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Spiritualité - Page 332

  • Il n'est guère aisé de croire en l'homme...

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    Du père Charles Delhez s.J., cette chronique parue sur le site de La Libre :

    Comment continuer à croire en l'homme? (CHRONIQUE)

    La foi m’a été offerte avec le lait maternel. Petit à petit, j’ai compris que cette foi m’aiderait à croire en l’homme…

    Humain : voilà un adjectif qui justifie souvent nos fautes. Errare humanum est… Dans son livre "Cœur ouvert", Elie Wiesel, rescapé d’Auschwitz, Nobel de la paix décédé l’an dernier, fait remarquer que, pour les tueurs et les tortionnaires de l’Holocauste, il était normal, donc humain, de se montrer inhumain. Par contre, dans son film "Les justes" (1994), Marek Halter interroge 36 personnes - le nombre pouvant, selon la tradition juive, sauver l’histoire - qui ont pris des risques pour cacher des Juifs durant la guerre. Quelles étaient leurs motivations ? Ils répondent souvent : c’est humain ! C’est normal. Je l’ai fait par humanité. Ces héros anonymes ont sauvé leur époque et donc l’humanité.

    "Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan", disait Baudelaire, l’auteur des "Fleurs du mal". A nous de choisir. L’être humain est faillible, et même parfois en dessous de tout. Mais il y a au plus profond de lui une force étonnante qui, quand les eaux profondes du mal nous submergent, est capable de nous hisser vers plus d’humanité. Comment faire pour que les sous-hommes que nous sommes le soient un peu moins et peut-être un jour deviennent des hommes ? Telle était la question de Sartre au terme de sa vie.

    En tout être humain, il faut donc libérer l’humain. "Les hommes ne naissent pas hommes, ils le deviennent", disait déjà Erasme en 1529. Etty Hillesum, cette Juive au parcours étonnant, dans son journal privé (1941-1943) devenu maintenant une référence, dit que notre tâche est de sauver en nous cette part de l’humanité qui y sommeille. Telle est notre responsabilité aux yeux de l’histoire. L’humain est un combat de tous les jours qui se remporte en chacun de nous.

    Croire en Dieu, c’est croire en l’homme, entend-on parfois dire. Je partage entièrement cette réflexion, mais j’ai envie de la prendre aussi dans l’autre sens. En effet, il n’est guère aisé de croire en l’homme. Il peut pervertir le meilleur. Ce qui défraye la chronique en Belgique depuis des mois - les services publics et l’assistance sociale, lieux d’appétits financiers honteux - l’illustre à l’envi. Quand, le matin, ces nouvelles me réveillent, je peine à continuer à croire en l’homme. Camus dans "La Chute", son livre le plus pessimiste, souligne la duplicité humaine. "Après de longues études sur moi-même", confie Clamence à son interlocuteur, "j’ai compris que la modestie m’aidait à briller, l’humilité à vaincre et la vertu à opprimer. Je faisais la guerre par des moyens pacifiques et j’obtenais enfin, par les moyens du désintéressement, tout ce que je convoitais." Comme en écho, Alex Vizorek, l’humoriste interviewé récemment par Francis Van de Woestyne, avouait : "J’aimerais croire en l’Homme mais il parvient toujours à nous décevoir" ("La Libre", 2-3 septembre 2017).

    De culture chrétienne, j’ai d’abord cru en Dieu. La foi m’a été offerte avec le lait maternel. Et, petit à petit, j’ai compris que cette foi m’aiderait à croire en l’homme… Impossible de considérer l’un sans l’autre. Disons-le en une parabole inspirée de "Soufi, mon amour" (Elif Shafak). Il y était une fois un homme qui louchait et voyait double. Un jour, son patron lui demanda d’apporter le pot de miel de la réserve. "Maître, il y a deux pots de miel, expliqua-t-il, lequel voulez-vous ?" Comme il connaissait bien son assistant, le maître répondit : "Pourquoi ne casses-tu pas un des pots et ne m’apportes-tu pas l’autre ?" Hélas ! Notre homme ne comprit pas la sagesse de ces paroles. Il fit ce qu’on lui avait demandé. Il cassa un des pots et fut surpris de voir l’autre se briser aussi.

    Croire en Dieu me permet de croire en l’humain, celui que nous sommes appelés à devenir par-delà tout qu’il y a encore en nous de "trop humain" (Nietzsche). Paradoxal ? Certes. Telle est la tension de toute existence, ce qui la rend finalement passionnante.

