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Spiritualité - Page 354

  • 2017, l’année de deux anniversaires

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    De Philippe Maxence, le 16 janvier 2017, sur le site web de « L’homme nouveau » :

    L’année 2017 ne sera pas seulement une année électorale pour la France. Elle est aussi celle de deux anniversaires importants, même s’ils ne sont pas à mettre sur le même plan. Le premier concerne le 500e anniversaire de la publication des 95 thèses que le moine Martin Luther afficha à la porte de l’église de la Toussaint à Wittemberg. Le second est celui des apparitions de Notre Dame à Fatima, au Portugal, il y a cent ans.

    Le premier anniversaire signe une révolte contre l’Église et fut le point de départ d’un renversement total au plan religieux, philosophique, politique et social. Comme l’écrit le théologien protestant Michel Grand­jean, la réforme protestante a constitué le « matin du monde moderne » et nous vivons encore des effets de ce tragique évènement. À l’inverse, la venue de Notre Dame à Fatima est un rappel pressant et miséricordieux de la nécessité de la prière, de la conversion et du sacrifice, non seulement en vue d’obtenir son propre salut, mais aussi celui de nos frères et du monde. C’est aussi l’assurance, pleine d’espérance, de la victoire du Cœur immaculé de Marie (« Mais à la fin mon Cœur immaculé triomphera »). 

    Étrangement, nous assistons aujourd’hui dans les milieux catholiques, y compris au plus haut niveau, à une tentative de réhabilitation non seule­ment de la personnalité de Martin Luther mais également de ses positions considérées comme bénéfiques pour l’Église catholique aujourd’hui. En sens inverse, à l’exception de quelques initiatives (saluons notamment l’Association des Enfants de Fatima, 13, rue du Gat, 31820 Pibrac – enfantsdefatima@gmail.com), un véritable silence entoure Fatima, alors même que 2017 devrait être une année entièrement consacrée à en méditer le message et à reprendre l’initiative pour répondre aux demandes de la Vierge, notamment la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. Signalons à ce sujet que le Pape François a d’ailleurs accordé aux conditions habituelles l’indulgen­ce plénière pour toute l’année jubilaire de Fatima. 

    Un rappel de l’Évangile

    Dans ses aspects essentiels, Fatima n’est que le rappel du message de l’Évangile. Par la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois, il propose, en outre, un moyen efficace à mettre en œuvre, à la portée de tous. Lors de l’apparition du 13 juillet 1917, la Vierge Marie avait annoncé : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. » Le 10 décembre 1925, accomplissant sa promesse, Notre Dame précisait à Lucie : « Toi, du moins, tâche de me consoler, et dis qu’à tous ceux qui durant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant les quinze mystères du Rosaire dans le but de me faire réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. » Consoler Notre Dame n’est jamais une perte de temps. Si le Christ est l’unique médiateur, la Vierge Marie est la médiatrice toute maternelle entre les hommes et son Fils. Sa place, son rôle et sa vocation sont inscrits dans l’histoire et dans l’économie du salut. Loin de nous détourner du Christ, son but est de nous y conduire sans cesse.

    Foi et raison 

    1517-1917 ! Ces deux dates se répondent l’une à l’autre. Ou, plus exactement, 1917 répond à 1517. Celle-ci fut l’année de l’orgueil, de la révolte et de la révolution. 1917, à Fatima, fut celle de l’humilité, de la prière et de la confiance en Dieu. Les deux dates tracent pour nous paradoxalement un véritable programme. Il consiste d’abord à répondre à l’appel de Notre Dame en méditant le message de Fatima et en le mettant en application pour ce qui nous concerne. Il s’agit ensuite d’entreprendre un véritable travail de formation pour retrouver en nous le sens de la vérité. Il y a, en effet, un doute originel chez Luther envers la capacité de la raison à accéder à la vérité. De ce fait, toute science cohérente du dogme est impossible, tout recours à la raison au plan théologique constitue un véritable danger. C’est donc la porte ouverte à la liberté de conscience et à terme, au plus absolu des relativismes. La négation de la vérité, de la possibilité de la vérité, est certainement l’un des grands fléaux de notre époque. Nous la favorisons souvent par notre paresse et cet anti-intellectualisme qui a envahi trop souvent les cercles catholiques. 2017 nous offre donc l’occasion d’unir à la fois une vraie piété catholique (Fatima) à un effort de redressement intellectuel nécessité par les effets désastreux de la modernité, qui nous effraient sans que nous sachions toujours remonter aux causes. Au moins pour ces raisons, 2017 peut être une très belle année, si nous savons en profiter…

