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Chères amies et chers amis de la Belgique,
Nous l’avons tous appris: le Roi des Belges, Albert II abdique le 21 juillet 2013 en faveur de son fils, le Prince Philippe.
Ayant un âge avancé, Le Roi a en effet jugé bon de se retirer après avoir servi la Belgique et ses citoyens pendant 20 ans ! Durant son règne, le Roi a été un incontestable élément d’unité entre les
Communautés, continuant ainsi sur les traces de son frère le Roi Baudouin.
Tournés vers l’avenir, nous voulons manifester notre joie, notre confiance et notre espérance en la personne du Prince Philippe, notre futur Roi. Conscients que son règne ne sera pas simple, nous tenons à lui adresser tout notre soutien, nos encouragements et surtout nos prières.
Nous vous proposons donc de vous joindre à une grande Neuvaine (ci-joint) qui débutera le samedi 13 et se terminera le dimanche 21 juillet, jour de la Fête Nationale, aussi jour de l'abdication du Roi Albert IIet de l’intronisation du Prince Philippe.
textes et prières en pdf accessible ICI
Nous vous encourageons de tout coeur à être nombreux à la prier. Elle ne prend pas beaucoup de temps, et nous sommes certains que ces prières porteront la Belgique en cette période de transition.
Prions, par l’intercession du Roi Baudouin, pour que cette transition se fasse dans la paix, la joie, le respect et l’espérance, en incluant dans nos prières tout spécialement le Roi Albert et la Reine Paola, ainsi que le Prince Philippe et la Princesse Mathilde et leurs enfants.
Nous vous invitons dès maintenant à transférer la neuvaine à tous vos proches. Le plus nombreux nous sommes, le mieux!
L'Union fait la Force!
Le Comité de "Prier pour la Belgique avec le Roi Baudouin"
PS: Flemish and English Version will follow shortly
PPS: Pour les 20 ans de la mort du Roi Baudouin, Messe le 31 juillet à
11h, à la cathédrale Ste. Gudule, en présence de la famille royale.
Dans sa dernière lettre, Paix Liturgique a reproduit l’entretien accordé par Mgr Nicolas Brouwet (évêque de Tarbes et Lourdes) dans le numéro 1849 de l’hebdomadaire Famille chrétienne :
1) Quels changements percevez-vous dans la relation des jeunes prêtres et des séminaristes à la liturgie ?
Je perçois une triple prise de conscience. En premier lieu, les jeunes semblent réaliser davantage que la liturgie s’adresse à Dieu, que son but est de Le louer, L’honorer, Le glorifier ; et que c’est vers Lui que tend toute l’action liturgique. Ils redécouvrent aussi que Dieu est l’acteur principal de la liturgie : c’est l’Esprit Saint qui nous apprend à prier, qui « anime » la liturgie.
Ce n’est donc pas le prêtre ou la communauté locale qui « se saisissent » de la liturgie. Ils la reçoivent de l’Église. C’est le sens d’une attention plus grande aux rubriques. Les jeunes prêtres perçoivent enfin, avec une acuité renouvelée, que la liturgie n’est pas seulement une œuvre de la raison, mais qu’elle passe par la beauté, le ravissement.
2) Qu’est-ce que cela modifie dans la pratique ?
Dans les faits, on sort d’un état d’esprit trop rationalisant et on tourne progressivement le dos à une sorte de minimalisme liturgique. On réalise que, pour louer Dieu et contempler l’invisible, l’expérience de la beauté est nécessaire à l’assemblée. Le prêtre, enfin, se perçoit moins comme animateur de la liturgie que comme celui qui célèbre au nom du Christ, en prenant de la distance vis-à-vis de lui-même et en évitant la tentation de l’autocélébration. Il y a des liturgies où le risque est de mettre l’assemblée en avant, de célébrer les personnes présentes, plus que le Seigneur Lui-même.
3) Comment expliquer que cette prise de conscience ait lieu aujourd’hui ?
