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Spiritualité - Page 479

  • La messe d'intronisation de François aura lieu demain, en la fête de saint Joseph

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    VOIR LES PREMIERS MOMENTS DU PONTIFICAT SUR BELGICATHO

    (VIS). A 13 h le Directeur de la Salle de Presse a expliqué le déroulement de la messe d'inauguration du pontificat du Pape François, demain matin Place St.Pierre. L'accès du public sera libre. Sur le parvis, de part et d'autre de l'autel, prendront place, à gauche, quelque 250 Archevêques et Evêques, ainsi que des ecclésiastiques et des délégations d'autres Eglises et confessions chrétiennes, et, à droite, les délégations politiques. Au pied du parvis, se trouveront, d'une part, les représentants juifs, musulmans et d'autres religions, ainsi que près de 1200 prêtres et séminaristes, et, d'autre part, le corps diplomatique et les autres autorités.

    Le Pape quittera la Domus Sanctae Marthae peu avant 9 h pour se rendre sur la Place qu'il parcourra à bord d'un véhicule pour saluer la foule, avant de rejoindre la sacristie en la chapelle de la Pietà. La cérémonie d'inauguration du pontificat de l'Evêque de Rome commencera par une procession qui conduira le Pape devant l'autel papal, d'où il descendre à la Confession accompagné par le Tu Es Petrus exécuté par les trombes d'argent. Il y vénérera la tombe de Pierre, accompagné d'une dizaine de Patriarches et des Archevêques majeurs des Eglises orientales catholiques, parmi lesquels quatre Cardinaux. Les diacres prendront le Pallium, l'Anneau du Pécheur et l'Evangéliaire se trouvant dans la Confession. Le Pape remontera dans la Basilique et la procession se déroulera au chant des Laudes Regiae, de quelques invocations extraites de la constitution conciliaire Lumen Gentium, puis de la litanie des saints , parmi lesquels les apôtres, de nombreux papes saints le plus récent étant Pie X. Il y aura près de 180 concélébrants: tous les Cardinaux présents à Rome, les 6 Patriarches et Archevêques majeurs présents, le Secrétaire du Collège cardinalice, le Général des Franciscains mineurs et le Général des Jésuites, ces deux derniers respectivement Président et Vice-Président de l'Union des Supérieurs généraux. La procession sortira alors sur le parvis et les concélébrants se disposeront à gauche avec les ecclésiastiques. Le siège du Saint-Père sera placée derrière l'autel, sur lequel se trouvera une statue de la Vierge, devant la grille centrale tendue de velours rouge et sommée d'un crucifix monumental.

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  • Ne jamais oublier la miséricorde

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    Lors de son premie angelus dominical, le pape nous a recommandé de ne jamais oublier la miséricorde de Celui qui ne se fatigue jamais de nous pardonner quand bien même nous nous fatiguerions de le Lui demander. C'est le thème de l'homélie de ce jour prolongeant la méditation de l'évangile de la femme adultère.

    Homélie du jour, par le Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr(Archive 2009)

    « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre » : Jésus rappelle implicitement aux accusateurs de la femme adultère, que s’ils se servent de la Loi pour condamner leur prochain, ils sont tenus à se mettre d’abord eux-mêmes dans le champ d’application de cette même Loi. Or le péché est une réalité universelle qui nous affecte tous - à l’exception de Marie en raison de sa mission particulière, et en vertu d’un privilège qui découle de la Croix victorieuse de son Fils. Si tous nous sommes coupables devant Dieu, qui d’entre nous pourrait prétendre « jeter la pierre » à son frère ? Comme les « scribes et pharisiens » sont assez lucides et vrais pour ne pas prétendre être sans péché, « ils se retirent l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». Mais si tout le monde s’en va, qu’en est-il alors de la justice légale ?

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  • Le Seigneur ne se lasse jamais de pardonner

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    ROME, 17 mars 2013 (Zenit.org) - « Faire l’expérience de la miséricorde change tout. C’est la meilleure parole que nous puissions  entendre: elle change le monde », déclare le pape François.  

