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Spiritualité - Page 318

  • Université de la Sainte-Croix: des prêtres pour toutes les nations

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    DPTN Belgium

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  • Les dix fruits du Motu proprio "Summorum Pontificum"

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    Du site "Paix Liturgique" :

    10 FRUITS DU MOTU PROPRIO SUMMORUM PONTIFICUM

    Prieur du monastère de Silverstream, fondé en 2012 dans le Comté de Meath, en Irlande, le RP Mark Kirby tient un blog d'approfondissement spirituel sur lequel il a publié, à l'occasion des 10 ans de Summorum Pontificum, un bel article consacré aux fruits du motu proprio de Benoît XVI. Nous sommes heureux de vous proposer notre traduction de cet article, suivi des réflexions qu'il nous inspire.

    Les moines de Silverstream entourant le Père abbé de Flavigny venu leur rendre visite (2015).

    I – L'ARTICLE DU RP MARK KIRBY

    Summorum Pontificum est le plus grand don du pape Benoît XVI à l'Église. C'est un cadeau que certains ont reçu avec une joie immense et dont ils ont immédiatement commencé à tirer profit. D'autres, enracinés dans de vieux préjugés idéologiques, ont considéré ce cadeau avec suspicion et méfiance. D'autres encore, dix ans plus tard, ignorent encore tout de ce don. 

    Pour moi, Summorum Pontificum a ouvert une porte sur l'immensité et la lumière d'une tradition liturgique plus profonde, plus élevée et plus vaste que tout ce que les livres liturgiques réformés, utilisés depuis près d'un demi-siècle, offraient. Je dis cela comme un homme qui, pendant plus de trois décennies, s'est dévoué aux rites réformés et a participé de tout son cœur à la réforme de la réforme, tant au niveau académique que pastoral. Toutefois, bien avant le 7 juillet 2007, j'en étais arrivé au constat que même les efforts les plus nobles déployés dans la réforme de la réforme n'avaient que peu de succès. Au moment où, fatigué et épuisé, je m'étais résigné à devoir passer le reste de ma vie dans une sorte d'impasse liturgique postconciliaire, une porte s'est ouverte devant moi. Cette porte était Summorum Pontificum. J'en ai franchi le seuil et me suis mis à avancer tout droit sans jamais me retourner. J'ai découvert à mon niveau la puissante vérité des mots adressés par Benoît XVI aux évêques de l'Église :

    « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Église, et de leur donner leur juste place. » (Lettre aux évêques, 7 juillet 2007)

    En passant en revue les dix dernières années, je peux identifier au moins dix fruits de Summorum Pontificum. D'autres, en dressant le bilan de ces dix ans pourraient en indiquer d'autres. Ceux que je vois depuis mon propre jardin – qui demeure un hortus conclusus, compte tenu de son contexte monastique –, sont les suivants :

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  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

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    Grande soirée "Dieu ou rien" du Cardinal Robert Sarah en présence du Cardinal De Kesel

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    Contacts : jubilatestok@gmail.com

    Le Cardinal Robert Sarah viendra présenter son ouvrage « Dieu ou rien » lors d'une grande conférence le 7 février prochain à 20h30

    Elle sera précédée d'une messe à 18h30 concélébrée par les Cardinaux Robert Sarah et Jozef De Kesel et d'une collation à 19h30. L'inscription à la collation est obligatoire et se fait, au plus tard le 2 février, par e-mail, à l'adresse jubilatestok@gmail.com.

    À l'issue de la conférence, vous seront proposés, en collaboration avec l'UOPC, les ouvrages « Dieu ou rien », et « La force du silence » que le Cardinal Sarah dédicacera.

    • Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements où il a été appelé par le Pape François, après avoir été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Nommé archevêque à l'âge de 34 ans par le Pape Jean-Paul II, le prélat, viendra spécialement du Vatican pour nous entretenir de son expérience exceptionnelle. Né dans un petit village, de parents illettrés, il est aujourd'hui l'un des cardinaux de la curie romaine les plus connus à travers le monde. « Il parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur » (Benoît XVI, Pâques 2017). Son ouvrage qui retrace son parcours de vie, sa foi dans le Christ, a été un véritable best-seller et a été traduit dans de nombreuses langues. 
    • On ne présente plus notre Archevêque, le Cardinal Jozef De Kesel. Il nous fera l'honneur de sa présence et, bien connu à la capitale où il fut aussi évêque auxiliaire, il nous présentera le Cardinal Robert Sarah.

