’il a été proclamé Patron de l’Église universelle. En savoir +

    9. La dévotion à saint Joseph a été tardive, mais elle a un bel avenir devant elle. Il nous faut tous avec lui « revenir à Nazareth » (Luc 2,39). Intentionnellement ou non, Marie à Cana a repris les mots de la Genèse adressés au Patriarche Joseph : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Genèse 41,55) En savoir +

  • Saint Joseph était un homme juste : une homélie de Benoît XVI qui vaut bien une encyclique

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    Saint Joseph était un homme juste : une homélie de Benoît XVI qui vaut bien une encyclique

    Angela Ambrogetti sur acistampa :

    27 décembre 2023

    "Saint Joseph est un juste représentatif de l'Ancien Testament. Il y a ici un danger et en même temps une promesse, une porte ouverte". Il s'agit d'un passage de l'homélie que Benoît XVI a prononcée dans la chapelle du monastère Mater Ecclesiae le 22 décembre 2013. Il s'agissait de son premier Avent en tant qu'émérite. Le premier Avent en tant qu'émérite. C'était l'une de ces homélies qu'il préparait chaque dimanche avec des notes dans un carnet. Une de ces homélies que les Memores Domini, dans les années qui ont suivi, ont enregistrées et transcrites. Une homélie qu'un journal allemand a publiée avec l'approbation de la Fondation Ratzinger pour le Vatican. Une de ces homélies dont nous avons profondément besoin dans une période d'incertitude comme celle que nous vivons. Une de ces homélies que certains chanceux, comme moi, ont entendue en assistant à la messe de fête à Redemptoris Mater. C'était le 8 décembre de cette année-là et j'ai encore dans le cœur les mots de l'homélie de Benoît XVI sur l'Immaculée Conception. Elle voyait les choses différemment parce qu'elle n'était pas habituée au péché, parce que plus nous péchons, moins nous sommes lucides, même si la miséricorde de Dieu est infinie. Le péché nous change.

    Voici une de ces homélies qui servent de phare dans la nuit.

    Voici donc Joseph, le juste selon l'Ancien Testament. Le danger ? Benoît XVI raconte : "Le danger apparaît dans les discussions de Jésus avec les pharisiens et surtout dans les lettres de saint Paul. Le danger est que si la parole de Dieu est fondamentalement une loi, elle doit être considérée comme une somme de prescriptions et d'interdictions, un ensemble de règles, et l'attitude doit donc être d'observer les règles et d'être ainsi juste. Mais si la religion est ainsi, c'est tout ce qu'elle est, une relation personnelle avec Dieu ne naît pas, et l'homme reste en lui-même, cherche à se perfectionner, à être parfait. Mais cela donne lieu à l'amertume, comme nous le voyons chez le deuxième fils de la parabole du fils prodigue, qui, après avoir tout observé, finit par être amer et même un peu envieux de son frère qui, comme il le pense, a eu la vie en abondance. Tel est le danger : la simple observation de la loi devient impersonnelle, un simple acte, l'homme devient dur et même amer. À la fin, il ne peut plus aimer ce Dieu qui se présente seulement avec des règles et parfois même avec des menaces. C'est là le danger.

    Mais il y a aussi la porte ouverte, la promesse : "La promesse, c'est que nous pouvons aussi voir ces prescriptions non pas comme un code, un ensemble de règles, mais comme l'expression de la volonté de Dieu, dans laquelle Dieu me parle, je lui parle. En entrant dans cette loi, j'entre en dialogue avec Dieu, j'apprends le visage de Dieu, je commence à voir Dieu, et ainsi je suis sur le chemin de la parole de Dieu en personne, du Christ. Et un vrai juste comme saint Joseph est ainsi : pour lui, la loi n'est pas simplement l'observation de règles, mais elle se présente comme une parole d'amour, une invitation au dialogue, et la vie selon la parole consiste à entrer dans ce dialogue et à trouver derrière les règles et dans les règles l'amour de Dieu, à comprendre que toutes ces règles ne sont pas pour elles-mêmes, mais qu'elles sont des règles d'amour, qu'elles servent à ce que l'amour puisse grandir en moi. C'est ainsi que l'on comprend qu'en fin de compte, toute loi n'est que l'amour de Dieu et du prochain. Ayant trouvé cela, on a observé toute la loi. Si quelqu'un vit dans ce dialogue avec Dieu, un dialogue d'amour dans lequel il cherche le visage de Dieu, dans lequel il cherche l'amour et fait comprendre que tout est dicté par l'amour, il est en route vers le Christ, il est un vrai juste. Saint Joseph est un vrai juste, donc en lui l'Ancien Testament devient Nouveau, parce que dans les paroles il cherche Dieu, la personne, il cherche son amour, et toute observance est une vie dans l'amour".

