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Spiritualité - Page 22

  • «Comme les Mages, n'éteignons pas le désir de chercher Dieu pour l'adorer»

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    Du + Cardinal Caffarra via la NBQ :

    Épiphanie du Seigneur

    «Comme les Mages, n'éteignons pas le désir de chercher Dieu pour l'adorer»

    « Les trois mages se mirent en route, ils n'éteignirent pas en eux-mêmes leur désir. L'homme est appelé par son désir de devenir chercheur de Dieu. Mais il peut rencontrer Hérode, les faux enseignants qui tentent d'empêcher l'homme d'accéder à la Présence de Dieu et de réduire Jésus-Christ au grand maître de la solidarité où il est expulsé de l'histoire. la présence de Dieu". Extrait d'une homélie du cardinal Caffarra.

    06_01_2025

    A l'occasion de la Solennité de l'Epiphanie de Notre Seigneur Jésus Christ, nous publions une homélie prononcée par le Cardinal Carlo Caffarra en 1996.

    ***

    1. « Quand Jésus est né... des mages sont venus de l'est à Jérusalem» . Ainsi commence aujourd'hui la Parole qui nous révèle le mystère que nous célébrons. En effet, le Pape saint Léon le Grand nous dit: «Nous reconnaissons... dans les sages qui ont adoré le Christ, les prémices de notre vocation et de notre foi, et avec des âmes exultantes nous célébrons les débuts d'une bienheureuse espérance». Oui : aujourd'hui nous célébrons le début, la naissance de notre espérance.

    Écoutons encore ce que nous dit l'apôtre en deuxième lecture : « Les païens... sont appelés, en Jésus-Christ, à partager le même héritage, à former un même corps, à participer à la promesse par l'Évangile. " . Et tout cela n’arrive pas par hasard. Il s'agit d'un "mystère", c'est-à-dire d'une décision, d'un projet conçu par Dieu lui-même, "non révélé aux hommes des générations précédentes comme il l'est aujourd'hui". Plan et décision divins qui trouvent leur première manifestation-réalisation dans le fait que "Jésus est né à Bethléem...". Il s'agit du fait que Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». Il ne ferme son cœur à personne puisque « sa miséricorde s'étend de génération en génération ».

    Il s'est allié au peuple d'Israël et Israël a droit à l'héritage comme à son fils premier-né, puisque la promesse a été faite à Abraham et à ses descendants. Mais (et c'est précisément le Mystère de Miséricorde que nous célébrons aujourd'hui) nous aussi, chacun de nous aujourd'hui est appelé à posséder le même héritage que nos enfants, nous qui étions morts pour nos fautes et nos péchés. Chacun de nous aujourd’hui est également appelé à participer à la même promesse. De quel droit avions-nous ? De quel droit pourriez-vous vous vanter devant Dieu, de quel titre être appelé « à former un même corps » ? Personne : c'était juste sa miséricorde.

    Écoutez la voix de l'Apôtre : «Je dis... que le Christ s'est fait serviteur des circoncis en faveur de la véracité de Dieu, pour accomplir les promesses des pères; mais les nations païennes glorifient Dieu pour sa miséricorde" (Rm 15,8,9a). Autrement dit : Dieu sauve les enfants d'Israël à cause de sa fidélité à une promesse par laquelle il s'est lié à eux ; Dieu nous sauve à cause de sa seule miséricorde, car il n'a contracté aucune obligation de fidélité envers nous. C'est le Mystère qui a commencé aujourd'hui : le Mystère de la miséricorde de Dieu qui offre son salut à chacun, sans aucune discrimination. Il offre son pardon à tous ceux qui le recherchent d'un cœur sincère.

    2. «Là où est le roi des Juifs... nous sommes venus l'adorer». Ces paroles des Mages indiquent précisément le désir et la recherche de l'homme. Et en effet, la page de l'Évangile est une merveilleuse description de l'homme qui cherche et trouve le salut de Dieu. Si Dieu nous offre son salut par pure miséricorde, l'homme est appelé à s'ouvrir à ce don, à correspondre à cet Amour. Comme? L'Évangile d'aujourd'hui décrit précisément le chemin de l'homme vers la rencontre avec Dieu lui-même.

    Comment commence ce voyage ou cet appel de Dieu au salut ? Dieu appelle par des « signes », la lumière d'une « étoile ». Dans la personne humaine, en chaque personne humaine, il y a une lumière intérieure, une « étoile » qui signifie et indique une Présence, une Réalité qui transcende l'homme : « Seigneur, tu nous as faits pour toi, et notre cœur est inquiet jusqu'à ce que cela ne le fasse pas. repose en Toi." Il y a chez la personne un désir profond et inextinguible de vérité, de bonté, de beauté, en un mot, de béatitude, qu'aucune vérité créée, aucun bien limité, aucune beauté finie ne pourra satisfaire. Tout le bien qu’est l’univers créé est incapable de satisfaire le désir humain. C'est « l'étoile » qui signifie-indique le chemin : « Cherchez au-dessus de nous », nous dit chaque créature.

