L'hémicycle du Parlement européen a rejeté le rapport sur « la santé sexuelle et reproductive » présenté en séance plénière par le rapporteur Edite Estrela.
La proposition socialiste Estrela a été remplacée par une autre résolution du parti populaire européen, approuvé en début d'après-midi, selon laquelle ces questions sont du ressort de chaque État membre de l'Union européenne, évoquant le principe de subsidiarité. La proposition alternative a été votée par 334 voix pour, 327 voix contre et 35 abstentions.Estrela, a commenté à chaud et a parlé d' « obscurantisme et d'action hypocrite qui nie les droits des femmes ». Un député portugais Nuno Melo a durement rétorqué: "dans une démocratie, vous gagnez ou vous perdez. Estrela doit accepter la décision démocratique adoptée par la majorité de cette Assemblée ".
Rappelons que le rapport de Madame Estrela impliquait la reconnaissance d'un supposé "droit à l'avortement", la restriction du droit à l'objection de conscience par les professionnels de la santé, l'accès à la reproduction artificielle des femmes célibataires et des lesbiennes ainsi qu'une éducation sexuelle des enfants "sans tabou" pour donner une image positive des homosexuels et transsexuels.
BELGICATHO - Page 1771
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Rejet du Rapport Estrela au Parlement Européen
L'ASSEMBLÉE A REJETE LE RAPPORT ESTRELA -
Raz de marée contre le Rapport Estrela
Rapport Estrela : le raz-de-marée
Communiqué de presse de Droit de Naître
Le rapport Estrela – qui sera soumis au vote des députés européens ce mardi 10 décembre - suscite un véritable raz-de-marée contre lui. En deux jours, ce sont plus de 17 000 personnes qui ont signé la pétition initiée par Droit de Naître. Une vague de fond impressionnante qui continue de monter d’heure en heure.Pour rappel, le rapport Estrela invite l’Union Européenne à reconnaître l’avortement comme un “droit”, limiter l’objection de conscience et promouvoir une éducation sexuelle très précoce et hors de contrôle des parents.Droit de Naître demande solennellement aux Parlementaires d’écouter la colère des citoyens et de rejeter définitivement ce document qui heurte la conscience de tant d’Européens. En cas d’adoption dudit rapport, les eurodéputés aggraveraient dangereusement le discrédit démocratique dont souffre déjà l’Union Européenne et s’exposeraient sûrement à un vote sanction lors des élections de mai 2014.
Voir également : Les-eveques-allemands-demandent-au-Parlement-europeen-de-rejeter-la-resolution-Estrela
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Internet n'est pas suffisant
Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :
... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.
Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.
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Marxiste, le pape ?
Ouest France remet les montres à l'heure :
Le pape François est-il marxiste ?
En condamnant avec vigueur le libéralisme sauvage, le pape s'inscrit en fait dans la doctrine sociale de l'Eglise.
Fidèle à son image de défenseur des pauvres, le pape, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, publiée fin novembrere, a dénoncé de manière très appuyée la dictature d'un marché "implacable" qui crée une "culture du déchet", jetant des populations entières à la marge.
Marxiste, François?
Sans jamais prôner la révolution ni se référer au marxisme, François a eu des phrases très explicites: "loin de moi la proposition d'un paupérisme irresponsable, mais l'économie ne peut plus recourir à des remèdes qui sont un nouveau venin, comme lorsqu'on prétend augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail".
Les conservateurs américains toussent
L'exhortation, qui vient après sa forte dénonciation de "la mondialisation de l'indifférence" sur l'île de Lampedusa en juillet, a amené aux Etats-Unis Rush Limbaugh, animateur radio conservateur (méthodiste) très écouté, à qualifier le propos de Jorge Mario Bergoglio de "marxisme pur".
Un membre du "Tea Party", Jonathon Moseley, a jugé utile de préciser que, selon lui, "Jésus était un capitaliste prêchant la responsabilité personnelle, pas un socialiste".
Fidèle à la doctrine sociale
Mais la très conservatrice conférence des évêques des Etats-Unis a au contraire salué les propos du pape par la voix de l'évêque David L. Ricken, jugeant que celui-ci est "l'exemple vivant de la nouvelle évangélisation".