    Le pape François a en effet célébré son premier angélus, à 12h ce 17 mars 2013, depuis les appartements pontificaux – la fenêtre du bureau du pape donnant sur la place Saint-Pierre – en présence de quelque 300.000 visiteurs.

    Une place Saint-Pierre comble pour un temps de prière et de méditation durant lequel le pape s’est montré très proche de la foule et a été applaudi à plusieurs reprises pour ses traits d’humour.

    Paroles du pape François avant l’angélus

    Frères et sœurs, bonjour !

    Après la première rencontre de mercredi dernier, aujourd’hui à nouveau je peux adresser mon salut à tous ! Et je suis heureux de le faire un dimanche, le jour du Seigneur ! C’est beau et important pour nous chrétiens de nous rencontrer le dimanche, de nous saluer, de nous parler comme maintenant, ici, sur cette place. Une place qui, grâce aux médias, a les dimensions du monde.

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  • Le pape : un prêtre heureux de l'être

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    "Je suis Jorge Mario Bergoglio, prêtre. J’aime être prêtre"

    Confidences et anecdotes pour connaître le pape François. sur aleteia.org

    Son premier travail, sa vocation, ses joies, ses peines, le drame de l’avortement, l’éducation sexuelle, le divorce… et bien entendu la Nouvelle évangélisation, racontés par le cardinal Jose Mario Bergoglio en 2010, où le futur pape François parle aussi des passions qui ont jalonné sa vie : Tango, foot, cuisine…

    Quelques extraits du livre d’entretiens « El Jesuita conversaciones con el cardenal Bergoglio,s.j », de Sergio Rubín et Francesca Ambrogetti, sur la vie, l’expérience et les convictions  du pape François : à lire sur aleteia.org

  • Liège, Vendredi Saint : Chemin de Croix dans les rues de la ville

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    Chemin de croix

    Dans les rues de Liège

     

    Vendredi 29 mars (Vendredi saint) à18h

    Présidé par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège

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    RDV : église Saint-Pholien (pl. Saint-Pholien 4020 Liège) dès 17h30

    Arrivée à 19h15, cathédrale de Liège.

    Participation libre

    Suivi de : Office du vendredi saint à la cathédrale à 19h30

    + temps libre pour les confessions jusque 21h15


    Editeur responsable : Pastorale urbaine, Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be,

  • Une Eglise pauvre pour les pauvres

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    UNE EGLISE PAUVRE POUR LES PAUVRES

    Cité du Vatican, 16 mars 2013 (VIS). Ce matin Salle Paul VI, le Saint-Père s'est adressé aux milliers de journalistes et opérateurs des media venus à Rome, a-t-il dit, pour couvrir l'actualité du Saint-Siège, "depuis la surprenante annonce de mon vénéré prédécesseur Benoît XVI. Et je tiens à saluer chacun de vous. La place des media s'est considérablement accrue ces derniers temps au point de devenir indispensable pour rapporter les événements de l'histoire contemporaine. Merci de la qualité de votre service durant ces jours où les yeux du monde catholique, et pas seulement catholique, étaient rivés sur la Ville Eternelle, et tout spécialement sur ce petit territoire dont le barycentre est la tombe de Pierre. Combien vous avez travaillé! Vous avez dû parler du Saint-Siège, de l'Eglise, de ses rites et traditions, de sa foi, du rôle du Pape et de son ministère. Je remercie en particulier ceux qui ont su observer et présenter ces événements dans la perspective la plus juste. Les événements historiques demandent une lecture approfondie, qui touchent parois à la dimension de la foi. Mais les événements strictement ecclésiaux sont plus complexes que les politiques ou économiques, car ils répondent pas à une logique mondaine. C'est pourquoi il est difficile de les exposer à un vaste public. Si l'Eglise est une institution humaine et historique, avec tout ce que cela comporte, elle est avant tout une réalité spirituelle, le peuple de Dieu, ce saint peuple qui marche à la rencontre de Jésus-Christ. C'est seulement dans cette perspective que l'on peut comprendre l'action de l'Eglise".