    Cette soirée sera un grand événement d’Église. N'hésitez donc pas à diffuser l'annonce autour de vous !

    Les prêtres qui le désirent pourront concélébrer. Il leur suffit d'annoncer leur venue en envoyant un mail à jubilatestok@gmail.com.

    Lieu de l'activité : église Notre-Dame de Stockel rue Vandermaelen, 25 1150 Woluwe-Saint-Pierre

  • L'Avent : préparer la venue du Seigneur qui vient

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    L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient (source)

    Le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, Il ne nous a pas laissés seuls. L’Avent est un temps où l’Église appelle ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient. Éditorial pour approfondir ce très beau temps de l’année liturgique.

    Opus Dei - L’Avent : préparer la venue au Seigneur qui vient

    « Donne à tes fidèles, Dieu tout-puissant, d’aller avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur, pour qu’ils soient appelés, lors du jugement, à entrer en possession du Royaume des cieux. » Ces mots tirés de la prière du premier dimanche de l’Avent illustrent efficacement le caractère spécifique de ce temps, par lequel commence l’Année liturgique. Se faisant l’écho de l’attitude des vierges sages dans la parabole évangélique, qui ont su apprêter à temps l’huile pour les noces de l’Époux [1], l’Église invite ses enfants à veiller, à être éveillés pour accueillir le Christ qui passe, le Christ qui vient.

    Un temps de présence

    Le désir d’aller à la rencontre du Seigneur, de préparer sa venue [2], nous renvoie au terme grec parousie, que le latin a traduit par adventus, d’où procède le mot Avent.

    En réalité, adventus peut se traduire par « présence », « arrivée », « venue ». Il ne s’agit pas, d’autre part, d’un terme trouvé par les chrétiens. Dans l’Antiquité, il était employé dans un contexte profane pour désigner la première visite officielle d’un personnage important — le roi, l’empereur ou leurs fonctionnaires — à l’occasion de sa prise de fonction. Il pouvait aussi indiquer la venue de la divinité, qui sort de son existence cachée pour se manifester avec éclat ou bien qui est célébrée dans le culte. Les chrétiens l’ont adopté pour exprimer leur rapport à Jésus-Christ : Jésus est le Roi qui est venu dans cette bien pauvre « province » qu’est notre terre, pour rencontrer tout le monde ; un Roi qui invite à participer à la fête de son « Adventus » tous ceux qui sont convaincus de sa présence parmi nous.

    En disant adventus, les chrétiens affirmaient en toute simplicité que Dieu est ici : le Seigneur ne s’est pas retiré du monde, il ne nous pas laissés seuls. Même si nous ne pouvons ni le voir ni le toucher, comme nous pouvons le faire pour les réalités sensibles, il est ici et il vient nous visiter de bien des manières : dans la lecture de la Sainte Écriture ; dans les sacrements, spécialement l’Eucharistie ; dans l’année liturgique ; dans la vie des saints ; dans tant et tant d’épisodes, plus ou moins prosaïques, de notre vie quotidienne ; dans la beauté de la création… Dieu nous aime, connaît notre nom, s’intéresse à toutes nos affaires et se tient toujours près de nous. L’assurance de sa présence, que la liturgie de l’Avent nous suggère discrètement mais régulièrement au cours de ces semaines, n’esquisse-t-elle pas devant nos yeux une nouvelle image du monde ? Cette certitude que nous donne la foi nous fait contempler ce qui nous entoure sous un jour nouveau et, bien que tout demeure pareil, nous avons la sensation que tout est différent, parce que tout est expression de l’amour de Dieu [3].

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  • Liège, 10 décembre : Concert-méditation de Noël "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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  • Le portrait d'un évêque roumain, martyr du communisme

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient

    Portrait de Monseigneur Ioan Suciu, martyr du communisme

    Évêque de l’Église gréco-catholique de Blaj, en Roumanie, Monseigneur Ioan Suciu est l’un des sept évêques roumains martyrs du communisme. Un témoignage contemporain de fidélité.

