Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 479

  • 20-25 août : le Festival Saint Jean - "Trouvera-t-il la foi sur terre ?"

    IMPRIMER

    63.JPG

    Un événement unique au cœur de l'été
    5 jours inoubliables - 20-25 août
    dans l'esprit des JMJ,

    au sein de la Communauté Saint Jean, 
    des centaines de jeunes de 16 à 30 ans réunis par le Christ...
    … C'est le FESTIVAL SAINT JEAN !!

    Le Festival St Jean est né de l’idée un peu folle de quelques frères, suite aux JMJ de 1997 à Paris et de la demande toujours plus pressante des jeunes de rencontrer le Christ. Le Festival St Jean ce sont donc des minis JMJ, en attendant celles que le Saint Père propose aux jeunes du monde entier !
    Le Festival St Jean, c’est cinq jours autour des frères et sœurs de St Jean pour s’approcher de Jésus, Le rencontrer dans l’adoration perpétuelle et les sacrements, cinq jours pour se former afin d’être des chrétiens engagés et actifs dans notre monde, cinq jours pour rencontrer des témoins et renouveler notre ferveur, cinq jours de joie et de fêtes pour rencontrer d’autres jeunes désireux eux aussi de grandir dans leur foi.

    Détails et inscriptions : http://www.festivalsaintjean.com/index.php

    voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/08/le-festival-saint-jean-trouvera-t-il-la-foi-sur-terre/

  • Seigneur, sauve-nous de nos étroitesses d'esprit...

    IMPRIMER

    L'évangile du jour et l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/)

    Mt 15, 21-28

    Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. » 

    Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. - C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.

    Homélie (Archive 2007)

    Après la controverse musclée avec les pharisiens sur « la tradition des anciens » et sur la notion de « pur et impur » qui a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Jésus se retire prudemment en un lieu où il est sûr que ses détracteurs ne le suivront pas, à savoir dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence. Tout porte dès lors à penser que le passage que nous venons d’entendre prolonge l’enseignement précédent qui dénonçait les conceptions légalistes de la pureté.

    Une mère éplorée, qui a entendu parler du Rabbi de Nazareth et des miracles qu’il accomplissait, poursuit Jésus de ses supplications en faveur de sa fille. L’interpellation de cette femme cananéenne témoigne d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; peut-être même le titre « Seigneur, fils de David » attribué à Jésus est-il une ébauche de foi, comme semble le confirmer la demande, puisqu’elle attend du « Seigneur » qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille.

    Lire la suite

  • Empreintes de Dieu

    IMPRIMER

    Dieu existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? « Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité, il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les lire ». A une interrogation qui appelle un « oui » ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par la négative, vous avez 50  chances sur cent d'avoir raison. Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui, mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non ! Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez sur une île dans le but de savoir si elle est habitée. Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit. Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que trois.

    Lire la suite

  • Le pape François : "Nous avons besoin de cet air frais de l'Orient, de cette lumière de l'Orient"

    IMPRIMER

    Sur le site de l’agence Zenit, Anita Bourdin fait un « flash back » sur un propos du pape François dans l’avion qui le ramenait à Rome après les JMJ de Rio :

    « ROME, 6 août 2013 (Zenit.org) - "Vous conservez cette beauté de Dieu au centre, la référence", dit le pape a un journaliste russe à propos du sens de l'adoration conservé par la liturgie orientale: "Nous avons besoin de ce renouveau, de cet air frais de l’Orient, de cette lumière de l’Orient".

    Le pape a en effet répondu à une question sur le 1025ème anniversaire du christianisme fêté par les orthodoxes, lors du vol Rio-Rome (28-29 juillet). 

    Nous le publions à l'occasion de la fête de la Transfiguration du Christ, si chère à l'Orient chrétien.

    Paroles du pape François à propos de la liturgie orthodoxe

    Dans les Églises orthodoxes, on a conservé cette liturgie ancienne, si belle. Nous, nous avons un peu perdu le sens de l’adoration. Eux le conservent, ils adorent Dieu, ils chantent, le temps ne compte pas. Le centre est Dieu, et c’est une richesse que je voudrais dire en cette occasion, puisque vous me posez cette question.