Même écho dans l'épiscopat français. Pour l'un de ses représentants, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, François est "fidèle à la doctrine sociale la plus classique de l'Eglise, à savoir que le marché ne peut pas suffire à prendre en charge le bien commun: l'Etat doit participer à cette tâche".
Dénonciation des inégalités croissantes
La dénonciation des inégalités sociales et des injustices du capitalisme date notamment de Léon XIII, dernier pape du XIXème siècle.Pour le vaticaniste de renom, Marco Politi, du journal de gauche Il Fatto Quotidiano, "c'est ridicule de voir François en marxiste. Il est en plein syntonie avec Benoît XVI et Jean Paul II".
"En réalité, sa dénonciation des inégalités croissantes révèle la résistance acharnée de ceux qui n'acceptent pas que l'économie et le système financier doivent s'adapter à des règles d'intérêt social", ajoute Politi.
Théologie du peuple, plus que marxisme
Selon ses biographes, Bergoglio n'a rien d'un marxiste, bien au contraire: sans être jamais un hyper-conservateur, il s'est heurté frontalement aux prêtres jésuites d'extrême gauche tentés par le marxisme.
Face à la théologie de la libération, très en pointe en Amérique latine dans les années 1970, il propose une "théologie du peuple" non marxiste.Sa famille italienne avait été ruinée par la crise de 1929 et il a vu aussi dans les rues de Buenos Aires les ravages du libéralisme dans l'Argentine des dernières décennies.
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François s'associe à la Campagne contre la faim dans le monde lancée par la Caritas Internationalis
De Radio Vatican :
Message du pape François pour la «Campagne contre la faim dans le monde» lancée par Caritas Internationalis
Ce mardi 10 décembre, la confédération Caritas lance une « vague de prière » mondiale visant à mettre un terme à la faim dans le monde. Cette initiative marquera le début de la campagne contre la faim, Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, une campagne mondiale, la première du genre, impliquant les 164 organisations nationales qui forment la confédération Caritas Internationalis.
Améliorer la sécurité alimentaire
Caritas l'affirme : le fait que des gouvernements garantissent le droit à la nourriture dans leurs lois nationales est une étape essentielle pour garantir la nourriture pour tous. Le droit à la nourriture protège le droit de tout être humain à vivre sa vie dans la dignité, libéré de la faim, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.
En plus du plaidoyer international auprès des gouvernements et des Nations unies, la campagne Une seule famille humaine, de la nourriture pour tous, verra les organisations Caritas adopter des objectifs nationaux visant à l’amélioration de la sécurité alimentaire. L’accent sera aussi mis sur le changement personnel au niveau du gaspillage de nourriture et de l’attitude envers comment nous mangeons et ce que nous mangeons.
Message vidéo du Pape François
« Il y a assez de nourriture pour nourrir la planète. Nous croyons qu’avec votre aide, nous pouvons mettre un terme à la faim d’ici 2025 », a déclaré, dans un message vidéo, le cardinal Oscar Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis.
Le Pape François a lui aussi offert sa bénédiction et son soutien à la campagne dans un message vidéo de cinq minutes, dont voici le texte intégral :
« Chers frères, chères sœurs,
Je suis heureux de vous annoncer aujourd’hui le lancement de la « Campagne contre la faim dans le monde » lancée par notre Caritas Internationalis et de vous communiquer que j’entends y donner mon plein soutien.
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Sois vrai et vis ce que tu dis
Nous publions ci-dessous les notes d'une intervention faite par un responsable des scouts d'Europe (Belgique) s'adressant aux jeunes chefs de toutes les sections pour la journée de lancement (en fin septembre ) sur le thème "Sois vrai, et vis ce que tu dis" :
"Sois vrai" :
Sois vrai et fais ce que tu dis… le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très sexy comme devise. De nos jours, on dirait plutôt :
« Sois libre, et fais ce que tu veux ».
Dans les films, les mythes d’aujourd’hui, il y a les héros qui qui combattent pour le bien contre le mal (le Seigneur des anneaux, Harry Potter, Thomas More, etc…), mais de plus en plus souvent, le héros meurt pour la liberté contre l’oppression (vous vous souvenez sans doute de films comme Braveheart, Gladiator, etc…).