    Les trois mages se mirent en route : ils n'éteignirent pas en eux-mêmes leur désir. L'homme est appelé par son désir de devenir un chercheur de Dieu. Les Mages ont pris la décision de satisfaire leur recherche ; l'homme ne doit pas décapiter, limiter l'extension de son désir selon la mesure des créatures. Et c'est à ce moment-là que l'homme peut croiser Hérode « qui tente de tuer l'Enfant ». Il peut rencontrer de faux enseignants qui tentent d'empêcher l'homme d'atteindre la Présence de Dieu. Qui sont les faux enseignants aujourd'hui ? Ce sont eux qui réduisent Jésus-Christ au grand maître de la solidarité en niant qu’il soit Dieu venu dans la chair à la rencontre de l’homme. Ce sont eux qui réduisent la personne humaine à un ensemble impersonnel de besoins psycho-physiques à satisfaire. Dans cette situation, l'homme ne sait plus où chercher Dieu : il s'est limité à sa mesure infinie ; la présence de Dieu a été expulsée de l'histoire. Les mages peuvent encore continuer leur recherche ; l'homme qui cherche sincèrement la vérité, qui est fidèle à sa conscience ne pourra jamais être tué par notre culture de mort. Dieu lui-même protège toujours ceux qui le cherchent avec humilité.

    Où ont-ils trouvé Dieu ?   «Ils virent l'enfant avec Marie sa Mère». La présence de Dieu, c'est Jésus-Christ : Il est précisément Dieu fait chair pour pouvoir être trouvé par l'homme. En dehors de Lui, l’homme ne peut chercher Dieu que comme s’il tâtonnait dans l’obscurité. « La grâce de la vérité – écrit saint Jean – se produit par Jésus-Christ » (Jn 1, 17b). La grâce de la vérité, la rencontre avec Dieu est un événement qui se produit dans la vie de l'homme : elle n'est pas d'abord l'apprentissage d'une doctrine ou le résultat d'une ascétisme. C'est la rencontre avec Dieu fait homme.

    CONCLUSION
    Frères et sœurs, tout ce que j'ai dit, ou plutôt : ce que l'Esprit vous a fait comprendre, n'est que la description de ce qui va se passer maintenant et ici maintenant. La célébration des mystères divins est l'événement de la grâce de la vérité, qui se produit dans notre vie, puisque l'Eucharistie est la rencontre réelle avec le Christ et en Lui avec le Père qui aujourd'hui nous a appelés « dans le Christ Jésus à participer à sa promesse ». ".

  • "Dresse-toi! Et sème la force de ta foi! Que le Christ t'illumine sans cesse!"

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    SOLENNITÉ DE L'ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

    HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

    6 janvier 1979

    source

    1. "Dresse-toi (Jérusalem), brille, car ta lumière survient et la gloire du Seigneur se lève sur toi" criait le Prophète Isaïe (60, 1) huit siècles avant le Christ; et aujourd'hui, au XXème siècle nous écoutons sa parole et nous admirons, nous admirons vraiment l'éclatante lumière qui en jaillit. A travers les siècles, Isaïe s'adresse à Jérusalem qui allait devenir la ville du Souverain Oint, du Messie: "Les nations marcheront à ta lumière, et les rois à la clarté de ton aurore... tes fils viennent de loin et tes filles sont portées sur le flanc... L'afflux des chameaux te submergera, les jeunes dromadaires de Madian et d'Eypha; tous ceux de Saba viendront, ils apporteront l'or et l'encens et publieront les louanges du Seigneur" (Is 60, 3-4, 60). Nous avons devant nous — comme le dit la tradition — ces trois Rois Mages qui, de loin, viennent en pèlerinage à dos de chameau et apportent avec eux non seulement de l'or et de l'encens mais aussi de la myrrhe: les dons symboliques avec lesquels ils sont allés à la rencontre du Seigneur qui était également attendu au-delà des frontières d'Israël. Ne nous étonnons donc pas si, dans son dialogue prophétique avec Jérusalem, mené à travers les siècles, Isaïe dit à un certain moment: "...ton cœur sera frémissant et s'épanouira " (60, 5). Il parle à la cité comme si elle était un homme vivant.