    Une fois, en parlant de l’Église occidentale, de l’Europe occidentale, surtout de l’Église plus mûre, on m’a dit cette phrase : « Lux ex oriente, ex occidente luxus ». Le consumérisme, le bien-être, nous ont fait tant de mal. Vous, en revanche, vous conservez cette beauté de Dieu au centre, la référence.

    Quand on lit Dostoïevski – je crois que c’est un auteur que nous devrions tous lire et relire, parce qu’il a une sagesse – on perçoit quelle est l’âme russe, l’âme orientale. Cela nous fera beaucoup de bien.

    Nous avons besoin de ce renouveau, de cet air frais de l’Orient, de cette lumière de l’Orient. Jean-Paul II l’avait écrit dans sa Lettre. Mais si souvent le luxus de l’Occident nous fait perdre de vue l’horizon. Je ne sais pas, c’est ce qui me vient à l’esprit. Merci. »

    Tout cela se trouve aussi dans les traditions du culte catholique mais la révolution des années conciliaires a coupé les racines de l’esprit liturgique dans l’Eglise latine et créé un climat hostile autour de la continuité historique des rites : ceux-ci participaient pourtant des mêmes valeurs que ceux de l’Orient que l’on encense aujourd’hui, mais de loin et, finalement, à bon compte. JPSC  

  • Si seulement Marie était connue !

    IMPRIMER

    Selon le Père Faber, Marie est très loin d'être assez connue ou aimée, au grand détriment des âmes:

    " La dévotion envers elle est faible, maigre et pauvre. Elle n'a aucune foi en elle-même. C'est pourquoi Jésus n'est pas aimé, les hérétiques ne sont pas convertis, l'Église n'est pas exaltée; des âmes, qui pourraient être saintes, dépérissent et dégénèrent, les sacrements ne sont pas fréquentés comme il se doit ou les âmes ne sont pas évangélisées avec zèle. Jésus est peu connu, parce que Marie est laissée dans l'ombre. Des milliers d'âmes périssent parce qu'on les tient éloignées de Marie. Cette ombre indigne et misérable, que nous appelons notre dévotion à la bienheureuse Vierge, est la cause de toutes ces lacunes et de tous ces obscurcissements, ces maux, omissions et relâchements. Cependant, si nous devons en croire certaines révélations de saints, Dieu demande avec instance une dévotion plus grande, plus large, plus solide envers sa bienheureuse Mère, une dévotion tout autre...Qu'un homme veuille seulement essayer cette dévotion pour lui-même, et sa surprise à la vue des grâces qu'elle apporte avec elle, et des transformations qu'elle opère en son âme, le convaincront bientôt de son efficacité, presque incroyable autrement, pour le salut des hommes et la venue du royaume du Christ."

    " À la Vierge puissante, il est donné d'écraser la tête du serpent; aux âmes unies à elle, il est donné de vaincre le péché. En cela nous devons croire d'une foi inébranlable, avec une ferme espérance.

    Dieu veut tout nous donner. Tout dépend maintenant de nous, et de vous par qui tout est reçu et gardé soigneusement, par qui tout est transmis, ô Mère de Dieu! Tout dépend de l'union des hommes avec celle qui reçoit tout de Dieu." (Gratry)

    Du Manuel officiel de la Légion de Marie : http://www.smlm.org/manuel.php

  • La béatification prochaine de Vladimir Ghika, martyr du communisme

    IMPRIMER

    Sur Aleteia.org :

    Vladimir Ghika (1873-1954), prêtre parisien et martyr

    Torturé et mort dans les prisons communistes, grande figure de l’Eglise à Paris, il sera béatifié le 31 août prochain à Bucarest.

    Vladimir Ghika – né en 1873 à Constantinople, ordonné prêtre à Paris en 1923 est mort martyr en 1954.

    Lors de l’audience au Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le 27 mars 2013, un des décrets promulgués par le Pape François concerne la reconnaissance du martyre de Vladimir Ghika, prêtre roumain, tué en haine de la foi en 1954.

    Il sera béatifié le 31 août 2013 à Bucarest.