  • Liège, 10 décembre : Grand concert de Noël de RCF Liège "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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    Grand concert de Noël de RCF Liège

    Plus de 100 choristes, sous la direction de Patricia Saussez, interpréteront « Des mystères au Mystère, le chemin de Marie », un agencement de chants du frère André Gouzes, op.,

    dans l’église collégiale saint-Jacques à Liège,
    le dimanche 10 décembre 2017 à 15h30


    Ce concert-méditation du temps de l’Avent revisitera les mystères de la vie du Christ, à contempler à l’école de Marie. Le rosaire, une prière qui existe depuis le XIIe siècle, est un « trésor à redécouvrir ».

    Ce concert sera dense : une grande variété de chants a capella, introduits par un duo d’instruments et ponctués d’écrits du fr. Dieudonné Dufrasne osb.

    Réservations souhaitées - réductions en prevente

    Cliquez ici pour accéder à la billeterie en ligne

    Catégorie ordinaire: 15 EUR (Prévente 12 EUR)
    Première catégorie: 25 EUR (Prévente 20 EUR)
    Catégorie étudiant: 12 EUR (Prévente 10 EUR)

    Il est aussi possible d'acheter ses tickets chez RCF Liège, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège, Contact: +32 (4) 237 00 71, entre 9h00 et 17h00 ou par email: accueil.liege@rcf.be 

    Le chœur « Chant des Sources » compte une centaine de choristes dont une vingtaine de liégeois. Liège sera le 3ème concert de leur nouvelle tournée.

    Toutes les informations sur le concert: cliquez sur ce lien

  • Le pape dénonce la tendance eugénique à supprimer les enfants à naître présentant quelque forme d’imperfection

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Le pape encourage le témoignage des personnes porteuses de handicap

    Congrès « Catéchèse et personnes porteuses de handicap » (Traduction intégrale)

    « Que les personnes porteuses de handicap puissent être elles-mêmes toujours plus catéchistes dans la communauté, y compris par leur témoignage, pour transmettre la foi de façon plus efficace. » C’est le vœu du pape François devant les participants au Congrès « Catéchèse et personnes avec handicap : une attention nécessaire dans la vie quotidienne de l’Eglise », promu par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, le 23 octobre 2017. Il a condamné aussi « la tendance eugénique à supprimer les enfants à naître qui présentent quelque forme d’imperfection ».

    L’événement était organisé à l’occasion du 25e anniversaire de promulgation du Catéchisme de l’Eglise catholique, à Rome, du 20 au 22 octobre.

    Dans son discours, le pape a déploré « une vision souvent narcissique et utilitariste » qui conduit « à considérer les personnes avec handicap comme marginales, sans saisir en elles leur richesse humaine et spirituelle multiforme » et « une attitude de refus de cette condition, comme si elle interdisait d’être heureux et de se réaliser soi-même ».

    Il a souhaité que la catéchèse développe « des formes cohérentes pour que toute personne, avec ses dons, ses limites et ses handicaps, même graves, puisse rencontrer Jésus sur son chemin et s’abandonner à Lui avec foi ». En ce sens, il a mis en garde contre « l’erreur néo-pélagienne de ne pas reconnaître l’exigence de la force de la grâce qui vient des Sacrements de l’initiation chrétienne ».

    « Apprenons à dépasser la gêne et la peur qui parfois peuvent être éprouvées à l’égard des personnes porteuses de handicap, a exhorté le pape. Apprenons à chercher et aussi à “inventer” avec intelligence des instruments adéquats pour que le soutien de la grâce ne fasse défaut à personne. » Il a suggéré que la Liturgie dominicale les inclue.

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je me réjouis de vous rencontrer, surtout parce qu’en ces jours vous avez affronté un thème de grande importance pour la vie de l’Eglise dans son œuvre d’évangélisation et de formation chrétienne : La catéchèse et les personnes porteuses de handicap. Je remercie Mgr Fisichella pour son introduction, le dicastère qu’il préside pour son service et vous tous pour votre travail en ce domaine.

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  • Saint Damien de Molokai en DVD

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    Saint Damien de Molokaï 

    Encore une nouveauté qui sortira avant Noël dans le catalogue de SAJE : DAMIEN DE MOLOKAI.

    C’est un prêtre belge missionnaire, mort sur l’une des îles de Hawaï en 1889, après avoir passé plus de 16 ans de sa vie au chevet des lépreux sur l’île de Molokaï, avant de contracter lui-même la lèpre. Il a été canonisé par le pape Benoît XVI en 2009. Nous sortirons ce DVD très prochainement.