    "Le Christ est le pasteur de l'Eglise, et sa présence se manifeste au travers de la liberté des hommes dont un est choisi pour être son vicaire en tant que successeur de l'apôtre Pierre. Mais le coeur de l'Eglise c'est lui, le Christ. Sans lui l'Eglise n'existerait pas, n'aurait pas de raison d'être. Comme l'a souvent dit Benoît XVI, le Christ est présent et il guide l'Eglise. Dans tout ce qui s'est produit c'est l'Esprit qui a agi, qui a inspiré la décision que Benoît XVI a prise pour le bien de l'Eglise. Et c'est lui qui a orienté dans la prière le choix des cardinaux. Il faut tenir compte de cette perspective, de cette herméneutique, pour percer le sens des récents événements... C'est pourquoi je vous invite à approfondir votre analyse...des motivations spirituelles les plus authentiques la guidant pour comprendre l'Eglise. L'Eglise porte une grande attention à la presse et aux media car ils savent saisir et exprimer les attentes et les exigences du monde, et offrir des éléments de lecture des faits. Votre mission a besoin de sensibilité et d'expérience comme tant d'autres professions, et d'une attention toute particulière pour la vérité, la bonté et la beauté. C'est là que nous sommes proches car l'Eglise existe pour communiquer la vérité, la bonté et la beauté en la personne du Christ. De fait nous ne devons pas communiquer nous mêmes mais ces trois valeurs divines".

    "Nombreux sont ceux qui, ignorant pourquoi je me suis appelé François, ont pensé à François-Xavier, à François de Sales et à François d'Assise. Voici les faits: dans la Sixtine j'avais à côté de moi le Cardinal Caludio Hummes, l'ancien Archevêque de Sao Paulo et ancien Préfet de la Congrégation pour le clergé, un grand ami, vraiment un grand ami! Lorsque les choses sont devenues dangereuses pour moi, il m'a rassuré et encouragé. Et lorsqu'on est arrivé aux deux tiers des votes, et que les cardinaux ont applaudi le Pape élu, cet ami m'a dit en m'embrassant: N'oublie jamais les pauvres! Ceci s'est imprimé dans mon esprit et j'ai immédiatement pensé au Poverello. J'ai pensé aux guerres, alors que le scrutin reprenait jusqu'à un vote unanime, j'ai pensé à François, l'homme de la paix, l'homme qui aimait et protégeait la nature. Alors que l'humanité a un rapport tellement médiocre avec la création! Il est l'homme diffusant l'esprit de la paix, l'homme pauvre. Combien je désire une Eglise pauvre pour les pauvres!". Un cardinal m'a dit: "Tu devrais t'appeler Adrien parce que Adrien VI fut un réformateur. Et nous avons besoin de réformer" l'Eglise. "Un autre de choisir celui de Clément. Mais pourquoi? Parce qu'en devenant Clément XV tu vengerais l'affront de Clément XIV qui avait supprimé la Compagnie de Jésus". Et "j'ai choisi François, le nom de mon coeur".

    Pour finir le Saint-Père a de nouveau chaleureusement remercié les représentants des media: "Je pense à tout le travail que vous avez accompli, je pense à votre profession et vous souhaite d'oeuvrer avec sérénité et prospérité, de connaître de mieux en mieux l'Evangile du Christ et la réalité de l'Eglise. Je le confie à la protection de la Vierge, Etoile de l'évangélisation, et forme des voeux de bonheur à vos familles. De tout coeur je vous bénis". Mais avant cette bénédiction, le Pape a du saluer un certain nombre de représentants de la profession. Reprenant son allocution, il a dit: "Je vous ai dit que je vous aurais donné de tout coeur ma bénédiction. Mais nombre d'entre vous ne sont pas catholiques, ou ne sont pas croyants. Alors, en silence j'offre cette bénédiction à chacun de vous, dans le respect de sa conscience, car je sais que vous êtes tous fils de Dieu. Dieu vous bénisse!".

