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Spiritualité - Page 27

  • "Seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer..."

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    Une tribune de Jean Duchesne sur le site Aleteia.org :

    Louis Bouyer, un vrai théologien féministe

    05/12/23

    Selon le théologien Louis Bouyer, seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer. L’essayiste Jean Duchesne montre les retombées considérables de cette différence théologique entre le masculin et le féminin : l’humanité s’avère, vis-à-vis de la masculinité paternelle de Dieu, tout entière dans une situation féminine.

    On cherche ces temps-ci à justifier que n’ordonner prêtres que des hommes, en leur demandant de surcroît d’être célibataires, ne contrevient pas à l’égalité entre les sexes. Peut-être pourrait-on tirer parti d’une théologie indubitablement catholique qui, lorsqu’elle a été publiée il y a près d’un demi-siècle, a valu à son auteur d’être accusé de féminisme rabide, bien qu’il défendît énergiquement la discipline de l’Occident latin. Il s’agit de Louis Bouyer (1913-2004) et le livre, intitulé Mystère et Ministères de la femme, est paru en 1976 chez Aubier-Montaigne. Il est de nouveau accessible puisqu’il a été réédité en 2019 par Ad Solem.

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  • Saint Ambroise (7 décembre)

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    466-santambrogio_mosaicosacello.jpgLors de l'audience générale du mercredi 24 octobre 2007, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Ambroise :

    Chers frères et sœeurs,

    Le saint Evêque Ambroise - dont je vous parlerai aujourd'hui - mourut à Milan dans la nuit du 3 au 4 avril 397. C'était l'aube du Samedi Saint. La veille, vers cinq heures de l'après-midi, il s'était mis à prier, étendu sur son lit, les bras ouverts en forme de croix. Il participait ainsi, au cours du solennel triduum pascal, à la mort et à la résurrection du Seigneur. "Nous voyions ses lèvres bouger", atteste Paulin, le diacre fidèle qui, à l'invitation d'Augustin, écrivit sa Vie, "mais nous n'entendions pas sa voix". Tout d'un coup, la situation parut se précipiter. Honoré, Evêque de Verceil, qui assistait Ambroise et qui se trouvait à l'étage supérieur, fut réveillé par une voix qui lui disait:  "Lève-toi, vite! Ambroise va mourir...". Honoré descendit en hâte - poursuit Paulin - "et présenta le Corps du Seigneur au saint. A peine l'eut-il pris et avalé, Ambroise rendit l'âme, emportant avec lui ce bon viatique. Ainsi, son âme, restaurée par la vertu de cette nourriture, jouit à présent de la compagnie des anges" (Vie 47). En ce Vendredi Saint de l'an 397, les bras ouverts d'Ambroise mourant exprimaient sa participation mystique à la mort et à la résurrection du Seigneur. C'était sa dernière catéchèse:  dans le silence des mots, il parlait encore à travers le témoignage de sa vie.

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  • En Avent à Liège : concert de Noël, Renaissance et Résonance en l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132

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    Bienvenue dans notre concert intitulé

    Noël, Renaissance et Résonance !

    Nous vous invitons à voyager dans le temps en explorant des Carols canadiens, anglais, des oeuvres baroques et de la Renaissance. Ces joyaux musicaux nous plongeront dans l'atmosphère festive de Noël.

    Le Choeur de chambre Praeludium, l’Ensemble renaissance Estampie, et Patrick Wilwerth à l’orgue se réuniront pour vous offrir ce concert. Leurs voix, celles de leurs instruments et les oeuvres jouées créeront une atmosphère chaleureuse, propice à la contemplation, à la réflexion et à la joie.

     Installez-vous, et laissez-vous emporter par la magie de la musique.

    Dimanche 10 décembre à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement

    Réservations : patrickwilwerth@icloud.com /0495 79 80 38

    15€ - étudiants (supérieur) -26 ans : 10€

  • Saint Nicolas (6 décembre)

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    san-nicolas-de-bari.jpgSaint Nicolas de Myre, évêque - 6 décembre (source)

    Né à Patare en Lycie1 vers 270 de parents chrétiens : son père, Euphémius, était un homme riche, pieux et charitable ; sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre.  Nicolas fit présager dès l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : les imagiers médiévaux ont reproduit sur nos vitraux le nourrisson repoussant d’un geste décidé le sein maternel. nombreux sont les traits analogues qui ont rendu saint Nicolas si populaire. La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d'un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une honnête situation, résolut de les prostituer ; Nicolas se fit à leur égard l'instrument de la Providence en leur procurant une riche dotation. On dit que son oncle l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte-Sion, près de Myre.