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  • Prière à saint Joseph (saint François de Sales)

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    SAINT JOSEPH

    Glorieux Saint Joseph - Saint François de Sales

    Glorieux saint Joseph,
    époux de Marie,
    accordez-nous votre protection paternelle,
    nous vous en supplions par le Cœur de Jésus-Christ.
    O vous dont la puissance infinie
    s'étend à toutes nos nécessités
    et sait nous rendre possibles
    les choses les plus impossibles,
    ouvrez vos yeux de père
    sur les intérêts de vos enfants.
    Dans l'embarras et la peine
    qui nous pressent,
    nous recourons à vous avec confiance ;
    daignez nous prendre sous votre charitable conduite
    et réglez pour nous
    cette affaire si importante et si difficile, (l'exprimer)
    cause de toutes nos inquiétudes.
    Faites que son heureuse issue
    tourne à la gloire de Dieu
    et au bien de ses dévoués serviteurs

    Ainsi soit-il.

    "Saint Joseph donc est au Ciel en corps et en âme, c’est sans doute. Ah! combien serions-nous heureux si nous pouvions mériter d’avoir part en ses saintes intercessions! Car rien ne lui sera refusé, ni de Notre-Dame, ni de son Fils glorieux. Il nous obtiendra, si nous avons confiance en lui, un grand accroissement en toutes sortes de vertus, mais spécialement en celles que nous avons trouvé qu’il avait en plus haut degré que toutes autres, qui sont: la grande pureté de corps et d’esprit, la très aimable vertu d’humilité et la constance, vaillance et persévérance qui nous rendront victorieux en cette vie de nos ennemis, et nous feront mériter la grâce d’aller jouir en la vie éternelle des récompenses qui sont préparées à ceux qui imiteront l’exemple que saint Joseph leur a donné étant en cette vie; récompense qui ne sera rien moins que la félicité éternelle, en laquelle nous jouirons de la claire vision du Père, du Fils et du Saint-Esprit."

    SAINT FRANÇOIS DE SALES, VINGTIÈME ENTRETIEN, PRÉDICATION DE NOTRE BIENHEUREUX PÈRE, POUR LE JOUR DE SAINT JOSEPH

  • Saint Joseph, le plus grand saint après Marie

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    Le Père Joseph-Marie Verlinde nous confie :

    "Je vais vous faire une confidence : j’aime Saint Joseph !

    J’en vois quelques-uns qui sourient malicieusement ! Mais savez-vous que l’opinion commune des théologiens, des saints et des papes est que Saint Joseph est le plus grand saint après Marie ?

    Dès le IVe siècle, saint Grégoire de Nazianze écrivait :

    « Le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur ».

    Si telle est la dignité et la grandeur de Joseph, on reste perplexe devant la discrétion de la dévotion à ce saint patriarche ! Le plus glorieux semble le plus caché ; le pape Pie XI écrivait le 19 mars 1928 :

    « Là où est plus profond le mystère, plus épaisse la nuit qui le recouvre et plus grand le silence, c’est justement là qu’est plus haute la mission et plus brillant le cortège des vertus requises ainsi que des mérites qui en découlent. Mission unique, très haute, celle de garder la virginité et la sainteté de Marie, celle d’entrer en participation du grand mystère caché aux yeux des siècles et de coopérer ainsi à l’incarnation et à la rédemption. »

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  • Le cardinal Paul Josef Cordes ou le courage d'être chrétien

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    De Nico Spuntoni sur la NBQ :

    Cordes un an plus tard, le courage d'être chrétien

    À l'occasion du premier anniversaire de la mort du cardinal, ses avertissements courtois et énergiques retentissent. Capable de s’exprimer avec une grande lucidité même sur les questions les plus controversées, sa vision profonde était centrée sur la présence de Dieu dans un monde qui le rejette.

