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BELGICATHO - Page 1775

  • Art « sacré » : Le triomphe de l'horizontalité

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    « Argument cher à Benoît XVI, le rapport entre la beauté et l’expression de la foi est souvent à l’honneur des conférences liturgiques internationales, avec malheureusement peu de fruit constatable. En France, où tout est toujours plus idéologique, ce rapport est rarement objet de recherche et de discussion mais plutôt de provocations plus dures qu’ailleurs, comme celles de Serrano et de Castellucci l’ont illustré. Il faut dire que de nombreux ecclésiastiques – bien encouragés par les officines de la culture d’État –, quand on leur demandait leur avis – ce qui est de moins en moins le cas (voir la récente affaire d’un tournage à sujet « religieux », particulièrement scandaleux, imposé au curé de l’église militaire du Val-de-Grâce) –, se sont faits les promoteurs convaincus du plus désacralisant des arts contemporains. Comme dans le domaine de l’art en général, il s’agit de subvertir un cadre esthétique classique par des œuvres contemporaines dont la signification provocatrice intrinsèque (dans le cas de l’art sacré, directement sacrilège) est ainsi démultipliée par l’outrage fait à l’écrin dans lequel elles sont perpétrées (en l’espèce église, cathédrale).

    Dans la ligne de publications concernant soit l’imposture de l’art contemporain en général, soit les violences qu’on inflige par lui au sacré, l’historien Philippe Conrad a réalisé une remarquable synthèse, très documentée, que nous sommes heureux de vous livrer cette semaine.

    Philippe Conrad est professeur d’histoire, collaborateur régulier de Spectacle du Monde, intervenant régulier des universités d’été de Renaissance catholique, et désormais aux commandes de la Nouvelle Revue d’Histoire. La réflexion qu’il nous propose met l’Église de France face à ses responsabilités en matière d’abandon du sacré au profit du profane, et qui plus est du profane contemporain, quitte à finir par se faire complice de la profanation qu’il représente idéologiquement...

    Philippe Conrad, comme notamment Aude de Kerros et Christine Sourgins, vise spécialement les provocations de l’art contemporain investissant le sacré. En soulignant que les clercs qui soutiennent cet investissement, le font par désir d’« évangéliser la culture contemporaine », sans se soucier du fait qu’elle est par nature antiévangélique. Mais à un niveau moins violent et tout aussi dévastateur, il y a la banalisation par l’adoption des formes étrangères les plus profanes. C’est ce que remarquait le directeur des Musées du Vatican, le professeur Antonio Paolucci qui, lors d’une présentation à Rome d’un ouvrage sur les églises construites dans l’Urbs depuis le Jubilé de l’an 2000 exprimait le jugement suivant : « Plus que de nouvelles églises, il semble s’agir de musées ou de grands magasins. Des lieux privés du sens du sacré, qui n’invitent pas à la méditation et sans aucune inspiration mystico-religieuse. »

    En tout cela, on est très proche de la question liturgique, car l’esthétique religieuse contemporaine (qui se veut contemporaine : il faut être de son temps !) se conjugue avec une liturgie dont le principal souci est d’être contemporaine. Cette esthétique adoptée par bien des clercs, profanatrice par provocation (Le Christ sur une chaise électrique, de Gap), mais souvent par la plus plate banalisation (les fauteuils de salon contemporain dans un chœur baroque, ou le baptistère-cendrier), est-elle autre chose que du snobisme, le snobisme des clercs qui commanditent des vêtements liturgiques à André Courrèges ou Jean-Charles de Castelbajac ? Ce qui va de pair dans l’intention et dans la réalisation avec une liturgie qui s’est mondanisée, pour être « de son temps ». Avec un grand nombre de degrés du côté de l’art et du côté de la liturgie, on peut dire qu’à un art sacré de la disparition de Dieu correspond une liturgie de la disparition du dogme. »

    Référence :
    paix-liturgique.org

    Ce n’est pas de se servir des matières ou des techniques contemporaines que l’on reproche à l’esthétique des vêtements, des objets, des meubles ou des édifices du culte d’aujourd’hui, mais d’être trop souvent sans grande inspiration religieuse. Il est vrai que les pastiches du gothique ou l’ « art » sulpicien du XIXe siècle ne valaient pas beaucoup mieux, encore qu’ils puissent traduire une piété sincère. On ne peut même pas en dire autant de l’art « religieux » sécularisé.