    Pèlerinage à Bethléem

    2. "Ton cœur sera frémissant et s'épanouira". La nuit de Noël me trouvant avec ceux qui participaient à la célébration de minuit en cette Basilique, je leur ai demandé, à tous, d'être, de la pensée et du cœur, là-bas plus qu'ici; plus à Bethléem, au lieu de la naissance du Christ, dans cette grotte-étable en laquelle "le Verbe s'est fait chair" (Jn 1, 14). Et, aujourd'hui, c'est à vous que je le demande, parce que c'est là, proprement là, proprement là, en ce lieu, au sud de Jérusalem, que sont venus de 1'Orient ces étranges pèlerins, les Rois Mages. Ils ont traversé Jérusalem. Ils étaient guidés par une étoile mystérieuse, l'étoile, une lumière extérieure qui se déplaçait au firmament. Mais plus encore ils étaient conduits par la foi, une lumière intérieure. Ils arrivèrent. Et ils ne furent nullement étonnés par ce qu'ils trouvèrent: ni la pauvreté, ni l'étable, ni le fait que l'Enfant était couché dans une mangeoire. Ils arrivèrent, se prosternèrent et "ils l'adorèrent". Puis ils ouvrirent les écrins et à l'Enfant-Jésus ils firent don de l'or et de l'encens dont Isaïe a précisément parlé, mais ils lui offrirent également de la myrrhe. Et après avoir accompli tout ceci, ils retournèrent chez eux.

    Par ce pèlerinage à Bethléem, les Rois Mages d'Orient sont devenus l'avant-garde et le symbole de tous ceux qui, par leur foi, rejoignent Jésus, l'Enfant enveloppé de langes et couché dans la crèche, le Sauveur cloué à la Croix, Celui qui, crucifié sous Ponce-Pilate, déposé de la Croix et enseveli dans un tombeau au pied du Calvaire, ressuscita le troisième jour. Ces hommes-là, les Trois Mages venus d'Orient — trois comme le veut la tradition — sont proprement l'avant-garde et la préfiguration de tous ceux qui, d'au-delà des frontières du Peuple élu de l'Ancienne Alliance ont, animés par la foi, rejoint et continuent à rejoindre le Christ.

    Le défi de Dieu

    3. "Tout cœur sera frémissant et s'épanouira", dit Isaïe à Jérusalem. En effet, il fallait que s'épanouisse le cœur du Peuple de Dieu pour qu'il puisse contenir de nouveaux hommes, de nouveaux peuples. Ce cri du Prophète est précisément le mot-clé de l'Epiphanie. Il fallait sans cesse ouvrir toujours plus grand le cœur de l'Eglise quand y entraient des hommes toujours nouveaux; quand, dans le sillage des bergers et des Rois Mages, à Bethléem arrivaient d'Orient d'autres peuples. Et aujourd'hui il faut continuer à ouvrir ce cœur toujours plus grand, à la mesure des hommes et des peuples, à la mesure des époques et des temps. L'Epiphanie est la fête de la vitalité de l'Eglise. L'Eglise vit avec conscience la mission de Dieu qui s'accomplit à travers elle. Le Concile Vatican II nous a aidé à mieux comprendre que la "mission" est proprement le nom de l'Eglise et que, d'une certaine façon, elle en constitue la définition. L'Eglise est elle-même quand les hommes — à l'exemple des bergers et des Rois Mages d'Orient — rejoignent Jésus, par leur foi. Quand, dans le Christ-Homme et par le Christ, ils retrouvent Dieu.

    L'Epiphanie est donc la grande fête de la foi. A cette fête participent autant ceux qui sont déjà parvenus à la foi, que ceux qui se trouvent en chemin pour venir à lui. Ils y participent en remerciant Dieu pour le don de la foi, tels les Rois Mages qui, au comble de la gratitude, se sont prosternés devant l'Enfant. A cette fête participe l'Eglise qui, chaque année, devient plus consciente de l'ampleur de sa mission. Combien nombreux sont les hommes à qui il faut encore porter la foi! Et combien nombreux sont également ceux qu'il faut ramener à la foi qu'ils ont perdue, et ceci est parfois bien plus difficile que la première conversion à la foi. Mais, consciente de ce grand don, le don de l'Incarnation de Dieu, l'Eglise ne peut jamais s'arrêter, jamais se lasser. Elle doit continuellement chercher l'accès à Bethléem pour chaque homme et pour chaque époque. L'Epiphanie est la fête du défi de Dieu.

    (...)