    Quand l'évêque de Myre vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office. Contraint d'accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu on attendait de l'évêque en ces temps primitifs ; il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l'avènement de Constantin et revint à Myre. L'idolâtrie était encore vivace : l'évêque la combattit, renversant le temple de Diane qui était le centre de la réaction païenne dans la ville de Myre ; en un temps de famine, il s'ingénia pour procurer les vivres nécessaires à son peuple.

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  • Le cardinal Sarah s'élève contre une dénaturation du culte catholique

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    Du site "Eucharistie Sacrement de la Miséricorde" :

    Le cardinal Sarah s'est élevé à Dakar contre une dénaturation du culte catholique

    Le cardinal Sarah regrette le « démantèlement des valeurs de foi et de piété » et critique la « destruction des formes de la messe »

    Le 04 décembre 2023 - E.S.M. - Depuis Dakar, capitale du Sénégal, le cardinal Robert Sarah a parlé à nouveau de sa spécialité : le soin de la liturgie.

    Selon le journal français Le Monde, lors d'une messe célébrée dans la capitale du pays africain, le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a une nouvelle fois mis en garde contre la « destruction » de la messe en Occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et Asie.

    Le média français précité rapporte que le cardinal Sarah est au Sénégal pour participer le 8 décembre à une conférence sur la liturgie dans la banlieue de Dakar. Le Monde précise d'ailleurs qu'"il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les opinions traditionalistes pour lesquelles il est connu".

    "Nous assistons aujourd'hui, notamment en Occident, à un démantèlement des valeurs de foi et de piété... et à une destruction des formes de messe", a déploré en chaire le cardinal Sarah. « Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains et asiatiques, déformant ainsi le mystère pascal que nous célébrons" ; "Nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent parfois six heures", a-t-il déclaré. "Nos liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes", a-t-il assuré.

    « Si nous considérons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (…), nous courons le risque de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies », a déclaré le cardinal Sarah. Il a également exalté la mémoire du regretté pape Benoît XVI. « Puissions-nous suivre cette grande et éblouissante étoile qu'était Joseph Ratzinger, le pape Benoît XVI, seul érudit face à une armée de pseudoliturges », a-t-il souligné.

    La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l’éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l’autel d’une quarantaine d’évêques et de prêtres.

    A défaut de publicité faite à l’événement, la vaste nef accueillie dans la pénombre plusieurs dizaines de fidèles et de religieux et religieuses, dont certains appelés à participer au congrès des liturgistes. Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en wolof, la langue locale, comme c’est le cas un lundi ordinaire.

  • Saint Jean Damascène (4 décembre), un grand docteur de l'Eglise

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    Lors de l'audience générale du mercredi 6 mai 2009, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce grand représentant de la tradition chrétienne orientale : 

    Saint Jean Damascène

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais parler aujourd'hui de Jean Damascène, un personnage de premier plan dans l'histoire de la théologie byzantine, un grand docteur dans l'histoire de l'Eglise universelle. Il représente surtout un témoin oculaire du passage de la culture chrétienne grecque et syriaque, commune à la partie orientale de l'Empire byzantin, à la culture de l'islam, qui s'est imposée grâce à ses conquêtes militaires sur le territoire reconnu habituellement comme le Moyen ou le Proche Orient. Jean, né dans une riche famille chrétienne, assuma encore jeune la charge - remplie déjà sans doute par son père - de responsable économique du califat. Mais très vite, insatisfait de la vie de la cour, il choisit la vie monastique, en entrant dans le monastère de Saint-Saba, près de Jérusalem. C'était aux environs de l'an 700. Ne s'éloignant jamais du monastère, il consacra toutes ses forces à l'ascèse et à l'activité littéraire, ne dédaignant pas une certaine activité pastorale, dont témoignent avant tout ses nombreuses Homélies. Sa mémoire liturgique est célébrée le 4 décembre. Le Pape Léon XIII le proclama docteur de l'Eglise universelle en 1890.