    Découvrez, par ces pages, quelques éléments de sa vie et de son œuvre :

    UNE VIE AU SERVICE DE DIEU, VLADIMIR GHIKA (1873-1954)

    Vladimir Ghika est né le 25 décembre 1873, dans une famille régnante roumaine, à Constantinople, où son père représentait la Roumanie auprès de la Porte Ottomane. Sa mère est descendante d’une famille française. Il est baptisé et confirmé dans l’Eglise orthodoxe.

    Il arrive en 1878 en France, suit des études à Toulouse où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre avec son frère l’Institut d’Études Politiques.

    Il souhaite devenir prêtre, et après des études à Rome, il obtient en 1898 une licence en philosophie et un doctorat en théologie.

    Lire la suite

  • Querelle des deux messes : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

    IMPRIMER

    Une information du 3 août à mettre en lien avec  celle que nous relations précédemment ici : Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ? Laissons au site « Riposte catholique » la responsabilité de son interprétation, et contentons nous de plaider pour une meilleure transparence dans le traitement de dossiers sensibles à l’opinion des catholiques traditionalistes :

    « Mgr Guido Pozzo a été nommé hier secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, fonction qu’il a déjà occupée entre juillet 2009 et novembre 2012. Mgr Pozzo était depuis 9 mois aumônier de Sa Sainteté (aumônier apostolique) et avait été élevé au rang d’archevêque le 3 novembre 2012.

    Agé de 62 ans, Mgr Pozzo est originaire du diocèse de Trieste, prêtre depuis 1977. En 1987, il est appelé au service du Saint-Siège à la Congrégation pour la doctrine de la Foi par le préfet de l’époque le cardinal Ratzinger. Il exerça également une charge de professeur de théologie à l’Université Pontificale du Latran ainsi qu’une charge à la Commission théologique internationale.

    Nommé à la Commission Ecclesia Dei, il travaille sur deux dossiers importants : le rapprochement avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ainsi que l’évolution des statuts de cette même commission, qui aboutiront au motu proprio Ecclesia Unitatem qui rattache la commission à la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

    Si les discussions avec la Fraternité Saint-Pie X n’ont pas abouti à ce jour, il apparaît que Mgr Pozzo a été le véritable porte-parole de Benoît XVI qui souhaitait ardemment l’unité de l’Église par le retour à la pleine communion des prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et des communautés amies.

    Ces derniers mois, malgré son changement de fonction à la  Curie, Mgr Guido Pozzo n’a toutefois pas délaissé la célébration de la forme extraordinaire puisqu’il a conféré les ordinations sous diaconales et diaconales pour l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre à Florence en juillet ainsi que des ordinations sacerdotales pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre et pour la Congrégation des Fils du Très Saint Rédempteur à Rome fin juin.

    Cette nouvelle nomination peut interpeller à plusieurs titres :

    • d’abord parce qu’il est très rare qu’un prélat revienne aux mêmes fonctions après avoir été nommé à un autre service au sein de la Curie

    • ensuite parce qu’à la lecture des récents actes du pape François (nomination d’un administrateur apostolique pour les Franciscains de l’Immaculée en raison de la contestation par quelques membres de la célébration de la messe dans la forme extraordinaire), cette nomination semble contredire ou au moins atténuer le changement de ligne que semblait prendre le Pontificat du Pape François sur la question du Motu Proprio Summorum Pontificum

    • enfin parce que Mgr Pozzo a montré au long de ces dernières années beaucoup de bienveillance à l’égard des communautés Ecclesia Dei  et des fidèles. Son retour à la Commission Ecclesia Dei n’est donc pas le signe d’une mise sous le boisseau des fidèles et des communautés relevant du Motu Proprio… »

    Référence ici : Mgr Pozzo revient à la Commission Ecclesia Dei comme archevêque

    JPSC

  • A propos des apparitions mariales

    IMPRIMER

    6 questions sur les apparitions de la Vierge

    Qu'en est-il des apparitions de la Vierge ? Voici quelques réponses à des questions que chacun peut se poser...

    1)    Qu'est-ce qu'une apparition ? Disons en bref qu'elle est une irruption de l'éternité dans le temporel ; une manifestation du monde invisible dans le monde visible.