     

    Mgr Ioan Suciu est un évêque gréco-catholique roumain. Né en 1907 à Blaj, il fut ordonné prêtre en 1931 et nommé, en 1940, évêque auxiliaire d’Oradea-Mare puis administrateur apostolique du siège de Blaj. Surnommé « l’apôtre des jeunes », il eut une intense activité pastorale et sportive avec les Roms qui vivaient dans les périphéries de Blaj.

    Après l’arrivée des communistes au pouvoir et l’interdiction de l’Église gréco-catholique en 1948, Mgr Suciu commença à donner une série de sermons, au cours desquelles il fit valoir l’impossibilité d’un accord avec le communisme.

    Arrêté le 27 octobre 1948, il subit de durs interrogatoires pendant dix-sept mois. Il suivit le même parcours que six autres évêques gréco-catholiques roumains. Il mourut de faim à la prison de Sighet dans la nuit du 27 juin 1953, dans la cellule 44, entouré par ses confrères. Il fut enterré au cimetière des pauvres et sa tombe n’a jamais pu être identifiée.

    En 1952, dans sa lettre apostolique Veritatem facientes, le pape Pie XII rend hommage à ce peuple de l’Est qui n’a pas renié leur foi : « Vous renouvelez la beauté de l’Église primitive […] On souhaite embrasser les chaînes de ceux qui, du fond de leur prison, ne s’acharnent pas contre l’injustice qui leur a été faite mais souffrent d’une douleur indicible en voyant les assauts contre la foi et prient pour le salut éternel de leur peuple. »

    Aujourd’hui, leur sacrifice est en passe d’être reconnu par la Congrégation pour les causes des saints. Ioan Suciu fait partie des « nouveaux martyrs » qui ont versé leur sang pour l’Évangile. Son sacrifice nous dit que, dans notre monde, on peut faire preuve de fidélité en considérant que la grâce du Seigneur est plus précieuse que notre vie. Son témoignage, nous incite à redécouvrir nos raisons de croire, d’espérer, de vivre et de nous ouvrir aux autres.

    Père Cristian Crisan, curé de la paroisse gréco-catholique roumaine
    Saint-Georges à Paris

  • Le compositeur Arvo Pärt prix Ratzinger 2017

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    Créateur d'une musique épurée, d'inspiration profondément religieuse — Arvo Pärt  (photo: ici à laArvo  Part chez Benoit XVI.jpg droite de Benoît XVI le 18 novembre dernier, au monastère "Mater Ecclesiae" avec les deux autres lauréats du prix Ratzinger 2017) est de confession chrétienne orthodoxe, et les chants orthodoxes ainsi que les chants grégoriens ont influencé son style sur la modulation lente des sons.

    Son emblématique « Da pacem Domine » dont nous proposons l’écoute ci-dessous est une œuvre composée d'un mouvement unique dont l'exécution dure environ cinq minutes. Originellement composée pour quatre voix, il existe différentes partitions de cette œuvre pour d'autres combinaisons de voix et d'instruments.

    La composition à quatre voix de "Da Pacem Domine" repose sur quatre techniques médiévales: le cantus firmus (chant donné) issu d'un chant grégorien et chanté à la voix d'alto ;l'organum, technique d'accompagnement en intervalles de quartes et de quintes, chanté à la basse ;le hocquet, retard des voix de soprano et de ténor par rapport au cantus firmus, technique notamment utilisé par Guillaume de Machault et l'école de Notre-Dame au XIIIe siècle ;le faux bourdon.

    Le chœur universitaire de Liège a retenu ce motet pour le programme de son prochain concert annuel et l’Ensemble vocal « Praeludium » parmi les chants de la messe de l’Epiphanie qui sera célébrée le samedi 6 janvier prochain à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132, 17h00).

     

    Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

    « Le prix Ratzinger 2017 a été attribué à Theodor Dieter, Karl-Heinz Menke, et Arvo Pärt.

    Le premier est un théologien luthérien très impliqué dans le dialogue œcuménique. Le deuxième est un théologien catholique, grand connaisseur de la pensée de Joseph Ratzinger et membre de la Commission théologique internationale. Le troisième est le compositeur vivant le plus joué dans le monde alors que sa musique est quasiment uniquement religieuse.