De fait, de nos jours, nous sommes des grands libéraux, des fans de la liberté. Nous voulons, comme en mai 68 jouir sans entrave (« il est interdit d’interdire, Même si Dieu existait, il faudrait le supprimer » disaient encore les slogans de l’époque). Tout concept de bien ou de vrai est vu comme un obstacle à l’épanouissement personnel. Etre vrai, l’idée même du concept de Vérité, ce n’est pas très populaire.
On ne parle plus de la Vérité mais d’une vérité (sous-entendu qu’il en y a plusieurs, ce qui est une autre manière de dire qu’il n’y en a aucune), on ne parle plus de bien et de mal, mais de « valeurs » et on quand on dit « être vrai » on veut dire « être sincère ».
Il est clair que quand on dit « sois vrai », on sous-entend aussi « sois sincère », mais cela va beaucoup plus loin que cela. C’est un thème tout à fait fondamental. En disant d’abord « sois vrai », cela veut dire que c’est la Vérité, ce qui est vrai, beau et bien qui est le critère le plus déterminant de ce que nous devons faire.
Vous en êtes d’ailleurs aujourd’hui un bon exemple parce que vous êtes chef, et vous êtes chef pas uniquement parce que vous vous amusez, parce que c’est cool, parce que c’est « in », mais aussi et surtout parce que vous êtes convaincus de réaliser quelque chose de bien, d’apporter quelque chose de positif à vos garçons, de les faire grandir dans ce qui est vrai. Ce que vous avez fait de bien vous apporte une satisfaction de vous-même, un souvenir profond et durable de vos années scoutes.
Le vrai, c’est ce qui est juste, bon et beau. C’est ce qui doit être déterminé et juger nos actes. De nos jours, on a tendance à dire que c’est la liberté ou à défaut celle du plus grand nombre, qui détermine ce qui est bien. Mais cela ouvre en fait la porte à toutes les dérives, car si le « bien » et le « mal » deviennent ce qui nous arrange bien, ces notions n’ont plus le moindre intérêt.
Sans rentrer dans les détails, nous croyons que la Vérité existe :
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Un dossier de « l’Homme Nouveau » sur les traductions liturgiques
La dernière livraison de « L’Homme Nouveau » consacre un dossier à la question des traductions liturgiques. Le Président de « Pro Liturgia », Denis Crouan, a été interrogé à ce sujet. Quelques extraits :
L’Homme Nouveau : Pourquoi fallait-il refaire les traductions liturgiques, notamment celle de la Bible utilisée dans le Missel romain ?
Denis Crouan : A vrai dire, la réponse à cette question a été donnée par le Pape Jean-Paul II dans sa Lettre « Vicesimus quintus annus » publiée en décembre 1988 à l’occasion du 25e anniversaire de la Constitution « Sacrosanctum Concilium » sur la Liturgie. Le Souverain Pontife indiquait que la nécessité de l’après-Concile avait conduit les Conférences épiscopales à donner et à utiliser des traductions provisoires qui avaient été approuvées « ad interim ». Et Jean-Paul II ajoutait qu’il était temps de « remédier à certaines faiblesses ou inexactitudes » de ces traductions, afin de pouvoir « publier enfin des livres liturgiques dans un état pouvant être considéré comme acquis durablement et dans une présentation qui soit digne des mystères célébrés. » (…).
L’H.N. : Comment peut-on éviter de faire subir aux fidèles des changements dans la liturgie alors que la langue est normalement évolutive ?
D.C. : Je pense que pour répondre à cette question délicate et complexe, il faut voir qu’une langue employée en liturgie - je parle ici aussi bien du français que des autres langues vernaculaires - doit avoir trois qualités : la rigueur, la simplicité (ce qui n’est pas la banalité mais doit être entendu au sens du mot latin « simplex », c’est-à-dire « sans plis », sans tournures tarabiscotées), la poésie. J’ajouterai même une quatrième qualité : le sens de la formulation conférant une certaine musicalité aux phrases. Moyennant quoi, on pourrait espérer une certaine stabilité de ce que j’appellerais du « français liturgique ».
L’H.N. : A côté des traductions et des révisions, n’est-il pas nécessaire d’offrir aux fidèles et aux prêtres une véritable formation sur ce qu’est la liturgie ?
D.C. : C’est certain : on touche là au point essentiel. Cette formation a été expressément demandée par Vatican II : la Constitution conciliaire sur la Liturgie commence même par ça ! Malheureusement, jusqu’ici, cette formation n’a guère été donnée. Je ne crois pas donner un « scoop » en disant qu’elle a été refusée dans les séminaires diocésains et qu’elle n’est toujours pas donnée aux membres des « équipes liturgiques » paroissiales ou interparoissiales. Bien entendu, quand je parle de « formation », je ne parle pas des « sessions de recyclage » où l’on apprend à faire un bouquet, à confectionner des banderoles ou à chanter le dernier refrain à la mode ; je parle bien de « formation » au sens où l’entend le Concile qui rappelle que « l’enseignement de la liturgie dans les séminaires et les maisons d’études des religieux doit être placé parmi les disciplines nécessaires et majeures et doit être dispensé dans sa perspective théologique et historique aussi bien que spirituelle, pastorale et juridique, tandis que les prêtres devront apprendre à observer les lois liturgiques... » Il faut bien reconnaître que nous demeurons très loin de tout cela ! (…)
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France : la gauche républicaine a du mal à mobiliser
Du Huffington Post :
La marche des Républicains du 8 décembre peine à rassembler à Paris
MANIFESTATION - Des organisations de jeunesse de gauche et du centre ainsi qu'une organisation de jeunes gaullistes sociaux appelaient à une "marche des Républicains" ce dimanche 8 décembre. Une initiative "transpartisane" qui n'a pas rassemblé les foules.
Les jeunes écologistes, le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), les jeunes radicaux de gauche, les jeunes démocrates (MoDem), UDI, du rassemblement citoyen ainsi que l'UJP (Union des jeunes pour le progrès, gaullistes sociaux) avaient appelé à soutenir l'initiative lancée sur les réseaux sociaux il y a quinze jours par une étudiante militante au Parti socialiste.
Selon Libération.fr, un à deux milliers de personnes ont défilé. Sur Twitter, un journaliste assistant à la marche a estimé qu'entre 400 et 500 personnes ont participé au défilé.
Parmi les personnalités, plusieurs élus socialistes, et Thibault, le professeur d'histoire sympathisant socialiste qui était intervenu le 11 novembre sur les Champs-Elysées tandis que des individus sifflaient François Hollande.
Outre la manifestation parisienne, une dizaine de marches étaient aussi prévues en province.
80 personnes environ, dont là encore plusieurs élus socialistes, se sont rassemblées à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor.
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Du sexe jusqu'à l'écoeurement
Coup de gueule d'un étudiant, en "opinion" dans La Libre, pour dénoncer cette inflation :
Une opinion de Jonathan Dehoust, étudiant en 2ème année de Sciences politiques.
Du sexe partout et pour tous
Bruxelles. Un arrêt de métro quelconque d’un jour de semaine comme un autre. Je suis sur le quai à patienter 4 minutes que l’on m’emmène à la Gare centrale et mon humeur n’est pas des meilleures. Dehors, une tempête a commencé. Impression d’avoir reçu un seau d’eau entier sur la tête. Je fais les cent pas. À côté du distributeur de sodas, il y a une affiche publicitaire : celle pour "le premier site de rencontres extraconjugales pensé par des femmes". On peut y voir une mariée en blanc, doigts croisés derrière le dos. Bref, la glorification du mensonge et de l’infidélité en plein lieu public, aux yeux de tous, même de ses enfants de divorcés à moitié drogué et/ou névrosés selon les statistiques. Tout est permis, l’éthique n’existe plus, me suis-je dit. Finies les traditions et les principes, à bas la morale. Un quart d’heure avant d’être sur ce quai, en pleine Rue Neuve, mon attention s’était portée sur une publicité pour un soutien-gorge qui illustrait une femme en lingerie fine. Un gosse lui touchait les seins à travers la vitre. Hier encore, j’entendais que Miley Cyrus s’était dénudée dans son dernier clip, acclamée par Britney Spears, la même qui avait chanté "I’m a slave for you" soit, en français, "je suis un esclave pour toi". Pendant ce temps, la FNAC proposait comme cadeau de Noël le "Journal d’une maîtresse SM", suite au succès de "50 nuances de Grey".
Du sexe. Partout. Pour tous. Sur Internet, dans le cinéma, les séries, la musique, la télévision, la politique, la mode. Omniprésent. Impossible de le rater. Si bien que le mâle hétérosexuel occidental est devenu dépendant de ce feu d'artifices quotidien de seins et de culs. L'utilisation constante de la femme en tant qu'objet de fantasme à des fins publicitaires et commerciales n'est plus un secret pour personne. C'en est devenu une normalité, même pour "La femme", elle qui se bat, avec raison, pour plus de reconnaissance dans un monde dirigé par les hommes. La crédibilité dans le combat est dès lors difficile… Elle demande une égalité dans les hauts postes administratifs dans le même temps qu’elle sert d’objet de désir dans chaque abribus.
Résultats de ce surdosage de sexe ? Un désastre. Un bouleversement sociétal digne d’un cataclysme : développement massif et précoce de l'hypersexualité – un enfant sur deux quitte l’école primaire en ayant déjà vu un porno −, promotion accrue de l'exhibitionnisme, banalisation de la pornographie extrême et machiste, renforcement des troubles et déséquilibres identitaires chez les adolescents et surtout, le pire, perte progressive et ressentie par tous du sentiment amoureux entre les hommes et les femmes. Hier, le sexe était intime, caché, privé, le résultat d'un amour partagé. Aujourd'hui, il est devenu public, omniprésent, vendeur et, de ce fait, ne peut se concilier avec la foi en l'amour sincère.
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Le pape François, dévot de l'Immaculée
Rome, 8 décembre 2013 (Zenit.org)
« Le Seigneur vient ! Attendons-le ! », a exhorté le pape François avant la prière de l’angélus, méditant sur la beauté de la Vierge Marie, l’Immaculée en disant : « Elle nous enseigne à vivre ce temps de l’Avent dans l’attente du Seigneur ».
Le pape a invité la foule à invoquer avec lui trois fois le qualificatif biblique donné par l’Ange à la Vierge Marie dans l’Evangile de l’Annonciation: « pleine de grâce », ou, dans la traduction liturgique de la bible, « comblée-de-grâce ».
Paroles du pape François avant l’angélus
Chers frères et sœurs, bonjour,
Ce deuxième dimanche de l’Avent tombe le jour de la fête de l’Immaculée Conception de Marie, et alors notre regard est attiré par la beauté de la Mère de Jésus, notre Mère ! C’est avec une grande joie que l’Eglise la contemple « pleine de grâce » (Lc 1, 28), et, en commençant par ces mots, nous la saluons tous ensemble : « Pleine de grâce ». Disons trois fois : « Pleine de grâce ! » Tous : « Pleine de grâce ! Pleine de grâce ! Pleine de grâce ! » Et ainsi, Dieu l’a regardée dès le premier instant de son dessein d’amour. Il l’a regardée, belle, pleine de grâce. Elle est belle, notre Mère ! Marie nous soutient sur notre chemin vers Noël, parce qu’elle nous enseigne à vivre ce temps de l’Avent dans l’attente du Seigneur. Parce que ce temps de l’Avent est une attente du Seigneur, qui viendra tous nous visiter lors de la fête, mais aussi, chacun, dans notre cœur. Le Seigneur vient ! Attendons-le !
L’Evangile de saint Luc nous présente Marie, une jeune-fille de Nazareth, petite localité de Galilée, à la périphérie de l’empire romain, et aussi à la périphérie d’Israël. Un petit village. Et pourtant, c’est sur elle, cette jeune-fille de ce petit village lointain, sur elle, que s’est posé le regard du Seigneur, qui l’a choisie pour être la mère de son Fils. En vue de cette maternité, Marie a été préservée du péché originel, c’est-à-dire de cette fracture dans la communion avec Dieu, avec les autres et avec la création qui blesse en profondeur tout être humain. Mais cette fracture a été guérie à l’avance dans la Mère de Celui qui est venu nous libérer de l’esclavage du péché. L’Immaculée est inscrite dans le dessein de Dieu ; elle est le fruit de l’amour de Dieu qui sauve le monde. »
Et la Madone ne s’est jamais éloignée de cet amour : toute sa vie, tout son être est un « oui » à cet amour, est un « oui » à Dieu. Mais certainement, cela n’a pas été facile pour elle ! Quand l’Ange l’appelle « pleine de grâce » (Lc 1, 28), elle en est « toute bouleversée », parce que, dans son humilité, elle se sent comme un rien devant Dieu. L’Angle la réconforte : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir un fils (…) et tu lui donneras le nom de Jésus » (v. 30). Cette annonce la bouleverse encore plus, aussi parce qu’elle n’était pas encore mariée avec Joseph ; mais l’Ange ajoute : « L'Esprit Saint viendra sur toi (…), c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu » (v. 35). Marie écoute, obéit intérieurement et répond : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole» (v. 38).
