Au cours de l'audience générale (30 mars 2011), Place St.Pierre, Benoît XVI a tracé un portrait de saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l'Eglise, "un insigne théologien moraliste, un maître de spiritualité... Né dans une noble famille napolitaine en 1696, il fut un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726". Puis le Pape a rappelé que saint Alphonse "entreprit une oeuvre d'évangélisation par la catéchèse parmi les plus pauvres, auxquels il aimait prêcher en leur présentant les fondements de la foi... En 1732, il fonda la Congrégation du Rédempteur" qui, sous sa direction forma des "missionnaires itinérants touchant jusqu'aux villages les plus isolés où ils encourageaient la conversion et la persévérance chrétienne, principalement par la prière".
Patrimoine religieux - Page 234
-
Un maître de spiritualité : saint Alphonse de Liguori (1er août)
-
31 juillet : fête de saint Ignace
Saint Ignace naquit au château de Loyola, en Espagne, l’an 1491, Innocent VIII étant Pape, Frédéric III empereur romain germanique et Charles VIII roi de France.
Il fut d’abord page du roi Ferdinand V (de Castille, ou Ferdinand II Le Catholique, roi consort d’Aragon) puis, sa nature ardente s’accommodant mal de la vie molle et oisive de la cour, il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en Chrétien, dirigé uniquement par l’orgueil et l’amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l’un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.
Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l’extrémité et reçut les derniers sacrements, la veille de la fête de saint Pierre. Il s’endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe. Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d’abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l’emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour.
Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés dans l’obscurité et le silence. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l’entremise de la sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en ses bras l’Enfant Jésus. Peu après, saint Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s’y livrer à des austérités qui n’ont guère d’exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d’aumônes, jeûnant au pain et à l’eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit des efforts étonnants pour le décourager, mais saint Ignace triompha de toutes les tentations.
"Quand je pense à ce qui est du monde, je m'y complais beaucoup, mais quand je suis fatigué et que je cesse d'y penser, je me trouve aride et insatisfait ; en revanche, quand je rêve d'aller à Jérusalem nu-pieds, de ne plus manger que des herbes, de me livrer à toutes les austérités comme les saints, non seulement j'éprouve de grands élans intérieurs, quand je médite sur des pensées de ce genre, mais même après les avoir quittées, je reste satisfait et allègre."
C’est dans cette solitude qu’il composa ses Exercices spirituels, l’un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes. Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour arriver à celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus, que l’on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la Chrétienté. Cette fondation est assurément l’une des plus grandes gloires de l’Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie de saint Ignace. Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : Ad majorem Dei gloriam ! « À la plus grande gloire de Dieu ! »
Il mourut à soixante-cinq ans, le 30 juillet 1556, Paul IV étant Pape, l’empereur Charles-Quint abdiquant cette même année et Henri II étant roi de France.
("Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950). http://www.mariedenazareth.com/2397.0.html?&L=0
-
Découverte de la tombe de l'apôtre Philippe ?
"Une équipe d’archéologues prétend avoir retrouvé la tombe de Saint Philippe en Turquie. Saint Philippe aurait été l’un des douze apôtres de Jésus Christ et sa tombe aurait été découverte dans les décombres d’une église."
-
Stavelot : messe des artistes le 31 juillet
♫ Dimanche 31 juillet 2011 à 10h30
Festival Musical de Stavelot
Messe des artistes - Église Saint-Sébastien
Messe brève n°6 K140 (Mozart)
(libre accès)
-
Démission annoncée du Père-Abbé de l’abbaye de Fontgombault
Fugit irreparabile tempus...Selon une information publiée sur le « Forum Catholique », le Père Abbé de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame de Fontgombault, dom Antoine Forgeot, a démissionné de sa charge d’abbé et l’élection du prochain abbé de Fontgombault devrait avoir lieu au mois d’août, vraisemblablement le 18 août.
-
Saint Apollinaire et la splendeur de la mosaïque
On fête aujourd'hui le grand évangélisateur de Ravenne : originaire d'Antioche, disciple de Pierre, premier évêque de Ravenne, martyr. Le culte rendu à ce saint nous a valu des oeuvres d'arts inégalables parmi lesquelles la superbe mosaïque de l'abside de Saint-Apollinaire-in-Classe que nous ne résistons pas à reproduire ici.
-
Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?
Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.
Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.
Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…
Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009 sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in difesa dei cattolici" :
(http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite) -
Nos églises : les fermer, les démolir ? Un "déni de mémoire"?
La situation n'est pas brillante : de nombreuses églises sont en mauvais état et les Conseils de Fabrique ne savent plus où donner de la tête. Des procédures introduites à plusieurs reprises pour demander aux diverses instances compétentes (communes, région) des subsides pour des restaurations urgentes traînent indéfiniment et les dégâts s'aggravent menaçant les édifices de ruine définitive. Face à cette situation, les autorités religieuses ne réagissent pas suffisamment et se contentent d'une gestion bureaucratique des dossiers. Surchargés, les prêtres responsables de plusieurs paroisses délaissent parfois l'une ou l'autre église de leur "unité pastorale" en raison de leur état. Par-delà la situation matérielle de ces bâtiments, c'est ce qu'ils représentent qui est menacé. Les paroissiens, moins nombreux que jadis, en sont-ils conscients? Il faudrait être plus généreux aujourd'hui qu'hier pour assurer la sauvegarde de nos clochers, c'est-à-dire être prêts à sacrifier une partie de notre patrimoine personnel pour y arriver. Or, il faut bien constater que souvent et quoi qu'on en dise, nous n'avons pas affaire à des chrétiens "héroïques" mais bien à des gens plus prompts à lever les bras au ciel qu'à ouvrir leur portefeuille.