    En Orient, on se souvient surtout de ses trois Discours pour légitimer la vénération des images sacrées, qui furent condamnés, après sa mort, par le Concile iconoclaste de Hiéria (754). Mais ces discours furent également le motif fondamental de sa réhabilitation et de sa canonisation de la part des Pères orthodoxes convoqués par le second Concile de Nicée (787), septième Concile œcuménique. Dans ces textes, il est possible de retrouver les premières tentatives théologiques importantes de légitimer la vénération des images sacrées, en les reliant au mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie.

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  • Saint Clément d'Alexandrie "le pédagogue" (4 décembre)

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    Lors de l'audience générale du mercredi 18 avril 2007, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce Père de l'Eglise (source) :

    Chers frères et sœurs,

    Après le temps des fêtes, nous revenons aux catéchèses habituelles, même si apparemment, il règne encore un climat de fête sur la Place. Avec les catéchèses, nous revenons, comme je l'ai dit, au filon commencé auparavant. Nous avons tout d'abord parlé des douze apôtres, puis des disciples des apôtres, et à présent des grandes personnalités de l'Eglise naissante, de l'Eglise antique. Dans la dernière, nous avions parlé de saint Irénée de Lyon, nous parlons aujourd'hui de Clément d'Alexandrie, un grand théologien qui naquit probablement à Athènes vers le milieu du deuxième siècle. Il hérita d'Athènes cet intérêt prononcé pour la philosophie, qui devait faire de lui l'un des hérauts du dialogue entre foi et raison dans la tradition chrétienne. Encore jeune, il rejoignit Alexandrie, la "ville symbole" de ce carrefour fécond entre différentes cultures qui caractérisa l'époque hellénistique. Il y fut le disciple de Pantène, jusqu'à lui succéder dans la direction de l'école catéchétique. De nombreuses sources attestent qu'il fut ordonné prêtre. Au cours de la persécution de 202-203, il quitta Alexandrie pour se réfugier à Césarée, en Cappadoce, où il mourut vers 215.

    Les œuvres les plus importantes qui nous restent de lui sont au nombre de trois:  le Protreptique, le Pédagogue et les Stromates. Même s'il ne semble pas que cela fût l'intention originelle de l'auteur, le fait est que ces écrits constituent une véritable trilogie, destinée à accompagner de manière efficace la maturation spirituelle du chrétien. Le Protreptique,  comme  le dit la parole elle-même, est une "exhortation" adressée à celui qui commence et cherche le chemin de la foi. Mieux encore, le Protreptique coïncide avec une Personne:  le Fils de Dieu, Jésus Christ, qui se fait l'"exhortateur" des hommes, afin qu'ils entreprennent de manière décidée le chemin vers la Vérité. Jésus Christ lui-même se fait ensuite Pédagogue, c'est-à-dire l'"éducateur" de ceux qui, en vertu du Baptême, sont désormais devenus des fils de Dieu. Enfin, Jésus Christ est aussi Didascalo, c'est-à-dire le "Maître" qui propose les enseignements les plus profonds. Ceux-ci sont rassemblés dans la troisième œuvre de Clément, les Stromates, parole grecque qui signifie "tapisseries":  il s'agit, en effet, d'une composition non systématique de thèmes divers, fruit direct de l'enseignement habituel de Clément.

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  • Seigneur, c’est toi qui peux tout en nous ! (homélie pour le 1er dimanche de l'Avent)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le premier dimanche de l'Avent :

    Dieu, c’est toi qui peux tout en nous !

     

    Spontanément nous pensons que pour pouvoir nous adresser à Dieu il nous faut être dignes de lui. Et si nous avons commis des péchés, nous ne pensons pas pouvoir prier avant d’avoir fait amende honorable, si tant est que ce soit possible. Alors, quelle surprise de découvrir comment Isaïe prie aujourd’hui : « Seigneur, pourquoi laisses-tu nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? Reviens à cause de tes serviteurs ! » C’est comme si le prophète suggérait que c’est à cause de l’inaction de Dieu que nos cœurs se sont éloignés de lui. C’est comme s’il demandait à Dieu un surcroît d’intérêt pour nous afin que notre ferveur se réveille. Et il suggère même que nous méritons cela.

    Eh bien, pourquoi pas ? N’y a-t-il pas là une conviction fondamentale du christianisme : ce n’est pas par nos efforts que nous conquérons Dieu, que nous le méritons ? C’est lui qui produit en nous le vouloir et le faire (Ph 2,13). Bien sûr, nous ne trouverons la vie qu’en revenant au Seigneur. Mais nous ne pourrons pas le faire s’il ne vient pas à nos devants. Se convertir est une grâce à demander. En régime chrétien nous ne disons pas : Seigneur, attends que je change, et je viendrai à toi… mais : Seigneur, je viens à toi, et je te demande de me changer afin que je sois plus proche de toi, plus fidèle, plus intime, plus vivant.