    Le cardinal Ruini, premier président du comité scientifique de la Fondation Ratzinger, avait dit que ce prix serait le « Prix Nobel de la théologie ».

    On fait remarquer qu’avec Arvo Pärt, pour la première fois le prix est attribué à quelqu’un qui n’est pas un théologien. En fait c’est une erreur de perspective, ou une myopie intellectuelle. Car Arvo Pärt est bien évidemment un théologien, l’un des plus importants théologiens de notre temps. Qui s’exprime par la musique, et non par les mots. Quoiqu’il utilise aussi des mots. Ceux de la liturgie. Et il est très remarquable que ce très pieux orthodoxe, qui ne se déplace jamais sans son impressionnant confesseur (sorte de moine sorti d’une Russie mythique), a composé la grande majorité de ses œuvres sur des textes de la liturgie catholique latine…

    Arvo Pärt Benoît XVI 2011.jpegLa photo montre Arvo Pärt avec Benoît XVI en 2011, lors du 60e anniversaire de sacerdoce du pape. A cette occasion avait été interprétée la version révisée du Vater unser (Notre Père en allemand) d’Arvo Pärt dédiée à Benoît XVI. Quelques mois plus tard Benoît XVI le nommait membre du Conseil pontifical de la culture.

    Le prix Ratzinger attribué à Arvo Pärt est aussi un hommage de la Fondation Ratzinger à l’amour du pape émérite pour la musique. En 2010, l’interprétation de Cecilia vergine romana d’Arvo Pärt lui avait inspiré un beau commentaire sur le… silence (ce qui en effet convient à cette musique).

    Ref. Arvo Pärt prix Ratzinger 2017

    JPSC

  • A l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège), dimanche 3 décembre 2017 à 10h00 : messe du premier dimanche de l’Avent

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    Ce prochain dimanche,  3 décembre 2017, commence le temps de l’Avent qui prépare la belle fête de Noël. A la messe dominicale de 10h00 célébrée en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, à Liège), les violons de l’Ensemble Darius et l’organiste Patrick Wilwerth rehausseront l’ouverture de la nouvelle année liturgique par des pièces du répertoire baroque. Elles alterneront avec les chants grégoriens de la messe « Ad te levavi », l’hymne  « Conditor  alme siderum » (en usage depuis le VIIe s. mais qui sera interprétée dans la version à trois voix égales du compositeur Clemens non papa, XVIe s.) et l’antienne mariale « Alma Redemptoris Mater »  (dont les origines remontent à l’An Mil).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_dec2017-page-001.jpg

    Introït de la Messe

     

    Hymne de l'Avent

    Ensemble Darius

    JPSC

  • Inviter le monde médical à se mettre à l’école des béatitudes

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Adrienne von Speyr, pour «une médecine à l’école des béatitudes»

    Prophétie pour la médecine du XXIe s.

    Adrienne von Speyr invite à opter pour «une médecine à l’école des béatitudes», car elle n’était pas seulement une théologienne ou une mystique, mais un « docteur » dont la pratique médicale et la réflexion apportent une lumière sur le rapport médecin-patient. Elle a été parmi les premières femmes à devenir médecin en Suisse.

    “Une femme au coeur du XXe s.”: c’est le titre d’un symposium dédié à la figure d’Adrienne von Speyr (1902-1967), organisé à Rome les 17-18 novembre 2017 par l’Association Lubac-Balthasar-Speyr et par le mensuel de L’Osservatore Romano « femmes Eglise monde ». La première partie a eu lieu à la “Casa Balthasar”, et la seconde au Vatican, à la “Casina Pio IV”. Les conférences ont réuni des experts d’Europe et l’Amérique, notamment le p. Jacques Servais, SJ, directeur de la “Casa Balthasar”, Mme Lucetta Scaraffia, directrice du mensuel, et le p. André-Marie Jérumanis, médecin de formation et professeur à la Faculté de théologie de Lugano qui a évoqué la figure d’Adrienne von Speyr médecin. Ces trois interventions ont été publiées en italien par L’Osservatore Romano des 18 et 19 novembre 2017.