    3834903158.jpgSur ce thème, on peut aussi, à titre d'exemple, épingler (sur le site officiel des médias catholiques belges francophones) la déclaration péremptoire de l’abbé Michel Teheux, conseiller du projet de modernisation « look ikea » (photo) du chœur de la cathédrale de Liège : « Le principe de l’incarnation est fondateur de l’identité chrétienne, en art aussi. Il ne s’agit pas seulement de ‘faire moderne’, il s’agit d’une cohérence symbolique existentielle: toute expression chrétienne se doit d’être ‘actuelle’. L’évêque [ndb : Mgr Jousten, aujourd’hui émérite)] et le chapitre cathédral ont osé donner corps à cette cohérence. ». Avec l'argument d'autorité en prime, intimidant, non ? Michel Teheux est aussi l’auteur des nocturnales déployant trapézites, majorettes et chevaux de cirque dans le même « espace" (sacré?) …

     JPSC

  • L'Eglise copte égyptienne sous la menace

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    De Radio Vatican :

    Menaces contre l'Eglise copte orthodoxe égyptienne

    En Egypte, les menaces se multiplient à l’encontre de l’Eglise copte orthodoxe. Les partisans des Frères musulmans les accusent de jouer le jeu de l’armée qui a destitué le président Morsi. Selon l’agence vaticane Fides, le nom du patriarche Tawadros II figure sur une liste de personnes à assassiner, retrouvée mercredi dans une mosquée du Caire. Début juillet, le patriarche a été contraint de suspendre, pour des raisons de sécurité, les catéchèses publiques qu’il donnait chaque semaine. 

    A Assiout, ces jours derniers, 10 000 militants islamistes ont défilé en pleine nuit dans les rues du quartier chrétien, scandant des slogans hostiles aux chrétiens et recouvrant les murs d’insultes comme « Tawadros est un chien ». Des croix ont été peintes en rouge sur les magasins appartenant à des coptes. Selon l’agence de presse AP, le sud de l’Egypte est le théâtre d’une campagne de haine antichrétienne visant à convaincre la population que la minorité copte est en partie responsable de la destitution du président Morsi. Les églises ont supprimé les offices de l’après-midi et des familles chrétiennes aisées ont choisi de quitter la région. 

    D’autres attaques antichrétiennes ont été signalées à Minya, au sud du Caire tandis que des menaces ont été taguées sur les murs de la cathédrale Saint-Marc du Caire. On peut y lire que l’Egypte restera musulmane. Mercredi, seize organisations de défense des droits de l’homme ont demandé aux autorités de renforcer la protection des chrétiens qui vivent dans la terreur. Cela fait longtemps que la minorité chrétienne est discriminée en Egypte ; mais aujourd’hui elle est victime d’une véritable persécution. Ce climat de violences n’a pas empêché Tawadros II d’envoyer un message de félicitations aux musulmans d’Egypte et du monde entier à l’occasion de la fin du Ramadan.

  • 20-25 août : le Festival Saint Jean - "Trouvera-t-il la foi sur terre ?"

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    Un événement unique au cœur de l'été
    5 jours inoubliables - 20-25 août
    dans l'esprit des JMJ,

    au sein de la Communauté Saint Jean, 
    des centaines de jeunes de 16 à 30 ans réunis par le Christ...
    … C'est le FESTIVAL SAINT JEAN !!