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L'euthanasie des mineurs à l'ordre du jour du Sénat ce jeudi 12 décembre
Voici l'ordre du jour du Sénat pour ce jeudi 12 décembre; celles et ceux qui ont la foi et qui mesurent la gravité de ces votes et délibérations ne manqueront pas de porter dans leurs intentions de prières ces enjeux de toute première importance :
Jeudi 12 décembre 2013
le matin à 10 heures
- Proposition de loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs (de M. Philippe Mahoux et consorts); Doc. 5-2170
/1 et 2.
- Procédure d'évocation
Projet de loi modifiant la loi du 31 janvier 2003 sur la sortie progressive de l'énergie nucléaire à des fins de production industrielle d'électricité et modifiant la loi du 11 avril 2003 sur les provisions constituées pour le démantèlement des centrales nucléaires et pour la gestion des matières fissiles irradiées dans ces centrales; Doc. 5-2367 /1. [Pour mémoire] - Proposition de résolution sur la relance de l'Europe de la Défense à la veille du Sommet européen des 19 et 20 décembre 2013 (de M. Armand De Decker et consorts); Doc. 5-2378
/1. [Pour mémoire]
l'après-midi à 15 heures
- Débat d'actualité et questions orales.
- Reprise de l'ordre du jour.
- Prise en considération de propositions.
à partir de 17 heures : Vote nominatif sur l'ensemble du point à l'ordre du jour dont la discussion est terminée. le soir à 19 heures
Reprise de l'ordre du jour.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Ethique, Jeunes, Politique, Santé, Société 2 commentaires - Proposition de loi modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en vue de l'étendre aux mineurs (de M. Philippe Mahoux et consorts); Doc. 5-2170
/1 et 2.
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L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…
La semaine dernière, la RTBF nous a montré le troisième des bataillons de soldats congolais formés à Kindu (Maniéma) par un encadrement de paras belges : des recrues censées pacifier l’Est du Congo où règne une anarchie récurrente depuis 1960. Interviewé par un journaliste sous les couleurs belges et congolaises hissées conjointement -comme au bon vieux temps jadis- au mat du terrain de parade, un instructeur belge laissait poindre, avec un petit sourire poli, ses doutes sur l’efficacité de ce genre de mesures sans véritables dimensions structurelles.
En même temps, nous apprenions qu’au Centrafrique voisin, les soldats français ont reçu l'ordre de quadriller les points sensibles de la ville de Bangui. L’opération «Sangaris» – du nom d’un papillon rouge éphémère – a donc commencé. Et puis ? Le territoire anarchique de l’ancien Oubangui-Chari est grand comme la France. Encore une emplâtre sur une jambe de bois ? JPSCLu sur le site web de « La Vie » :
La Centrafrique, un pays riche laissé à l'abandon
La Centrafrique est un peu plus grande que la France, au milieu du continent africain. Cette ancienne colonie française est en crise chronique depuis son indépendance en 1960, la majeure partie du pays étant en proie depuis des années à des bandes armées. Ce pays couvert de forêt aurait pu être la Suisse de l’Afrique. Entre or, uranium, pétroles et autres ressources, la Centrafrique est un pays potentiellement très riche et dont les gisements représentent un enjeu dans le conflit en cours, surtout les diamants. Dès la colonisation, les autorités locales françaises ont exploité ce territoire comme une entreprise commerciale. « Elles l’ont divisé et ont octroyé des concessions exclusives à des compagnies françaises avec lesquelles elles travaillaient main dans la main pour faire du profit, explique l’International Crisis Group dans un rapport intitulé De dangereuses petites pierres : les diamants en République centrafricaine, publié en 2010. Cette confusion entre autorité étatique et intérêts privés a ancré l’idée que détenir le pouvoir donnait le droit de profiter des ressources naturelles et du labeur de la population. »