    Le travail de médecin comme diaconie

    « Elle n’a pas été seulement une théologienne ou une mystique, mais un docteur », explique le p. Jérumanis : « Elle voulait servir Dieu dans le service médical du prochain. Certes, sa conversion au catholicisme changera son être chrétien et sa façon de vivre son ouverture à Dieu en réalisant dans son travail de médecin cette synthèse entre contemplation et action, entre profession médicale et désir de servir totalement le Créateur. »

    L’auteur souligne que, « pour éviter des distorsions de lecture et rendre service à la mission d’Adrienne dans le monde contemporain », il faut « inclure sa personnalité » en tant que médecin. Ce qu’Adrienne von Speyr indique comme « être à disposition » – disponibilité – se comprend aussi, ajoute le p. Jérumanis, à partir de sa conception du médecin et de la façon dont elle « a vécu sa profession jusqu’au bout, en étant à la disposition des autres par sa personne, son professionnalisme, sa compassion, sa prière, sa charité envers les pauvres, en étant elle-même entièrement à la disposition de Dieu. »

    Elle avait vu agir son père, Theodor, lui-même médecin ophtalmologiste, qui avait déjà une consultation pour les pauvres. Alors qu’elle était enfant, elle allait jusqu’à vouloir prendre sur elle telle ou telle souffrance. Son oncle psychiatre, Wilhelm, avait noté sa capacité d’apporter la paix aux malades les plus agités de la Clinique Waldau, qu’elle pouvait même faire s’endormir. Il ne s’en opposera pas moins à sa « vocation » médicale. Opposition de sa mère aussi. Son père était décédé en 1918 lorsqu’elle avait 16 ans. Et elle a dû lutter pour devenir médecin et payer elle-même ses études. Elle installera son studio à Bâle en 1931. De longues journées au cours desquelles elle pouvait recevoir 60 ou 80 patients par jour, selon ses biographes.

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  • Le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix 2018 est centré sur l'accueil des migrants et des réfugiés

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    Journée de la paix 2018: les migrants et les réfugiés, en quête de paix

    Message du pape François (Texte intégral) (source)

    « Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix ». C’est le thème du message du pape François pour la Journée mondiale de la paix 2018, qui sera célébrée comme chaque année le 1er janvier.

    Dans le texte publié le 24 novembre 2017, le pape plaide la cause des « plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés ».

    « Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre, note le pape. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes. »

    Fustigeant « ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques » et qui « au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie », il invite les gouvernants à « accueillir, promouvoir, protéger et intégrer ». Il rend hommage à « la créativité, la ténacité et l’esprit de sacrifice d’innombrables personnes, familles et communautés qui, dans tous les coins du monde, ouvrent leur porte et leur cœur ».

    Les migrants et les réfugiés, assure le pape, « n’arrivent pas les mains vides: ils apportent avec eux un élan de courage, leurs capacités, leurs énergies et leurs aspirations, sans compter les trésors de leurs cultures d’origine. De la sorte, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent ».

    Le pape François encourage l’approbation par les Nations-Unies de deux pactes mondiaux pour les migrants et pour les réfugiés, et souhaite « que le réalisme nécessaire de la politique internationale ne devienne pas une soumission au cynisme et à la mondialisation de l’indifférence ».

    AK

    Message du pape François

    Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix

    1. Meilleurs vœux de paix

    Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël,1 est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, «sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».2 Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.

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  • 2 décembre : Veillées pour la Vie à Bruxelles et Namur

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  • Aller à la messe, c'est revivre le Calvaire

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience générale: aller à la messe, c’est se rendre au calvaire (traduction intégrale)

    Pour entrer dans la victoire du ressuscité

    « La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus », a expliqué le pape François, qui a ajouté : « quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire ».

    Le pape François a continué son nouveau cycle de catéchèses sur la messe, lors de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre. Il a abordé le thème suivant : « La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ ».

    « Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur, a poursuivi le pape. « À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. »

    Il a invité à réfléchir : « si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. » Et le pape de conclure : « La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle. »

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse en italien prononcée par le pape. HG

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    En poursuivant les catéchèses sur la messe, nous pouvons nous interroger : qu’est-ce que la messe essentiellement ? La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et la mort et donne sa pleine signification à notre vie.