    Sous cette lumière

    5. Dresse-toi, Jérusalem! "Ton cœur sera frémissant et s'épanouira!" Là-bas, près de la crèche de Bethléem où nous sommes allés par la pensée et le cœur, nous nous sommes recueillis avec ceux qui sont venus d'Orient, avec les Rois Mages, témoins admirables de la foi en Dieu Incarné; et nous nous retrouvons dans cette basilique ici. Ici, où de manière particulière, la prophétie d'Isaïe s'est accomplie au cours des siècles. D'ici, la lumière de la foi s'est répandue sur tant d'hommes et sur tant de peuples! Ici, grâce à Pierre et à son Siège, une mutitude innombrable est entrée et entre toujours dans cette grande communauté du Peuple de Dieu, dans l'union de la Nouvelle Alliance, dans les tabernacles de la Nouvelle Jérusalem.

    Et aujourd'hui, le successeur de Pierre que peut-il souhaiter de mieux à cette Basilique, à sa nouvelle Chaire, sinon qu'elle serve à l'Epiphanie? qu'en elle et par elle, les hommes de notre temps et de tous les temps, les hommes provenant de l'Orient et de l'Occident, du Nord et du Sud, parviennent à Jérusalem, arrivent au Christ par la foi.

    Alors, une fois de plus donc, j'emprunte à Isaïe ses paroles pour formuler mes vœux "Urbi et Orbi" et dire: Dresse-toi ton cœur sera frémissant et s'épanouira!".

    Dresse-toi! Et sème la force de ta foi! Que le Christ t'illumine sans cesse! Que les hommes et les peuples marchent sous cette lumière!

    Amen!

  • Dum medium (Introit du dimanche de l'Epiphanie)

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    Dum médium siléntium tenérent ómnia, et nox in suo cursu médium iter habéret, omnípotens sermo tuus, Dómine, de cælis a regálibus sédibus venit. Ps. Dóminus regnávit, decórem indútus est: indútus est Dóminus fortitúdinem, et præcínxit se. v. Gloria Patri.

    Tandis que tout reposait dans le silence, et que la nuit, dans sa course, était au milieu de son chemin, Ta parole toute-puissante, Seigneur, vint des cieux du trône royal. Ps. Le Seigneur a régné et a été revêtu de gloire ; le Seigneur a été revêtu et S’est ceint de force. v. Gloire au Père.

  • "A l'exemple des mages, courons avec joie à la demeure de l'enfant"

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    De saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
    prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
    Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°7, 5

    source : Evangile au Quotidien

    Suivons les mages

    Levons-nous, à l'exemple des mages. Laissons tout le monde se troubler ; mais nous, courons avec joie à la demeure de l'enfant. Si les rois ou les peuples s'efforcent de nous barrer le chemin, peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S'ils n'avaient pas vu l'enfant, les mages n'auraient pas échappé au danger qu'ils couraient de la part du roi Hérode. Avant d'avoir eu le bonheur de le contempler, ils étaient assiégés par la crainte, entourés de périls, plongés dans le trouble ; après qu'ils l'ont adoré, le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur...      

    Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un despote assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la « maison du pain » spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l'enfant dans l'étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l'éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi... Il suffit de venir avec frayeur et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien...      

    Avant d'adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t'encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c'est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né ; comment pourrais-tu...refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier ?... Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n'as même pas un morceau de pain à lui donner ? (Mt 25,35s) Quand ils ont vu l'étoile, leur cœur a été rempli de joie ; tu vois le Christ dans les pauvres, manquant de tout, et tu passes outre, tu n'es pas ému ?

  • La Marche des Rois Mages

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    De bon matin,
    J'ai rencontré le train
    De trois grands Rois qui allaient en voyage,
    De bon matin,
    J'ai rencontré le train
    De trois grands Rois dessus le grand chemin.

    Venaient d'abord les gardes du corps,
    Des gens armés avec trente petits pages,
    Venaient d'abord les gardes du corps
    Des gens armés dessus leurs just'au corps.

    Puis sur un char,
    Doré de toute part,
    On voit trois rois modestes comme d'anges
    Puis sur un char,
    Doré de toute part
    Trois rois debout parmi les étendards.

    L'étoile luit
    Et les Rois conduit,
    Par longs chemins,
    Devant une pauvre étable,
    L'étoile luit
    Et les Rois conduit,
    Par longs chemins devant l'humble réduit.

    Au fils de Dieu
    Qui naquit en ce lieu
    Ils viennent tous présenter leurs hommages,
    Au fils de Dieu
    Qui naquit en ce lieu
    Ils viennent tous présenter leurs doux vœux.

    De beaux présents,
    Or, myrrhe et encens
    Ils vont offrir au maître tant admirable
    De beaux présents,
    Or, myrrhe et encens
    Ils vont offrir au bienheureux enfant.

  • La "super nova" qui nous guide

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    Voici l’homélie de Benoît XVI prononcée en 2012 pour le jour de l'Epiphanie, dans la traduction officielle de l’italien publiée par la salle de presse du Saint-Siège (Zenit.org):

    Chers Frères et Sœurs !