    Cette intimité avec Dieu, qu’il produit lui-même en nous — et c’est au prix de la vie de son Fils qu’il la produit en nous —, nous permet de comprendre le vrai sens de notre vie et de savoir comment traverser les épreuves présentes et à venir. Je vous parle d’épreuves, parce que les autres lectures nous parlent de la venue du jour du Seigneur, qui surviendra à l’improviste, et qui demande de notre part une ferme persévérance jusqu’à sa venue. Le jour du Seigneur est un jour merveilleux, car il établira pour toujours la justice et la vérité dans l’amour, pour tous. Mais ce sera également un jour terrible, car beaucoup de forces dans le monde s’opposent à cela. Les amis de la paix et de la vérité prennent souvent des coups. C’est ainsi depuis que le monde est monde, mais cela ne pourra qu’aller croissant au fur et à mesure que le jour du Seigneur approche. Il n’y a que les lâches et les indifférents qui sont tranquilles, sauf qu’ils se sentiront bien loin du projet du Seigneur quand ils le verront. Ainsi, quel que soit notre camp, la venue du Seigneur est un événement qui inspire la crainte. Et nous qui sommes ici, nous ne voulons pas assister à cette venue parmi les menteurs et les égoïstes. La venue du jour du Seigneur nous motive à orienter notre vie, tous nos choix dans la tendresse, la justice et la vérité. Mais c’est un combat, de plus en plus dur au milieu d’un monde désorienté.

    Alors, où trouver la force de ce combat ? Saint Paul nous dit que c’est le Christ qui nous « fera tenir fermement jusqu’au bout » (1 Co 1,8), jusqu’à son jour. Et pour tenir, une seule recette : rester éveillés, pour ne pas être trouvés endormis (Mc 13,33). Comment rester éveillés ? S’agit-il de ne plus aller se coucher ? De tomber dans un activisme amer ? L’Écriture elle-même vient à notre secours : « je dors, mais mon cœur veille » en guettant la voix de mon bien-aimé, dit le Cantique des cantiques (Ct 5,2).

    La force de tenir bon, nous la trouverons dans la vigilance de notre cœur, dans le soin que nous aurons de penser au Seigneur en l’aimant, de ruminer sa Parole au long de nos journées, de lui faire de nombreux clins d’œil, de cheminer avec Marie sa mère pour qu’elle nous garde unis à Lui, et tant d’autres moyens pour que notre cœur reste branché sur l’essentiel. Et rappelez-vous : demandons souvent au Seigneur de nous faire revenir à lui, demandons-le en vérité de tout notre cœur.

  • Tous nos souhaits pour la nouvelle année liturgique !

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    Ce prochain dimanche, premier dimanche de l'Avent, débutera une nouvelle année liturgique. Pour ceux qui confessent la foi chrétienne, plus que le Nouvel An, cette fête marque un nouveau départ.

    "Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent.

     Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes. Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.  

    Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année ecclésiastique. "En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Catéchisme de l'Eglise catholique)."

    Les paroles du Rorate Caeli ne nous sont plus très familières, mais la puissance évocatrice de sa mélodie continue de chanter dans nos cœurs pendant notre marche de l’Avent.

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  • Les cinq pièces grégoriennes du propre du premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

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    De sur le site d'Una Voce :

    Premier dimanche de l’Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

    « Intr. Ad te levávi »Premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle - Vienne)
    Lecteur audio
     
    Les moines de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé chantaient les cinq pièces du Propre de cette messe. Le CD intitulé “Rorate Caeli”avait réédité en 2004 ce bel enregistrement  de 1956 (Studio SM). L’émission que vous pouvez écouter en cliquant ci-dessus va vous conduire à Vienne en Autriche. De plus amples informations vous seront fournies dans les textes suivants…

    PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT

    Violet – 1re classe

    Ce dimanche, le premier de l’année ecclésiastique, est appelé, dans les chroniques et les chartes du Moyen Âge, le dimanche Ad te levavi, à cause des premiers mots de l’Introït, ou encore le dimanche Aspiciens a longe, à cause des premières paroles d’un des répons à l’office de matines que vous pourrez écouter grâce au fichier-son de notre émission (Cf. ci-dessous).