    18_03_2025

    Giuseppe Carotenuto Imagoeconomica

    Samedi dernier marquait le premier anniversaire du pieux décès de Paul Josef Cordes.

    Aujourd'hui, le cardinal repose dans l'église des Saints Pierre et Paul dans « son » Kirchhundem, veillé avec amour par le curé Heinrich Schmidt qui fut son grand ami de vie. Au fil des années, les lecteurs de la Nuova Bussola Quotidiana ont appris à connaître et à apprécier la voix claire et autoritaire du prélat allemand, admirateur et collaborateur de Benoît XVI.

    Ratzinger lui-même, qui le connaissait bien depuis au moins les années 1970 , savait mieux que quiconque comment formuler son extraordinaire capacité d'écriture en se référant aux « problèmes concrets et urgents du présent » mais en se concentrant « sur l'essentiel ». Et l'essentiel pour l'homme reste, encore et surtout aujourd'hui, le « quaerere Deum ». Remettre Dieu et la foi au centre, la mission principale du pontificat bénédictin qu'il admirait tant, était aussi le moteur du ministère de Cordes.

    En plus de 60 ans de sacerdoce, l’oubli de Dieu dans la société contemporaine a été l’aiguillon qui l’a poussé à indiquer sans relâche dans la foi les vraies réponses aux questions et aux défis de chaque jour. Cordes a volé « haut », tant dans le style que dans le contenu, mais en commençant toujours « par le bas ». Ce qui faisait souvent bouger sa plume et sa langue, c'étaient des conversations polémiques avec ceux qui ne pensaient pas comme lui, des nouvelles qui lui faisaient lever le nez, des décisions qui ne l'enchantaient pas.

    D’autre part, comme nous l’avons vu, sa « spécialité » était précisément la proclamation de la présence divine face à un monde qui tendait à l’exclure ou à la dévaloriser. Optimiste incurable, il s'inquiétait mais ne s'affligeait pas de la situation ecclésiale actuelle, dénonçant ses distorsions avec passion, lucidité et une dose indispensable de sarcasme. Cordes a pris soin de montrer également à ses frères qui avaient pris le mauvais chemin le bon. Ce faisant, le cardinal allemand a laissé derrière lui un précieux capital de réflexions sur le présent et l’avenir de l’Église universelle qui mérite de ne pas être oublié. 

    Les mouvements. Au cours de sa carrière ecclésiastique, Cordes fut longtemps considéré (à juste titre) comme « l'ami » des mouvements ecclésiaux de la Curie. Face à ceux qui ont des doutes ou même des préjugés à l'égard de ces réalités, l'invitation du cardinal reste valable à ne pas les considérer comme un obstacle à l'universalité de l'Église mais comme un signe d'espérance et de vitalité qui aide à lutter contre le danger de l'usure dans un contexte hautement hostile comme celui actuel. Son avertissement : tenter d’aligner complètement les mouvements sur les Églises locales finirait par éteindre le dynamisme missionnaire qui les caractérise.

    Célibat.Contre les attaques directes ou indirectes contre le célibat sacerdotal, Cordès aimait faire appel au Concile Vatican II qui avait mis en évidence sa « relation de convenance intime avec le sacerdoce ». A ceux qui semblent vouloir préparer le terrain à l'abolition de l'obligation en répétant qu'il s'agit « seulement » d'une loi ecclésiastique, le cardinal de Kirchhundem demande de s'éloigner d'une perspective exclusivement juridique et de regarder la question avec les yeux de l'Evangile car être prêtre signifie se rendre disponible pour être façonné par Dieu sur le modèle du Christ afin d'être à notre tour des modèles crédibles pour tous les croyants. Le raisonnement sur la pertinence ou non de continuer à appliquer une règle est un argument qui ne peut pas remettre en cause la valeur de l’imitation du Christ pour rendre plus parfaite la participation à sa mission d’enseignant, de prêtre et de berger.  