    Ref. Notre quinzaine : Fatima, pour le salut du monde

    JPSC

  • Allemagne : religio depopulata

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    De Vittorio Messori dans la revue « Il vivaio » citée par notre confrère « Diakonos.be » :

     Munich, en Bavière, est un archidiocèse qui compte presque deux millions de baptisés. Séminaristes en 1959: 390. Séminaristes en 2015: 0. Vous avez bien lu, zéro. Pas un seul ! Le bureau diocésain des statistiques - autant l'Eglise allemande regorge d'argent et d'organismes, autant elle souffre d'une grande pauvreté de perspectives spirituelle et d'orthodoxie - vient de publier un document qui compare les chiffres de l'année 1959 (l'année où Jean XXIII a annoncé l'ouverture d'un concile) et 2015. En voici les chiffres, impitoyables et impressionnants: 

     Prêtres: 7.000 contre 2015 aujourd'hui

     Eglises: 3139 contre 1200 aujourd'hui.

     Catholiques déclarés à l'époque où la Bavière était considérée comme un bastion historique de la foi: 99,8% contre 48% aujourd'hui.

     Le document diocésain informe que la moitié des églises encore ouvertes et actives fermeront d'ici cinq ans. Commentaire de la curie diocésaine: "Si cette tendance baissière se poursuit dans les mêmes proportions, la survie du diocèse ne pourra être garantie que pour les 10 prochaines années seulement". Ecclesia fuit. 

     Ce diocèse est gouverné depuis dix ans par le cardinal Reinhard Marx qui est catalogué comme "progressiste" et qui a été nommé 2013 par le pape Bergoglio au sein du groupe de cardinaux censé le conseiller pour gouverner l'Eglise universelle. Ne soyons pas idiots au point d'ignorer que l'état de pré-agonie de l'Eglise de Munich cadre parfaitement avec la crise que nous savons. Il faut tout de même sincèrement se demander quels "conseils" pour une relancer l'Eglise pourrait donner un cardinal archevêque qui dans son propre diocèse, après plus de dix ans en tant qu'évêque, n'a même plus un séminariste et dont on annonce la disparition à brève échéance.

    Note: en juin 2016, la Croix révélait que le diocèse de Munich était le plus riche d'Allemagne avec 5,5 milliards d'euros d'actifs. ...

    Ref. le diocèse de Munich est menacé de disparition

    JPSC

  • Sort bientôt : un album de 13 chansons françaises, écrites, composées et chantées par le Père Michel-Marie

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    "Par-ci, par-là", bande-annonce de l'album du Père Michel-Marie qui sortira le 24 mars 2017

    Le Père Michel-Marie chez Warner Music !

    Découvrez la bande-annonce du premier album du Père Michel-Marie Bonjour la vie qui sortira le 24 mars ! Un album de 13 chansons françaises, écrites, composées et chantées par le Père Michel-Marie.

    « Pendant des années, au temps de ma jeunesse, j’ai chanté de cabarets en piano-bars les plus belles chansons françaises, et j’ai vu de mes yeux le pouvoir bienfaisant et recréateur des mots quand ils sont revêtus de mélodies. Sur cette terre, nous ne chantons pas assez ! »

  • Abbaye de Fontgombault : un nouveau film video disponible

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    Tout le film video : commandez ici 

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    Situé en France à proximité du Blanc en bordure de la Creuse, le monastère bénédictin Notre-Dame de Fontgombault est un lieu de tradition où les vocations sont nombreuses.  5 fondations sont nées en France et aux USA. Le plus récent essaimage concerne l’abbaye Saint-Paul de Wisques (voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=c5yZ8ZoKhLI ), dans le Pas-de-Calais proche de la frontière due notre plat pays

    JPSC.

  • Jean-Baptiste, heureux de montrer Dieu (homélie pour le 2e dimanche du temps ordinaire)

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    Prédication (archive du 19 janvier 2014) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 1, 29-34) pour le 2e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr

    Références bibliques : http://aelf.org/

    Évangile :

    « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1, 29-34) Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté au peuple d’Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘L’homme sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint.’ Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

  • L'Occident est devenu la tombe de Dieu

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    De Matteo Matzuzzi sur le site de Il Foglio :

    «L'Occident est devenu le tombeau de Dieu."

    Telles sont les accusations portées par le cardinal Sarah
    "La culture occidentale a été organisée comme si Dieu n'existait pas. C'est nous qui l'avons tué. L'homme ne sait ni qui il est ni où il va." 

    Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
    "La vraie crise que connaît notre monde maintenant n'est pas principalement économique ou politique, mais c'est une crise de Dieu et en même temps une crise anthropologique», écrit le cardinal Robert Sarah préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, dans une réflexion publiée dans le dernier numéro de la revue Vita e Pensiero, publié aujourd'hui. "Bien sûr, aujourd'hui, on ne parle que de la crise économique qui affecte le développement de la puissance européenne - et après seulement de ses orientations religieuses et éthiques plus spécifiques; l'intérêt économique est devenu prédominant d'une façon toujours plus exclusive".

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    Felix Nussbaum, “Trionfo della morte”, 1944

    Le silence de Dieu : l'homme postmoderne ne comprend plus l'éternité divine mystérieuse. Sans bruit, il tombe dans une agitation sourde et lancinante. Le nouveau livre du cardinal Robert Sarah. 

    "La culture occidentale - écrit Sarah - s'est peu à peu organisée comme si Dieu n'existait pas, beaucoup aujourd'hui ont décidé de faire sans Dieu. Comme le dit Nietzsche, pour beaucoup en Occident, Dieu est mort. Et c'est nous qui l'avons tué, nous sommes ses assassins et nos églises sont les cryptes et les tombeaux de Dieu. Un bon nombre de fidèles ne fréquentent plus, ne vont plus à l'église, pour éviter de sentir la putréfaction de Dieu; mais, ce faisant, l'homme ne sait plus qui il est ni où il va: il y a une sorte de retour au paganisme et à l'idolâtrie. La science, la technologie, l'argent, le pouvoir, le succès, la liberté jusqu'à la fin amère, les plaisirs sans limites, voilà aujourd'hui quels sont nos dieux. "

    La prière est silence; trop de bruit éloigne l'homme de Dieu "On ne peut qu'être frappé par le silence de Jésus devant le Sanhédrin, le gouverneur romain Pilate et le roi Hérode. Le vrai et bon silence appartient toujours à celui qui veut quitter sa place pour la laisser aux autres, et surtout au totalement autre, à Dieu ". Le Cardinal Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin réfléchit sur la valeur de l'ascétisme chrétien.

    Il est donc nécessaire de changer de perspective, explique le cardinal guinéen: «Nous devons rappeler qu'en Dieu nous avons la vie, le mouvement et l'être» (Actes 17:28) En Lui, tout existe, il est le commencement, le siège de toute plénitude, nous dit saint Paul; sans lui, rien n'a de subsitance : chaque chose trouve en Dieu son être véritable et sa vérité; ou il y a Dieu ou il n'y a rien. Certes il y a d'énormes problèmes, des situations souvent douloureuses, une existence humaine difficile et angoissante, mais nous devons reconnaître que c'est Dieu qui donne un sens à tout. Nos préoccupations, nos problèmes, nos souffrances existent et nous préoccupent, mais nous savons que tout se résout en lui, nous savons qu'il y a Dieu ou rien. Nous le percevons non comme une évidence qui s'imposerait à nous du dehors mais qui vient de l'intérieur de l'âme, parce que l'amour ne s'impose pas par la force, mais en séduisant le cœur par une lumière intérieure. "

  • Ne pas abandonner la spiritualité

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    Lu sur le site du Parisien.fr :

    Pour Scorsese, "nous ne devrions pas abandonner la spiritualité"

    Pour le réalisateur américain Martin Scorsese, venu à Paris présenter son film "Silence" sur des Jésuites au Japon au XVIIe siècle, nous "ne devrions pas abandonner la spiritualité", malgré les "terribles événements" dans le monde liés à la religion.

    "De nos jours, à cause de tous les changements qui interviennent dans le monde, des progrès de la technologie et des événements terribles que nous vivons, d'une certaine façon l'ordre établi que représente une spiritualité superficielle n'est plus accepté par la société, ou remis en question", a déclaré le cinéaste de culture catholique, lors d'une conférence de presse.

    "J'ai pensé que cette histoire pourrait ouvrir un dialogue" sur "la spiritualité", la "nature spirituelle de l'être humain", a ajouté le cinéaste de "La Dernière tentation du Christ". "Je pense que c'est quelque chose que nous ne devrions pas abandonner, et dont ne devrions pas être si certains qu'elle n'existe pas".

    Longue fresque dépouillée, en salles en France le 8 février, adaptée du livre éponyme de Shusaku Endo, "Silence" suit deux Jésuites portugais au XVIIe siècle (Andrew Garfield et Adam Driver) partis au Japon sur les traces de leur mentor, le père Ferreira (Liam Neeson), à une époque où les chrétiens sont victimes de persécutions dans ce pays.

    Le cinéaste oscarisé de "Taxi Driver" dit se sentir "très proche de cette histoire". 

    "Je n'ai rien à cacher. Ce film, c'est ce que je suis aujourd'hui. Je ne suis pas à la mode", a ajouté le réalisateur de 74 ans. 

    Martin Scorsese a eu ce projet en tête pendant "plusieurs décennies", et plusieurs acteurs y ont été successivement impliqués avant qu'il puisse finalement le réaliser. 

    Le réalisateur a précisé que "trois ou quatre acteurs" avaient aussi refusé de faire le film, parce qu'ils "ne croyaient pas au sujet, à un personnage associé à la religion", car elle "ne faisait pas partie de leur vie".

    Le réalisateur, qui a rencontré le pape François en novembre à Rome, où il est venu présenter son film, a indiqué que le film "l'habitait encore" et qu'il n'avait "pas l'impression qu'il était fini".

    "En un sens, ce film est celui qui a eu le plus de connexions avec ma vie personnelle", a-t-il dit. "J'ai l'impression que ce n'est pas comme les autres films que j'ai faits (...) Je vis toujours avec."

    Lire aussi, sur zenit.org : « Je suis stupéfait d’avoir reçu la grâce d’être capable de faire ce film maintenant »

  • Le document préparatoire du synode 2018 sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel est publié

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    Synode 2018 : découvrez le document préparatoire ! (source)

    Le Vatican a dévoilé ce vendredi 13 janvier 2017 le document préparatoire du XV synode ordinaire des évêques consacré aux jeunes, à la foi, et au discernement vocationnel qui aura lieu à Rome en octobre 2018.

    Découvrez le en cliquant ici.

  • Aujourd'hui ou jamais

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    C’est « aujourd’hui ou jamais », avertit le pape à la messe

    Il met en garde contre la tentation « du demain qui ne sera pas »

    Pour répondre à l’amour du Seigneur, c’est « aujourd’hui ou jamais », a averti le pape François le 12 janvier 2017. Célébrant la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, il a mis en garde contre « la tentation du demain qui ne sera pas ».