    2)    Quelles sont les apparitions mariales les plus anciennes et quelles sont les plus récentes ? Réalités ou simples légendes, on parle d'une apparition à saint Jacques le Majeur en l'an 41 sur les rives de l'Ebre (Espagne) et d'une autre à une dame nommée Vila en l'an 47 au Puy-en-Velay (France). Plus crédibles semblent être les apparitions à saint Grégoire le Thaumaturge vers l'an 250 et celles de Utelle (France) en l'an 850 à des marins espagnols. Quant aux plus récentes (XXIe siècle), on en signale notamment à Sievernich (Allemagne), à Damas (Syrie), à Medjugorje (Bosnie), et à Seuca (Roumanie).

    3)    A combien peut-on estimer le nombre de lieux où la Vierge serait apparue ? Dans leur « Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie » (Ed. Fayard, 2007), Réné Laurentin et Patrick Sbalchiero en répertorient environ 2400. Tous les continents sont concernés. Durant le seul XXe siècle, 400 ont été recensées. Parmi celles-ci, furent reconnues authentiques par l'Eglise (ou bénéficient simplement de l'autorisation d'un culte) les apparitions de : Tung Lu (Chine, 1900), Fatima (Portugal, 1917), Beauraing (Belgique, 1932-1933), Banneux (Belgique, 1933), Heede-im Emsland (Allemagne, 1937), Wigratzbad (Allemagne, 1938), Marienfried (Allemagne, 1940), Codosera (Espagne, 1945), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Tre Fontane (Italie, 1947), L'Ile-Bouchard (France, 1947), Cefala Diana (Italie, 1947), San Vittorino Romano (Italie, 1964), Zeïtoun (Egypte, 1968), Akita (Japon, 1973), Betania (Venezuela, 1976), Kibého (Rwanda, 1981) et San Nicolas (Argentine, 1983).

    Lire la suite

  • Le choix de Clara

    IMPRIMER

    Clara est soeur à la Fraternité de Tibériade; elle témoigne (en néerlandais) de sa vie et de sa vocation dans cette communauté où elle est entrée récemment : 

    d'autres videos, ICI

  • Douze moines de l’abbaye de Fontgombault vont relancer celle de Wisques cet automne

    IMPRIMER

    car2.jpgNous l’avions déjà annoncé ici Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques, mais le numéro d’été de la revue « Una Voce »  (une nouvelle présentation très réussie, tant sur le plan rédactionnel que pour la mise en page) nous apporte toutes les précisions (signées J. Dh.) : l’abbaye bénédictine de Wisques, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (diocèse d’Arras) va recevoir, dès cet automne, une douzaine de moines de Fontgombault : une excellente nouvelle qui réjouit aussi les Belges attachés à la grande tradition de l’Eglise :

    « Les fils de Solesmes s’entraident. L’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a déjà fait plusieurs fondations : trois en France (Randol, Triors et Donezan (Ariège) et une aux Etats-Unis. Douze moines âgés s’efforçent de maintenir Saint-Paul de Wisques en vie, mais ils ont besoin d’aide. Aussi Fontgombault, forte de 70 moines, va-t-elle partager.

    « Nous nous posions la question : Wisques a adopté le nouvel « ordo ». Comment la communauté va-t-elle s’organiser ? La réponse nous a été donnée par le Père Abbé de Fontgombault, Dom Jean Pateau lui-même dans une interview qu’il a accordée au Baptistère (avril-mai  2013) :

    Au sein de la Congrégation de Solesmes, Fontgombault et ses filles célèbrent la messe dans la forme extraordinaire du rite romain et utilisent également le bréviaire monastique traditionnel. Ces spécificités seront conservées : c’est une condition de la reprise de l’abbaye Saint-Paul. L’observance, tant monastique que liturgique, sera celle de Fontgombault. Néanmoins chez nos sœurs moniales de l’Abbaye Notre-Dame, qui usent  de la forme ordinaire, les moines de Saint-Paul célébreront selon cette forme.