    L’Épiphanie est une fête de la lumière. « Debout ! [Jérusalem] Rayonne ! Car voici ta lumière et sur toi se lève la gloire du Seigneur » (Is 60,1). Avec ces paroles du prophète Isaïe, l’Église décrit le contenu de la fête. Oui, Il est venu dans le monde Celui qui est la vraie Lumière, Celui qui rend les hommes lumière. Il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu (cf. Jn 1,9.12). Le voyage des Mages d’Orient est pour la liturgie le début seulement d’une grande procession qui continue tout au long de l’histoire. Avec ces hommes commence le pèlerinage de l’humanité vers Jésus-Christ – vers ce Dieu qui est né dans une étable ; qui est mort sur la croix et qui depuis sa résurrection demeure avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (cf. Mt 28,20). L’Église lit le récit de l’Évangile de Matthieu avec celui de la vision du prophète Isaïe, que nous avons écouté dans la première lecture : le voyage de ces hommes est seulement un commencement. D’abord étaient venus les bergers – des âmes simples qui demeuraient au plus près du Dieu fait petit enfant et qui pouvaient aller vers Lui plus facilement (cf. Lc 2,15) et Le reconnaître comme Seigneur. Mais maintenant, viennent aussi les sages de ce monde. Viennent les grands et les petits, les rois et les serviteurs, les hommes de toutes les cultures et de tous les peuples. Les hommes d’Orient sont les premiers, suivis par tant d’autres, tout au long des siècles. Après la grande vision d’Isaïe, la lecture tirée de la lettre aux Éphésiens exprime la même réalité d’une façon très sobre et simple : les païens partagent le même héritage (cf. Ep 3,6). Le Psaume 2 l’avait exprimé ainsi : « Je te donne les nations pour héritage et pour domaine les extrémités de la terre » (Ps 2,8).

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  • L'épisode des Mages, un conte mythologique ?

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    En ce dimanche de l'Epiphanie, il n'est pas rare d'entendre dans nos paroisses certains clercs s'improviser exégètes et déclarer gravement que le récit de l'adoration des mages n'est qu'un beau conte mythologique ou une construction poétique sans fondement historique. Sur "Metablog", nous lisons cet excellent commentaire :

    (...) Si on met en doute l’historicité de cet épisode (de la venue des Mages), c’est d’abord parce qu’on lit mal le texte qui est plein de détails, mais qui, dans certains Evangiles apocryphes (c’est-à-dire des textes tardifs qui «brodent» sur la vie de Jésus), devient carrément mythologique. Dans le Livre de l’Enfance, un apocryphe arménien du VIème siècle, on nous apprend par exemple que ces Mages en réalité sont des «rois», qu’ils sont trois et qu’ils s’appellent Gaspard Melchior et Balthasar. On nous dit que les Mages ont suivi une étoile qui se serait déplacée pour les précéder jusqu’à Jérusalem. Mais ce n’est pas cela du tout ! Ces astronomes, sans doute persans, ont vu un astre extraordinaire : «Nous avons vu son étoile en Orient». Il y a, diffuse, dans l’humanité de ce temps-là une attente d’un phénomène extraordinaire, comme on peut le lire dans la Quatrième Eglogue de Virgile, dans laquelle, quelques années avant le Christ, le poète latin annonce la venue d’un enfant né d’une Vierge. Ce sont des traditions semblables, qui dans le Zoroastrisme perse, animaient l’attente des Mages, qui savaient bien que si quelque chose devait advenir, ce serait en Judée, le pays de la Bible. Ils viennent donc à Jérusalem, s’enquièrent auprès du roi Hérode, qui, averti par les Mages de la naissance d’un Roi Messie, convoque les sages d’Israël, lui qui n’est qu’un Bédouin, un non-juif. 

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  • "Ce n'est pas pour rire que je t'ai aimée" (Angèle de Foligno - 4 janvier)

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    On fête aujourd'hui Angéle de Foligno, une mystique ombrienne du XIIIe siècle. Le "blog du Mesnil-Marie" a mis en ligne un célèbre passage du "Livre des Révélation" où fut adressée à Angèle cette parole interpellante : "ce n'est pas pour rire que je t'ai aimée" :

    L’Amour vrai et l’amour menteur.

    (chapitre 33ème du livre des révélations de Sainte Angèle de Foligno)

    … C’était le quatrième jour de la semaine sainte, j’étais plongée dans une méditation sur la mort du Fils de Dieu, et je méditais avec douleur, et je m’efforçais de faire le vide dans mon âme, pour la saisir et la tenir tout entière recueillie dans la Passion et dans la mort du Fils de Dieu, et j’étais abîmée tout entière dans le désir de trouver la puissance de faire le vide, et de méditer plus efficacement.