    Vous pouvez découvrir les premières images de ce film très émouvant avec cette bande-annonce :

     

    Damien de Molokai - Bande-annonce VF (en DVD et VOD le 04/12/2017) from SAJE Distribution on Vimeo.

  • Saint Jean-Paul II (22 octobre)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Saint Jean-Paul II
    « Le Géant de Dieu »
    Pape (263e) de 1978 à 2005

     « Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »

    De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.

    « Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! 

    Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

    Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

    Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.

    Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

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  • Selon Eugenio Scalfari, le pape François ne croit pas à l’immortalité de toutes les âmes…

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    La question n’est pas d’accorder foi à la relation que le fondateur du grand journal italien la « Repubblica » fait de ses entrevues avec le pape actuel mais de savoir pourquoi ce dernier s’obstine à lui accorder des interviews.

    Du vaticaniste Sandro Magister traduit par notre confrère « Diakonos.be » on peut lire cette note :

    « Dans le grand quotidien « la Repubblica » fondé par Eugenio Scalfari, autorité incontestée de la pensée laïque italienne, ce dernier est revenu le 9 octobre dernier sur ce qu’il considère comme une « révolution » de ce pontificat, recueilli de la bouche même de François au cours de l’un des fréquents entretiens qu’il a eu avec lui :

    « Le Pape François a aboli les lieux où les âmes sont censées aller après la mort : enfer, purgatoire et paradis.  La thèse qu’il soutient, c’est que les âmes dominées par le mal et impénitentes cessent d’exister tandis que celles qui ont été rachetées du mal seront admises dans la béatitude de la contemplation de Dieu ».

    Et d’ajouter immédiatement :

    « Le jugement universel qui se trouve dans la tradition de l’Eglise devient donc privé de sens.  Il se réduit à un simple prétexte qui a donné lieu à de splendides tableaux dans l’histoire de l’art.  Rien de plus ».

    On peut sérieusement douter que le pape François veuille liquider les « choses dernières » comme le décrit Scalfari.

    Il y a cependant dans sa prédication des éléments qui tendent effectivement à éclipser le Jugement final et les destinées opposées des bienheureux et des damnés.

    *

    Mercredi 11 octobre, au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, François a déclaré qu’il ne fallait pas craindre un tel jugement parce qu’ « au terme de notre histoire il y a Jésus miséricordieux.  Tout sera sauvé.  Tout. ».

    Ce dernier mot, « tout », était imprimé en caractères gras dans le texte distribué aux journalistes accrédités auprès de la salle de presse du Vatican.

    *

    Dans une autre audience générale remontant à il y a quelques mois, celle du mercredi 23 août, François a dépeint une image totalement et uniquement consolatrice de la fin de l’histoire, évoquant une « demeure immense, où Dieu accueillera tous les hommes pour habiter définitivement avec eux ».

    Une image qui n’est pas de lui mais qui est tirée du chapitre 21 de l’Apocalypse mais dont François s’est bien gardé de citer les déclarations du Christ qui suivent ce passage :

    « Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils.  Quant aux lâches, perfides, êtres abominables, meurtriers, débauchés, sorciers, idolâtres et tous les menteurs, la part qui leur revient, c’est l’étang embrasé de feu et de soufre, qui est la seconde mort. »

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  • Divorcés remariés : comment le cardinal Barbarin applique Amoris Laetitia sur le terrain

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    De Bénévent Tosseri sur le site du journal La Croix :

    Le cardinal Barbarin souhaite que les divorcés remariés retrouvent « leur place dans l’Église »

    Le cardinal Philippe Barbarin a présenté dimanche 15 octobre devant une cathédrale comble les « chemins de discernement » proposés par le pape François dans Amoris Laetitia.

    Après Rouen et Le Havre, Lyon est le troisième diocèse à organiser une telle rencontre, pour « concrètement mettre en œuvre » l’exhortation apostolique sur la famille.

    Catherine attend sur le parvis. Un livre sous le bras, elle guette le cardinal Philippe Barbarin. Voilà une heure que l’archevêque de Lyon s’attarde auprès de ces « personnes ayant vécu une rupture conjugale » qu’il a invitées, dimanche 15 octobre au soir, à venir échanger avec lui dans la Primatiale Saint Jean-Baptiste. La nuit est tombée, Catherine peut enfin lui tendre l’ouvrage. Une copie de La Joie de l’amour, l’exhortation apostolique sur la famille que cette auxiliaire de puériculture demande au cardinal de dédicacer. Avant d’engager la conversation.

    À ses côtés, son nouveau compagnon, Laurent. Ce technicien de maintenance a dû « quitter » sa paroisse, en même temps qu’il se séparait de sa femme. Comme Élodie, « mère célibataire », qui s’est jointe à l’échange. « Il a fallu nous faire accepter ailleurs », regrette-t-elle. « On sent que l’Église n’est plus figée sur ces questions, souligne Laurent, 52 ans. Catherine et moi sommes allés voir le prêtre fraîchement arrivé dans notre paroisse. Il nous a fait bon accueil. »

    A lire : Avec les prêtres de Lyon, le pape évoque longuement Amoris laetitia

    Veiller à « ne jamais utiliser le langage du permis et du défendu »

    Symboliquement assis parmi la foule au début de la rencontre, puis rencogné à l’ombre d’un pilier, le cardinal a applaudi à la fin des six témoignages de « catholiques séparés, divorcés ou divorcés remariés », livrés devant une cathédrale comble. Cela, un an et demi après la publication d’Amoris laetitia. Et dix jours après avoir rencontré le pape François, avec 80 prêtres du diocèse. « Quand j’ai demandé aux prêtres : Sur quel thème souhaitez-vous qu’il nous parle ?”, les réponses ont été unanimes :”Sur le chapitre 8 d’Amoris laetitia” visant à” accompagner, discerner et intégrer la fragilité” », rapporte le cardinal.

    Car c’est « un chemin difficile » qu’ouvre le pape, a commenté l’archevêque de Lyon. En partant des points sur lesquels François a insisté auprès de la délégation lyonnaise. D’abord « considérer avant tout les personnes » et non les situations maritales. Ensuite, veiller à « ne jamais utiliser le langage du permis et du défendu ».

    Un « chemin difficile », donc, que certains prêtres du diocèse ont emprunté. Comme le P. Franck Gacogne, curé de Saint-Benoît, à Bron, debout aux côtés de Florence et Georges. Ce sont eux qui parlent, d’une voix. Voilà douze ans qu’ils cherchaient à « reprendre contact avec l’Église », notamment lors du baptême de leurs trois enfants. Mais ils n’avaient longtemps reçu que des « réponses inadéquates », disent-ils pudiquement.

    Le cardinal a tenu à leur « demander pardon »

    D’autres témoins ne cachent pas les souffrances traversées. Certains disent s’être retrouvés pour échanger au sein d’un « club des parias ». « Ni jugée, ni écartée de la vie chrétienne », une autre personne confie néanmoins avoir été « confrontée à des positions contradictoires, indifférentes ou embarrassées de certains pasteurs ». Et le cardinal a tenu à leur « demander pardon », avant de remettre à chacun des témoins un exemplaire de l’exhortation apostolique.

    Finalement, Florence et Georges ont trouvé une oreille, en la personne du curé de Bron. « Êtes-vous en paix ? Ce fut sa première question », rapporte le couple de divorcés-remariés, qui a alors choisi de s’impliquer au sein de la communauté locale, en tenant des permanences d’accueil. Le début d’un long cheminement. Ils allaient désormais à la messe en famille. Mais se sentaient « esseulés sur leur banc » au moment de la communion. « Plus nous trouvions notre place, moins nous nous sentions le droit de l’avoir », résument-ils.

    Grâce aux chemins ouverts par Amoris laetitia, le prêtre leur a alors proposé un accompagnement, s’appuyant sur un parcours bâti par les Équipes Reliance, liées aux Équipes Notre-Dame. Puis ils ont préparé « une célébration avec une bénédiction de notre couple ». Lors de la messe dominicale suivante, ils retrouvaient le chemin de l’eucharistie. Et s’impliquaient encore plus dans la paroisse, notamment auprès couples divorcés-remariés, engagés à leur tour dans un chemin de discernement. Avant, « éventuellement », comme eux, un accès aux sacrements.

    Les groupes d’accueil sont encore rares

    Cette prudence rejoint celle du cardinal Barbarin, qui a longuement développé la question, rappelant que « l’accès à la communion a toujours été un problème délicat dans l’Église », et cela pour tous les chrétiens. Concernant les divorcés-remariés, certes, dit-il, « quand une personne ne supporte pas de ne pas pouvoir communier et finalement décide, à cause de cette brûlure intérieure, de ne plus venir à la messe, il serait absurde et inhumain de continuer à brandir devant elle un panneau d’interdiction ». « Pour certaines personnes, a répété le cardinal à plusieurs reprises, ce cheminement de la foi passera par le fait d’aller communier, pour d’autres de participer à la messe sans communier, comme Charles Péguy. »

    L’important aux yeux du cardinal est avant tout de permettre aux personnes « en situation de rupture » de « retrouver leur place dans l’Église ». Et, de ce point de vue, il reste encore du chemin à faire.

    Le parcours de Florence et Georges est un exemple rare d’accompagnement porté par une dynamique paroissiale. « Certains de mes confrères sont sensibilisés à la question, mais peut-être privilégient-ils un accompagnement personnel, évalue le père Franck Gacogne. Alors que la dimension ecclésiale me semble importante. » De fait, rares sont les paroisses du diocèse de Lyon à avoir pour l’heure mis en place un groupe d’accueil de personnes en rupture d’alliance.

    Ces dernières sont pour le moment invitées par Bénédicte et Édouard Michoud, délégués épiscopaux à la pastorale des familles, à « poursuivre avec (leur) communauté locale, (leur) paroisse ». Sans « chemin unique », insistent-ils, l’important étant de « dépasser d’éventuelles peurs ». De la part des personnes en rupture d’alliance, comme de la part des communautés locales.

    Bénévent Tosseri, à Lyon

  • Je suis la résurrection et la vie, crois-tu cela ?

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    De zenit.org (Hélène Ginabat) :

    Catéchèse: « Guérir de la blessure de la mort » (traduction intégrale)

    « Je suis la résurrection et la vie »

    « Jésus a éclairé le mystère de notre mort », affirme le pape François: « Si elle est présente dans la création, elle est cependant une blessure qui défigure le dessein d’amour de Dieu et le Sauveur veut nous en guérir. »

    Le pape François continue sa catéchèse sur l’espérance. Il a abordé le thème de l’espérance chrétienne en lien avec la réalité de la mort, au cours de l’audience générale de ce mercredi 18 octobre 2017, sur la Place Saint-Pierre, devant des dizaines de milliers de visiteurs.

    « Chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de la foi et des liens qui nous sont chers », Jésus nous dit : « “Je ne suis pas la mort, je suis la résurrection et la vie, crois-tu cela ? Crois-tu cela ?” », insiste le pape. « Toute notre existence se joue ici, entre le versant de la foi et le précipice de la peur ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape donnée en italien.

    HG

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Aujourd’hui, je voudrais confronter l’espérance chrétienne avec la réalité de la mort, une réalité que notre civilisation moderne a de plus en plus tendance à effacer. Ainsi, lorsque la mort arrive, pour quelqu’un qui nous est proche ou pour nous-mêmes, nous nous retrouvons sans y être préparés, privés aussi d’un « alphabet » adapté pour ébaucher des paroles qui aient du sens autour de son mystère qui demeure de toutes façons. Et pourtant, les premiers signes de civilisation humaine sont justement passés à travers cette énigme. Nous pourrions dire que l’homme est né avec le culte des morts.

    D’autres civilisations, avant la nôtre, ont eu le courage de la regarder en face. C’était un événement raconté par les personnes âgées aux nouvelles générations, comme une réalité inéluctable qui obligeait l’homme à vivre pour quelque chose d’absolu. Le psaume 89 dit : « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse » (v.12). Compter ses jours fait que le cœur devient sage ! Des paroles qui nous renvoient à un sain réalisme, en chassant le délire de la toute-puissance. Que sommes-nous ? Nous sommes « un néant », dit un autre psaume (cf. 88,48) ; nos jours passent très vite : même si nous vivions cent ans, à la fin, il nous semblera que tout a été un souffle. J’ai souvent entendu des personnes âgées dire : « Ma vie a passé comme un souffle… ».

    Ainsi, la mort met notre vie à nu. Elle nous fait découvrir que nos actes d’orgueil, de colère et de haine étaient vanité : pure vanité. Nous nous rendons compte avec regret que nous n’avons pas suffisamment aimé et que nous n’avons pas cherché ce qui était essentiel. Et en revanche, nous voyons ce que nous avons semé de vraiment bon : les personnes aimées pour lesquelles nous nous sommes sacrifiés et qui, maintenant, nous tiennent la main.

    Jésus a éclairé le mystère de notre mort. Par son comportement, il nous autorise à nous sentir peinés lorsqu’une personne chère s’en va. Lui-même s’est troublé « profondément » devant la tombe de son ami Lazare et « s’est mis à pleurer » (Jn 11,35). Dans cette attitude, nous sentons Jésus très proche, notre frère. Il a pleuré pour son ami Lazare.

    Et alors Jésus prie le Père, source de la vie, et ordonne à Lazare de sortir du tombeau. Et c’est ce qui se produit. L’espérance chrétienne puise dans ce comportement que Jésus assume contre la mort humaine : si elle est présente dans la création, elle est cependant une blessure qui défigure le dessein d’amour de Dieu et le Sauveur veut nous en guérir.

    Ailleurs les Évangiles racontent l’histoire d’un père dont la fille est très malade et il s’adresse avec foi à Jésus pour qu’il la sauve (cf. Mc 5,21-24.35-43). Et il n’y a pas de personnage plus émouvant que celui d’un père ou d’une mère qui a un enfant malade. Et aussitôt, Jésus se met en route avec cet homme qui s’appelait Jaïre. À un certain moment, quelqu’un de la maison de Jaïre arrive et lui dit que l’enfant est morte et que ce n’est plus la peine de déranger le Maître. Mais Jésus dit à Jaïre : « Ne crains pas, crois seulement ». « N’aie pas peur, continue seulement de garder cette flamme allumée ! ». Et puis, lorsqu’ils seront arrivés à la maison, il réveillera l’enfant de la mort et la rendra vivante à ses proches.

    Jésus nous place sur cette « ligne de crête » de la foi. À Marthe qui pleure la disparition de son frère Lazare, s’oppose la lumière d’un dogme : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jn 11,25-26). C’est ce que Jésus redit à chacun d’entre nous, chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de la foi et des liens qui nous sont chers. Toute notre existence se joue ici, entre le versant de la foi et le précipice de la peur. Jésus dit : « Je ne suis pas la mort, je suis la résurrection et la vie, crois-tu cela ? Crois-tu cela ? » Nous, qui sommes aujourd’hui ici sur la place, croyons-nous cela ?

    Nous sommes tous petits et sans défense devant le mystère de la mort. Mais quelle grâce si, à ce moment-là nous gardons dans le cœur la flamme de la foi ! Jésus nous prendra par la main, comme il a pris par la main la fille de Jaïre, et il redira encore une fois : « Talitha koum », « Jeune fille, lève-toi ! » (Mc 5,41). Il nous le dira, à chacun de nous : « Relève-toi, ressuscite ! ». Je vous invite, maintenant, à fermer les yeux et à penser à ce moment : celui de notre mort. Que chacun de nous pense à sa mort et s’imagine ce moment qui adviendra, quand Jésus nous prendra par la main et nous dira : « Viens, viens avec moi, lève-toi ». L’espérance finira là et ce sera la réalité, la réalité de la vie. Réfléchissez bien : Jésus lui-même viendra vers chacun de nous et nous prendra par la main, avec sa tendresse, sa douceur, son amour. Et que chacun répète dans son cœur la parole de Jésus : « Lève-toi, viens ! Lève-toi, viens ! Lève-toi, ressuscite ! »

    C’est notre espérance devant la mort. Pour celui qui croit, c’est une porte qui s’ouvre tout grand, complètement ; pour celui qui doute, c’est un rayon de lumière qui filtre d’un seuil qui ne s’est pas fermé du tout. Mais pour nous tous, ce sera une grâce, lorsque cette lumière, de la rencontre avec Jésus, nous illuminera.

    © Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Deux, trois petits pas au Livre de Job

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    mag_104-page-001.jpg"Vir erat in terra Hus, nomine Job: simplex et rectus, ac timens Deum: quem Satan petiit, ut tentaret: et data est ei potestas a Domino in facultates et in carnem ejus...

    "Il y avait, au pays de Hus, un homme appelé Job, simple, droit et craignant Dieu. Satan demanda de le mettre à l'épreuve et reçut du Seigneur pouvoir  sur ses biens et  sur son corps..."

    Job, 1 (offertoire du 21e dimanche après la Pentecôte)

     

    job 007.jpg

    Il était un homme, appelé Job...

     

    Un homme simple et droit,

    qui vénérait Dieu

    et veillait à garder ses enfants en son amour.

    ~

    Job était entouré d’estime

    et comblé de biens.

    ~

    Il n’est pas entouré d’estime

    et comblé de biens

    parce qu’il vénère Dieu.

     

    Il ne vénère pas Dieu

    parce qu’il est entouré d’estime

    et comblé de biens.

     

    Simplement Job est Job

    et Dieu, Dieu.

    ~

    Là,

    ni « parce que », ni « pour que ».

    Simplement Job est Job

    et Dieu, Dieu.

    C’est tout.

     

    C’est Tout.

    Il ne faut pas chercher plus loin.

    ~

    Dieu garde l’homme en bienveillante main ;

    il « ne dort ni ne somnole » :

    il veille.

     

    « Regardez les oiseaux du ciel...

    Regardez les lis des champs... »

    Dieu pourvoit à tout

    et au-delà.

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  • Opus Dei : l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle à Saint-Jacques sur Coubenberg

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    De Jean-Jacques Durré sur le site Cathobel :

    « Ce dimanche 15 octobre, en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle.

    opus-dei-Montero.jpgQui ne connaît pas le Professeur Etienne Montero, ancien doyen de la Facultés de Droit de l’UNamur (anciennement Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur). L’homme ne laisse personne indifférent et il s’est fait de nombreux détracteurs en montant souvent au créneau pour dénoncer entre autres la loi sur l’euthanasie. Depuis plus de 25 ans, il s’intéresse aussi à des questions d’éthique politique et de bioéthique. Régulièrement consulté par diverses instances publiques; son expertise sur la fin de vie a été sollicitée, notamment, dans plusieurs procédures judiciaires à l’étranger (Canada, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, etc.). Etienne Montero est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages et d’environ 150 articles scientifiques. Il a assuré la direction scientifique de près de 10 ouvrages.

    Ordonné à Rome

    Ce que l’on ne sait peut-être pas, c’est que ce docteur en droit aux idées fortes, a franchi le pas et est devenu prêtre en avril dernier, avec 30 autres membres de l’Opus Dei. Il a été ordonné à Rome par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican.

    Et dimanche dernier, 15 octobre, l’abbé Montero a donc célébré sa première messe solennelle en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, à Bruxelles. Pour sa première célébration, l’abbé Montero était entouré, comme concélébrants, par Mgr Emmanuel Cabello, vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei, Mgr Herman Cosyns, secrétaire de la Conférence épiscopale belge, le Père Xavier Dijon sj, ancien collègue du nouveau prêtre à l’Université de Namur et plusieurs autres prêtres.

    Environ 350 personnes ont participé à la célébration, parmi lesquelles des membres de sa famille, des collègues de travail et de nombreux amis. La messe a été suivie par une réception dans les locaux de la Guilde des Arbalétriers, située dans les sous-sols de l’église.

    Ancien du collège Saint Pierre à Uccle, licencié et docteur en droit de l’UCL, licencié et, bientôt, docteur en Théologie de l’Université de Navarre. Etienne Montero a mené une carrière de recherche et enseignement universitaire. Ses enseignements et ses recherches ont porté sur le droit civil et le droit des technologies de l’information. Il est en effet un spécialiste du droit du commerce et de la signature numérique et de questions de responsabilité des intermédiaires de l’internet.

    « Seule la foi vous permet de quitter une carrière prestigieuse »

    Les lectures de la messe de ce 28ème dimanche du temps ordinaire étaient centrées sur l’amour d’alliance de Dieu avec son Peuple, alliance qui est célébrée dans le sacrement de l’Eucharistie, présidée par le nouveau prêtre. L’homélie a été l’occasion de relever que le sacrement de l’Ordre a fait d’Etienne Montero « un ministre du Christ, prêtant à Jésus, ses paroles et ses gestes au moment de dire « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang ». Le prêtre est aussi le Christ dans le sacrement de la miséricorde de Dieu —la confession —, lorsqu’il dit : Et moi (…) je te pardonne tous tes péchés. Comme dit le pape François, il est alors, comme Jésus, « l’instrument de la tendresse de Dieu ». C’est aussi avec l’autorité du Christ qu’il proclame la Parole de Dieu et l’explique aux fidèles ».

    Comment Etienne Montero a-t-il « sauter le cap », en quittant une carrière académique prestigieuse, même s’il garde une charge d’enseignement? « Seule la foi peut l’expliquer », a poursuivi l’abbé Montero, rappelant que « le sacerdoce est un don immense, reçu dans la foi, la foi dont nous parle saint Paul dans la deuxième lecture: ‘Je peux tout en celui qui me donne la force’. Et de conclure: « Le prêtre n’est pas un superman, il est un homme ordinaire, qui n’a pas en lui-même plus de pouvoir que les autres, mais, à qui Dieu, dans son infinie miséricorde, donne la force de faire des choses divines: il peut transformer le pain et le vin en le Corps et le Sang du Christ, il peut pardonner tous les péchés, car le sacrement de l’Ordre lui donne d’être le Christ qui agit au service de ses frères les hommes ».

    J.J.D. »

    Ref. L’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle

    JPSC

  • Bruxelles : une année dans le Coeur de Jésus

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    De catho-bruxelles.be :

    UNE ANNÉE DANS LE CŒUR DE JÉSUS (octobre 2017 - juin 2018)

    A la Basilique, tout au long de cette année, les fidèles seront invités à entrer davantage dans la spiritualité du Cœur de Jésus, en répondant notamment aux promesses du Cœur de Jésus pour les neuf premiers vendredis du mois. A l’issue de ces neuf mois, chacun pourra se consacrer au Sacré-Cœur, lors de la fête du Sacré-Coeur.

    L’amour de Jésus n’est pas à conjuguer au passé mais au présent. Jésus ne cesse de nous aimer. Parce que nous l’oublions trop facilement ou n’y croyons pas assez, Jésus a montré son Coeur à une humble religieuse, Marguerite-Marie Alacoque en 1675. Jésus a fait douze promesses à Sainte Marguerite-Marie. Si le langage de ces dernières n’est plus celui d’aujourd’hui, la mise en perspective avec la Parole de Dieu est éclairante (découvrez ici ces 12 promesses).

    ET SI JE PRENAIS AU SERIEUX CES PROMESSES DE JESUS ? Nous ne savons pas comment le Seigneur réalisera ses promesses. Mais Dieu fait ce qu’il dit et si je le croyais ?

    C’est ainsi qu’Il s’est défini Lui-même : « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur» (Mt 11, 29). Et le sens de la fête du Sacré-Coeur de Jésus est de découvrir toujours plus sa tendresse et de nous laisser envelopper par l’humble fidélité et par la douceur de l’amour du Christ, qui nous révèle la miséricorde du Père. Nous pouvons expérimenter et goûter la tendresse de cet amour à toutes les saisons de la vie: au temps de la joie et dans celui de la tristesse, au temps de la santé et dans celui de l’infirmité et de la maladie. »
    pape François

    PROPOSITIONS POUR 2017-2018 | BASILIQUE DU SACRÉ-CŒUR

    LES 9 PREMIERS VENDREDIS DU MOIS
    Nous invitons chacun à faire cette démarche : dès le vendredi 6 octobre, et pendant 9 mois, venir participer à la messe à la basilique chaque premier vendredi. Ce sera possible en venant soit à la messe de 9h, soit à la soirée Miséricorde à 20h (qui aura lieu dans la basilique même ou dans la crypte, suivant la température) précédée à 19h par les confessions.

    FÊTE DU SACRE-CŒUR VENDREDI 8 JUIN ET DIMANCHE 10 JUIN
    Cela aboutira à la fête du Sacré Coeur, qui cette année tombe le vendredi 8 juin, où durant la messe solennelle de 19h, il y aura possibilité de se consacrer au Sacré Coeur.
    C’est aussi Jésus qui a demandé à Saint Marguerite-Marie l’établissement de la fête du Sacré-Coeur. Voici ce qu’elle a déclaré : « Voici ce Coeur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour…
    Je vous demande que le premier vendredi après l’octave du Saint Sacrement soit consacré à célébrer une fête particulière pour honorer mon Coeur…

    PARCOURS DU SACRE-CŒUR DE JESUS
    Chaque dimanche à 14h à la Basilique : le parcours du Cœur de Jésus pour ceux qui veulent méditer sur le mystère du cœur de Dieu qui a tant aimé le monde…
    SAMEDI 2 DECEMBRE CONFERENCE
    De 14h30 à 16h00 « Voici quelles sont d’âge en âge les pensées de son cœur » (ps 33,11) Les annonces du Cœur de Jésus dans l’Écriture (conférence par sr Marie-David Weill, csj)


    Date / Heure
    Date(s) - 06 octobre 2017 - 08 juin 2018
    Toute la journée

    Lieu
    Basilique nationale du Sacré-Coeur
    Parvis de la Basilique, 1
    1081 Koekelberg