C’est un mouvement qui a été amorcé il y a une bonne vingtaine d’années. Au moment où j’ai commencé à célébrer la messe, j’avais déjà l’impression de ne pas célébrer comme mes aînés. Certains diront que c’est un mouvement de balancier. Je pense que c’est plutôt un mouvement de fond où l’on retrouve, après les expériences des années soixante-dix et quatre-vingt, ce qui est central dans la liturgie.
4) Quel est le rôle de Benoît XVI dans cette évolution ?
Le pontificat de Benoît XVI a joué une influence déterminante sur les séminaristes de cette génération. Ils ont trouvé en lui un modèle. Car si Benoît XVI a parlé de la liturgie, il a aussi donné l’exemple en la célébrant. Ces jeunes ont également été impressionnés par la possibilité de célébrer dans la forme extraordinaire, avec, en arrière-plan, l’idée d’une influence réciproque et le désir d’une plus grande unité dans la liturgie. Cela a eu des conséquences sur la manière de célébrer dans la forme ordinaire.
5) Tout évêque n’est-il pas appelé à avoir ce souci de la liturgie ?
Ce 11 juillet, jour de la translation de ses reliques à Saint-Benoît-sur-Loire, on fête le père du monachisme occidental : Benoît né vers 480 ou 490 à Nursie – mort en 547 (en latin Benedictus de Nursia), plus connu sous le nom de « saint Benoît » (en latin Sanctus Benedictus de Nursia). Fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur. Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. Le pape Paul VI l’a proclamé saint Patron de l’Europe le 24 octobre 1964, en ces termes:
« Messager de paix, artisan d'unité, maître de civilisation, et, avant tout, héraut de la religion du Christ et fondateur de la vie monastique en Occident, tels sont les titres qui justifient la renommée de saint Benoît, abbé. Alors que s'écroulait l'Empire romain désormais à son terme, que des régions de l'Europe s'enfonçaient dans les ténèbres et que d'autres ne connaissaient pas encore la civilisation et les valeurs spirituelles, c'était lui qui, par son effort constant et assidu, a fait se lever sur ce continent l'aurore d'une ère nouvelle. C'est principalement lui et ses fils qui, avec la croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès chrétien aux populations s'étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l'Irlande aux plaines de la Pologne.
Avec la croix, c'est-à-dire avec la loi du Christ, il a affermi et a développé l'organisation de la vie publique et privée. Il convient de rappeler qu'il a enseigné aux hommes la primauté du culte divin avec l'Office divin, c'est-à-dire la prière liturgique et assidue... Avec le livre, ensuite, c'est-à-dire avec la culture : au moment où le patrimoine humaniste allait se perdre, saint Benoît, en donnant renom et autorité à tant de monastères, a sauvé la tradition classique des anciens avec une sollicitude providentielle, en la transmettant intacte à la postérité et en restaurant l'amour du savoir.
Et enfin avec la charrue, c'est-à-dire avec l'agriculture et d'autres initiatives analogues, il a réussi à transformer des terres désertiques et incultes en champs très fertiles et en jardins gracieux. En unissant la prière au travail matériel, selon son mot célèbre : « Ora et labora » (Prie et travaille), il a ennobli et a élevé le travail de l'homme. C'est pourquoi le pape Pie XII a salué à juste titre dans saint Benoît le « père de l'Europe ».