    Alors cette parole me fut dite dans l’âme : «Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée

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  • Angèle de Foligno (4 janvier)

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    Angele73604-1024x768.jpgLors de l'audience générale du mercredi 13 octobre 2010, Benoît XVI  consacrait sa catéchèse à cette grande mystique italienne (source) :

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui je voudrais vous parler de la bienheureuse Angèle de Foligno, une grande mystique médiévale ayant vécu au XIIIe siècle. D’habitude, on est fasciné par les sommets de l’expérience d’union avec Dieu qu’elle a atteints, mais on ne prend sans doute pas assez en compte ses premiers pas, sa conversion, et le long chemin qui l’a conduite du point de départ, «la grande crainte de l’enfer», jusqu’au but ultime, l’union totale avec la Trinité. La première partie de la vie d’Angèle n’est certainement pas celle d’une disciple fervente du Seigneur. Née aux alentours de 1248 dans une famille aisée, elle devint orpheline de père et fut éduquée par sa mère de façon plutôt superficielle. Elle fut très tôt introduite dans les milieux mondains de la ville de Foligno, où elle connut un homme, qu’elle épousa à l’âge de 20 ans et dont elle eut des enfants. Sa vie était insouciante, au point de mépriser ceux que l’on appelait les «pénitents» — très répandus à l’époque —, c’est-à-dire ceux qui, pour suivre le Christ, vendaient leurs biens et vivaient dans la prière, dans le jeûne, dans le service à l’Eglise et dans la charité.

    Plusieurs événements, comme le violent tremblement de terre de 1279, un ouragan, l’antique guerre contre Pérouse et ses dures conséquences, ont une influence sur la vie d’Angèle, qui prend progressivement conscience de ses péchés, jusqu’à accomplir un pas décisif: elle invoque saint François, qui lui apparaît en vision, pour lui demander conseil en vue d’une bonne confession générale à accomplir: nous sommes en 1285, Angèle se confesse à un frère à San Feliciano. Trois ans plus tard, la voie de la conversion prend un nouveau tournant: la dissolution des liens affectifs, étant donné qu’en quelques mois, à la mort de sa mère suit celle de son mari et de tous ses enfants. Elle vend alors ses biens et, en 1291, rejoint le Tiers-Ordre de saint François. Elle meurt à Foligno le 4 janvier 1309.

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  • Jubilé 2025 : résolutions et ressources pour la nouvelle année

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    De George Weigel sur le CWR :

    Jubilé 2025 : résolutions et ressources pour la nouvelle année

    Comment pouvons-nous coopérer avec cette grâce toujours présente afin que chacun de nous contribue à faire de cette année jubilaire un temps de renouveau spirituel dans l’Église ?

    Les fidèles se rassemblent à la Porte Sainte de la basilique Sainte-Marie-Majeure, décorée de fleurs, à Rome, le 1er janvier 2025, à l'occasion du début de l'année jubilaire. (Crédit : Daniel Ibáñez/CNA)
    Le Jubilé 2025 a commencé la veille de Noël 2024, avec l’ouverture de la Porte Sainte de Saint-Pierre à Rome, et se terminera le 6 janvier 2026, lorsque cette porte de la basilique vaticane sera fermée. Le thème de cette année sainte est Peregrinantes in Spem ( Pèlerins dans l’espérance ) et, comme toutes les autres célébrations de ce type depuis que le pape Boniface VIII a inauguré la pratique des années saintes en 1300, le Jubilé 2025 a pour but d’intensifier notre expérience de la grâce de Dieu – la vie divine – à l’œuvre en nous et autour de nous. Comment pouvons-nous coopérer avec cette grâce toujours présente afin que chacun de nous contribue à faire de cette année jubilaire un temps de renouveau spirituel dans l’Église ?

    Quelques suggestions:

    Approfondissez votre compréhension de l’espérance chrétienne . L’espérance, l’une des trois vertus théologales, n’est pas l’optimisme, qui est une denrée bien plus fragile, surtout dans un monde qui semble échapper à tout contrôle. L’espérance, au contraire, « ne déçoit jamais », car elle est fondée sur « l’amour de Dieu [qui] a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5). La deuxième encyclique du pape Benoît XVI, Spe Salvi (Sauvés dans l’espérance), a exploré cette affirmation paulinienne avec profondeur et élégance. N’oubliez donc pas de lire (ou de relire) Spe Salvi et de prier sur elle pendant le Jubilé 2025, peut-être avec l’aide du commentaire du regretté père Richard John Neuhaus sur l’encyclique.