En 2007, dans Valeurs Actuelles, l'évêque de Toulon, Monseigneur Rey, nous mettait en garde contre ce "déni de mémoire"; bien sûr, il s'agit de la situation en France, mais cela s'applique tout aussi bien à la Belgique :
“Préserver nos racines chrétiennes”
Ces églises qu’on abat, entretien avec Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Des églises promises à la démolition, d’autres incendiées, des sépultures profanées… Mgr Rey nous met en garde contre le “déni de mémoire”.
Derrière la morale laïque et républicaine française, il y a deux mille ans de chrétienté. Ce n’est pas militer pour une Église que de dire cela, c’est regarder l’histoire de France telle qu’elle est, et ce “long manteau d’églises” qui recouvre notre pays. Ces propos de Nicolas Sarkozy, parus dans le Figaro le 17 avril, seront-ils un jour démentis par les faits ? Un rapport du Sénat (« Les monuments historiques : une urgence pour aujourd’hui, un atout pour demain ») souligne en effet que de nombreuses églises sont promises à la démolition dans les prochaines années.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Culture, Eglise, Foi, Patrimoine religieux, Société 0 commentaire -
Dans la nuit du 15 au 16 juillet 1251, Simon Stock recevait le scapulaire
Un de nos amis et collaborateurs nous communique cet article relatif au
SCAPULAIRE DU MONT CARMEL
L’Ordre du Carmel est né géographiquement au Mont Carmel, lieu marqué par la présence du prophète Élie (IXème siècle avant Jésus-Christ) dont l’histoire est relatée dans le livre des Rois (1R 17-19.21-2R 2).
Le Mont Carmel est une montagne côtière, en Israël surplombant la Méditerranée. Il se trouve à l’Ouest de Nazareth. C’est une petite cordillère, d’une hauteur de 500m qui débouche sur la mer.
La vigne, l’olivier, le laurier, les pins, les jacinthes, les narcisses, les myrtes ornent le Mont Carmel et l’embaument. Il est lié aussi au ministère d’Elie et rempli des souvenirs du grand prophète. C’est au Mont Carmel qu’eut lieu la célèbre dispute avec les prophètes de Baal, qui marqua la puissance de Dieu sur les dieux étrangers (cf. 1R 18).
-
Une nouvelle langue universelle pour l’Église ?
Le latin, fût-ce comme langue savante internationale, a fait son temps. Même l’Église l’a abandonné. Comme la nature a horreur du vide, l’anglais est en passe de devenir la langue « civilisée » commune à l’ère de la mondialisation et l’Église n’y échappera pas. C’est ce que nous dit l’abbé Éric de Beukelaer sur son blog, dans un post récent intitulé « Pope on line » :
« Ce 29 juin, l’Eglise célèbre la solennité des Saints Pierre et Paul, les deux grand apôtres considérés comme les « colonnes de l’Eglise ». En ce jour, les catholiques prient plus particulièrement pour le Pape, successeur de Pierre. Bien que pétri de culture classique, Benoît XVI n’a pourtant pas rechigné à choisir la veille de cette solennité pour envoyer son premier « tweet » et annoncer le lancement du nouveau site d’actualité du Vatican http://www.news.va/en. Par-delà l’anecdote qui a été reprise par la presse du monde entier, il est heureux de souligner que le Vatican semble avoir pris la mesure de la mondialisation numérique.
-
Un nouveau blog dédié à l'art sacré italien
cliquer sur le bandeau pour accéder au site
"Aujourd’hui, nous dit son initiateur, nous entamons un périple à travers l’architecture, la sculpture et la peinture au cœur de l’art sacré italien. Des propositions de visites de sanctuaires, de musées et d’expositions, un regard détaillé sur telle ou telle œuvre majeure ou moins connue de maîtres de l’époque médiévale, de la Renaissance ou du Baroque : tout cela sera au rendez-vous chaque semaine à partir de la rentrée de septembre 2011.
De Venise à Naples, de Turin à Parme, en passant par la Toscane ou l’Ombrie (et bien d’autres), sans oublier les grandes collections publiques ou privées de par le monde."
Le maître d'oeuvre : "Frédéric Curnier-Laroche est né en 1963. Historien de l'Art (Ancien élève de l'Ecole du Louvre et de la Sorbonne) il a été ordonné prêtre en 1996. Ancien curé "in solidum" de Cluny, il est le responsable de la commission diocésaine d'art sacré du diocèse d'Autun. Sur narthex.fr, il a animé pendant un an et demi le blog « Abbaye de Cluny 910-2010 »."
-
Chant grégorien - 23-24 juillet 2011 - Bois-Seigneur-Isaac