Lu par JPS sur le site du « Petit Placide » : Saint Benoît, patron de l'Europe
Homélie du pape François auprès des migrants de Lampedusa le 8 juillet 2013 (via La Vie)
Immigrés morts en mer, dans ces bateaux qui au lieu d’être un chemin d’espérance ont été un chemin de mort. Ainsi titrent des journaux. Il y a quelques semaines, quand j’ai appris cette nouvelle, qui malheureusement s’est répétée tant de fois, ma pensée y est revenue continuellement comme une épine dans le cœur qui apporte de la souffrance. Et alors j’ai senti que je devais venir ici aujourd’hui pour prier, pour poser un geste de proximité, mais aussi pour réveiller nos consciences pour que ce qui est arrivé ne se répète pas. Que cela ne se répète pas, s’il vous plaît ! Mais tout d’abord, je voudrais dire une parole de sincère gratitude et d’encouragement à vous, habitants de Lampedusa et Linosa, aux associations, aux volontaires et aux forces de sécurité, qui avez montré et montrez de l’attention aux personnes dans leur voyage vers quelque chose de meilleur. Vous êtes une petite réalité, mais vous offrez un exemple de solidarité ! Merci ! Merci aussi à l’archevêque Mgr Francesco Montenegro pour son aide, son travail et sa proximité pastorale. Je salue cordialement le Maire, Mme Giusi Nicolini, merci beaucoup pour ce qu’elle a fait et fait. Je désire me tourner en pensée vers les chers immigrés musulmans qui commencent, ce soir, le jeune du Ramadan, avec le vœu d’abondants fruits spirituels. L’Église vous est proche dans la recherche d’une vie plus digne pour vous et vos familles. A vous : (oshià) !
Extraits :
(…) "A quatre mains", c'est ainsi qu'elle est présentée, elle est signée Franciscus, François pape. Mais elle est manifestement le dernier document qui soit rédigé par le pape Benoît. On reconnaît et son style, archidocumenté que ce soit dans l'ordre sacré ou dans l'ordre profane (Nietzsche, Rousseau, Wittgenstein), et sa manière, douce ne prenant jamais l'adversaire de front mais ne lui laissant aucune chance, et aussi sa volonté de faire le point sur tous les sujets afférents au sujet principal, comme on le fait dans un cours bien professé : salut par la foi, rapport foi et science, foi et société, foi et Eglise etc. C'est tout Benoît XVI, cela. - Un peu difficile à lire ? - C'est vrai, avouons-le. Comme ses trois autres encycliques d'ailleurs. Mais pour celui qui veut se donner la peine de la lire, quelle fécondité !
(…) L'ancien Préfet du Saint Office qu'est Benoît XVI n'oublie pas de le mentionner, en matière de foi, il n'y a pas de détails :
"Étant donné qu’il n’y a qu’une seule foi, celle-ci doit être confessée dans toute sa pureté et son intégrité. C’est bien parce que tous les articles de foi sont reliés entre eux et qu’en nier un seul, même celui qui semblerait de moindre importance, revient à porter atteinte à tout l’ensemble. Chaque époque peut rencontrer plus ou moins de difficultés à admettre certains points de la foi : il est donc important de veiller, afin que le dépôt de la foi soit transmis dans sa totalité (cf. 1 Tm 6, 20), et pour que l’on insiste opportunément sur tous les aspects de la confession de foi. Et puisque l’unité de la foi est l’unité de l’Église, retirer quoique ce soit à la foi revient à retirer quelque chose à la vérité de la communion" (n. 48).
C’est le point de vue de Jean-Marie Guénois dans le Figaro :
Une encyclique, deux papes. Étrange atmosphère, vendredi, au Vatican. Alors qu'était publiée la première encyclique du pape François, intitulée «Lumière de la foi», très largement rédigée par son prédécesseur, Benoît XVI - qui n'apparaît pas comme cosignataire du texte -, ce dernier s'est présenté publiquement aux côtés de son successeur pour l'inauguration d'une statue de saint Michel archange, dans les jardins du Vatican. Seront-ils à nouveau côte à côte pour la canonisation commune de Jean-Paul II et de Jean XXIII, également annoncée vendredi? Rien ne l'interdit. Il faudra toutefois attendre pour le savoir. Cette cérémonie interviendra «avant la fin de l'année», assure le Vatican, mais la date est inconnue.
Connue en revanche, lisible en quatre-vingts pages, la première encyclique du Pape François, Lumen Fidei, («Lumière de la foi»), selon les premiers mots de la lettre, qui donnent toujours le titre, est en réalité une encyclique d'une facture… propre à Benoît XVI. Tout le trahit dans le texte: style, points d'insistance, références théologiques et littéraires. Ce document était bien avancé, le 11 février, quand le pape allemand abdiqua. Cette encyclique fut même donnée comme «abandonnée» après la renonciation du Pape. Il apparaît que François, qui reprend le texte à son compte - car une double signature est canoniquement impossible, deux papes ne peuvent avoir autorité de signer en même temps un document -, souhaite ainsi rendre hommage à son prédécesseur.