    Le pape a commenté la première lecture où l’auteur de la lettre aux Hébreux écrit « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur » (He 3, 7-14). Cet aujourd’hui, a-t-il expliqué, c’est « notre vie », et après lui « il n’y aura pas de replay » car l’aujourd’hui « ne se répète pas ».

    Il existe « un seul aujourd’hui dans notre vie », a insisté le pape, mettant en garde contre la tentation de repousser « à demain ». « La tentation du demain qui ne sera pas », c’est celle des cinq vierges insouciantes de l’Evangile, qui arrivent « trop tard » au banquet.

    « Je ne dis pas cela pour vous faire peur, mais simplement pour dire que notre vie est un aujourd’hui : aujourd’hui ou jamais ». Le « demain » c’est « le demain éternel, sans déclin, avec le Seigneur, pour toujours. Si je suis fidèle à cet aujourd’hui ».

    Cet aujourd’hui où « nous avons reçu l’amour de Dieu », est le temps pour « renouveler notre alliance avec la fidélité de Dieu ». Le pape a alors invité à un examen de conscience : « Comment est-ce que je vis cet aujourd’hui ? ».

    Comment est mon cœur ?

    C’est « dans notre cœur » que « nous rencontrons le Seigneur », que « se joue l’aujourd’hui », a-t-il poursuivi : le cœur doit donc être « ouvert au Seigneur, non pas dur, pas endurci, pas sans foi, pas pervers, pas séduit par les péchés ».

    C’est le deuxième examen de conscience proposé par le pape : « Comment est mon cœur ? Est-il ouvert ? Est-il ferme dans la foi ? Est-ce qu’il se laisse conduire par l’amour du Seigneur ? »

    « Cela me touche toujours, a confié le pape François, de rencontrer une personnes âgée – souvent une religieuse ou un prêtre – qui me dit : ‘Père, prie pour ma persévérance finale’ – ‘Mais tu as fait du bien toute ta vie, tous les jours de ton aujourd’hui sont au service du Seigneur, et tu as peur… ?’ – ‘Non, non: ma vie n’est pas encore finie : je voudrais la vivre pleinement, (…) avec le cœur ferme dans la foi, et pas abîmé par le péché, par les vices, par la corruption…’ ».

  • Les idoles déçoivent toujours mais Dieu jamais

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    « Il faut rester dans le monde mais se défendre des illusions du monde »

    Mettre sa confiance en Dieu qui ne déçoit jamais (Traduction intégrale de la catéchèse)

    « Il faut rester dans le monde mais se défendre des illusions du monde », a souligné le pape François dans sa catéchèse hebdomadaire, le 11 janvier 2017. Il a invité à « mettre sa confiance… en Dieu » car « les idoles déçoivent toujours » mais Dieu « jamais ».

    Au cours de l’audience générale dans la salle Paul VI du Vatican, le pape a mis en garde contre « les fausses espérances que le monde nous présente », soulignant leur « inutilité » et leur « absurdité ».

    En se confrontant aux difficultés de la vie, l’homme expérimente la « fragilité » de sa confiance en Dieu, a fait observer le pape, et il recherche des « sécurités tangibles, concrètes » : l’argent, le pouvoir, la mondanité, les fausses idéologies, ou encore « un dieu qui puisse se plier à nos demandes et intervenir de façon magique ».

    « Nous aimons les idoles, nous les aimons beaucoup ! », a lancé le pape François en évoquant notamment la tentation de consulter des voyants : « la sécurité… d’une stupidité ». « Bien souvent nous sommes plus contents de l’espérance éphémère que donne cette fausse idole que de la grande et sûre espérance que nous donne le Seigneur ».

    Se fabriquer des idoles, a expliqué le pape, c’est aussi transformer « des réalités limitées » en « absolu », ou réduire Dieu « à nos schémas et à nos idées de divinité ».