    Le Festival St Jean est né de l’idée un peu folle de quelques frères, suite aux JMJ de 1997 à Paris et de la demande toujours plus pressante des jeunes de rencontrer le Christ. Le Festival St Jean ce sont donc des minis JMJ, en attendant celles que le Saint Père propose aux jeunes du monde entier !
    Le Festival St Jean, c’est cinq jours autour des frères et sœurs de St Jean pour s’approcher de Jésus, Le rencontrer dans l’adoration perpétuelle et les sacrements, cinq jours pour se former afin d’être des chrétiens engagés et actifs dans notre monde, cinq jours pour rencontrer des témoins et renouveler notre ferveur, cinq jours de joie et de fêtes pour rencontrer d’autres jeunes désireux eux aussi de grandir dans leur foi.

    Détails et inscriptions : http://www.festivalsaintjean.com/index.php

    voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/08/le-festival-saint-jean-trouvera-t-il-la-foi-sur-terre/

  • République Centrafricaine : massacres, exactions et villages décimés

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    RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : massacres et réfugiés par centaines dans le diocèse de Bouar

    source : aed-france.org

    Ces derniers jours, le diocèse de Bouar, à l’ouest du pays, a été le théâtre de violentes exactions et massacres commis par les rebelles de la « Séléka ».

    « Au moins 14 villages ont été totalement abandonnés, les habitants se sont enfuis » déplore le Père Aurelio Gazzera, Carme de Bozoum, dans un entretien avec l’Aide à l’Eglise en Détresse. Le week-end dernier, plus de 970 réfugiés sont arrivés rien que dans sa mission de Bozoum. Les localités menacées par les exactions sont éloignées de 70 à 120 kilomètres et situées sur la route entre Bozoum et Bossangoa. Le missionnaire a par ailleurs déclaré que les villages à population majoritairement musulmane « ne seraient que peu ou pas du tout touchés par ce genre d’exactions. »

    « Plusieurs douzaine de tués »

    Le Père Gazzera, qui s’est personnellement rendu sur les lieux des crimes mercredi 7 août, rapporte : « C’était horrible. Des témoins m’ont dit que les rebelles avaient jeté les cadavres des tués dans le fleuve. Beaucoup de localités ressemblent à des villages fantômes, parce qu’ils sont totalement vides et abandonnés.» Un bébé de cinq mois se serait trouvé parmi les morts. Quinze personnes au moins auraient perdu la vie, « mais il faudrait plutôt tabler sur plusieurs douzaines de tués », continue le Père Gazzera.

    Prière interreligieuse pour la Paix lundi prochain

    Lundi 12 août, une prière commune en faveur de la paix aura lieu avec des représentants de l’Église catholique, de l’Islam et des communautés protestantes dans la ville de Bouar, qui est aussi le siège du diocèse catholique du même nom. Les représentants des communautés religieuses s’étaient récemment exprimés dans une déclaration commune contre toute forme de violence.

  • Chesterton béatifié ?

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    AVT_Gilbert-Keith-Chesterton_4516.jpegOuverture de l'enquête pour la béatification de Chesterton - (Zenit.org) Antonio Gaspari

    L’évêque britannique Peter John Haworth Doyle a nommé un clerc pour enquêter sur la cause de béatification de l’écrivain Gilbert Keith Chesterton. La nouvelle a été annoncée par le président de la Société américaine Chesterton, Dale Ahlquist, le 1er août.

    Dans son discours d’ouverture du 32e congrès annuel de la Société américaine Chesterton (http://www.chesterton.org/), au Collège de l’Assomption, Ahlquist a exprimé sa joie et sa gratitude pour cette initiative parce que « elle est en syntonie avec nos désirs » de voir Chesterton canonisé.

    « C’est pour moi un grand privilège de pouvoir donner cette nouvelle, a-t-il ajouté, entre autres parce que ce qui a motivé Mgr Doyle, c’est le fait que le cardinal Bergoglio, lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, s’est dit favorable à l’ouverture de la cause ».

    Mgr Doyle est évêque du diocèse de Northampton, un siège suffragant de l’archidiocèse de Westminster, qui comprend les comtés du Northamptonshire et du Bedfordshire, ainsi que le traditionnel comté du Buckinghamshire.

    Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) est un des écrivains anglais les plus cités dans le monde. Ses œuvres : « Orthodoxie », « L’homme éternel », « L’aventure d’un homme vivant », « Saint Thomas d’Aquin », « Saint François d’Assise », ainsi que toute la série des nouvelles du « Père Brown » sont extrêmement répandues. Il faut noter l’importance particulière de son livre « Ma foi », dans laquelle il explique sa conversion au catholicisme.

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  • Visite surprise du pape aux ouvriers du Vatican

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    Le visiteur inattendu (L’Osservatore Romano)

    La visite que personne n'imagine, un matin quelconque du mois d'août, lorsque la ville semble se vider et que l'on vient de commencer le travail quotidien: dans l'atelier de  menuiserie, dans une centrale thermique, dans un atelier de plomberie, dans un entrepôt ou dans un journal, cela ne fait aucune différence. Le Pape qui se présente à l'improviste à la porte et qui souhaite simplement bonjour.

    Puis, il commence à poser des questions sur le travail, combien de personnes le font, comment il se déroule. A la fin, il serre la main de chacun, parmi les personnes incrédules et agréablement surprises, et s'en va  en souhaitant « bon travail » en souriant. C'est ce qui est arrivé dans la matinée du vendredi 9 août à ceux qui travaillaient dans le minuscule quartier industriel de la  Cité du Vatican, où se trouve également, depuis 1929, le siège de L'Osservatore Romano: peu après 9h00, on a  vu arriver le Pape François à bord d'une modeste voiture noire, immatriculée en Italie, accompagné par Mgr Fabián Pedacchio Leaniz.

    Le Souverain Pontife est entré d'abord dans l'atelier de menuiserie et s'est entretenu autour des établis avec les ouvriers qui le regardaient avec des yeux écarquillés. Puis, il s'est rendu dans le proche atelier de ferronnerie et à centrale thermique, où il a écouté avec intérêt les explications données par un ouvrier de l'équipe du matin, a serré la main aux trois autres qui sont apparus, surpris, de derrière les grandes turbines de la centrale et il est sorti à nouveau pour se rendre, quelques mètres plus loin,  à l'atelier de plomberie.

    Immédiatement entouré par les ouvriers, le Pape François a serré la main à tous,  répondant à quelques paroles de remerciement et s'adressant avec son large sourire à tous. Egalement aux journalistes et aux employés de « L'Osservatore Romano » qui, étonnés, se sont penchés aux fenêtres pour l'applaudir, tandis que le Pape  répondait en saluant de la main.

    Puis, il est remonté à bord de la voiture de son majordome, Sandro Mariotti, et est rentré à Sainte-Marthe. En tout, un peu moins de vingt minutes. Un temps bref, mais suffisant pour connaître en personne un angle peu visible mais important du monde Vatican, dont les structures remontent aux premières années du Pontificat de Pie XI. Une belle surprise pour tous. Et on peut imaginer que ce ne sera pas la dernière (Mario Ponzi).

    Lire aussi : quand le pape appelle sur son portable quelqu'un qui lui avait écrit.

  • L'état de grâce médiatique dont bénéficie le pape ne durera pas indéfiniment

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    Selon le cardinal George Pell de Sydney, la popularité du pape François dans les médias est "trop belle pour durer."

    Le cardinal, membre du groupe des huit cardinaux nommés pour conseiller le pape, a fait cette remarque à propos des Journées mondiales de la Jeunesse à Rio. Il réagit notamment au fait que le pape a été qualifié de "super" par le magazine pour hommes "Esquire" et que son visage est apparu sur la couverture de Vanity Fair et du magazine Time.

    Vu le succès de la Journée Mondiale de la Jeunesse, le cardinal Pell a déclaré: «L'accueil du Pape François par la presse laïque est trop beau pour durer, mais il a pris toute sa place dans le cœur des jeunes catholiques."