Lu sur News.va:;
“Deux papes, Jean Paul II et Jean XXIII, seront prochainement canonisés à une date qui reste à définir. Elle sera décidée par un consistoire convoqué par le pape François ; selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, la cérémonie pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année. On a tout lieu de croire – a ajouté le père Federico Lombardi que les deux canonisations auront lieu au même moment.
Le pape François a en effet approuvé, ce vendredi matin, deux décrets de la Congrégation pour la Cause des saints ouvrant la voie à la canonisation de deux de ses prédécesseurs : le pape qui a convoqué le Concile, Jean XXIII, surnommé le bon pape pour sa simplicité et sa bonhomie, et le pape polonais qui a tant œuvré en faveur de la chute des régimes communistes sur le Vieux continent, le très charismatique Jean-Paul II. Au cours d’une rencontre vendredi matin avec le préfet de la Congrégation pour la Cause des saints, le Saint-Père a donné son aval formel à un 2° miracle attribué à Jean-Paul II. En revanche, Jean XXIII va accéder à la sainteté sans deuxième miracle, en vertu d’une procédure simplifiée, approuvée par le pape François. Devant la presse, le père Federico Lombardi a expliqué qu’il s’agissait d’un cas particulier qui intervient alors que l’on célèbre le cinquantenaire du Concile Vatican II. Le pape a le pouvoir d’accorder une dispense en ce qui concerne le deuxième miracle.
D'autres canonisations sont prévues Parmi les nombreux autres décrets approuvés par le Souverain Pontife ce vendredi matin figure un miracle attribué à l’intercession du prélat de l’Opus Dei, Alvaro del Portillo, mort en 1994, ainsi que des décrets concernant le martyre d’un prêtre et de nombreux religieux et religieuses appartenant à différentes congrégations, tués en raison de leur foi, dans les années 30 en Espagne, pendant la guerre civile. Parmi les futurs bienheureux figurent également un français, membre des Frères des Ecoles chrétiennes, Jean Fromental Cayroche et une grande figure du catholicisme italien, l’historien et homme politique Giuseppe Lazzati
Manuella Affejee a recueilli la réaction de Bernard Lecomte, journaliste et écrivain français, spécialiste de la papauté contemporaine : ”
Ici: Les papes Jean-Paul II et Jean XXIII seront prochainement canonisés
La canonisation de Jean XXIII ne requiert pas de miracle. Est-ce encore un aggiornamento attribuable à Vatican II ? Toujours pas de Pie XII à l’horizon, mais, côté Opus Dei, Mgr Alvaro del Portillo va suivre Mgr Escriva de Balaguer sur les autels. JPS
Pour les gens pressés, l’agence VIS propose un résumé de la première encyclique du Pape François intitulée Lumen Fidei (la lumière de la foi), publiée ce matin:
Ce texte, qui s'articule en une introduction, quatre chapitres et une conclusion, est en réalité l'encyclique presque achevée de Benoît XVI sur la foi, à laquelle le Pape François a apporté sa propre contribution.
L'introduction expose les buts et, tout particulièrement, la nécessité de redécouvrir le caractère lumineux de la foi, qui éclaire l'existence, aide l'homme à distinguer le bien du mal alors que la foi est souvent perçue comme une illusion, un saut dans l'inconnu qui entrave la liberté de la personne. En cette Année de la foi et en ce cinquantième anniversaire de Vatican II, "un concile sur la foi", il convenait de raviver une large perception de la foi, confessée dans son unité et son intégrité. Il ne s'agit pas d'un préjugé acquis mais d'un don de Dieu qu'il faut nourrir et renforcer. Qui croit, voit! Car la lumière de la foi, qui vient de Dieu, éclaire toute l'existence humaine. Elle vient du souvenir de la vie de Jésus et ouvre un vaste horizon.