    Les idoles « te poussent sur la mauvaise voie et ne te donnent pas le bonheur », a prévenu le pape. Et de citer une anecdote du diocèse de Buenos Aires : « une brave femme, très belle, se vantait de sa beauté, commentait, comme si c’était naturel : ‘Et oui, j’ai dû avorter parce que ma silhouette est très importante' ».

    AK

    Catéchèse du pape François

    L’espérance chrétienne – 6. Psaume 115

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Pendant ce dernier mois de décembre et la première partie de janvier, nous avons célébré le temps de l’Avent, puis celui de Noël : une période de l’année liturgique qui réveille dans le peuple de Dieu l’espérance. Espérer est un besoin primaire de l’homme : espérer dans l’avenir, croire dans la vie, la fameuse « pensée positive ».

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  • L'art de la miséricorde enseigné par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    FIC124204HAB0.jpgDe Maëlys Delvolvé sur aleteia.org :

    La résolution du nouvel an ? Se laisser étreindre par la miséricorde divine

    Avec le livre "Bonté Divine !", le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine rend hommage à la miséricorde et à ceux qui l’ont représentée.

    À tous ceux qui ont pris la résolution de vivre et de se laisser étreindre par la miséricorde divine dans l’élan de l’année jubilaire achevée, Bonté Divine ! vous accompagnera bienveillamment. Dans ce nouveau livre, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine met sa plume, pleine de finesse et de panache, au service de l’amour infini de Dieu pour chacun des hommes.

    Composé de deux parties, ce bel ouvrage s’ouvre sur un magnifique texte autour de la miséricorde, « La miséricorde. Atout cœur dans le jeu de Dieu ». S’ensuit une série de tableaux, personnellement choisis et commentés par le père Zanotti, intitulée « L’Art de la miséricorde », pour aider chaque lecteur à contempler et rentrer davantage dans le mystère du Dieu d’Amour.

    Vivre la miséricorde

    Tout a-t-il été dit sur la miséricorde ? Le père Zanotti l’affirme lui-même d’emblée, dans son texte introductif : « […] il faut bien reconnaître qu’en cette année, le mot de miséricorde a repris ses lettres de noblesse et retentit comme jamais. Chacun y est allé de son couplet et même de ses refrains. » Mais n’est-ce pas le propre des mystères ? Plus nous cherchons à les commenter et à les comprendre, plus nous prenons conscience des limites de notre intelligence face à leur incommensurabilité ; une explication, une recherche en appelle une autre.

    Pour autant, loin de chercher à nous donner une compréhension rationnelle de la miséricorde divine, l’auteur nous invite à contempler sensiblement les preuves d’amour de Dieu envers les hommes, à travers plusieurs passages de l’évangile, comme la résurrection de Lazare, la multiplication des pains, ou la parabole du fils prodigue.

    Dans ce texte poétique et exalté, largement inspiré de la conférence donnée par Michel-Marie Zanotti-Sorkine en l’église Saint-Sulpice à Paris, le 4 avril 2016, ce dernier nous exhorte à reconnaître notre propre misère pour vivre la miséricorde divine envers nos frères, et aller au-delà de la justice des hommes. Il ajoute : « Si nous sommes le sel de la terre, si nous sommes la lumière du monde, nous devons vivre dans le monde tel qu’il est, et non à côté du monde. Nous ne sommes pas, nous chrétiens, des Amish, nous ne sommes pas une société dans la société […] », et affirme que la conversion de nos prochains dépend de l’amour miséricordieux que nous avons-nous-mêmes à leur offrir.

    Lire la suite sur aleteia.org

    Bonté divine ! L’art de la miséricorde, Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Éditions Artège, 150 pages, 17,90 euros.

  • L’Esprit de la Liturgie selon Benoît XVI : une explication de Mgr Aillet, évêque de Bayonne

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    JPSC