  • Jamais homme n'a parlé comme cet homme

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    Evangile du jour : Jean 7, 40-53 

    Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C'est vraiment lui, le grand Prophète ! » D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! » C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! » Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? » Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! » Puis ils rentrèrent chacun chez soi.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009) (Que le Père Verlinde me pardonne de relayer ainsi, jour après jour, ses homélies, mais je suis un fan inconditionnel!)

    La tonalité de la liturgie devient chaque jour plus grave : du complot contre le prophète Jérémie, jusqu’à l’arrestation avortée de Jésus en passant par la supplication du psalmiste, toutes les lectures nous préparent au drame désormais tout proche de la Passion. Pourtant ces nuages sombres qui s’accumulent, ne parviennent pas à occulter la lumière qui accompagne le Juste et l’éclaire sur les événements : « Seigneur tu m’as averti, tu m’as fait voir leurs manœuvres ». Si Dieu prévient son ami de ce qui l’attend, n’est-ce pas la preuve qu’il demeure à ses côtés même au plus fort de la tourmente ? Jérémie ne se fait pas d’illusion sur son sort, mais puisque sa vie est entre les mains de son Dieu, il s’abandonne totalement à lui : « C’est à toi que je confie ma cause ».

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  • Ne cédons pas au pessimisme

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    Le pape François a reçu en audience les cardinaux présents à Rome, ce vendredi matin, à 11 h en la salle Clémentine du palais apostolique. (Zenit.org)

    Après le discours d’hommage que le cardinal doyen Angelo Sodano lui a adressé au nom du Collège cardinalice, le pape a prononcé un discours émaillé d'improvisations, d'abondance du coeur. Il a ensuite échangé quelques mots avec chaque cardinal, debout, pendant une bonne heure.

    Discours du Pape François

    Chers frères cardinaux,

    Cette période, dédiée au conclave, a été chargée de signification non seulement pour le Collège cardinalice mais aussi pour tous les fidèles. En ces jours, nous avons senti de manière presque sensible l’affection et la solidarité de l’Église universelle, ainsi que l’attention de nombreuses  personnes qui, bien qu’elles ne partagent pas notre foi, regardent l’Église avec respect et admiration. De tous les coins de la terre, s’est élevée la prière fervente et unanime du peuple chrétien pour le nouveau pape et ma première rencontre avec la foule massée sur la place Saint-Pierre a été riche en émotions. Avec cette image suggestive du peuple priant et joyeux encore gravée dans mon esprit, je désire manifester ma sincère reconnaissance aux évêques, aux prêtres aux personnes consacrées, aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées pour leur proximité spirituelle, si touchante et fervente.

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  • Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable

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    François provoque l'indignation de Bruno (sur Metablog, de l'abbé Guillaume de Tanoüarn) :
     
    "Tout à l'heure, Bruno me téléphone en colère.

    Il me dit : "Alors avec Jean-Paul II, Benoît XVI, le catholicisme je veux bien. Ca reste soft. Mais avec François, c'est une autre paire de manches". 

    Je lui manifestai ma surprise.

    Il me répond : - "Tu te rends compte que nous les mécréants, il est en train de tous nous mettre dehors avec ses formules à l'emporte pièce".

    Là je commence à voir, mais je fais l'innocent : - Lesquelles ?

    - Je me mets tout de suite sur Internet. Voilà : "Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, cela me fait penser à la phrase de Léon Bloy : “Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable”. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon". Ca veut dire quoi, confesser, d'abord dans ce cas-là ?

    - Confesser, c'est reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu.

    - C'est bien ce que je pensais... Tu n’arranges pas les affaires de ton pape.

    - Euh ! Bon alors, il faut dire que Léon Bloy vaut plus comme imprécateur (et un imprécateur peu sympathique, grand médiseur et mépriseur) que comme théologien. D'habitude, les théologiens, quand ils avancent de telles choses, les enveloppent dans du beau papier. ils expliquent : non, l'Eglise n'a jamais prétendu mettre en enfer tous ceux qui ne croient pas actuellement en elle. Mais le pape François est l'homme des surprises, et je crois vraiment : de toutes les surprises. C'est un jésuite austère, qui est essentiellement indifférent comme le conseille saint Ignace, indifférent au qu'en dira-t-on, à ce qu'on pense de lui etc. Il faut peut-être lui laisser le temps de mettre le papier cadeau. Ca viendra.

    - Mais qu'est-ce qu'il peut mettre comme papier cadeau, pour expliquer à ceux qui ne prient pas Jésus-Christ que, malgré ce qu'écrit Léon Bloy, ils ne sont pas le diable...

    - En essayant de me mettre dans sa peau de jésuite, je te répondrai à travers l'idée de saint Ignace : les deux étendards. Il y a effectivement les bons et les méchants, ça j'y crois. Il y a ceux qui essaient d'aimer autre chose qu'eux-mêmes, ceux qui sortent d'eux-mêmes pour se mettre au service de ce qu'ils aiment. Ceux-là, ils ne le savent pas forcément clairement, mais leur logique est chrétienne. Et puis, il y a ceux qui se prennent dans "les filets et les chaînes" dit saint Ignace, ceux qui sont prisonniers du démon parce qu'il ne pensent qu'à eux et à se servir.

    - Bon alors pris comme ça je veux bien..."

    J'ai beaucoup aimé l'indignation de Bruno et je suis surpris que ce ne soit pas celle de La Vie et d'autres blogs chrétiens qui font de la largeur d'esprit leur fond de commerce. Il faut croire que ce François-là produit une sorte d'effet de sidération. Il peut dire des énormités anticonciliaires (anticonsensuelles) le plus tranquillement du monde. Personne n'a bronché encore. Gare au réveil ! (...)

    Il y a autre chose qui me ravit : c'est une sorte d'anticléricalisme permanent. On sait la manière dont le cardinal Bergolio a attaqué ceux qui voulaient garder le baptême pour eux, prêtres ou clercs, en mettant des conditions exagérément difficiles à sa réception. Il les traite de "néognostiques pharisaïques". Mais dans le sermon que je viens de citer, il y a un autre texte étonnant à propos de ceux qui prêchent Jésus mais qui ne veulent pas entendre parler de sa croix :
    "Quand nous marchons sans la croix, quand nous édifions sans la croix et quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des personnes du monde, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur ".
    Ce genre de petite pique anticléricale semble décidément assez fréquente dans son enseignement... J'ai l'impression qu'on va bien s'amuser."

  • Un regard qui fait miséricorde et qui choisit

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    Le Salon Beige donne des informations intéressantes qu'il a récoltées ur divers sites concernant la devise du nouveau pape "miserando atque eligendo" dont l'origine serait à chercher dans un commentaire de Bède le Vénérable à propos de la vocation de Matthieu.

    "Jésus vit un homme assis au bureau de la douane; son nom était Matthieu. « Suis-moi », lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde... Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit ["Miserando atque eligendo"], il lui dit : «Suis-moi», c'est-à-dire imite-moi. En lui demandant de le suivre, il invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ; car celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché.... Matthieu se leva et le suivit.

    C'est ici : l'origine-de-la-devise-du-pape-françois-miserando-atque-eligendo.html

  • BXL, 22 mars : Le Mystère du Salut à la Cambre en création mondiale

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    cliquer sur l'image pour accéder au site officiel

  • Confesser le Christ, le Messie, le Fils de Dieu

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    Evangile du jour : Jean 7, 2.10.25-30

    La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.

    Quelques habitants de Jérusalem disaient alors : « N'est-ce pas lui qu'on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c'est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d'où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d'où il est. » Jésus, qui enseignait dans le Temple, s'écria : « Vous me connaissez ? Et vous savez d'où je suis ? Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m'a envoyé dit la vérité, lui que vous ne connaissez pas. Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. »

    On cherchait à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui parce que son heure n'était pas encore venue.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr(Archive 2009)

    La structure de cette péricope est complexe ; nous proposons comme angle d’approche, une interprétation symbolique des déplacements effectués par les divers acteurs. La première partie traite en effet d’un voyage géographique - de Galilée à Jérusalem - entrepris pas de nombreux personnages ; dans la seconde, il n’est question que de Jésus, et d’un mouvement à partir de ses origines, connues ou inconnues.

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