    Compte tenu de la différence d’observance entre les deux communautés, le Père Abbé de Solesmes, Président de notre Congrégation, a laissé aux moines de Wisques la possibilité de demeurer dans le monastère de leur profession ou de gagner un autre monastère de la Congrégation. Six moines ont choisi de rester. Notre devoir est de leur faciliter ce choix. Si aujourd’hui nous pouvons venir à Saint-Paul de Wisques, c’est parce que les moines de cette abbaye ont tenu dans les épreuves que la communauté a traversées ‘

    Quand les moniales de l’Abbaye Notre-Dame, fondation de Sainte-Cécile de Solesmes, se sont installées à Wisques, elles ont eu besoin d’aumoniers et elles furent ainsi à l’origine du monastère Saint-Paul. Saint Benoît répondait à l’appel de sa sœur Scholastique. Les moines s’installèrent d’abord dans un petit château, mais les lois anti-catholiques de 1901 les chassèrent en Belgique où ils fondèrent l’abbaye Saint-Paul d’Oosterhout. Ils purent rentrer en France en 1920. C’est alors que fut construite l’abbaye en briques avec des effets de couleurs et de style original que l’on peut toujours admirer. Des agrandissements ont été réalisés en 1957 et 1968. Avec l’arrivée de moines de Fontgombault, les menaces de disparition sont dissipées ».  

     (Una Voce, Juillet-Août 2013, 42, rue de la Procession,  F 75015 Paris Tél : (00.33) (0)1 42 93 40 18. Courriel : unavoce@orange.fr

    Voilà un arrangement qui change du récent « dictatus papae »  (Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?)  à la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée.

    A propos d’Una Voce, rappelons qu’il s’agit d’une  fédération internationale de sociétés laïques catholiques attachées à la forme extraordinaire du rite romain. Elle a été fondée en 1964 et inclut des organismes dans vingt-huit pays à travers le monde. Son nom provient de la préface du canon romain. En plus de promouvoir la messe codifiée par le pape saint Pie V, elle soutient activement le chant grégorien et la polyphonie sacrée dans la liturgie catholique traditionnelle. En savoir plus, sur son site web français : www.unavoce.fr

    JPSC

  • Charismatiques : Bruxelles n’est pas Rio

    IMPRIMER

    Dans l’hebdomadaire « Le Vif », Olivier Rogeau s’interroge : « Esprit-Saint, es-tu là ? » :

    « La basilique de Koekelberg a accueilli, fin juillet, la session annuelle du Renouveau charismatique de Belgique. Pendant cinq jours, adeptes et sympathisants de ce courant spirituel catholique apparu il y a quarante ans dans notre pays ont participé aux eucharisties, aux veillées, aux ateliers de formation à l’évangélisation. Entre les temps de louanges, de témoignages et d’adoration du Saint-Sacrement, ils ont reçu les enseignements du père Leroy, « berger » (leader) de la session. 

    Pendant un quart de siècle, le rendez-vous annuel des charismatiques s’est tenu à Beauraing, plus rarement à Banneux, hauts lieux de dévotion mariale. Toutefois, depuis l’an dernier, Bruxelles prend le relais, au grand dam de certains adeptes, qui ont lancé une pétition pour protester contre cette « délocalisation ». Arguments des anti-Koekelberg : Beauraing dispose de structures d’accueil et d’hébergement mieux adaptés et est situé dans un cadre rural plus « propice au recueillement ». Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et fervent supporter du Renouveau, a lui-même qualifié la décision d’« étonnante » et de « peu réaliste ». « Les organisateurs de la session ont choisi la capitale pour répondre à l’appel de l’Eglise à porter le message d’amour du Christ au cœur des villes, là on en a le plus besoin », justifie un responsable. 

    « Le pape François l’affirme : si l’Eglise n’évangélise pas, elle n’est qu’une baby-sitter, martèle le père Leroy. Le Renouveau est la redécouverte de l’action de l’Esprit qui donne la force d’évangéliser. Hélas, nos groupes de prière ne sont souvent que des cocons chauds, des baby-sitters qui ne s’occupent que de leurs membres ! » L’accent mis sur l’évangélisation en milieu urbain traduit aussi une sombre réalité pour le mouvement charismatique : l’âge d’or des sessions de Beauraing n’est plus qu’un lointain souvenir. « Nous étions plus de 5 000 participants en 1989, pour 1 200 à peine ces dernières années », déplore un habitué du sanctuaire.

    Lire la suite

  • Que nous veux-tu ?

    IMPRIMER

    L'Evangile du jour : Mt 13, 54-58

    Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

    Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2007) :

    « Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.

    Lire la suite