    Encadrez chaque journée avec la prière quotidienne officielle de l’Église . La liturgie des heures est le moyen classique par lequel l’Église catholique sanctifie chaque jour tout au long de la journée. Des millions de catholiques ont été initiés à une forme simplifiée de cet itinéraire quotidien de prière grâce au travail formidable réalisé par les éditeurs de Magnificat , le livre de prières mensuel par abonnement désormais disponible en neuf langues. L’Office divin complet, en revanche, peut ressembler un peu à une machine à coder Enigma, avec ses différents « rotors » du calendrier liturgique annuel, du calendrier des saints et du cycle de quatre semaines des psaumes. Heureusement, ceux qui souhaitent prier l’Office divin dans son intégralité peuvent désormais le faire en rejoignant la communauté de prière en ligne sur DivineOffice.org , ou en téléchargeant l’application iBreviary (qui contient également les textes de la messe pour chaque jour). L’Office quotidien des lectures est un coffre au trésor de sagesse chrétienne couvrant deux millénaires.

    Plongez-vous dans la Bible . La prise de conscience de l’intention du Concile Vatican II de restituer la Bible aux fidèles de l’Église n’a pas été facilitée par des formes d’érudition et de prédication bibliques qui traitent l’Écriture Sainte comme quelque chose à décortiquer plutôt qu’à savourer. (...)

    Entrez en contact avec les saints . Les Voix des Saints : Un voyage de 365 jours de Bert Ghezzi offre à ses lecteurs un compagnon quotidien tout au long du pèlerinage de l'espoir de cette année, tandis que Saints, Angels & Demons : An AZ Guide to the Holy and the Damned de Gary Jansen est un atlas encore plus complet du monde surnaturel : le monde vraiment réel qui entoure et pénètre ce que les cyniques se plaisent à appeler « le monde réel ».

    Plongez dans le Credo de Nicée . Le Jubilé 2025 comprendra une célébration du 1700e anniversaire du premier concile de Nicée, qui nous a donné le Credo que nous récitons encore aujourd'hui - le Credo qui est le fondement de l'orthodoxie chrétienne. Apprenez à mieux le connaître en passant un peu de temps cette année jubilaire avec le livre éclairant et accessible de l'évêque Robert Barron, Light from Light: A Theological Reflection on the Nicene Creed.

    Faites une heure sainte régulière . Chaque mois, ou même chaque semaine, passez un moment de silence devant le Saint-Sacrement dans la prière silencieuse et la lecture spirituelle. (...)

    Redécouvrir l’espérance dans le sacrement de la pénitence. Une visite mensuelle au confessionnal avec le Christ sera une excellente discipline au cours de cette année jubilaire, qui nous fortifiera pour l’œuvre de disciple missionnaire à laquelle nous avons tous été appelés au baptême.

     
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    George Weigel est membre éminent du Centre d'éthique et de politique publique de Washington, où il est titulaire de la chaire William E. Simon en études catholiques. Il est l'auteur de plus de vingt ouvrages, dont Witness to Hope: The Biography of Pope John Paul II (1999), The End and the Beginning: Pope John Paul II—The Victory of Freedom, the Last Years, the Legacy (2010) et The Irony of Modern Catholic History: How the Church Rediscovered Itself and Challenged the Modern World to Reform . Ses ouvrages les plus récents sont The Next Pope: The Office of Peter and a Church in Mission (2020), Not Forgotten: Elegies for, and Reminiscences of, a Diverse Cast of Characters, Most of Them Admirable (Ignatius, 2021) et To Sanctify the World: The Vital Legacy of Vatican II (Basic Books, 2022).
  • Noël en temps de guerre; mode d’emploi d’un évêque norvégien pour ne pas désespérer

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Noël en temps de guerre. Mode d’emploi d’un évêque de Norvège pour ne pas désespérer

    (s.m.) Âgé de 50 ans, Mgr Erik Varden, est évêque de Trondheim depuis 2019 ainsi que de Tromsø. Depuis septembre dernier, il préside la conférence épiscopale de Scandinavie. Issu d’une famille luthérienne pratiquement agnostique, il s’est converti à l’âge de quinze ans après avoir écouté la Symphonie n° 2 « Résurrection » de Gustav Mahler. Depuis 2002, il est moine cistercien et a été abbé de l’abbaye de Mount Saint Bernard en Angleterre. Son dernier livre, « Chastity », sorti il y a un an aux États-Unis chez Bloomsbury et traduit en plusieurs langues, déjà audacieux par son titre, nous entraîne dans un voyage passionnant à travers la Bible et la grande musique, la littérature, la peinture, d’Homère aux Pères du désert en passant par Mozart et une bonne dizaine d’écrivains et poètes modernes plus ou moins éloignés de la foi chrétienne. Une foi que Mgr Varden veut exprimer sous une forme compréhensible même pour ceux qui en sont très éloignés, en faisant appel à l’expérience universelle et en essayant de lire cette expérience à la lumière de la révélation biblique.