    La station est à Sainte-Marie-Majeure ; c’est sous les auspices de Marie, dans l’auguste basilique qui garde la Crèche de Bethléhem, et qui pour cela est appelée dans les anciens monuments Sainte-Marie ad Prœsepe, que l’Église Romaine recommence chaque année le Cycle sacré. Il était impossible de choisir un lieu plus convenable pour saluer l’approche du divin Enfantement qui doit enfin réjouir le ciel et la terre, et montrer le sublime prodige de la fécondité d’une Vierge. Transportons-nous par la pensée dans ce temple auguste, et unissons-nous aux prières qui s’y font entendre ; ce sont les mêmes que celles qui vont être exposées ici.

    Le temps de l’Avent représente dans l’année liturgique la longue période de l’histoire de l’humanité qui a précédé la venue du Sauveur sur cette terre, période d’attente mais aussi de confiance et d’espoir. De même chaque année nous attendons la venue du Sauveur à Noël avec les grâces qui sont propres à cette fête. Enfin, un troisième avènement se trouve dans la perspective de ce temps de l’Avent, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps, non plus comme sauveur mais comme juge, pour la récompense définitive de ceux qui auront été fidèles.

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  • "Viens, Seigneur Jésus"; homélie du pape Benoît XVI pour le premier dimanche de l'Avent

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    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI pour le Ier Dimanche de l'Avent (Année B)  (Archive du 30 novembre 2008)

    Chers frères et sœurs,

    Avec ce premier dimanche de l'Avent, nous entrons dans cette période de quatre semaines par laquelle commence une nouvelle année liturgique et qui nous prépare immédiatement à la fête de Noël, mémoire de l'Incarnation du Christ dans l'histoire. Le message spirituel de l'Avent est toutefois plus profond et nous projette déjà vers le retour glorieux du Seigneur, à la fin de l'histoire. Adventus est le terme latin qui pourrait être traduit par "arrivée", "venue", "présence". Dans le langage du monde antique, il s'agissait d'un terme technique qui indiquait l'arrivée d'un fonctionnaire, en particulier la visite de rois ou d'empereurs dans les provinces, mais qui pouvait également être utilisé pour l'apparition d'une divinité, qui sortait de sa demeure cachée et manifestait ainsi sa puissance divine:  sa présence était célébrée solennellement dans le culte.

    En adoptant ce terme d'Avent, les chrétiens voulaient exprimer la relation particulière qui les unissait au Christ crucifié et ressuscité. Il est le Roi, qui, étant entré dans cette pauvre province dénommée terre, nous a fait don de sa visite, et, après sa résurrection et son ascension au ciel, a voulu dans tous les cas rester avec nous:  nous percevons sa présence mystérieuse dans l'assemblée liturgique. En célébrant l'Eucharistie, nous proclamons en effet qu'Il ne s'est pas retiré du monde, et qu'il ne nous a pas laissés seuls, et, même si nous ne pouvons pas le voir et le toucher comme c'est le cas avec les réalités matérielles et sensibles, Il est toutefois avec nous et parmi nous; il est même en nous, car il peut attirer à lui et communiquer sa vie à tout croyant qui lui ouvre son cœur. L'Avent signifie donc faire mémoire de la première venue du Seigneur dans la chair, en pensant déjà à son retour définitif et, dans le même temps, cela signifie reconnaître que le Christ présent parmi nous devient notre compagnon de voyage dans la vie de l'Eglise qui en célèbre le mystère. Chers frères et sœurs, cette conscience nourrie dans l'écoute de la Parole de Dieu devrait nous aider à voir le monde avec un regard différent, à interpréter les différents événements de la vie et de l'histoire comme des paroles que Dieu nous adresse, comme des signes de son amour qui nous assure de sa proximité dans chaque situation; en particulier, cette conscience devrait nous préparer à l'accueillir lorsqu'"il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts; et son règne n'aura pas de fin", comme nous le répéterons d'ici peu dans le Credo. Dans cette perspective, l'Avent devient pour tous les chrétiens un temps d'attente et d'espérance, un temps privilégié d'écoute et de réflexion, à condition de se laisser guider par la liturgie qui nous invite à aller à la rencontre du Seigneur qui vient.