    Le chemin synodal allemand . Cordes, comme son ami Ratzinger, était un Allemand « romain », fidèle au pape et critique envers les forces centrifuges venues d'outre-Rhin. Arrivé à la Curie en 1980, il était conscient du sentiment antiromain de l'Église allemande et jusqu'au bout il en dénonça les limites et les dangers. Il a rappelé à ses compatriotes évêques engagés dans le processus synodal autochtone que les sujets de discussion sont de la responsabilité de l’Église universelle, et donc pas à la disposition d’une Église locale. Le cardinal a contesté la prétention du Synode allemand d'établir une nouvelle Église ouverte aux « signes des temps » fantômes alors que le Christ, avec son message, s'affirmait comme un « signe des temps ». Une nouvelle Église qui, de plus, serait fondée sur des opinions votées à la majorité (parmi quelques délégués sélectionnés) plutôt que sur des vérités de foi. 

    Les laïcs dans le gouvernement de l'Église . Les portes grandes ouvertes aux laïcs occupant des postes de pouvoir à la Curie et même parmi les participants ayant le droit de vote au Synode ont trouvé en Cordes un farouche adversaire en raison de sa fidélité au Concile Vatican II.

    A la retraite, le cardinal a souligné le lien entre le leadership ecclésial et le ministère sacerdotal qui ne peut être effacé. En tant qu’Allemand, il était bien conscient des exigences de participation des laïcs à tous les niveaux de prise de décision dans l’Église. Des demandes qui ont ensuite été mises en œuvre au niveau central dans le  Prédicat d'Évangile et qui ont amené Cordes à prendre la parole pour rappeler que le service de gouvernement de l'Église est étroitement lié au sacrement de l'Ordre. Déjà en 2010, prophétiquement par rapport à ce qui allait se passer plus tard dans la réforme de la Curie et dans les derniers synodes, le prélat allemand écrivait : « Décider et agir dans la sphère ecclésiale selon le modèle parlementaire est complètement erroné. De plus, il n’y a pas d’autonomie des laïcs dans l’Église par rapport à la hiérarchie, car il n’y a pas de sphère dans laquelle les laïcs peuvent s’approprier le monde de manière exclusive pour le construire de manière autonome, sans construire en même temps l’Église.

    Benoît XVI a reconnu Cordes comme l'inspirateur de la première encyclique de son pontificat,   Deus caritas est . Son souci était de réitérer que  Caritas  est une expression de la foi et que l’Église ne peut être considérée ni se considérer comme une organisation sociale comme toutes les autres. A la base de ce cheval de bataille  cordésien, il y a sans doute la vision théocentrique (et donc christocentrique) qui a caractérisé sa pensée et son action. L’Église n’a pas de service plus important : sa priorité est de diffuser la foi et elle ne peut pas couper les racines chrétiennes de la charité ecclésiastique pour opérer plus facilement dans une société de plus en plus hostile. 

    Un an après la fin de son pèlerinage terrestre, Cordes continue d'inculquer ce « courage d'être chrétiens » (titre de son livre testamentaire écrit avec le Père Andrzej Kucinski et publié par Marcianum Press) à travers la profondeur et la rationalité de ses écrits. En les relisant, on a presque l'impression d'entendre sa voix énergique adresser des avertissements courtois mais tranchants à ses frères plus timides et plus lâches, comme lorsqu'il déclare que « la prétendue sagesse pastorale de devoir cacher au monde, en tant qu'Église, notre fondement spécifique et contraignant, est fausse ».

  • Saint Cyrille de Jérusalem (18 mars)

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    Saint Cyrille de JérusalemLors de l'audience générale du mercredi 27 juin 2007, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Cyrille de Jérusalem :

    Chers frères et sœurs!