    Dans une interview accordé au Catholic Herald en mai, le cardinal avait dit qu'il recommanderait au pape François une refonte de la communication du Vatican. "Le Vatican a fait d'énormes progrès dans les communications", a-t-il dit. "Je voudrais que cela continue et se développe." 

    D'après le Catholic Herald

  • Les errances de catholiques déboussolés

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    Nous lisons aujourd'hui cette "opinion" que la Libre s'empresse de publier :

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    La prémisse est fausse : en effet, si le pape François fait écho à l'Evangile qui invite à ne pas juger les personnes, il ne s'en réfère pas moins aux positions de l'Eglise sur les questions éthiques. Cette attitude on ne peut plus classique n'implique aucunement un infléchissement de la position de l'Eglise à l'égard de la sexualité, du mariage ou du respect de la vie. Mais prenant ses désirs pour des réalités, et s'appuyant sur cette prémisse inexacte, l'intervenant s'autorise à rêver d'une Eglise qui tolèrerait non seulement la sodomie mais aussi l'avortement, l'euthanasie, sans parler des "meilleures" qu'il ne précise pas. Ce qui nous inquiète tout particulièrement, c'est que l'auteur de ces considérations croit voir et anticiper l'action de l'Esprit Saint dans de telles dérives. L'Esprit Saint en renfort de la licence morale et sexuelle en même temps que de la culture de mort (avortement, euthanasie) ? Voilà qui serait pour le moins paradoxal. Mais cela en dit long sur la confusion mentale et spirituelle qui règne dans les esprits de nombreux "catholiques".

  • Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre du clergé dans le monde.

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    Selon l’Osservatore Romano :

    Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre  du clergé dans le monde. Tel est le principe établi par la Cour d'appel de l'Oregon (plus précisément la Court of Appeals for the Ninth Circuit), aux Etats-Unis qui, avec une sentence du 5 août, a rejeté une cause judiciaire lancée en 2002 sur la responsabilité présumée du Saint-Siège dans un cas d'abus sexuels. La cause concernait un prêtre irlandais qui, après avoir été dénoncé pour des abus commis sur un mineur, survenus en 1965, avait été signalé par son ordre religieux d'appartenance au Saint-Siège qui, en quelques semaines, l'avait réduit à l'état laïc.

    Dans un communiqué, l'avocat Jeffrey S. Lena, qui représente le Saint-Siège, a souligné que la sentence détermine de fait la conclusion d'une cause lancée en 2002 « placée sous le signe d'une grande campagne médiatique ». La sentence, écrit-on dans le communiqué, « n'a pas eu lieu suite à un accord ou tout autre type de paiement de la part du Saint-Siège ». Il s'agit de la « troisième affaire de ce type contre le Saint-Siège qui tombe face à l'évidence de la loi et des faits », en effet, la cause était fondée sur des affirmations inexactes et des syllogismes fallacieux qui avaient induit en erreur le public pendant des années. Mais elle  s'est conclue par la ferme révocation d'une action légale contre le Saint-Siège qui n'aurait jamais dû commencé ». L'avocat Lena souligne en particulier que la sentence rejette ce que l'on voulait affirmer en principe, c'est-à-dire que le Saint-Siège serait directement informé et aurait le contrôle de tous les prêtres du monde, et qu'il devrait donc être accusé de responsabilité personnelle en cas d'abus sexuels avéré commis par tout membre du clergé.

  • Du rififi à la loge

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    Lu sur levif.be :

    Rudy Demotte a-t-il oublié qu'il était franc-maçon ?

    Invité à s’exprimer, dans le Vif/L’Express, sur ses éventuelles croyances, Rudy Demotte, ministre-président wallon, s’était dit adogmatique mais spiritualiste. Dans la même confession, il avait aussi sèchement crucifié la franc-maçonnerie. Or il en fait partie, depuis plus de vingt ans…

    Contacté pour participer, aux côtés d’autres mandataires politiques, au dossier « Foi et politique : nos élus se confessent » (Le Vif/L’Express du 26 juillet dernier), Rudy Demotte avait évoqué la franc-maçonnerie en termes plutôt durs : « Quant à la franc-maçonnerie, je ne connais rien à ces sociétés secrètes, que je laisse à qui ça excite. » Le propos du ministre-président socialiste a glacé ses frères maçons. Car Rudy Demotte fait bien partie d’une de ces « sociétés secrètes », l’atelier « Les Trois Roses », à Lille, attaché à la Grande Loge de France. Son initiation remonte au milieu des années 1990. « Il a choisi une loge française pour ne pas mélanger cette voie de cheminement personnel avec ses responsabilités politiques », explique un témoin de ce choix de l’époque. « La loge tournaisienne Les Frères réunis était fort politisée et l’éventuelle arrivée du socialiste Rudy Demotte dans ses rangs aurait pu poser problème, rapporte un autre. Il n’a d’ailleurs jamais posé sa candidature pour y entrer ». (...)

    L’affirmation selon laquelle Rudy Demotte ne connaît rien à la franc-maçonnerie a (...) fait sortir de leurs gonds et de leur traditionnelle réserve certains maçons, indignés tant par la forme que par le fond du propos. Cette sortie a suscité de nombreuses réactions dans le milieu maçonnique, en particulier dans le Tournaisis. « Il y aura des suites, avance un frère. Il sera certainement convoqué et on lui demandera des comptes ». Risque-t-il une sanction ? Un blâme sans doute, avec l’interdiction de récidiver. (...)

     

  • Autodestruction

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    Un nouveau billet de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Après avoir assisté à une conférence d'un prêtre que je ne nommerai pas (et qui n'est autre que l'abbé Ringlet), une brave dame a perdu la foi. « Si c'est ça que l'Eglise enseigne, j'abandonne ! ». Ce fait m'a été rapporté par le regretté Monseigneur Dangoisse qui, il est vrai, n'était pas un fan de ce conférencier en situation de dérapage incontrôlé... Autre chose. « La résurrection du Christ ne relèverait en fait que d'une somme de RUMEURS. Je sais aussi que la présentation de cet article de foi, à travers les IMAGES TROMPEUSES de résurrection, de sortie du tombeau, de passage à travers les murs etc, gênent un certains nombre de croyants »... Qui dit cela ? Un athée ? Un franc-maçon ? Un agnostique ? Non, un EVEQUE ! Lequel ? Monseigneur Jacques Noyer, évêque émérite d'Amiens. Ces deux tristes exemples parmi beaucoup d'autres, illustrent une réalité incontestable : le ver est dans le fruit ! Autodestruction ! Plus besoin d'attaques extérieures, nos clercs s'en occupent et cela, dans l'indifférence la plus totale ! Résultats de ce laxisme effrayant, de ce « mai 68 » interminable : séminaires et églises vides, vocations religieuses aussi florissantes que des salades sur une autoroute ! Remèdes proposés : changer les structures, réorganiser les paroisses... autant dire une aspirine pour soigner un cancer. Eh bien, quitte à « m'en mettre à dos », j'affirme que nous n'en sortirons pas si nous ne reconnaissons pas qu'il y a avant tout un problème de foi, de fidélité à l'égard du message légué par les apôtres. «  Par les apôtres ! » et pas par Bultmann, Küng ou Drewermann (pour qui la valeur historique de la Bible se limite à la couverture!). Sans cette prise de conscience, la descente aux enfers ne s'arrêtera pas. Oui, comme l'avait dit Paul VI (qui, hélas, s'est montré impuissant  face à l'incendie), « les fumées de Satan sont entrées dans l'Eglise » et le « prince de ce monde » ne cessera de rigoler qu'à partir du moment où on daignera enfin « mettre le doigt sur la plaie ». En attendant, le monde à l'envers continue : d'humbles laïcs se voient obligés de supplier leurs prêtres et leurs évêques d'être conformes à la foi catholique. Vous avez dit « paradoxe » ?...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be