    Lors de l’avant-dernier Carême, Mgr Varden a fait partie des signataires, avec les évêques de Scandinavie dont le cardinal « papabile » de Stockholm Anders Arborelius, de cette « Lettre pastorale sur la sexualité humaine » que Settimo Cielo a publiée dans son intégralité, qui par son extraordinaire originalité de langage et de contenu, a su rendre à l’homme moderne toute la richesse de la vision chrétienne de la sexualité tout en restant fidèle au magistère millénaire de l’Église, clairement opposé à l’idéologie « gender ».

    L’interview qui suit a été publiée la veille de Noël dans le quotidien italien « Il Foglio ». L’évêque norvégien y répond aux questions de Matteo Matzuzzi. Ce dernier l’interroge sur ce que l’ « esprit du temps » veut imposer à la pensée commune ainsi qu’aux chrétiens, et que Mgr Varden retourne avec une finesse parfois surprenante, comme quand il explique par exemple que le monde d’aujourd’hui n’est pas « post-chrétien » mais plutôt « post-séculier », que le christianisme n’est pas une utopie mais bien une foi extraordinaire de réalisme, ou encore que « centre » ou « périphérie » dans l’Église ne sont pas des expressions géographiques parce que le véritable centre, l’Alpha et l’Oméga, où que l’on se trouve, c’est l’Agneau.

    Les évêques de Scandinavie, c’est-à-dire de Norvège, de Suède, du Danemark, d’Islande et de Finlande, sont à la tête de communautés catholiques modestes en nombre. Mais la grande qualité de leurs interventions a déjà surpris à plusieurs reprises les autres épiscopats d’Europe lors des rencontres continentales. Le blog personnel de Mgr Varden en témoigne également, avec sa devise épiscopale empruntée à un commentaire de Grégoire le Grand sur le prophète Ézéchiel : « Coram fratribus intellexi ».

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    Le christianisme n’est pas une utopie

    Entretien avec Erik Varden, extrait de « Il Foglio » du 24 décembre 2024

    C’est Noël, on parle beaucoup d’espoir. Mais quand on pense aux tranchées ukrainiennes, à Gaza, au Liban et à la Syrie, se dire que tout ira bien semble presque être une insulte. L’espérance chrétienne vient nous aider : quel est son sens véritable, notamment par rapport au monde déchiré par la guerre ?

    Le christianisme n’est pas une utopie. La religion biblique est réaliste au plus haut degré et d’une manière déconcertante. Les grands maîtres de la foi ont toujours insisté sur le fait que la vie surnaturelle doit se baser sur une profonde considération de la nature. Nous devons nous entraîner à voir les choses telles qu’elles sont, et à nous voir nous-mêmes tels que nous sommes. Avoir de l’espérance en tant que chrétien ne signifie pas s’attendre à ce que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes. Tout ne va pas pour le mieux. Espérer, c’est croire que tout, même l’injustice, peut avoir un sens et un but malgré tout. La lumière « brille dans les ténèbres », mais elle ne fait pas disparaître les ténèbres ; cela se produira dans les cieux nouveaux et sur la nouvelle terre où « il n’y aura plus de nuit ». Ici et maintenant, l’espoir se manifeste comme une lueur. Cela ne veut pas dire qu’il n’ait pas d’importance. L’espérance a une propension bénie à la contagion qui lui permet de répandre de cœur en cœur. Les puissances totalitaires s’emploient toujours à détruire l’espérance et à pousser les gens au désespoir. Se mettre à l’école de l’espérance signifie s’exercer à la liberté. C’est un art à pratiquer assidûment dans l’atmosphère fataliste et déterministe dans laquelle nous vivons.

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  • Basile le Grand et Grégoire de Nazianze (2 janvier)

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    web-saint-january-02-basil-the-great-and-gregory-nazianzen-public-domain.jpgLes catéchèses hebdomadaires de Benoît XVI constituent une ressource remarquable pour aborder les pères et les docteurs de l'Eglise.

    Ainsi, aujourd'hui, pourra-t-on lire les deux enseignements consacrés par Benoît XVI à Basile le Grand, "lumière de l'Eglise", le 4 juillet 2007http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070704_fr.html 

    et le 1er août de la même année : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070801_fr.html.

    Quant à Grégoire de Nazianze, il a été évoqué le 22 août 2007 : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070822_fr.html