    C’est pourquoi, pour comprendre la valeur de la messe, nous devons avant tout comprendre la signification biblique du « mémorial ». Ce « n’est pas seulement le souvenir des événements du passé mais, d’une certaine manière, elle les rend présents et actuels. C’est exactement comme cela qu’Israël comprend sa libération de l’Égypte : chaque fois que la Pâque est célébrée, les événements de l’Exode sont rendus présents à la mémoire des croyants afin qu’ils conforment leur vie à ceux-ci » (Catéchisme de l’Église catholique, 1363). Jésus-Christ, par sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension dans le ciel, a accompli la Pâque. Et la messe est le mémorial de sa Pâque, de son « exode », qu’il a accompli pour nous, pour nous faire sortir de l’esclavage et nous introduire dans la terre promise de la vie éternelle. Ce n’est pas seulement un souvenir, non, c’est davantage : c’est rendre présent ce qui s’est produit il y a vingt siècles.

    L’Eucharistie nous conduit toujours au sommet de l’action du salut de Dieu : le Seigneur Jésus, se faisant pain rompu pour nous, reverse sur nous toute sa miséricorde et son amour, comme il l’a fait sur la croix, afin de renouveler notre cœur, notre existence et notre manière d’être en relation avec lui et avec nos frères. Le Concile Vatican II affirme : « Chaque fois que le sacrifice de la croix, par lequel le Christ, notre agneau pascal, a été immolé, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption s’effectue » (Const. dogm. Lumen gentium, 3).

    Chaque célébration de l’Eucharistie est un rayon de ce soleil sans couchant qu’est Jésus ressuscité. Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur. À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Et dans son passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, le Seigneur Jésus nous entraîne nous aussi avec lui pour faire la Pâque. Pendant la messe, on fait la Pâque. À la messe, nous sommes avec Jésus, mort et ressuscité, et il nous entraîne vers la vie éternelle. À la messe, nous nous unissons à lui. Ou plutôt, le Christ vit en nous et nous vivons en lui. « Avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Ga 2,19-20). C’est ce que pensait Paul.

    Son sang, en effet, nous libère de la mort et de la peur de la mort. Il nous libère non seulement de la domination de la mort physique, mais de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché qui nous prend chaque fois que nous tombons, victimes de notre péché ou de celui des autres. Alors notre vie est polluée, elle perd sa beauté, elle perd sa signification, elle se fane.

    Le Christ, lui, nous redonne la vie ; le Christ est la plénitude de la vie et quand il a affronté la mort, il l’annihile pour toujours : « Par sa résurrection, il a détruit la mort et a renouvelé la vie » (Prière eucharistique IV). La Pâque du Christ est la victoire définitive sur la mort, parce qu’il a transformé sa mort en un suprême acte d’amour. Il est mort par amour ! Et dans l’Eucharistie, il veut nous communiquer son amour pascal, victorieux. Si nous le recevons avec foi, nous aussi nous pouvons vraiment aimer Dieu et notre prochain, nous pouvons aimer comme il nous a aimés, en donnant sa vie.

    Si l’amour du Christ est en moi, je peux me donner pleinement à l’autre, dans la certitude intérieure que, même si l’autre devait me blesser, je ne mourrais pas ; sinon, je devrais me défendre. Les martyrs ont donné leur vie justement en raison de cette certitude de la victoire du Christ sur la mort. C’est seulement si nous faisons l’expérience de ce pouvoir du Christ, le pouvoir de son amour, que nous sommes vraiment libres de nous donner sans peur. La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus ; quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire, la même chose. Mais réfléchissez : si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. Quand nous entrons dans une église pour célébrer la messe, pensons à cela : j’entre au calvaire, où Jésus donne sa vie pour moi. Et ainsi, le spectacle disparaît, les bavardages disparaissent, les commentaires et ce genre de choses qui nous éloignent de cette chose si belle qu’est la messe, le triomphe de Jésus.

    Je pense que c’est maintenant plus clair que la Pâque se rend présente et opérante chaque fois que nous célébrons la messe, c’est-à-dire le sens du mémorial. La participation à l’Eucharistie nous fait entrer dans le mystère pascal du Christ, nous donnant de passer avec lui de la mort à la vie, c’est-à-dire là, sur le calvaire. La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle.