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Spiritualité - Page 329

  • La communauté Saint-Martin, une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce en réponse aux défis contemporains

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    D'Eléonore de Vulpillières sur aleteia.org :

    Au cœur des ordinations de la communauté Saint-Martin

    © EdV

    Cérémonie d'ordination : chaque prêtre présent impose les mains sur la tête du futur ordonné signe de communion et d’accueil. 

    Chaque année, la communauté Saint-Martin peut rendre grâce pour les nombreuses vocations sacerdotales qu’elle suscite. Ces ordinations extra-diocésaines, pour un ministère quasi diocésain, apparaissent par bien des aspects comme le résultat d’une façon nouvelle d’appréhender le sacerdoce, en réponse aux défis contemporains.

    Le samedi 24 juin, on eu lieu de nombreuses ordinations partout en France. À Evron, en Mayenne, la communauté Saint-Martin accueille trois nouveaux prêtres et huit diacres. De toute la France, mais aussi d’Autriche — en costumes tyroliens — et d’Allemagne, l’assistance est venue entourer les ordinants, Pierre Gazeau, Xandro Pachta-Reyhofen et Phil Schulze Dieckhoff. La messe, qui dure trois heures, est présidée par l’évêque de Laval, Monseigneur Thierry Scherrer. Au cours de son homélie, celui-ci exhorte les ordinants à être des « témoins de la miséricorde envoyés dans le monde », tout en soulignant l’importance de l’humilité dans le ministère sacerdotal. Un monde qui a besoin de « vrais prêtres », pas seulement pour eux-mêmes, mais surtout pour les autres. L’évêque rappelle que les nouveaux prêtres, tout en conservant leurs personnalités, bien particulières, se doivent d’être les « instruments dociles » du Seigneur, en étant « totalement remis à Dieu ». À la fin de la messe, le nonce apostolique en France, Luigi Ventura, prêtre depuis quarante-huit ans, prononce avec émotion un mot de remerciement à l’endroit de la communauté et de ses nouveaux prêtres.

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  • Appel aux habitants de la région de Liège pour participer à une enquête "Media et Spiritualité"

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    Grande enquête media et spiritualité

    Région de Liège - Eté 2017

    Madame, Monsieur,

    Si vous habitez la région liégeoise et êtes sensible aux questions de media, de spiritualité et/ou de foi, ce message s'adresse à vous.

    Une radio locale centrée sur ces questions organise actuellement une grande enquête. Il est réalisée dans le cadre d’un mémoire à HEC - ULg. 

    Pour ne pas nuire à l’enquête, nous ne vous en disons pas plus pour le moment.
    Nous voudrions vous inviter à y répondre anonymement via le lien suivant, l’enquête ne dure que quelques minutes:

    Lien vers l'enquête: https://lc.cx/qZW6

    Un tout grand merci et bon été !

  • Une année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia

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    2016_05_25_5745cff27e142.jpgUne année "pour Dieu" à Bruxelles avec l'Institut Sophia

    L’Institut Sophia à Bruxelles propose à des jeunes de 18 à 28 ans de prendre une année pour réfléchir à cette interrogation fondamentale et y apporter une réponse libre, personnelle : qui est Jésus pour moi ?

    Fort de son expérience de dix ans, l’Institut Sophia propose une formation de niveau universitaire centrée sur la lecture de la Parole de Dieu, la vie spirituelle, l’étude de la philosophie et la découverte de la culture.

    Grâce à l’accompagnement de laïcs engagés au sein du diocèse de Bruxelles et au soutien de l’Institut d’Études Théologiques (IÉT) où sont formés une centaine d’étudiants, un suivi personnel et académique est mis en place selon les besoins de chaque jeune.

    La Parole retentit partout et toujours, pour qui sait tendre l’oreille de l’âme. C’est alors que la réponse intime et personnelle peut jaillir peu à peu, lumineuse et libre, ouvrant à une vie intérieure féconde.

    Telle est la vocation de l’Institut Sophia !

    Voici le point de contact : Portable (Belgique) : 00 32 477 042 367

    Rentrée académique 23 septembre 2017

    institutsophia@yahoo.fr - http://www.institutsophia.org

  • Les "enfants adorateurs" ou quand des petits s'éveillent à la vie intérieure

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    D'Anne-Claire de Castet sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Enfants adorateurs : l’éveil à la vie intérieure

    enfants adorateursDes enfants contemplant « Jésus caché »  ©N.JUNG.COM

    EXCLUSIF MAG – Dès leur plus jeune âge, l’adoration les fait entrer naturellement dans l’intimité du Christ et les familiarise à un cœur à cœur direct avec Dieu.

    Comme ils le font deux fois par mois, les enfants adorateurs de Rouen se réunissent derrière l’église du Sacré-Cœur. Les « grands » de 6 ans sont attentifs à l’enseignement de Cyriane, une maman responsable du groupe, mais il fait chaud en ce mercredi après-midi caniculaire et ceux de 4 ans commencent à s’agiter. Pourtant, il est temps d’aller adorer le Saint-Sacrement dans la chapelle contiguë. Après s’être signés, les petits s’agenouillent spontanément, certains se prosternent face contre terre, et le calme se fait. Un moment. Pas très long, mais un moment où quelque chose s’est passé. Les 6-8 ans prennent leur suite et les yeux rivés sur le Saint-Sacrement, contemplent « Jésus caché ». Jules a 8 ans : « Trop long vingt minutes ? – Oh non ! », répond-il avec un sourire lumineux.

    Comment de si petits peuvent-ils adorer quand, avec la meilleure volonté du monde, des adultes ont du mal à ne pas « sécher » ? « Il y a une connexion directe entre le cœur des enfants et le Seigneur. Ils ont le Wifi », assure Cécile, maman de petits adorateurs en région parisienne et ancienne responsable de groupe. Les enfants de cet âge comprennent avec leur cœur avant de chercher à raisonner. Il se passe vraiment quelque chose affirment tous ceux qui les assistent pendant les adorations.

    Bien sûr, il serait utopique d’imaginer trente enfants en lévitation pendant une heure. « Ce n‘est pas grave s’ils sont un peu agités. Même si le temps d’oraison est furtif, c’est déjà ça », rassure Cécile. Toutes les responsables de groupe avouent humblement semer sans savoir ce qui va pousser. Florence Schlienger, longtemps responsable à Versailles, se rappelle un enfant qui avait tourné le dos à l’autel pendant toute l’adoration. Pourtant, le mois qui suivit, il parla sans cesse de l’amour de Dieu à sa maman. C’est une éducation à la vie intérieure dont on ne voit pas tout de suite les fruits, admettent aussi les mamans, mais on sème pour plus tard. Le Père Thibaud Labesse, aumônier du groupe d’enfants adorateurs de Saint-Cloud, confirme : « Plus tôt on apprend à prier, plus cela devient naturel. »

    « On comprend que le Bon Dieu est là »

    Ce cœur à cœur avec Jésus nourrit leur vie intérieure. Beaucoup de mamans d’adorateurs témoignent d’un changement de comportement à la messe, comme la mère d’Honorine âgée de seulement 4 ans et demi. Alexia, la responsable du groupe de Saint-Cloud et maman de cinq enfants, constate sur ses aînés que « cela a contribué à rendre la Présence réelle plus évidente ». Maylis, 8 ans, n’hésite d’ailleurs pas à affirmer : « On comprend que le Bon Dieu est là. » Le Père Labesse demandait récemment aux petits : « Quel est le lieu où est révélé le plus l’amour de Dieu ? » « Du tac au tac ils ont répondu : “La croix de Jésus” ! », rapporte le vicaire encore émerveillé.

    « On accompagne les enfants et on déploie une pédagogie pour entrer dans le silence et se mettre en présence de Jésus », explique Sœur Beata, qui aide les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie dans leur apostolat. D’environ une heure, ces parcours commencent par des ateliers qui les prédisposent à l’adoration : lecture de l’Évangile, temps d’enseignement, coloriage de dessins adaptés. Puis ils se rendent en groupe à l’adoration, ponctuée de chants, de gestes d’offrande, d’intentions de prière et de la consécration des enfants adorateurs : dix minutes pour les plus petits (4 ans), vingt-cinq pour les CM2 avec des plages de silence plus larges.

    Partie de Montmartre, cette école de prière, qui n’a pas vocation à remplacer le catéchisme, avait essaimé à Versailles, reprise notamment par Florence Schlienger. Forte de ses quinze ans d’expérience, celle-ci a écrit un guide, Préparer le cœur des enfants à adorer, à la demande des Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie. Vendu par leurs soins, il est destiné à ceux qui souhaitent lancer et animer un groupe d’enfants adorateurs. « C’est une éducation à la prière qui leur permet d’acquérir petit à petit une relation vivante à Jésus », explique Sœur Philippine, de la Famille missionnaire Notre-Dame au Grand-Fougeray (Ille-et-Vilaine), qui organise des groupes sur le même modèle.

    Comme souvent, Cyriane et Alexia ont, quant à elles, conçu les parcours, en lien avec leur curé. À Sainte-Marie-des-Batignolles (Paris), l’adoration est même proposée aux 0-7 ans en séances de 15 minutes. À Viroflay, Aude s’est appuyée sur un autre guide, Je me prépare à l’adoration (Éd. Emmanuel), pour construire son parcours. La présence du prêtre est essentielle : il représente le Christ, et les enfants prient avec et pour lui. « L’adoration faisant entrer l’enfant dans l’intimité du Christ, dans un réflexe d’amour avec le Seigneur, elle est un terreau pour les vocations », assure Florence. Elle qui a vu les merveilles semées par cette école de prière en est convaincue : « Cette introduction de la présence de Dieu dans la vie personnelle est ce qui va relever l’Église, plus que tous les cours de théologie ! »

    Congrès Adoratio 2017

    Organisé par les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie, ce congrès sur l’adoration eucharistique a pour thème « Adorer au cœur du monde ». Il se tiendra du 9 au 14 juillet à Saint-Maximin la Sainte-Baume (Var) dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine, lieu où la sainte, « Apôtre de la Miséricorde », a été enterrée. Ce congrès ouvert à tous s’adresse à toute personne qui veut faire une nouvelle expérience de l’amour et de la miséricorde divine par l’eucharistie et la journée du 10 juillet sera spécifiquement consacrée aux paroisses adoratrices.

    Le congrès sera animé par des conférenciers et témoins, laïcs, religieux, prêtres, tous engagés dans un ministère de miséricorde centré sur l’adoration eucharistique : le cardinal Mauro Piacenza, Mgr Dominique Rey, Mgr André Léonard, le Père Nicolas Buttet, Véronique Lévy…

    Claire a participé au dernier congrès en 2015  : « Le cadre est exceptionnellement beau et chargé de l’histoire spirituelle de sainte Marie Madeleine. J’ai été touchée par l’ambiance familiale qui règne entre les pèlerins. Les intervenants étaient des grandes figures de  la foi et j’ai pu découvrir les Missionnaires de la Très-Sainte-Eucharistie. Dans ces journées, tout était fait pour n’avoir qu’à accueillir les grâces ! » 

  • Liège, dimanche 2 juillet 2017: Solennité de la Fête des saints Pierre et Paul (fête du pape) à 10 h, en l’église du Saint-Sacrement

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

     

    SOLENNITÉ DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL 

    DIMANCHE 2 JUILLET 2017 À 10 HEURES

    Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel-  des deux Princes des apôtres, Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.

    La Solennité de cette fête se célèbre le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année  2017, il s’agira du dimanche 2 juillet :

    Missel de 1962

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV 

    "Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.)

    au Christ Vainqueur  

     

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement

    A l’orgue,Patrick Wilwerth (orgue)

    Avec le concours du Quatuor Instrumental Darius  

    ensemble Darius.jpg

    JPSC 

    ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/ 

  • Prière pour rencontrer l’autre au nom du Christ

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    Prières pour rencontre l'autre.jpgCes prières viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande. Leur auteur : Philippe de la Mettrie. Il écrit : « Moi-même témoin de la difficulté que nous ressentons tous d’accueillir et de rencontrer au nom du Christ l’autre, le différent, l’ étranger, en ces temps de grands changements sociaux et de brassage des populations, j’ai éprouvé le besoin de demander par ces prières la grâce de savoir rencontrer l’autre avec le coeur.  Elles m’aident  à transformer mon regard sur autrui. J’espère qu’elles seront également une invitation à faire parler le cœur de chair de celles ou ceux qui les liront. » Extrait lu sur le site « diakonos.be »

    Le matin 

    « En ce début de journée, Seigneur,
    si je dois rencontrer l’autre, toute personne que tu mets sur ma route,
    aide-moi au préalable à me dépouiller de mes soucis, de mes angoisses et de mes craintes.
    Je te les confie, à Toi et à Marie, Ta Mère, le temps d’être pleinement présent et à l’écoute de cette personne, de ses propres soucis, de ses  propres angoisses, de ses  propres craintes. »

    1

    « Qu’il me soit donné, par ta protection, d’accueillir toute personne dans un esprit de véritable humilité,
    celle qui ouvre à l’amour de Dieu et de son prochain, sans orgueil ni rabaissement de soi.
    Rappelle-moi sans cesse que je ne suis ni au-dessus ni en-dessous mais à coté, comme un frère, de celui ou celle que je rencontre. »

    2

    « Seigneur, toi qui connais mon péché et ma faiblesse,
    ne me fais pas tomber dans la culpabilité, mais, au contraire, par ta miséricorde, rends moi humble de cœur et éclaire mon esprit pour que je sois ton meilleur avocat pendant ce temps de rencontre et de dialogue. »

    3

    Seigneur, si cette personne souffre,
    donne-moi, par la grâce de l’Esprit Saint, de ne me croire ni un guérisseur de sa souffrance ni totalement impuissant.  Je sais que seule Ta parole libère et guérit, c’est pourquoi je voudrais tant la lui faire connaître. »

    4

    « Seigneur, si je dois accueillir l’étranger, le différent, le croyant d’une autre religion,
    fais que je voie en lui ton image et non pas celle d’un ennemi, fais tomber mes préjugés.
    Suscite en moi le désir de l’aimer et d’être, si les circonstances l’exigent, le bon samaritain. »

    5

    « Seigneur, si je dois me taire,
    que mon silence soit un silence d’accueil, de respect, un silence qui permet à l’autre de s’écouter et d’espérer, non un silence d’indifférence ou de lassitude. »

    6

    "  Seigneur, si je dois parler,
    que mes paroles soient des paroles de vérité qui ouvrent sur la vie et non un  discours de pure convention qui laisse mon interlocuteur dans le vide du doute.
    Fais de moi un messager de Ta parole, celle qui éclaire et donne un sens à toute vie. »

    7

    «  Seigneur, si je dois entendre l’angoisse,
    que je me souvienne que tu as dit :
    Ne crains pas et Je vous laisse ma paix.
    Que la force de cette paix, à travers moi, soit, pour cette personne, source de confiance et de sérénité. 

    8

    Seigneur, si je dois entendre le doute et le désespoir,
    que ma foi, même fragile, soit perceptible et fasse germer une fleur d’espérance. »

    9

    Seigneur, si je dois entendre la révolte ou la colère,
    apprends-moi à savoir l’accueillir, la laisser s’exprimer, sans la juger.
    Donne-moi aussi de savoir écouter la souffrance qu’elle cache. »

    10

    « Seigneur, si je dois entendre la haine,
    fais parler mon cœur de chair et non pas mon cœur de pierre ;
    qu’il oppose à cette haine des silences qui apaisent et des mots qui invitent à un autre chemin,
    celui du pardon. »

    11

    « Seigneur, si je dois entendre l’insulte ou l’injure,
    ne laisse pas bafouer ton Nom ni ma dignité de chrétien.
    Si je ne peux empêcher qu’un sentiment de colère gronde en moi,
    écarte de moi tout désir mauvais de riposte et préserve-moi de toute parole blessante
    car l’amour supporte tout, l’amour endure tout. »

    12

    « Seigneur, si je dois entendre le cri de la solitude,
    que  mes paroles réchauffent ce cœur en mal d’amour.
    Mais pour briser cet isolement, Seigneur, j’ai besoin de ton aide :
    Eclaire, par le mystère de Ta présence invisible, la nuit dans laquelle cette personne est plongée. Donne-lui des signes de ton amour.
    Puisse-t-elle, ainsi, accéder à la conviction qu’elle n’est jamais seule. »

    13

    « Seigneur, si je suis démuni, sans force, sans réponse
    à la soif de mieux vivre de cette personne qui, me dit-elle, croit en Toi,
    peut-être est-ce le moment de te prier.
    Apprends-moi à discerner dans ses paroles et ses silences son désir,
    même non exprimé, de s’abandonner dans la prière.
    Rassemble-nous tous les deux, dans une même invocation, car tu as dit :
    Si deux d’entre vous se mettent d’accord pour demander quelque chose,
    ils l’obtiendront
     de mon Père qui est aux cieux. »

    14

    « Seigneur, si je dois entendre la joie,
    que je m’y associe pleinement et que mon cœur s’en réjouisse.
    Je t’en rendrai grâce dans le secret.
    Si je rencontre la tristesse,
    qu’un sourire l’atténue et que ma joie de chrétien transparaisse,
    afin de rendre plus heureux, ou moins tristes, ceux que je rencontre. »

    15

    «  Seigneur, après ces rencontres,
    que je trouve le temps et le désir, jour après jour,
    de te confier dans mes prières toutes celles et tous ceux que tu as mis sur ma route.
    Anime mon coeur d’un sentiment d’amour pour eux,
    car, aurais-je rencontré des milliers de personnes,
    « s’il me manque l’amour, je ne suis rien. »

    Mai 2017

    Ref. http://www.diakonos.be/priere-pour-rencontrer-lautre-au-nom-du-christ/

    Philippe de Mettrie.pngPhilippe de La Mettrie est père de famille.  Après une carrière d’officier dans les armées françaises, il se consacre à l’aide des personnes au chômage et crée avec des amis chrétiens, en 2004, l’association Visemploi dont la vocation est l’aide et l’accompagnement individuel des chercheurs d’emploi en difficulté.

    Amoureux des églises et des chapelles de France, il crée fin 2015 l’association  Les Priants des Campagnes qui se donne pour objectif de conserver et de sauvegarder par tous moyens les lieux de cultes menacés de nos territoires et de les faire vivre ou revivre comme lieux de prière.

    Les prières ci-dessus viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande."

    JPSC

  • 26 juin : fête de saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei

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    CP-AupasdeDieu.png

    Une nouvelle édition de « Au pas de Dieu », biographie du fondateur de l’Opus Dei, Saint Josémaria Escriva, est parue aux éditions Artège. Déjà traduite en 11 langues, la nouvelle édition de cette biographie est l’objet d’un profond travail de révisons et de mises à jour de la part de François Gondrand, qui a très bien connu Saint Josémaria. Pour rappel, le lundi 26 juin sera la fête de Saint Josémaria

    Source : Forum Catholique

    JPSC

  • Saint John Fisher et saint Thomas More; "avec le temps, la vérité finit toujours par se manifester"

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    Du blog de la Famille Missionnaire de Notre Dame (Blog Domini) :

    Avec le temps, la vérité finit toujours par se manifester

    22 juin 2017 : Saints John Fisher et Thomas More (Fr. Clément-Marie)

    Ces deux saints anglais font partie des saints les plus attachants.

    John Fisher est né en 1469. En 1504, il devient chancelier de l’université de Cambridge, puis est nommé la même année évêque de Rochester. C’était un homme très priant et très humble, à l’âme missionnaire. Il prit pour devise : « Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes (Mt 4, 19 – pêcheur se disant en anglais fisher). Le 11 avril 1534, il est convoqué à Londres avec tous les évêques du royaume pour prêter le serment déclarant le roi Henri VIII chef suprême de l’Église – reconnaissant ainsi également le remariage illégitime du roi avec Anne Boleyn. Là, un évêque prend la parole pour dire devant le roi que tous les évêques du royaume ont donné leur signature. Une voix s’élève, celle de l’évêque de Rochester : « Non, Monseigneur, pas moi ! Vous n’avez pas mon consentement sur ce point. » Peu après, il est incarcéré dans la tour de Londres, où il restera 14 mois. Le 20 mai 1535, le Pape Paul III, pour lui exprimer son soutien, le nomme cardinal. Henri VIII dira : « Nous enverrons sa tête à Rome pour recevoir le chapeau. » Les interrogatoires vont se multiplier pour faire céder ce dernier évêque (tous les évêques ont cédé, ainsi que toutes les universités – sauf celle de Rochester). Mais il résiste. Il est condamné à mort. Le 22 juin au matin, à 5 heures, on vient le chercher dans sa cellule. Il demande alors à quelle heure aura lieu l’exécution. On lui répond : « À 9 heures – Quelle heure est-il donc ? – 5 heures. » Alors l’évêque demanda calmement à dormir deux heures de plus. Puis il se revêtit de son plus bel habit, et fut décapité.

    Thomas More est né en 1478. Pie XI l’a décrit lors de sa canonisation en disant : « Quel homme complet ! » C’est très juste… Il est considéré tout à la fois comme juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique. Mais il fut aussi un époux et un père de famille admirables. Après des études brillantes, il fait une longue retraite pour réfléchir à sa vocation. Puis il se marie en 1505 avec Jane Colt dont il aura trois filles et un fils. Il perd son épouse en 1511 et se remarie avec Alice Middleton, veuve et mère de deux enfants. Il fait donner à ses enfants (donc aussi, chose rare alors, à ses filles) une éducation intellectuelle de haut niveau. Il écrit cependant : « Que mes enfants mettent la vertu à la première place, et la science à la seconde. » Sa maison est un havre de paix et de bonne humeur, où l’on fait chaque jour la prière en famille. Thomas More est plein d’humour, et très agréable à vivre, tout en étant rigoureux dans sa foi et l’accomplissement de son devoir d’état. Il écrit dans L’utopie : « On me reproche de mêler boutades, facéties et joyeux propos aux sujets les plus graves. Avec Horace, j’estime qu’on peut dire la vérité en riant. Sans doute aussi convient-il mieux au laïc que je suis de transmettre sa pensée sur un mode allègre et enjoué, plutôt que sur le mode sérieux et solennel, à la façon des prédicateurs. » Il occupe des fonctions de plus en plus importantes, qu’il remplit avec désintéressement et dans un profond esprit de service. Au milieu de ses multiples activités, il mène une vie de prière très intense : il prie au moins trois heures par jour, se levant souvent pour cela à 3 ou 4 heures du matin. Quand il le peut, il consacre son vendredi à la méditation de la Passion dans un oratoire un peu retiré.

    En 1529, il est nommé par le roi Henri VIII chancelier du royaume (l’équivalent de premier ministre). Il restera toujours très humble, allant toujours chanter à la chorale paroissiale en surplis… C’est alors que commencent les démêlés avec le roi, qui demande à Thomas More de signer une lettre pour que le Pape annule le mariage du roi. Il refuse. Les relations se compliquent. En 1532, Thomas More donne sa démission, prétextant des raisons de santé, et se retire. En 1533, son absence est très remarquée lors du couronnement d’Anne Boleyn, et le roi – comme cette dernière – en est extrêmement irrité. Thomas More reste toujours très mesuré et paisible.

    En 1534, Thomas More est convoqué afin de donner son assentiment à l’acte de suprématie du roi. Il va mener un grand combat intérieur, réfléchissant à toutes les conséquences de son refus. Mais il choisit la fidélité à sa conscience. Devant son refus, il est emprisonné à la Tour de Londres en avril 1534. Là, il s’unit profondément à la Passion de Jésus, sur laquelle il écrira son dernier ouvrage. Sa grande souffrance sera l’insistance de son épouse, et de sa fille préférée qui le supplient de céder aux demandes du roi. Cela le plonge dans une profonde douleur intérieure… Son épouse vient le visiter en prison, et lui rappelle qu’il lui suffit de signer pour retrouver sa belle maison où il peut vivre si heureux. Mais il répond à son épouse sans se départir de son humour : « Dis-moi, cette maison [la prison] n’est-elle pas aussi proche du ciel que la mienne ? » Il est très humain, redoute la mort, et est inquiet à l’idée que sa fragilité pourrait, comme saint Pierre, le conduire à renier. Il demande dans la prière la force d’être fidèle à sa conscience. Le 6 juillet 1535, quelques jours après John Fisher, il est décapité, ayant pardonné de tout son cœur.

    Il est canonisé en 1935, et déclaré en l’an 2000 par Jean-Paul II patron des hommes politiques. Fut ainsi confirmé le proverbe que Thomas More avait mis en exergue dans un de ses livres : « Avec le temps, la vérité finit toujours par se manifester. »

  • A Liège : l’église du Saint-Sacrement a célébré sa fête emblématique dans le cadre des manifestations de la Fête-Dieu 2017

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    Quatre jours durant (du 15 au 18 juin 2017) l’Eglise de Liège commémorait cette année le septième centenaire de la constitution (1317) par laquelle le pape Jean XXII inscrivit définitivement dans le droit général de l’Eglise  la Fête-Dieu, cette fête d’origine liégeoise impulsée dès 1246 par Julienne de Cornillon (Retinne, 1192-Fosses la Ville 1258) et Eve de Saint-Martin († en 1266). 

    Dans la soirée du jeudi 15 juin, à l’issue de la messe inaugurale à la collégiale Saint-Martin une procession rejoignit la cathédrale pour une adoration nocturne, que d’autres suivirent les jours suivants,  ponctuées aussi d’initiatives diverses telles que des conférences, un grand rassemblement au carmel de Cornillon ou une découverte pédestre de la vallée de la Julienne, ce ruisseau champêtre qui rappelle le nom et les origines de la  sainte Liégeoise.

    Un succès de foule

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    C’est dans ce contexte que, le samedi 17 juin à 18h00, l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a célébré une messe solennelle selon la forme extraordinaire du rite romain dans l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy : un beau succès de foule qui rassembla 350 personnes, soit le maximum que puisse accueillir ce sanctuaire.

    La petite exposition d’art sacré  illustrant le culte de Julienne de Cornillon et surtout la vénération de la relique de la sainte exposée après la messe se partagèrent les faveurs du public avec une réception conviviale où l’évêque s’attarda pour saluer tous et chacun.

    Une célébration de qualité

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    Remarquable, cette célébration le fut aussi par la qualité chorale de la messe. Deux groupes de chanteurs exceptionnels ont prêté leur concours à cette célébration :

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  • Bruxelles, 18 juin procession de la Fête-Dieu aux Minimes

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    VENEZ NOMBREUX VOUS Y JOINDRE CONCRETEMENT ET PRIER !

    VOUS DEVEZ TOUS ETRE LA, AVEC VOS CHERS ENFANTS, VOS AMIS.
    DIEU VOUS APPELLE A CET ELAN DE PIETE ET A CE TEMOIGNAGE VITAL ET JOYEUX POUR LUI !


    Rendez-vous à l’église des Saints Jean et Etienne ‘aux Minimes’, dimanche le 18 juin à 16h30.

    (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles; métro arrêt Louise - bus arrêt Sablon - tram arrêt Poelaert)

  • Fête-Dieu 2017 à Liège : une célébration exceptionnelle à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), le samedi 17 juin à 18h00

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    L’ église du Saint-Sacrement à Liège

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    Succédant à l’ancienne église Sainte-Anne (XVIe s.) des Augustins qui la firent ériger au XVIIIe siècle, l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy présente cette particularité d’être aujourd’hui la seule à être consacrée sous ce vocable à Liège.

    Elle le doit aux Religieuses du même nom qui firent restaurer et re-consacrer en 1866 l’édifice  désaffecté depuis la dispersion (1796) des chanoines augustins, lors la Révolution française. Pendant 127 ans, les religieuses se vouèrent dans cette église à l’adoration perpétuelle de l’Eucharistie. Leur communauté disparut en 1993, faute de vocations mais en 2003 une association de fidèles intitulée « Sursum Corda » prit le relai en rachetant le sanctuaire -alors menacé de sécularisation- afin d’y perpétuer l’œuvre des religieuses disparues. « Sursum Corda », qui projette une réhabilitation intégrale du bâtiment ne vit que de dons.

    Une fête emblématique à Liège

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    Entre autres activités, chaque année depuis 2003, l’église du Saint-Sacrement contribue à solenniser la Fête-Dieu  en ses murs.

    Quatre jours durant (15-18 juin 2017) l’Eglise de Liège commémore cette année le septième centenaire de la constitution (1317) par laquelle le pape Jean XXII inscrivit définitivement cette fête d’origine liégeoise dans le droit  général de l’Eglise.

    C’est dans ce contexte que, le samedi 17 juin à 18h00,  Mgr Jean-Pierre Delville célébrera à l’église du Saint-Sacrement  une messe solennelle selon la forme extraordinaire du rite romain.

    Une célébration de qualité   

    Deux groupes de chanteurs exceptionnels prêteront  leur concours à cette célébration : venue expressément de la capitale espagnole, la Schola Antiqua de Madrid dirigée par Juan Carlos Asensio fera entendre le riche répertoire médiéval de la péninsule ibérique consacré à la fête du « Corpus Christi ».

    Tous les membres de cette schola ont été formés à la manécanterie du célèbre monastère bénédictin de la Vallée de Los caïdos, situé sur la route de Madrid vers l’Escurial.  

    Les Belges ne seront pas en reste avec la participation du Quatuor Genesis constitué par un ensemble de jeunes talents inscrits cette année à l’académie du chœur de l’opéra de la Monnaie. Ils interpréteront la messa a quattro voci de Monteverdi ainsi que des motets d’Oliver Messiaen et Ola Gjeilo. Les couleurs de Liège dans cette prestation seront représentées par Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et titulaire des orgues de l’église du Saint-Sacrement.

    Plain-chant par la schola antiqua de Madrid:

    La Messa a quattro voci de Claudio Monteverdi:

    A la fin de la cérémonie, le public pourra se partager entre la visite d’une exposition présentant des pièces du patrimoine muséal liégeois sur le thème de la Fête-Dieu et la réception (en libre accès) offerte en présence de l’évêque de Liège.   

    Plus de renseignements : tel 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    site web :  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • Le message du pape pour la Journée des Pauvres (19 novembre 2017)

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    Journée des pauvres: texte complet du message du pape François

    «N’aimons pas en paroles, mais par des actes»

    « N’aimons pas en paroles, mais par des actes »: ce verset de saint Jean forme le titre du message du pape François pour la première Journée mondiale des pauvres, fixée par « Misericordia et Misera » au 33ème Dimanche du Temps Ordinaire, et qui sera donc célébrée le 19 novembre 2017: « Accueillons-les comme des hôtes privilégiés à notre table. »

    Ce message est publié par le pape, il le souligne, ce 13 juin 2017, en la mémoire liturgique du grand docteur de l’Eglise franciscain, ami des pauvres, saint Antoine de Padoue (1195-1231) – de Lisbonne, pour les Portugais.

    Le pape invite à faire précéder le 19 novembre par une semaine faite « de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète ».

    AB

    Message du pape François:

    N’aimons pas en paroles, mais par des actes

    1.« Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 18). Ces paroles de l’apôtre Jean expriment un impératif dont aucun chrétien ne peut faire abstraction. La gravité avec laquelle le ‘‘disciple bien-aimé’’ transmet, jusqu’à nos jours, le commandement de Jésus s’accentue encore davantage par l’opposition qu’elle révèle entre les paroles vides qui sont souvent sur nos lèvres et les actes concrets auxquels nous sommes au contraire appelés à nous mesurer. L’amour n’admet pas d’alibi : celui qui entend aimer comme Jésus a aimé doit faire sien son exemple ; surtout quand on est appelé à aimer les pauvres. La façon d’aimer du Fils de Dieu, par ailleurs, est bien connue, et Jean le rappelle clairement. Elle se fonde sur deux pierres angulaires : Dieu a aimé le premier (cf. 1 Jn 4, 10.19) ; et il a aimé en se donnant tout entier, y compris sa propre vie (cf. 1 Jn 3, 16).

    Un tel amour ne peut rester sans réponse. Même donné de manière unilatérale, c’est-à-dire sans rien demander en échange, il enflamme cependant tellement le cœur que n’importe qui se sent porté à y répondre malgré ses propres limites et péchés. Et cela est possible si la grâce de Dieu, sa charité miséricordieuse sont accueillies, autant que possible, dans notre cœur, de façon à stimuler notre volonté ainsi que nos affections à l’amour envers Dieu lui-même et envers le prochain. De cette façon, la miséricorde qui jaillit, pour ainsi dire, du cœur de la Trinité peut arriver à mettre en mouvement notre vie et créer de la compassion et des œuvres de miséricorde en faveur des frères et des sœurs qui sont dans le besoin.

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