    Notre attention se concentre aujourd'hui sur saint Cyrille de Jérusalem. Sa vie représente le mélange de deux dimensions:  d'une part, le soin pastoral et, de l'autre, la participation - malgré lui - aux controverses enflammées qui troublaient alors l'Eglise d'Orient. Né autour de 315 à Jérusalem, ou dans ses environs, Cyrille reçut une excellente formation littéraire; ce fut la base de sa culture ecclésiastique, centrée sur l'étude de la Bible. Ordonné prêtre par l'Evêque Maxime, lorsque celui-ci mourut ou fut déposé, en 348, il fut ordonné Evêque par Acacius, Archevêque métropolitain influent de Césarée de Palestine, philo-arien, qui était convaincu d'avoir trouvé en lui un allié. Il fut donc soupçonné d'avoir obtenu la nomination épiscopale grâce à des concessions à l'arianisme.

    En réalité, Cyrille se heurta très vite à Acacius non seulement sur le terrain doctrinal, mais également sur le terrain juridictionnel, car Cyrille revendiquait l'autonomie de son siège par rapport à l'Eglise métropolitaine de Césarée. En vingt ans, Cyrille connut trois exils:  le premier en 357, à la suite d'une déposition de la part d'un Synode de Jérusalem, suivi en 360 par un deuxième exil voulu par Acacius et, enfin, par un troisième, le plus long - il dura onze ans - en 367, à l'initiative de l'empereur philo-arien Valente. Ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur, que Cyrille put reprendre définitivement possession de son siège, en rétablissant l'unité et la paix entre les fidèles.

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  • L'"Option Patrick" : la renaissance vient de l'annonce du Christ

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    De Paolo Gulisano sur la NBQ :

    Option Patrick, la renaissance vient de l'annonce du Christ

    Dans un Occident qui sombre dans de nouvelles formes de paganisme, il ne suffit pas de se protéger de la culture dominante. Nous devons imiter saint Patrick, qui a transformé l’Irlande païenne en une île de saints dotée d’une civilisation florissante.

    17_03_2025

    Le 17 mars, toute l’Église catholique célèbre saint Patrick, l’évangélisateur de l’Irlande. Cette fête est célébrée dans de nombreuses régions du monde, car la diaspora irlandaise des deux derniers siècles, due notamment au XIXe siècle à la terrible pauvreté causée par l'exploitation coloniale britannique, a fait que les migrants irlandais ont apporté avec eux leur solide foi catholique. Une foi transmise au fil des siècles, même à travers de terribles persécutions. A son origine se trouve l'annonce du Christ faite par saint Patrick au Ve siècle, qui convertit cette île de fiers guerriers et en fit une île de saints.

    Aujourd’hui, Patrizio, son histoire, son témoignage , sont plus que jamais d’actualité. On pourrait même parler d’une « option patricienne » pour le monde occidental sécularisé d’aujourd’hui. Les idéologies dominantes, en particulier celles de la culture woke et de la cancel culture orientent la société vers des formes de néopaganisme . Après avoir abandonné les théories de l’athéisme et de l’agnosticisme classiques, les suggestions d’un paganisme ancien, pré-chrétien, réapparaissent dans la pratique, avec tout son bagage d’idolâtrie, de superstitions et même de rites sombres et dérangeants.

    Le néopaganisme cherche à éradiquer le christianisme en restaurant les horreurs païennes, à savoir les idoles et la superstition. La technologie moderne ne fait qu’accroître la propagation du néopaganisme, augmentant ainsi sa portée. Une forme de paganisme high-tech entre également en jeu, notamment avec l’introduction de l’intelligence artificielle et son utilisation abusive.

    Une crise à laquelle il faut faire face , en cherchant une nouvelle perspective de présence chrétienne dans le monde. Ces dernières années, on a beaucoup parlé de l’« option bénédictine », lancée par l’intellectuel américain Rod Dreher, qui a suscité un certain intérêt dans le monde catholique. Une option qui, en somme, propose une sorte de « retrait du monde » à l’instar des communautés monastiques fondées par saint Benoît de Nursie ; une sorte de société parallèle. Mais se protéger de la culture dominante, comme le propose l’Option bénédictine, n’est pas en soi suffisant. Les chrétiens ont le devoir de faire beaucoup plus.