    "Viens, Seigneur Jésus":  chers amis, cette invocation ardente de la communauté chrétienne des débuts doit également devenir notre aspiration constante, l'aspiration de l'Eglise de tout temps, qui désire et se prépare à la rencontre avec son Seigneur. Viens aujourd'hui, Seigneur; illumine-nous, donne-nous la paix, aide-nous à vaincre la violence. Viens, Seigneur, telle est la prière que nous élevons précisément en ces semaines. "Seigneur, fais resplendir ton visage et nous serons sauvés":  c'est la prière que nous avons élevée, il y a peu de temps, à travers les paroles du Psaume responsorial. Et le prophète Isaïe nous a révélé, dans la première lecture, que le visage de notre Sauveur est celui d'un père tendre et miséricordieux, qui prend soin de nous en toute circonstance car nous sommes l'œuvre de ses mains:  "Toi Yahvé, tu es notre Père, notre rédempteur, tel est ton nom depuis toujours" (63, 16). Notre Dieu est un père disposé à pardonner les pécheurs repentis et à accueillir tous ceux qui ont confiance dans sa miséricorde (cf. Is, 64, 4). Nous nous étions éloignés de Lui à cause du péché en tombant sous la domination de la mort, mais Il a eu pitié de nous et de sa propre initiative, sans aucun mérite de notre part, il a décidé de venir à notre rencontre, en envoyant son Fils unique comme notre Rédempteur. Face à un si grand mystère d'amour, notre action de grâce s'élève spontanément, et notre invocation devient plus confiante:  "Montre nous ta miséricorde, Seigneur, aujourd'hui, à notre époque, dans toutes les parties du monde, fais nous ressentir ta présence et donne-nous ton salut" (cf. Chant à l'Evangile).

    (...)

    Nous préparer à l'avènement du Christ est également l'exhortation que nous recueillons de l'Evangile d'aujourd'hui:  "Veillez", nous dit Jésus dans la brève parabole du maître de la maison qui part, mais ne sait pas s'il reviendra (cf. Mc 13, 33-37). Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce qu'il a choisi, aimer ce qu'il a aimé, conformer sa vie à la sienne; veiller comporte passer chaque instant de notre temps dans l'horizon de son amour sans se laisser abattre par les inévitables difficultés et problèmes quotidiens. 'est ce que nous devons faire, et nous demandons au Seigneur de nous donner sa grâce afin que l'Avent soit un encouragement pour tous à marcher dans cette direction. Que nous guident et nous accompagnent de leur intercession l'humble Vierge de Nazareth, Marie, élue par Dieu pour devenir la Mère du Rédempteur, saint André, dont nous célébrons aujourd'hui la fête et saint Laurent, exemple d'intrépide fidélité chrétienne jusqu'au martyre. Amen!

    Copyright 2008 - Libreria Editrice Vaticana

  • Avent, les 3 avènements

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    Du site du Carmel en France, cette homélie pour le 1er dimanche de l'Avent :

    Avec ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans le cycle liturgique de la préparation à Noël. Une question nous vient spontanément à l’esprit : si le Christ est déjà venu, pourquoi devons-nous l’attendre encore ? C’est qu’en réalité il y a trois avènements du Christ.

    1. L’avènement historique, celui que nous fêterons à Noël : Dieu le Fils, deuxième Personne de la Trinité, a voulu prendre notre chair, partager notre vie de labeur et de souffrances, et enfin mourir pour nous donner la vie. Tout cela, l’histoire humaine l’a enregistré, sous le roi Hérode et sous l’empereur Tibère.
    2. Le deuxième avènement aura lieu à la fin des temps, quand le Christ viendra dans sa gloire pour juger les vivants et les morts, pour transformer notre corps de misère en le faisant participer à l’éclat de sa propre résurrection, et pour récompenser chacun selon ses œuvres. L’Évangile d’aujourd’hui, en style apocalyptique, nous l’annonce :« Il y aura des signes dans le ciel. Et alors on verra le Fils de l’Homme venant sur la nuée, avec une grande puissance et une grande gloire ». Ce que nous proclamons nous-mêmes dans le Credo :« J’attends la résurrection des morts et la vie éternelle ».
    3. Le troisième avènement, celui qu’on est toujours tenté d’oublier, est celui par lequel le Christ vient chaque jour dans son Église et dans notre âme, par son amitié :« Si quelqu’un m’aime, je me manifesterai à lui » ; « Si quelqu’un m’aime, mon Père l’aimera, et nous viendrons, et nous ferons en lui notre demeure ».

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