La suite ici: RESUME DE L'ENCYCLIQUE LUMEN FIDE
Ne cherchons pas à déterminer la part de l’un et celle de l’autre des deux pontifes. C’est un document didactique sans être ennuyeux, très clair et profond à la fois, une porte ouverte sur l'acte de foi, la réflexion spirituelle et la prière. Tout ce qu’il faut pour plaire aux « zelanti » et déplaire aux « politicanti , qui ne manqueront pas de la snober, car elle ne dogmatise sur aucune des grandes controverses qui agitent l'Eglise postconciliaire. JPS
Lors de l'Audience générale du 27 septembre 2011, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à l’apôtre Thomas que l'on fête aujourd'hui, 3 juillet.
Chers frères et sœurs,
Poursuivant nos rencontres avec les douze Apôtres choisis directement par Jésus, nous consacrons aujourd'hui notre attention à Thomas. Toujours présent dans les quatre listes établies par le Nouveau Testament, il est placé dans les trois premiers Evangiles, à côté de Matthieu (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15), alors que dans les Actes, il se trouve près de Philippe (cf. Ac 1, 13). Son nom dérive d'une racine juive, ta'am, qui signifie « apparié, jumeau ». En effet, l'Evangile de Jean l'appelle plusieurs fois par le surnom de «Didyme» (cf. Jn 11, 16; 20, 24; 21, 2), qui, en grec, signifie précisément « jumeau ». La raison de cette dénomination n'est pas claire.
Le Quatrième Evangile en particulier, nous offre plusieurs informations qui décrivent certaines caractéristiques significatives de sa personnalité. La première concerne l'exhortation qu'il fit aux autres Apôtres lorsque Jésus, à un moment critique de sa vie, décida de se rendre à Béthanie pour ressusciter Lazare, s'approchant ainsi dangereusement de Jérusalem (cf. Mc 10, 32). A cette occasion, Thomas dit à ses disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jn 11, 16). Sa détermination à suivre le Maître est véritablement exemplaire et nous offre un précieux enseignement : elle révèle la totale disponibilité à suivre Jésus, jusqu'à identifier son propre destin avec le sien et à vouloir partager avec Lui l'épreuve suprême de la mort. En effet, le plus important est de ne jamais s’écarter de Jésus. D'ailleurs, lorsque les Evangiles utilisent le verbe « suivre » c'est pour signifier que là où Il se dirige, son disciple doit également se rendre. De cette manière, la vie chrétienne est définie comme une vie avec Jésus Christ, une vie à passer avec Lui. Saint Paul écrit quelque chose de semblable, lorsqu'il rassure les chrétiens de Corinthe de la façon suivante : « Vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort » (2 Co 7, 3). Ce qui se produit entre l'Apôtre et ses chrétiens doit, bien sûr, valoir tout d'abord en ce qui concerne la relation entre les chrétiens et Jésus lui-même : mourir ensemble, vivre ensemble, être dans son cœur comme Il est dans le nôtre.
L'autre suaire (via Famille de Saint-Joseph)(Anita Bourdin - Zenit.org) - "Lumière de la foi" - "Lumen Fidei" - : c'est le titre de la première encyclique du pape François qui sera présentée vendredi prochain, 5 juillet, au Vatican, dans le cadre de l'Année de la foi.
Elle sera publiée en français, espagnol, italien, anglais, allemand et portugais, pour commencer.
Le pape a dit lui-même - avec une métaphore musicale - qu'elle avait été "écrite à quatre mains" : le pape François a décidé d'assumer le texte et de le compléter le texte commencé par Benoît XVI. Le Vatican indique qu'elle ne sera pas longue.
L'encyclique sera présentée par le cardinal Marc Ouellet, P.S.S., préfet de la Congrégation pour les évêques, Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Le pape François avait annoncé son texte aux membres du XIIIe Conseil ordinaire du secrétariat général du synode des évêques, le 13 juin dernier.