    Nous souhaitons donc lancer notre modeste proposition , celle d'une Option Patrick. Au Ve siècle, ce missionnaire, né en Bretagne, se rendit en Irlande, une île où même les légions romaines n'avaient jamais débarqué, une île de fiers guerriers qui étaient aussi, évidemment, aussi païens que les Germains. Patrick a réussi à évangéliser l’Irlande et à donner naissance à une civilisation extraordinaire. Les deux premiers siècles de l’Irlande chrétienne peuvent être définis comme l’âge des saints : un véritable âge d’or du christianisme irlandais. En peu de temps, l’Irlande a vu naître et se développer une civilisation chrétienne tout à fait originale.

    Patrick avait parlé et prêché dans l'ancienne langue celtique , avait étudié les coutumes et les habitudes irlandaises, avait su exploiter les croyances existantes pour les transfigurer. L’activité de l’Église en Irlande n’a pas abouti à une simple destruction des rites païens et des coutumes ancestrales, mais à leur assimilation, purification et transformation. Patrick abolit chez les Irlandais, lorsqu'ils devinrent chrétiens, ces rites profanes qui étaient un hommage au diable, tandis qu'il valorisait l'art et la culture celtique préchrétienne.

    L'une des grandes innovations introduites par l'évangélisation en Irlande fut l'adoption de l'alphabet latin, qui permit aux Irlandais d'intensifier l'usage littéraire de leur langue, en composant des poèmes, en commentant des textes religieux, en développant les anciens cycles épiques, longtemps transmis uniquement oralement.

    La littérature gaélique devint ainsi, après la littérature grecque et latine, la plus ancienne d'Europe, l'expression de cette société d'hommes cultivés dans laquelle l'Église s'était insérée : des hommes éduqués dans la récitation exacte des enseignements oraux. Le clergé irlandais continua à bénéficier de cette culture traditionnelle, dérivée sans contamination de celle des anciens Celtes, en la combinant avec une étude précise et passionnée des Saintes Écritures, comme en témoignent certains manuscrits du VIIIe siècle, dans lesquels les moines glosaient et commentaient les textes ecclésiastiques latins dans la langue du peuple et mettaient leur érudition au service du peuple.

    Cet aspect de la créativité du christianisme irlandais a également frappé les plus prestigieux érudits du Moyen Âge, comme l'historien Jacques Le Goff, qui écrivait : « Sans donner vie à des églises nationales, le christianisme celtique, et particulièrement le christianisme irlandais, se distinguait par une originalité marquée. Les aspects les plus marquants de cette originalité furent sans aucun doute la richesse des initiatives missionnaires et l'exceptionnelle production artistique."

    L' Église irlandaise fondée par Patrick a traversé les siècles et a résisté aux invasions vikings, ainsi qu'aux terribles persécutions menées par les Anglais après le schisme d'Henri VIII. Patrick a fondé l’Église irlandaise alors que l’Empire romain s’effondrait. Il ne s’est pas préoccupé de soutenir des institutions décadentes, mais a travaillé à construire une nouvelle civilisation fondée sur le christianisme et a transformé des barbares païens en moines, érudits et chevaliers. Pour tout cela, cela vaudrait vraiment la peine de tenter courageusement une option Patrick.

    Parler de l’ Option Patrick , c’est donc souligner le rôle missionnaire, de témoignage, que doit avoir l’Église. Un témoignage à mettre en œuvre certainement dans un contexte différent de celui dans lequel évoluait l’apôtre d’Irlande : il allait à la rencontre des païens en quête de vérité, qui accueillirent avec enthousiasme l’annonce du Christ, alors qu’aujourd’hui nous vivons dans une société qui a connu le Christ, mais l’a rejeté. Mais comme Patrick, nous devons repartir de l'Annonce, de la proposition de la vérité chrétienne sans si ni mais, et de la même manière essayer de saisir le bien qui existe, selon la méthode de saint Paul, « examiner tout et retenir ce qui est bon », en cherchant à être dans le monde sans être du monde. Une méthode exigeante, mais qui peut donner des résultats extraordinaires.

  • Le grand héritage de saint Patrick (17 mars)

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    SAINT PATRICK ET L'IRLANDE (source)

    Saint Patrick pourrait être considéré comme le Père de la grande Évangélisation de l’Occident. Le roi Baudouin de Belgique y a fait allusion alors qu’il s’adressait aux Irlandais. On cite ses paroles dans ce beau livre que le cardinal Suenens a consacré à ce roi mort comme un saint en 1993. « Aux Irlandais, je leur ai dit combien nous aimions l’Irlande. Vous savez, leur dis-je, que l’Irlande est connue pour sa foi, et que ce sont des Irlandais qui ont converti l’Europe au Christianisme. Ne perdez pas votre Foi. Gardez-la précieusement. »

    Le roi Baudouin faisait allusion à ces moines irlandais qui avant l’an mille ont parcouru, comme saint Paul, des régions éloignées qu’ils ont transformées par leur prédication enthousiaste et la fondation de nombreux monastères.

    Saint Patrick (ou Patrice) serait né en Angleterre vers 385. À 16 ans, capturé par des pirates, il est vendu comme esclave en Irlande. On raconte qu’il était chrétien, mais pas très fervent. Or son exil en Irlande où il est tenu captif lui aurait permis justement de réfléchir au point que ces années « ont été les plus importantes de ma vie ». Patrick devient fervent et se décide d’apprendre la langue gaélique pour pouvoir convertir les Irlandais. Son malheur devient son bonheur. Mais il croit bon d’approfondir sa foi catholique. Il réussit donc à s’évader et à se rendre en Gaule (en France) où il reçoit une bonne formation auprès de saint Germain d’Auxerre, puis dans le célèbre monastère de l’île de Lérins qui existe toujours sur la Côte d’Azur.

    En 432, l’ancien esclave revient donc en Irlande en libérateur des âmes. Évêque d’Armagh, il sort les Irlandais de l’obscurantisme. Ce n’est pas très facile pour lui et ses compagnons de lutter contre l’influence des druides. Il a heureusement la bonne idée de commencer par amener au Christ les personnages importants, ce qui lui facilite rapidement les choses pour ouvrir le cœur des Irlandais en général et leur permettre de saisir le sens profond de la vie et de la mort et de comprendre que l’on ne peut être vraiment humain que si l’on est charitable et généreux en adhérant à l’Évangile et en vivant de la vie même du Christ. Les Irlandais se montrent en effet généreux et lui offrent des terres pour construire des églises et des monastères. Comme Patrick est un évêque convaincu et exemplaire, un grand priant et un homme plutôt ascétique, il réussit à bien évangéliser et à entraîner déjà à sa suite des foules de jeunes. Saint Patrick meurt finalement le 17 mars 461. Cette vie de saint Patrick, même si elle tient de la légende, demeure fort inspirante et même très belle.

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  • Sainte Gertrude de Nivelles (17 mars)

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    Gertrud_von_Nivelles.jpgLA VIE DE SAINTE GERTRUDE DE NIVELLES - fête au 17 mars (source)

    Sainte Gertrude était donc fille de Pépin de Landen et de Sainte Itte, et parente de Saint Bavon. Elle naquit à Landen en 626. Dès sa jeunesse, elle est considérée comme un modèle de vertu: dédaignant les vanités de ce monde, elle consacra, sur le conseil de Saint Amand, sa virginité à Dieu.

    Un jour, le fils d'un grand seigneur d'Austrasie l'aperçut à la cour du roi, et s'éprit d'elle. Il en parla au roi, qui fit mander Pépin et sa fille pour leur proposer ce qui devait être un excellent parti. Mais Gertrude refusa catégoriquement, faisant remarquer au roi qu'elle avait depuis son enfance voué sa virginité au Christ. Le roi, bien qu'étonné, approuva cette attitude. Le jeune seigneur, lui, en conçut, comme il fallait s'y attendre, un vif dépît. Quant à Pépin, il désapprouvait totalement le refus de sa fille et il était décidé à employer toutes les ressources de l'autorité paternelle pour modifier les intentions de Gertrude. Pour la jeune fille, il n'y avait plus qu'une solution: la fugue. Avec le consentement de sa mère, Gertrude s'enfuit de la maison paternelle et se retira en un lieu solitaire où elle passa quelque temps dans la prière, la retraite et la pratique de la vertu. Pépin fut obligé de comprendre et rappela sa fille, enfin décidé à respecter son engagement.

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